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La razón de los tontos : protagonismo de los grupos subalternos en la formación de una conciencia de unidad nacional en Latinoamérica

Fernández-Meardi, Hernán 07 1900 (has links)
Cette thèse est une étude des groupes subalternes en Amérique Latine qui se concentre principalement sur l’examen de la production littéraire que ces groupes ont inspirée mais aussi sur les tensions sociales, idéologiques et culturelles dérivées de leur présence au sein d’une nation. Ces groupes qu’on va identifier méthodologiquement comme étant des Groupes Subalternes sont apparus dans le panorama littéraire et politique d’une manière peu habituelle, plus par leur négativité en relation au projet moderne d’institutionnalisation positiviste que par les particularités de leur culture. Néanmoins, ils sont devenus, par la suite, le symbole iconographique de l’identité nationale de leurs pays respectifs. Ces groupes qui, par définition, étaient destinés à sombrer dans l’oubli historique sont devenus plus tard les protagonistes des «guiding fictions» de la formation d’une conscience d’unité nationale. Les textes qui seront examinés au cours de cette recherche sont ceux qui montrent de manière paradigmatique la réalité et les modes d’existence de ces populations qui ont été caractérisées par leur négativité par rapport aux normes de la pensée hégémonique moderne dans l’espace socio-culturelle et -politique de l’Amérique latine. Ces textes nous montrent une déviation dans l’évolution historico-discursive de la vision que les artisans idéologiques des États-nation naissants ont voulu imposer sur ces groupes vers la fin du XIX e. Dans cette étude, on analysera deux exemples paradigmatiques : celui de la communauté de Canudos au Brésil, à travers le texte « Os Sertões » d’Euclides Da Cunha, et celui des gauchos de l’Argentine, à travers l’examen du texte « El Martin Fierro » de Jose Hernandez. Dans la première partie de cette thèse on dessine, à grands traits, les repères historiques et socio-politiques des idéologies qui ont abouti au processus de modernisation de l’Amérique latine. On propose, au même temps, quelques concepts critiques vis-à-vis de l’analyse des groupes subalternes. Dans les chapitres suivants, on procède à une lecture attentive des textes mentionnés plus haut, tout en considérant, à la fois, la nécessité de cette analyse, la difficulté des problèmes et la nature de notre propos. On explique aussi la place qu’occupent les groupes subalternes dans la représentation littéraire de leur pays d’origine et l’impact qu’ils ont eu dans la formation de l’imaginaire national. En réfléchissant sur les données engendrées lors de l’analyse, la conclusion de la thèse aborde les conséquences épistémologique et idéologique provoquées par le régime discursif de l’État-nation latino-américain. / This dissertation represents a study of subaltern groups in Latin America focusing mainly on the study of the literary production that these groups inspired but also on the social, ideological and cultural tensions derived from their presence within a nation. These groups, which I identify methodologically as Subaltern Groups, appeared in the literary and political panorama in an uncommon way, originating more from their negativity in relation to the modern project of positivist institutionalization than through the distinct characteristics of their culture. Nevertheless, they went on to become the iconographical symbol of national identity in their respective countries. Although, by definition destined to be forgotten historically, they later became protagonists of the “guiding fictions” forming an awareness of national unity. The texts chosen for review in this research project reveal, paradigmatically, the reality and modalities of existence of these communities, characterised by their negativity in relation to the norms of modern hegemonic thought within the socio-cultural and political space of Latin America. These texts reveal a deviation in the course of the countries’ historical-discursive evolution with regards to the vision that the new Nation-states’ ideological artisans wished to impose on these groups at the end of the 19th century. In this study, two paradigmatic examples are analysed: that of the Canudos community in Brazil presented in Da Cunha’s Os sertões and that of the gauchos in Argentina, as portrayed in José Hernández’. The first part of this thesis gives a general outline of the historical and socio-political references corresponding to the ideologies that lead to the modernisation of Latin America. I also put forward critical concepts the analysis of subaltern groups. In the following chapters, I proceed with a close reading of the above-mentioned texts, while considering, at the same time, the necessity of this analysis, the inherent challenges related to the problems as well as the nature of the subject. In this context, the thesis also characterizes the place that subaltern groups hold in the literary representations of their own countries as well as the impact that have had on the development of their nation’s collective imaginary. By reflecting on the data generated by the analysis, the conclusion of this thesis addresses the epistemological and ideological consequences caused by the discursive regime of the Latin-American Nation-state. / Esta tesis consiste en un estudio de los grupos subalternos en Latinoamérica que se focaliza principalmente en el examen de la producción literaria que esos grupos inspiraron, pero también en las tensiones sociales, ideológicas y culturales derivadas de su presencia en el seno de una nación. Esos grupos que denominamos metodológicamente Grupos Subalternos surgieron en el ámbito político y literario de una manera poco común, más por su negatividad en relación con el proyecto de institucionalización positivista que por las particularidades de su cultura. Sin embargo, luego se convirtieron en el símbolo iconográfico de la identidad nacional de sus respectivos países. Esos grupos que por definición estaban destinados al olvido histórico lograron, no obstante convertirse luego en los protagonistas de las “guiding fictions” para la formación de una consciencia de unidad nacional. Los textos que se examinarán en esta investigación son aquellos que muestran de manera paradigmática la realidad y los modos de existencia de esas poblaciones que se caracterizaron por su negatividad con respecto a las normas del pensamiento hegemónico moderno dentro del espacio socio-político-cultural de Latinoamérica. Esos textos ponen a la vista una desviación en la evolución histórico-discursiva de la visión que los artesanos ideológicos de los Estados nación nacientes desearon imponer a esos grupos hacia finales del siglo XIX. En este estudio, se analizarán dos ejemplos paradigmáticos: el de la comunidad de Canudos en Brasil, a través del texto « Os sertoes » de Euclides Da Cunha y el de los gauchos de Argentina, a través del examen de « El Martin Fierro » de José Hernández. En la primera parte de esta tesis, se hará mención a grandes rasgos de los puntos de referencia históricos y socio-políticos de las ideologías que desembocaron en el proceso de modernización de Latinoamérica. Simultáneamente, se proponen algunos conceptos críticos con respecto al análisis de los grupos subalternos. En los capítulos subsiguientes, se procederá a una lectura atenta de los textos antes mencionados, considerando al mismo tiempo la necesidad de este análisis, la dificultad de los problemas y la naturaleza de nuestro tema. Además se explicará el lugar que ocupan los grupos subalternos en la representación literaria de sus países de origen y el impacto que ejercieron en la construcción del imaginario nacional. Al reflexionar sobre los datos generados durante el estudio, la conclusión de la tesis aborda las consecuencias epistemológicas e ideológicas provocadas por el régimen discursivo del Estado-nación latinoamericano.
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Le mythe de la fin du monde dans Les chaises de Ionesco et Fin de partie de Beckett

Manascurta, Calin 04 1900 (has links)
À partir d’un dispositif théorique et méthodologique emprunté au structuralisme figuratif de Gilbert Durand, ce mémoire propose une exploration du Mythe de la Fin du Monde dans quelques unes de ses manifestations romanesques et théâtrales. Les postulats de base qui fondent notre démarche sont au nombre de trois : a) l’œuvre littéraire possède toujours un substrat mythique ; b) un mythe représente un noyau de mythèmes, dont le trait définitoire est la redondance ; c) il n’y a pas de version privilégiée ou primitive du mythe, qui doit être vu comme une constante de l’esprit humain. Au niveau des applications pratiques, notre travail s’articule en deux démarches complémentaires, reprises d’une section à l’autre. Dans un premier temps, en nous appuyant sur le corpus romanesque – où le mythe nous semble abondant et complet – nous identifions les redondances internes et génériques que nous qualifions de «mythèmes». Dans un second temps, nous vérifions la présence et le fonctionnement de ces mythèmes dans le corpus dramatique. / Within the theoretical and methodological framework of the figurative structuralism devised by Gilbert Durand, this work sets out to explore the Myth of the End of the World based on two corpora: five novels and two plays. Three main postulates underlie our research: a) the literary work is always based on a mythical substratum; b) myth is an aggregation of mythemes, whose defining characteristic consists in their redundancy; c) myth is a constant of the human spirit and therefore none of its versions takes precedence over another. As far as the applications of the theory are concerned, our work is articulated in two distinct phases, repeated form one section to another. Based on the body of novels, where the myth manifests itself in its most complete and abundant form, phase 1 is devoted to the identification of redundancies, both internal to each work and generic, that are categorized as mythemes. Phase 2 verifies their presence in the body of plays.
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Femmes invisibles. L’art de disparaître dans l’autoportrait photographique féminin. Vivian Maier, Francesca Woodman / Invisible Women. The art of disappearing in the feminine photographic self-portrait. Vivian Maier, Francesca Woodman

Grébert, Marion 09 December 2019 (has links)
À partir des autoportraits photographiques de Vivian Maier (1926-2009) et Francesca Woodman (1958-1981), la thèse de ce texte est que la figuration féminine nous transmet un art de disparaître. Si l’on établit que cet art serait présent de manière plus ou moins active dans l’ensemble de l’iconographie du féminin, on montre que c’est un contexte particulier qui en révèle l’existence : celui de l’émancipation des femmes depuis la fin du XVIIIe siècle, de l’invention de la photographie au XIXe siècle et du bouleversement écologique contemporain. En effet, on constate chez Vivian Maier et Francesca Woodman, et plus largement dans l’autoportrait photographique féminin, une écologie poétique déterminée et engendrée par la technique photographique et les mutations modernes dans la vie des femmes, où se rencontrent désormais le destin de la figuration féminine dans l’histoire de l’art et le destin possible de notre espèce. Cette thèse propose de tirer de ces autoportraits un nouveau modèle pour habiter le monde en ce moment de transition historique à l’égard du genre et de la nature. / Drawing from the photographic self-portraits of Vivian Maier (1926-2009) and Francesca Woodman (1958-1981), this thesis argues that feminine figuration conveys an art of disappearing. Establishing that this art is, to a certain extent, at work across the iconography of the feminine, we are showing that it was brought to light within a specific context: the emancipation of women since the end of the 18th century, the invention of photography in the 19th century and the contemporary ecological crisis. Indeed, a poetic ecology emerges through the works of Vivian Maier and Francesca Woodman in particular, and the feminine photographic self-portrait as a whole, determined by the photographic technique and modern changes in women’s lives, where the destiny of feminine figuration in art history converges with the possible destiny of our species. From these self-portraits, this thesis offers to draw a new way of inhabiting the world in this historic moment of transition with regard to gender and nature.
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Récits de fin du monde : la littérature comme arche

Thuot, Marie-Ève 11 1900 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le champ des études sur les fictions de la fin du monde. J’y explore la question suivante : pourquoi existe-t-il autant de romans et de films racontant la fin d’un monde, et si peu la fin du monde ? En effet, la plupart des fictions dites de « fin du monde » mettent en scène la menace d’une catastrophe évitée, ou une destruction partielle, ou encore un univers post-apocalyptique habité de survivants. L’anéantissement total et définitif de l’espèce humaine, quant à lui, constitue rarement le dénouement de ce type d’œuvres. Ce déséquilibre s’explique en partie par le fait que ces œuvres représentent davantage le renouvellement du monde que sa disparition. Mon hypothèse est que nombre de ces récits de la fin héritent d’un imaginaire, d’une structure, de thèmes, de motifs, etc., provenant du mythe du déluge tel qu’il s’est développé dans l’Antiquité (entre autres dans sa version biblique), lequel symbolise la refondation et la transmission, et non l’anéantissement. Dans le premier chapitre, je propose une exploration de différents concepts et théories permettant de mieux définir les romans et les films de la fin du monde : les dispositif et contre-dispositif de Giorgio Agamben ; la conception des mythes de René Girard (principalement pour les notions d’indifférenciation et de bouc émissaire) ; le décalage prométhéen de Gunther Anders ; le catastrophisme éclairé de Jean-Pierre Dupuy ; les deux raisonnements mythologiques opposés identifiés dans les récits antiques de la fin du monde par Christine Reungoat-Dumas. Dans le deuxième chapitre, j’étudie d’abord comment le thème de la transmission s’articule dans quelques mythes antiques du déluge, avant de proposer un canevas général des mythèmes constituants. À partir de cette délimitation, je procède ensuite à l’analyse de trois mythèmes (la crise indifférenciatrice ; l’abri ; le lâcher d’oiseaux) dans un corpus de romans et de films des 20e et 21e siècles. Cette analyse permet de faire ressortir l’importance du thème de la transmission (de gènes et de mèmes, donc de réplicateurs). La transmission reflète un besoin de transcendance qui définit, oriente, ou du moins colore, pratiquement toutes les œuvres de la fin du monde. Dans ce contexte, la littérature, objet de transmission, peut être appréhendée comme une « arche métaphorique ». Le troisième chapitre se concentre sur l’analyse d’une œuvre, la trilogie MaddAddam (Oryx and Crake ; The Year of the Flood ; MaddAddam) de Margaret Atwood. J’y avance que cette œuvre prend la forme d’une épopée, dans laquelle on assiste à la mise en scène de sa propre écriture. Cette mise en abyme démontre bien que la trilogie, tout en étant une œuvre de fin du monde, raconte également la naissance d’un nouveau monde : l’épopée intradiégétique qui s’y compose tente d’immortaliser une partie du passé et d’orienter le futur. La littérature, sous la forme de cette épopée, figure ainsi une arche qui relie les mondes pré-apocalyptique et post-apocalytique de l’œuvre d’Atwood. / This thesis falls within the field of studies pertaining to end-of-the-world works of fiction. In it, I examine the following question: why are there so many novels and films about the end of a world, and so few about the end of the world? Indeed, most of the so-called end-of-the-world fiction portrays the threat of averted catastrophe, a partial destruction, or a post-apocalyptic universe inhabited by survivors. The total and final annihilation of the human species, on the other hand, is seldom the outcome of this type of work. This imbalance is partly explained by the fact that these works represent the renewal of the world rather than its disappearance. My hypothesis is that many of these stories inherit their imagery, structure, themes, motifs, etc., from the flood myth as it developed in antiquity (notably in the biblical version), which symbolize refoundation and transmission, rather than annihilation. In the first chapter, I offer an exploration of different concepts and theories allowing to better define the novels and films dealing with the end of the world: the apparatus and counter-apparatus of Giorgio Agamben; the conception of myths by René Girard (mainly, the notions of indifferentiation and scapegoating); the Promethean shift of Gunther Anders; the enlightened catastrophism of Jean-Pierre Dupuy; the two opposing mythological reasonings identified in ancient end-of-the-world narratives by Christine Reungoat-Dumas. In the second chapter, I begin by studying how the theme of transmission is elaborated in some ancient flood myths, before presenting a general outline of constituent mythemes. I then proceed to analyze three mythemes (the crisis of indifferentiation; the shelter; the release of birds) in a body of novels and films from the 20th and 21st centuries. This analysis highlights the importance of the theme of transmission (of genes and memes, and therefore of replicators). The transmission reflects a need for transcendence which defines, orients, or at least colors, practically all the works dealing with the end of the world. In this context, literature, an object of transmission, can be understood as a “metaphorical ark”. The third chapter focuses on the analysis of the MaddAddam trilogy (Oryx and Crake; The Year of the Flood; MaddAddam) by Margaret Atwood. I suggest that this work takes the form of an epic, in which we witness the staging of its own writing. This mise en abyme clearly shows that the trilogy, while being a work about the end of the world, also tells the birth of a new world: the intradiegetic epic composed therein attempts to immortalize a part of the past and to shape the future. Literature, in the form of this epic, thus symbolizes an ark that connects the pre-apocalyptic and post-apocalyptic worlds of Atwood’s narrative.
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Rescue Archaeology

Starr, Talcott Copeland 06 August 2008 (has links)
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The apocalyptic tradition in Scotland, 1588-1688

Drinnon, David A. January 2013 (has links)
Throughout the seventeenth century, numerous Scots became convinced that the major political and religious upheavals of their age signified the fulfillment of, or further unfolding of, the vivid prophecies described in the Book of Revelation which foretell of the final consummation of all things. To date, however, an in-depth analysis of the evolution of Scottish apocalyptic belief during the seventeenth century has never been undertaken. This thesis utilizes a wide variety of source material to demonstrate the existence of a cohesive, persistent, and largely conservative tradition of apocalyptic thought in Scotland that spanned the years 1588 to 1688. Chapter One examines several influential commentaries on the Book of Revelation published by notable Scots during the decades either side of the Union of Crowns. These works reveal many of the principal characteristics that formed the basis of the Scottish apocalyptic tradition. The most important of these traits which became a consistent feature of the tradition was the rejection of millenarianism. In recent years, historians have exaggerated the influence of millenarian ideals in Scotland during the Covenanting movement which began in 1638. Chapter Two argues that Scottish Covenanters consistently denounced millenarianism as a dangerous, subversive doctrine that could lead to the religious radicalism espoused by sixteenth-century German Anabaptists. Chapter Three looks at political and religious factors which led to the general decline of apocalyptic expectancy in Scotland during the Interregnum. It also demonstrates how, despite this decline, Scottish apocalyptic thinkers continued to uphold the primary traits of the apocalyptic tradition which surfaced over the first half of the century. Lastly, Chapter Four explains how state-enforced religious persecution of Scottish Presbyterians during the Restoration period led to the radicalisation of the tradition and inspired the violent actions of Covenanter extremists who believed they had been chosen by God to act as instruments of his divine vengeance in the latter-days.
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Genèse et Apocalypse dans la poésie de Pierre Jean Jouve, de Pierre Emmanuel et d'Odysséas Elytis / Genesis and Apocalypse in the poetry of Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel and Odysseus Elytis

Nikou, Christos 19 January 2015 (has links)
Relier le premier livre de la Bible au dernier, la Genèse à l’Apocalypse, c’est suivre toutes les étapes du dessein divin, de ce qu’on appelle en mythocritique biblique un ur-mythos (création, chute, rédemption), la Bible, cet immense réservoir d’images, de récits et de mythes, ayant nourri, selon Northrop Frye, l’imagination de l’Occident comme une unité. Dans un premier temps, nous examinerons, au niveau structural, l’articulation de la Genèse et de l’Apocalypse en nous intéressant aux convergences et aux divergences des textes génésiaque et johannique afin d’interroger leur sens, leur contenu et leur nature, la Genèse annonçant l’Apocalypse et l’Apocalypse réécrivant la Genèse. Lors des lectures transversales des deux livres bibliques, nous verrons comment s’opère l’interaction entre le texte biblique et le texte poétique dans le but de mettre en évidence les conditions des différentes réécritures poétiques.Dans un deuxième temps, nous étudierons la rémanence de ces deux livres bibliques dans l’oeuvre poétique de trois poètes majeurs du XXe siècle et dont les affinités sont nombreuses : Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel et Odysséas Elytis (Prix Nobel de littérature en 1979). Révéler les éléments significatifs, les mythes, les épisodes et les images de la Genèse et de l’Apocalypse dans leur poésie et amorcer une réflexion sur la manière dont ces poètes s’approprient et réactivent l’union étroite du début à la fin, de la création et du péché à la fin des temps et à la rédemption, c’est l’enjeu de ce travail. Comment et pour quelles raisons les poètes s’inspirent-t-ils de ces livres bibliques ? Comment et par quels moyens les poètes évoquent-ils l’expérience poétique ou même l’histoire à travers ces deux mythes d’origine biblique ? En guise de réponse, Mallarmé disait à René Ghil qu’« on ne peut se passer d’Éden ». En effet, nous ne saurons nous passer de notre Éden... ni de notre Apocalypse. / Connecting the Bible from Genesis to Revelation, is to follow the steps of the divine purposem so-called ur-mythos (creation, fall, redemption) in biblical mythocriticism, the Bible, this huge reservoir of images, stories and myths, having influenced, according to Northrop Frye, the Western imagination as a unity. As part of this work, we examine at a structural level, the linking of Genesis and Revelation by evaluating the convergences and divergences in the text to explore their meaning, content and nature. Genesis announces the coming of the Apocalypse and Revelation re-writes Genesis. Traverse reading of the Bible shows how the interaction takes place between the biblical text and the poetic text, thus highlight the different conditions of poetic rewritings.We will emphasize the convincing presence of these two biblical books, in the poetic works of Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel and Odysseus Elytis (Nobel Prize in Literature in 1979), major poets of the twenthieth century whose affinities are many, by revealing the significant biblical elements, myths, images and episodes from Genesis and Revelation in their poetry, then investigate how theses poets appropriated and galvanize this unity from the beginning of the creation to the end of time, from the original sin to the redemption. The question is how and why are these poets inspired from these two books of the Bible? How and by what methods do these poets evoke the poetic experience or even the history through these two biblical myths? Mallarmé said to René Ghil that ’’one cannot get beyond Eden’’. After all, we cannot go beyond our Eden... and our Apocalypse.

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