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Norme d'internalité et évaluation dans la perception socialeGilibert, Daniel 13 January 1998 (has links) (PDF)
Nous sommes parti du constat que les théoriciens de la norme d'internalité (Beauvois & Dubois, 1988 ; Dubois, 1994) évoquaient, à propos de la valeur des explications internes, une valeur ancrée dans le fonctionnement social et dont l'efficacité n'est, pour l'essentiel, démontrée que dans des situations très normatives. Nous avons, pour notre part, voulu montrer que l'attribution d'internalité dépassait le cadre, important mais très circonscrit, de ces situations de forte normativité et qu'elle pouvait opérer quelquefois en fonction de critères plus affectifs ou attitudinels. Nous avons ainsi montré que les sujets estiment d'autant plus probable qu'une personne ait donné des explications internes plutôt qu'externes que son visage est esthétiquement attractif (Exp. 1). L'étude suivante (Exp. 2) mettait à contribution une procédure d'exposition suboptimale et non consciente permettant d'accroître incidemment la positivité des visages (Zajonc, 1968 ; 1980). Les sujets ont alors attribué plus d'internalité à des cibles lorsque la positivité de leurs visages était accrue par la procédure d'exposition suboptimale. Afin de contrecarrer une interprétation selon laquelle la technique de familiarisation utilisée amène le sujet à disposer de plus d'informations individualisantes concernant la cible, une autre expérience (Exp. 3) avait pour objectif d'accroître, par la familiarisation liée à un conditionnement, tant la positivité que la négativité des visages (Bayens, 1993). Les sujets attribuent alors plus d'internalité à une cible de valence neutre si cette valence est rendue positive (plutôt que négative) par le conditionnement. Ceci n'étant vrai que pour les explications d'événements indésirables. Cette attribution d'internalité est aussi observée dans le contexte de la valorisation du groupe d'appartenance, que ce groupe soit réel (Exp. 6) ou minimal (Exp. 8). Ainsi, les sujets mirent-ils à contribution l'attribution d'internalité pour exprimer un biais de favoritisme pro-endogroupe, et ce uniquement lorsqu'il leur était possible de différencier positivement, d'un exogroupe, un groupe dans lequel ils s'étaient autocatégorisés. La seconde de ces deux expériences utilise un contexte de catégorisation minimale et un paradigme de type "qui a dit quoi" (Taylor, Fiske, Etcoff et Ruderman, 1978). Dans celle-ci, les sujets exprimèrent à nouveau ce favoritisme pro-endogroupe par attribution d'internalité. Cette attribution d'internalité était corrélée avec une mesure purement évaluative du favoritisme pro-endogroupe. Ces cinq recherches montrent donc que l'attribution d'internalité se fait vers des cibles qui peuvent être davantage caractérisées par la positivité des affects qu'elles suscitent que par leur utilité dans un contexte social. Nous avons néanmoins été amené à constater que cette attribution d'internalité à des cibles positives n'allait pas toujours sans effet de la désirabilité des événements expliqués. Nous avons donc voulu approfondir cette interaction de la valence de la cible et de la désirabilité de l'événement en introduisant un nouveau principe de recherche destiné, non plus à tester les attributions d'explications (internes versus externes), mais à tester les attributions de stratégies d'autovalorisation suscitées par la désirabilité des événements. Nous avons ainsi pu observer que les sujets peuvent être amenés, dans leurs attributions d'internalité à des cibles positives et négatives, à faire une différence subtile entre ce que pense une cible et ce qu'elle dit en matière d'explications. Ainsi, créditent-ils effectivement de plus d'internalité une cible sympathique (versus antipathique, Exp. 4) ou une cible endogroupe (versus exogroupe, Exp. 7), et ce notamment lorsqu'il s'agit d'anticiper ce que ces cibles pensent. Mais les sujets prennent aussi en compte la désirabilité de l'événement expliqué pour attribuer à la cible valorisée le fait de devenir plus modeste dans ce qu'elle dit. A l'inverse la cible dévalorisée tendrait, selon eux, à devenir plus autocomplaisante. Ainsi, il semble que les sujets attribuent plus de valeur à une stratégie d'autoprésentation qu'à une autre et qu'ils se basent aussi sur ces stratégies pour exprimer un favoritisme pro-endogroupe. Enfin, dans la mesure où les explications internes se trouvaient plus souvent associées à des cibles de valence positive et les explications externes plus souvent associées à des cibles de valence négative, nous avons voulu savoir dans quelle mesure ces associations pouvaient avoir des effets sur le souvenir de ces cibles. Ainsi, (expérience 5), lorsqu'il est présenté des cibles énonçant des phrases contenant des explications internes (versus externes), les sujets sont-ils plus sévères dans leur décision de reconnaissance (ils disent moins facilement, à tort et/ou à raison, avoir déjà vu un visage). Il semble donc que l'internalité est bien un point d'ancrage dans la perception et la reconnaissance des personnes. Cet ensemble de recherches présente selon nous deux intérêts théoriques. Il conforte et élargit considérablement un énoncé de la théorie de la norme d'internalité qui avance que les explications internes sont porteuses de valeur. Nos résultats imposent néanmoins d'insister sur l'importance que peuvent avoir les stratégies d'autoprésentation et l'anticipation de ces stratégies d'autoprésentation par l'évaluateur.
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Perception et réaction des enseignants à une évaluation externe des établissements scolaires. Le cas du SIMCE dans les écoles au financement partagé du ChiliDuran, Diego 28 June 2003 (has links)
Perception et réaction des enseignants à une évaluation externe des établissements scolaires
Le cas du SIMCE dans les écoles au financement partagé du Chili
Nous observons dans le contexte mondial, la montée en puissance du concept d'évaluation et d'obligation de résultats vis-à-vis des organisations éducatives.
Ce concept d'évaluation (Demailly, 2001), peut être liée au nouveau rôle joué par l'Etat vis-à-vis des organisations. Il laisse aux organisations une marge plus large de manœuvre, mais il exige que celles-ci rendent compte des résultats obtenus ("accountability").
L'obligation de résultats est donc une conséquence de ce changement dans le concept d'évaluation. L'école doit se confronter à son public à travers les résultats obtenus par ses élèves. Cela conduit les écoles à jouer dans un véritable marché scolaire, c'est notamment le cas de la Grande-Bretagne (Van Zanten, 2001).
Dans le cas du Chili, les écoles doivent se confronter d'une part au SIMCE (système de mesure de la qualité de l'éducation) et d'autre part, aux résultats obtenus par les élèves. Le SIMCE est une action directe de l'Etat sur les écoles afin de mesurer la qualité des apprentissages des élèves et la qualité de l'établissement scolaire.
Cette double confrontation de l'école place les enseignants au centre de notre intérêt. Nous cherchons à comprendre les actions qui suivent ces confrontations au sein des écoles, et cela à partir des perceptions des enseignants.
Nous présentons la proposition d'un modèle explicatif de cette problématique. Celui-ci a été construit à partir d'une recherche exploratoire qui a conduit à deux monographies de deux écoles de financement partagé du Chili (financement par l'Etat et les parents). Ces monographies nous ont permis la construction de quelques hypothèses liées au modèle.
Nous avons cherché à vérifier : une relation entre une perception conflictuelle du SIMCE par les enseignants et une perception par les enseignants des capacités limitées des élèves de réussir les programmes et les objectifs des écoles, une relation entre la perception conflictuelle du SIMCE et l'option de l'école de poursuivre des objectifs liés aux aspects socio-affectifs (disciplinaires) au détriment des objectifs plus académiques.
Suite à une démarche exploratoire (monographies) et à une application dans un échantillon plus large (13 écoles), nous avons évalué la pertinence du modèle pour expliquer la problématique.
A partir de cette évaluation, nous avons pu établir une relation entre la perception de cette évaluation et du projet éducatif de l'école par les enseignants, et les actions qui suivent cette confrontation.
Cette thèse place les enseignants et leurs perceptions comme les éléments clés des absences et des présences d'actions après les évaluations externes des établissements scolaires.
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Contribution à une analyse des représentations sociales des compétences dans le contexte tunisien : une étude en termes de comparaisons entre acteurs en positionnements social et professionnel différentsHentati, Sondès S 10 September 2010 (has links)
Le monde du travail et de la production a connu bien des bouleversements, parmi lesquels les plus actuels sont ceux survenus sous l’effet incontournable des phénomènes de mondialisation et de globalisation des marchés. En effet cette « nouvelle » ère économique, qui s’installe depuis déjà quelques décennies, impose l’ouverture des frontières, de nouveaux modes de réglementations et d’échanges, ainsi que de nouveaux mécanismes de régulation et d’optimisation des moyens et des ressources. Ces mutations se traduisent également par un déplacement des termes synergiques d’efficacité notamment dans une version soutenue « du capital intellectuel » considéré comme le potentiel déterminant quant aux enjeux actuels de compétitivité.
Si ces développements relatifs à la thèse du capital humain ne constitue pas en eux-mêmes une innovation ni par rapport à la pensée capitaliste ni par rapport à la logique managériale qui en découle, ils peuvent tout de même être retenus come révélateurs de l’avènement d’une nouvelle vision ou philosophie d’optimisation des richesses intellectuelles et des compétences de l’entreprise ; celle qui confère à la notion de compétence une centralité dans l’explication des avantages compétitifs des organisations voire même des pays.
Ces termes d’analyse nous placent face à la problématique de l’entreprise utilitaire et compétitive d’aujourd’hui, autour de laquelle les recherches en management stratégique ne cessent d’être focalisées. Ces mêmes termes sous-tendent aussi des préoccupations qui ne peuvent se soustraire à la seule option managériale. En effet la question du statut conceptuel de cette notion de compétence, son interprétation dans la dynamique socioprofessionnelle, sa position comme substrat d’analyses interdisciplinaires … constituent la matière réflexive qui alimente différentes contributions sur la problématique des compétences.
Au vu de ces angles d’analyses disciplinaires, l’on relève des acceptions et des référentiels aussi diversifiés que riches témoignant du caractère intégratif et évolutif de la notion de compétence par rapport aux constructions socio-économiques des sociétés. Celles-ci paraissent surgir des éléments référentiels distincts des modes de pensée à l’égard des compétences.
Il serait aussi significatif de vérifier ainsi que les compétences ne sont pas seulement soumises à des considérations objectives, elles sont aussi investies par les schémas socio-psychologiques que se construisent les différents acteurs sociaux. De ce fait, leur analyse à travers l’approche des représentations sociales pourrait rendre compte des mécanismes selon lesquels les individus ou groupes trient, orientent et construisent une vision commune sur cet « objet ».
A cet égard, comprendre comment cet objet est appréhendé, intériorisé, reconstruit et ancré dans les référentiels sociaux comme « un savoir social partagé » nous a conduits à nous investir aussi bien dans le domaine théorique que dans le domaine expérimental des représentations sociales des compétences
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L'utilisation des mesures cohérentes de risque en gestion de portefeuilleBelzile, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous étudions les mesures cohérentes de risque et leurs applications en gestion de portefeuille. Le premier chapitre est une introduction aux mesures cohérentes de risque et aux mesures convexes de risque. Nous motivons leur introduction et présentons les principales définitions et théorèmes lié à ces concepts. Le résultat le plus important du chapitre est le théorème de représentation des mesures convexes de risque qui permet de caractériser toutes ces mesures. Le lecteur trouvera à la fin de ce chapitre, un appendice sur les principaux résultats d'analyse fonctionnelle utilisés dans ce mémoire. Dans le deuxième chapitre, nous introduisons les exemples les plus utilisés de mesures cohérentes de risque. Après avoir rappelé la définition de valeur au risque, une mesure qui n'est pas cohérente, on présente la valeur au risque conditionnelle qui, elle, est cohérente. Nous terminons ensuite par les mesures du type shortfall risk. Le troisième chapitre expose le problème principal de ce mémoire. Nous nous plaçons dans un modèle de type Black-Scholes pour modéliser le prix d'un actif risqué. En expliquant comment d'autres auteurs ont réussi à minimiser la valeur au risque d'un portefeuille composé d'une action avec une option de vente, nous montrons comment l'on peut étendre leurs résultats à la valeur au risque conditionnelle et aux mesures du type shortfall risk. Nous terminons ensuite en expliquant, comment, en modifiant légèrement l'hypothèse, nous pouvons démontrer l'existence d'une solution à ce problème pour n'importe quelle mesure convexe de risque. Comme nous l'avons déjà mentionné, ce problème a été résolu dans le cas de la valeur au risque. Par contre, la généralisation à la valeur au risque conditionnelle et aux mesures du type shortfall risk sont des résultats nouveaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mesure cohérente de risque, Mesure convexe de risque, Valeur au risque, Valeur au risque conditionnelle, shortfall risk.
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L'évaluation de la production orale chez les adultes en francisation : analyse des critères de cinq enseignantesTrottier, Sara January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire est dédié à la recherche sur l'évaluation de la production orale en francisation. Il tente de définir le concept de compétence communicative et de faire le point sur l'évaluation de cette compétence. Plus particulièrement, ce mémoire s'intéresse à la façon dont des enseignants, qui travaillent avec une clientèle allophone adulte dans une commission scolaire de Montréal, s'y prennent pour évaluer la compétence communicative à l'oral des étudiants. Dans la pratique, il existe une grande disparité dans l'évaluation de la production orale parce que cette activité revêt une large part de subjectivité. La littérature révèle que des facteurs personnels (entre autres) influencent grandement le jugement des évaluateurs. Ce problème d'inconstance entre les évaluateurs a été le point de départ de notre recherche. Le but de la recherche était double. D'abord, nous voulions découvrir quels aspects de la compétence communicative retiennent l'attention des enseignants quand ils évaluent des étudiants. Ensuite, nous souhaitions connaître les critères d'évaluation personnels des enseignants et ce, pour mieux comprendre d'où provient le manque de constance entre les évaluateurs et éventuellement, pour proposer des pistes de solutions à ce problème. Pour atteindre ce double objectif, nous avons conçu une expérimentation qui a consisté à faire évaluer par cinq enseignantes oeuvrant dans une commission scolaire de Montréal la performance de quatre étudiants de niveau avancé, lors de l'examen oral sommatif. Les cinq enseignantes ont pris des notes au fil du visionnage. Nous avons mené subséquemment une entrevue semi dirigée qui visait à découvrir leurs critères d'évaluation personnels, pour les analyser et les comparer. De prime abord, nous avons constaté que la note accordée à chaque étudiant variait beaucoup d'une enseignante à l'autre, allant de très bonne à très mauvaise (voire échec). L'analyse qualitative des commentaires des enseignantes nous a permis de découvrir qu'elles n'ont pas toutes les mêmes attentes face aux étudiants, qu'elles n'ont pas la même compréhension des composantes de la compétence communicative et qu'elles prennent beaucoup de liberté vis-à-vis des recommandations ministérielles (allant jusqu'à délaisser la grille d'évaluation du ministère), jugeant souvent les critères d'évaluation prescrits par la grille si imprécis qu'elle devient inutilisable. Le manque d'instrument de mesure précis et l'absence de consensus entre les participantes au sujet de la définition des composantes de la compétence communicative semblent être la cause de l'inconstance entre les évaluateurs. De plus, nous avons constaté qu'outre les composantes langagière (qui englobe la phonologie, la précision linguistique et l'aisance) et textuelle (la cohésion et le cohérence), qui sont généralement invoquées par les enseignantes pour justifier leurs notes, des composantes telles que l'utilisation de stratégies de communication non linguistiques, la compétence interactive et certaines caractéristiques personnelles des étudiants peuvent avoir, selon les enseignantes, une influence majeure sur le résultat de ces derniers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation, Compétence communicative, Francisation, Production orale.
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Élaboration d'un modèle de conception de système de mesure de performanceZarrouki, Amal January 2008 (has links) (PDF)
Les systèmes de mesure de performance jouent un rôle très important dans les organisations pour différentes raisons: la prise de décision, le contrôle, l'apprentissage et rétroaction et la diffusion de l'information aux parties prenantes notamment les actionnaires. Pendant longtemps la conception économique de la performance organisationnelle a dominé. L'évaluation de la performance ne reposait que sur des critères financiers qui ne reflétaient que la performance historique. Les systèmes de mesure de performance ont depuis évolué vers la mesure d'actifs intangible tels la compétence des ressources humaines et la propriété intellectuelle.
Plusieurs cadres conceptuels et systèmes de mesure de performance (SMP) ont été introduits dans la littérature dont le tableau de bord prospectif (TBP) (Kaplan et Norton, 1996, 2001, 2004) qui est largement utilisé. Le TBP conçoit la performance organisationnelle en quatre dimensions interreliées par des liens de cause à effet: 1) dimension financière, 2) dimension client, 3) dimension processus internes et, 4) dimension capacités d'apprentissage et d'innovation. Toutefois, ce modèle a été souvent critiqué pour ses dimensions externes limitées à la satisfaction des actionnaires et des clients alors que l'entreprise dépend de plusieurs parties prenantes. De cette problématique liée à la conception des SMP, découle la question de recherche suivante: Quelles sont les dimensions internes et environnementales qui doivent être prises en considération dans la conception d'un tableau de bord de mesure de performance organisationnelle? Ce projet de recherche poursuit deux principaux objectifs: 1) élaborer un modèle conceptuel, empirique, qui intègre les principales dimensions internes et environnementales permettant de mesurer la performance organisationnelle et, 2) répondre à un besoin, exprimé par les entreprises du secteur des nutraceutiques et aliments fonctionnels, qui consiste à identifier les indicateurs et les facteurs clés de performance de ces entreprises. Pour atteindre les objectifs de cette recherche, une stratégie par étude de trois cas d'entreprises dans le secteur des nutraceutiques et aliments fonctionnels a été employée. Les données ont été recueillies par le biais d'entrevues semi-structurées et de documents. Ensuite, des analyses intra et inter cas ont été réalisées. Les résultats de cette recherche montrent effectivement qu'il existe d'autres parties prenantes qu'il faut considérer dans la mesure de performance organisationnelle. Les dimensions communes identifiées sont sur deux volets : 1) les résultats de performance: actionnaires, clients, concurrents, employés et, 2) les déterminants de performance: parties prenantes (fournisseurs, centre de recherche/Université, employé et réglementation), performance des processus critiques et capacités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tableaux de bord (AIS ACO8), Balanced scorecard, Systèmes d'aide à la décision (MISQ :
DECISION SUPPORT SYSTEMS, HA03), Performance organisationnelle, Mesure de performance organisationnelle.
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Effets de l'évaluation par les pairs sur les pratiques d'expression orale d'élèves de 3e secondaire : une descriptionDumais, Christian January 2008 (has links) (PDF)
La communication orale a longtemps été négligée dans la didactique du français. Aux cours des dernières années, la didactique de l'oral s'est beaucoup développée (Plessis-Bélair, Lafontaine et Bergeron, 2007). D'importantes avancées ont été réalisées, entre autres en Suisse par les recherches de Dolz et Schneuwly (1998) et au Québec par l'élaboration d'un modèle didactique de la production orale par Lafontaine (2001), ce qui a permis de démontrer que l'oral s'apprend et s'enseigne. Malgré ces progrès significatifs en enseignement de l'oral, un malaise persiste toujours auprès des enseignants. En effet, plusieurs d'entre eux éprouvent un sentiment d'insécurité face à l'enseignement de l'oral, et ce, en grande partie en raison de l'évaluation de l'oral (Lafontaine et Préfontaine, 2007). La présente recherche, de type qualitatif/interprétatif et exploratoire, se veut une incursion dans le domaine peu exploré qu'est l'évaluation de l'oral, plus précisément, l'évaluation de la communication orale par les pairs. Le premier objectif de cette recherche est de décrire les pratiques d'enseignement et d'évaluation de l'oral du point de vue d'élèves de troisième secondaire. Le second objectif est de décrire les effets de l'évaluation par les pairs sur les pratiques d'expression orale d'élèves de troisième secondaire. Pour réaliser notre expérimentation, nous avons mis en oeuvre une séquence d'enseignement de l'oral (Lafontaine, 2007) qui a servi de base pour faire de l'évaluation par les pairs. Les méthodes retenues pour la saisie des données pendant l'expérimentation étaient le questionnaire, l'entrevue semi-dirigée à l'aide de questionnaires d'entrevues et l'observation de présentations orales à l'aide de grilles d'observation.
L'analyse des données nous a permis de constater, du point de vue des élèves, que les pratiques d'enseignement et d'évaluation de l'oral en classe de français sont très limitées et peu fréquentes. L'analyse des données nous a également permis de constater les effets positifs de l'évaluation par les pairs lors d'évaluations d'exposés oraux. Nous avons pu remarquer qu'en enseignant l'oral aux élèves, qu'en formant ces derniers à évaluer leurs pairs et qu'en leur faisant faire de l'évaluation par les pairs lors d'ateliers formatifs et lors de pratiques, ils améliorent leurs performances à l'oral. Nous avons également pu apprendre, lors des entrevues, que les élèves disent avoir fait des apprentissages grâce à l'évaluation par les pairs et que selon eux, il est plus efficace d'aider un pair que d'être aidé par ce dernier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oral, Communication orale, Évaluation de l'oral, Évaluation par les pairs, Enseignement de l'oral.
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L'évolution de l'évaluation des impacts depuis le début des années 1970 : le cas des grands barrages hydroélectriques au QuébecBouvier, Anne-Laure January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire rend compte de l'étude empirique faite sur l'évolution des pratiques d'évaluation environnementale au Québec depuis ses débuts dans les années 1970 en prenant les barrages hydroélectriques comme étude de cas. Cette étude est originale dans la mesure où cet 'état des lieux' des pratiques d'évaluation environnementale n'a jamais été effectué dans la province. Nous avons choisi le domaine du développement hydroélectrique pour notre étude de cas car celui-ci a de nombreux impacts sur le milieu. De plus, les structures hydroélectriques ont fait l'objet d'évaluation des impacts sur l'environnement depuis les années 1970. Nous traitons donc d'évaluation des impacts sur l'environnement (ÉIE) en relation avec les structures hydroélectriques.
Nous avons complété notre revue de la littérature sur l'ÉIE en générale, sur l'ÉIE au Québec en particulier ainsi que sur le développement hydroélectrique. Puis nous avons effectué notre collecte de données pour les huit études de cas par la consultation de leurs rapports d'impacts, les rapports d'audiences publiques (quand il y avait lieu) ainsi que par des entrevues avec des experts d'Hydro-Québec ayant pris part à ces projets. Les huit études de cas ont été analysées selon une grille originale créée pour les fins de ce projet de recherche. Les thèmes abordés dans cette grille d'analyse sont: la procédure d'évaluation d'impacts, les communications externes, le régime des cours d'eau, le réservoir, la dimension sociale et le suivi.
La présentation détaillée des résultats montre des changements effectifs dans les pratiques d'ÉIE depuis ses débuts au Québec. Ces changements sont visibles à plusieurs niveaux. Nous remarquons particulièrement l'intégration progressive de la dimension sociale ainsi que l'augmentation de la participation du public. Nous pouvons également observer un décalage entre le Nord et le Sud du Québec tous les deux régis par des procédures légales différentes. Un autre point important est l'évolution des méthodes utilisées dans les études d'évaluation des impacts. A partir de l'analyse de ces résultats, nous avons également pu émettre une série de recommandations afin d'améliorer les pratiques d'ÉIE pour les projets futurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation des impacts sur l'environnement (ÉIE), Hydroélectricité, Barrages, Québec, Impacts, Hydro-Québec.
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Étude descriptive des pratiques évaluatives : recours à la logique de l'évaluationDuval, Julie January 2006 (has links) (PDF)
L'évaluation de programme se voit remise en question régulièrement au cours des trente dernières années quant à sa capacité à produire un jugement de valeur utile à la prise de décision, et ce, malgré le développement important de cadres conceptuels et de méthodes. Guba (1972) et Scriven (1995) ont émis l'hypothèse que ces critiques pouvaient être imputables au faible recours à la théorie par les praticiens. De ce fait, il devient difficile pour ces derniers d'identifier des critères pertinents et de les appliquer adéquatement. Ce constat soulève la question des assises théoriques qui fondent la démarche évaluative. En 1980, Scriven a proposé un raisonnement fondamental, la logique de l'évaluation, susceptible de structurer cette dernière (Scriven, 1980). D'autres auteurs (Hurteau, 1991; Fournier, 1995; Stake, 2004) ont repris le concept de la logique de l'évaluation en proposant des approches différentes pouvant possiblement compléter la vision de Scriven (1980). L'hypothèse proposée par Guba (1972) et Scriven (1995) n'ayant pas fait l'objet d'une étude, dont les résultats auraient pu la confirmer ou l'infirmer, la présente recherche vise précisément à décrire dans quelle mesure les praticiens en évaluation de programme réfèrent à la logique de l'évaluation pour structurer leur démarche évaluative. Pour ce faire, 69 articles tirés de trois revues spécialisées dans le domaine ont été analysés au moyen d'une griIle descriptive.
Les résultats de ce mémoire semblent démontrer que les praticiens présentent leur démarche en ayant effectivement recours aux composantes de la logique de l'évaluation. Toutefois, il est impossible de déterminer si celle-ci a servi de cadre de référence dans la planification et la réalisation de la démarche évaluative, ou si elle a seulement servi de cadre pour la rédaction à des fins de publication. Dans tous les cas, il ressort que cette structure peut être considérée comme une pratique exemplaire et, en soi, cela demeure un constat susceptible d'alimenter de futures recherches quant aux aspects problématiques de la pratique évaluative. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation de programme, Logique de l'évaluation, Modèles d'évaluation, Critères, Standards, Jugement.
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Évaluation des firmes de biotechnologie à l'aide d'approches basées sur les options réelles : approche de type numérique et approche BinotechBergeron, André January 2009 (has links) (PDF)
Le mémoire examine le potentiel de deux méthodes d'évaluations de la valeur d'une entreprise sur la base d'un échantillon de firmes oeuvrant dans le domaine des biotechnologies. Selon la première méthode, nommée Binotech, l'action d'une firme de biotechnologies est traitée comme étant une option financière. Avec la deuxième méthode, dite numérique, le rendement des firmes est considéré comme un mouvement brownien dont la moyenne est définie selon la méthodologie proposée par Bergeron, Savor et Kryzanowski. (2004). Les évaluations obtenues à l'aide de chacune des deux méthodes, sont ensuite comparées aux valeurs marchandes des firmes c'est à dire leurs valeurs boursières. Les résultats obtenus indiquent que la performance respective des deux méthodes est étroitement liée à la volatilité du rendement boursier des firmes de l'échantillon. Or, la volatilité des firmes, tend à être reliée à leur taille, tout comme, souvent, le degré de diversification de leur portefeuille de molécule. En conséquence, la performance de l'une ou l'autre des deux méthodes examinées est meilleure pour les entreprises de grande taille et l'évaluation des petites firmes ayant un portefeuille non diversifié demeure un défi difficile à relever. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biotechnologie, Options réelles, Étude empirique.
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