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Stratégies d'écriture du mémorialiste homme de pouvoir : l'exemple des Mémoires de Nubar Pacha et des Mémoires d'un souverain par Abbas Hilmi II, Khédive d'Égypte (1892 - 1914) / The writing strategies of the political memoirists : The Memoirs of Nubar Pacha and the Memoirs of Abbas Hilmi II, Khedive of Egypt

Aly Mohamed Aly, Rania 29 March 2013 (has links)
Loin de la scène politique, Abbas II en exil, Nubar en retraite, chacun enregistre ses Mémoires pour offrir à la postérité leur précieux témoignage, en français non seulement sur leur vie publique mais aussi sur l’Égypte des vice-rois et sur les faits de leurs temps. Nubar, ce pacha d’origine arménienne qui a servi tous les vice-rois de l’Égypte depuis Mohamed Ali jusqu’à Abbas II, insiste dans ses Mémoires sur les projets qu’il a le plus défendus et les défis qu’il a relevés au fil des années : la réforme de la justice, la défense des droits du fellah, son refus du projet du canal de Suez, ainsi que son opposition aux caprices de Saïd et surtout à ceux d’Ismaïl qui ont conduit progressivement l’Égypte à la faillite.Abbas II se défend dans ses Mémoires devant l’Histoire et surtout contre les accusations de son rival Cromer, le consul général britannique, publiées dans Modern Egypt et dans Abbas II. Le Khédive met en avant la lutte nationaliste qu’il a menée aux niveaux politique, éducatif, culturel, entre autres, afin de faire face à l’occupation anglaise. Il explique l’évolution de sa relation avec les généraux britanniques de la politique de rupture sous Cromer à celle de l’entente qui a commencé en 1907 après l’incident de Denchaway (1906).Cette forme d’écriture de soi se distingue de ses formes voisines (le journal, l’autobiographie, le récit de voyage) par son identité mixte (historique, juridique, politique et esthétique). Cela explique la variété des stratégies suivies par le pacha et le Khédive dans leurs Mémoires : stratégie de dénégation, de disqualification de l’adversaire, de l’interprétation, de prudence, etc. Nous étudions ces deux textes en insistant sur le côté littéraire des Mémoires, qui est d’habitude marginalisé au profit de leur dimension historique.Les Mémoires constituent une arme de l’homme politique qui lui permettent de bénéficier d’une grande liberté grâce à leur identité mixte. Le mémorialiste homme de pouvoir multiplie les stratégies d’écriture pour prouver sa crédibilité. Il se défend et fait de son ouvrage un monument capable de traverser les siècles aussi bien par sa valeur historique qu’esthétique. Malgré le débat sur la subjectivité du mémorialiste et sa relation avec l’écriture de l’Histoire, la valeur historique des Mémoires est indéniable. Au terme de notre travail, nous revendiquons l’insertion des Mémoires dans l’enseignement : un moyen parmi d’autres pour tirer ce patrimoine précieux de l’oubli et lui octroyer la place qu’il mérite dans la mémoire collective. / Away from the political scene, Abbas II in exile, Nubar retired, each one has written his Memoirs to offer to the posterity their precious testimony in french, not only about their public life but also about Egypt’s vice-kings and about their time.Nubar, this pacha of armenian origin, and who served all the vice-kings of Egypt since Mohamed Ali to Abbas II, insists in his Memoirs on the projects which he defended the most and his won challenges over the years: the justice reform, the defense of the fellah’s rights, the rejection of the canal of Suez project, his opposition to the whims of Saïd and especially those of Ismaïl which have led Egypt to the bankruptcy.Abbas II defends himself in front of the history, especially against his rival’s charges: Cromer, the general British consul published in Modern Egypt and in Abbas II. The Khedive highlighted his nationalist struggle that he led in several fields: political, educational, cultural fields in order to face the British occupation. He explains the evolution of his relation with the British generals from the discord policy under Cromer leadership to the agreement that began in 1907 after the Denchaway incident (1906).This form of personnal writing differs from its related forms (the diaries, the autobiography, the travel novels) by its mixed identity (historical, legal, political and aesthetic). This explains the variety of the strategies followed by the pacha and the Khedive in their memoirs: strategie of denial, of disqualification of the opponent, of the interpretation, of the caution, etc. We study these texts focussing on the lirerary side which is usually marginalized in the benefit of their historical side.The Memoirs are weapons of the politician which give him free style due to their hybrid identity. The political memoirist multiplies his writing strategies to prove his credibility. He defends himself and makes his book a monument able to cross the centuries by both historical and aesthetic value. Despite the debate about the subjectivity of the memoirist and its relationship with writing the history, the historical value of Memoirs is undeniable. At the end of our study, we reclam to insert the Memoirs in the education programs: a way among others to save this precious heritage from oblivion and give it its rightful place in the collective memory.
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Le nord de la Moyenne Égypte à l’époque libyenne (vingt-deuxième – vingt-quatrième dynasties) / The Northern part of Middle Egypt during the Libyan period (22nd-24th Dynasties)

Meffre, Raphaële 19 November 2011 (has links)
Cette étude vise à déterminer la place du nord de la Moyenne Égypte à l’époque libyenne (XXIIe-XXIVe dynasties). Cette région est alors d’une importance stratégique majeure car elle est située à la jonction entre les deux pouvoirs qui s’affrontent autour de Thèbes d’une part et de Tanis – Bubastis d’autre part.Le premier volume aborde le territoire du nord de la Moyenne Égypte en évoquant ses différents lieux d’un point de vue toponymique et archéologique. Les sites qui ont fourni du matériel d’époque libyenne ou qui sont réputés avoir été occupés à cette époque y sont présentés et étudiés. Le deuxième volume rassemble et étudie au total 127 monuments (matériel funéraire, stèles, statues, objets, textes et édifices, dont plusieurs inédits) qui constituent notre partie documentaire. Dans un souci d’exhaustivité, nous avons pris en compte l’ensemble de la documentation d’époque libyenne, ou supposée telle, provenant du nord de la Moyenne Égypte, mais également les documents qui concernent l’histoire de la région, sans pour autant en provenir.Notre troisième volume fait la synthèse des informations historiques fournies par cette documentation. Il ressort de notre étude qu’il faut abandonner l’hypothèse de l’origine héracléopolitaine des rois de la XXIIe dynastie. Nous avons également pu déterminer que l’emplacement de la frontière entre les deux pôles principaux du pays a varié au cours de l’époque libyenne. D’abord située à El-Hibeh, elle s’est déplacée vers le Nord, à Héracléopolis, puis a reflué vers le Sud dans la région de Tihna (Akoris). De ce fait, il convient d’abandonner l’hypothèse de la résidence héracléopolitaine des rois de la XXIIIe dynastie « thébaine ». / This study aims to understand the place of the North of Middle Egypt during the Libyan Period. This area is at this time of great strategic importance as it is situated between the territories directed by Thebes and the ones under the power of the king residing in Tanis – Bubastis. The first volume deals with the toponymy and archaeology of the Northern part of Middle Egypt. The sites where material from the Libyan Period has been found or is said to have been found are studied.In the second volume, a total of 127 monuments (funerary material, stelae, statues, objects of various kinds, texts and buildings, some of them being unpublished) are related and studied. In order to be as exhaustive as possible, we have taken into account the whole inscribed documentation either from Libyan Period, or supposed to be so, issued either from the Northern part of Middle Egypt, or documents concerning the History of the region although coming from other origins.Our third volume is a synthesis of the historic information drawn from this documentation. Our study shows that the hypothesis of the Herakleopolitan origin of the 22nd Dynasty Kings should be abandoned. We were able to determine that the location of the boundary between the two great centres of the country changed throughout the Libyan Period. First situated at El-Hibah, it was displaced to the North, at Herakleopolis, and then moved back to the South, in the vicinity of Tihna. We were able to conclude that, in spite of certain hypothesis, the residence of the kings of the 23rd “Theban” Dynasty should not be located in Herakleopolis although.
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Tell Heboua I et II. Enquête archéologique sur deux sites de la frontière orientale de l’Égypte à l’époque saïte / Tell Heboua I and II. Archaeological study of two sites on the eastern border of Egypt during Saite period

Abd el-Alim, Elsayed 19 February 2019 (has links)
Les sites de Tell Heboua I et II se trouvent à l’extrémité orientale du Delta égyptien, au nord-ouest de la péninsule du Sinaï. Cette étude est l’aboutissement de fouilles menées sur les deux sites. À Tell Heboua I, les vestiges d'un complexe religieux construit principalement en briques crues date de la période saïte (XXVIe dynastie : 672-525 av. J.-C.) ; le site de Tell Heboua II comprend une vaste forteresse et une zone d'habitation ce la même période. Les deux sites comportaient également plusieurs aires funéraires. Le présent travail inclut une étude analytique et comparative des différents matériaux employés, ainsi que du mobilier archéologique et céramique. La plupart de ces constructions trouvent des parallèles en Égypte à la même période, notamment dans le Delta, en raison du développement du pays sous les règnes des pharaons saïtes, qui se sont engagés dans un important programme architectural à travers presque toute la région deltaïque. Ces travaux constituent un apport majeur pour l’histoire de l’entrée orientale de l’Égypte à une période où celle-ci prend une importance particulière en raison des relations que le pays entretient avec ses voisins. / The sites of Tell Hebua I and II are located at the eastern end of the Egyptian Delta, north-west of the Sinai Peninsula. This study is the achievement of excavations conducted on the two sites. On Tell Hebua I, the remains of a religious complex, built mainly in mud-brick date from the Saite period (26th Dynasty : 672-525 B.C.) ; the site of Tell Hebua II includes a wide fortress and a residential area. The two sites have also revealed some scattered cemeteries. This thesis includes an analytical and comparative study of different building materials found during the excavations, as well as ceramics and various objects. Most of these structures have contemporaneous parallels especially in the Delta, because of the country development under the reigns of the Saite pharaohs, who made a commitment in a program of important construction through almost the entire deltaic region. The highlighting of new architectural elements on Tell Hebua I and II, dating from the Saite period, is a major contribution to the history of the eastern border of Egypt at a time when it had a particular importance due to the country's relations with its neighbours.
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Le « harem » royal dans l’Égypte ancienne. Enquête philologique, archéologique et prosopographique / The royal "harem" in Ancient Egypt. Philological, archaeological and prosopographical investigation

Yoyotte-Husson, Marine 04 February 2012 (has links)
Le mot « harem » renvoie immanquablement à un imaginaire orientaliste construit autour du sérail turc. Le « harem » dans l’Égypte ancienne appelait donc à une redéfinition en s’appuyant sur les attestations connues de l’Ancien Empire jusqu’aux périodes tardives. Les deux expressions qui servent à le désigner, jpt nsw et pr xnty, permettent tout autant d’évoquer la communauté des femmes et des enfants qui y résident, le bâtiment qui les abrite que l’institution toute entière, privilège royal. À l’origine, le « harem » constitue des quartiers privés dans le palais du roi, puis peut au Nouvel Empire caractériser des « harems » séparés du lieu de résidence du pharaon, mais encore intégrés au complexe palatial, parallèlement à la création de « harems » en dehors du complexe palatial. Le « harem » connaît alors un essor considérable tant du point de vue architectural qu’institutionnel, sans doute en raison notamment de la mise en place de mariages diplomatiques avec les filles de souverains étrangers. C’est à cette époque, sous le règne de Thoutmosis III, qu’est bâti le « harem » de Mi-Our, situé à l’entrée sud de la dépression du Fayoum, qui regroupe les seuls vestiges conservés d’une telle structure architecturale, ainsi qu’une documentation inscrite et méritait donc une attention particulière. Nous nous sommes par ailleurs attachée à l’examen des habitants du « harem » ainsi qu’au personnel chargé de l’administrer. Ce dernier a fait l’objet d’une étude prosopographique exhaustive pour déterminer de quelle manière cette entité administrative était hiérarchisée, mais également dans le but de comprendre la microsociété que constituait une telle institution. / The word "harem" invariably refers to an orientalist fantasy built around the Turkish harem. The "harem" in Ancient Egypt was then due for a redefinition based on the known attestations dating from the Old Kingdom to the Late Period. The two expressions used to designate it, jpt nsw and pr xnty, allow to evoke at the same time the community of women and children who live there, the building that houses them, as well as the institution as a whole, which is a royal privilege. Originally, the "harem" constitutes private quarters in the king’s palace; then during the New Kingdom, it can characterize "harems" separated from the pharaoh’s residence but still integrated into the palace complex, along with the creation of "harems" outside the palace complex. The "harem" then experienced a considerable growth both in terms of institution as well as of architecture, probably due in part to the setting up of diplomatic marriages with daughters of foreign rulers. It is under the reign of Thutmose III that was built the "harem" of Mi-wer, located at the southern entrance of the Fayyum depression. The fact that it includes the only remains of such an architectural structure as well as a written documentation therefore deserved a specific attention. We also examined the inhabitants of the "harem" and the employees who were in charge of its administration. These people are the subject of an exhaustive prosopographical study conducted to determine how this administrative unit was organized but also to understand the microsociety that was such an institution.
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Le dieu Rašap dans le monde ouest-sémitique. Étude d’une figure divine, de ses interprétations et de la diffusion de son culte / The god Rašap in the West Semitic World. Study of a Divine Figure, his Interpretations and the Propagation of his Cult

Daccache, Jimmy 18 December 2013 (has links)
L’analyse de la personnalité du dieu ouest-sémitique Rašap permet de suivre les étapes de l’évolution de sa figure divine. Son culte a connu une large diffusion dans tout le Levant et jusqu’en Égypte. Apparu au IIIe millénaire à Ebla, il s’éteint à la fin du Ier millénaire. La dernière attestation de son nom apparaît dans une inscription de l’an 6 av. J. C. à Palmyre. On tenait Rašap pour maître des activités militaires et responsable de la propagation des épidémies. Ce sont ces fonctions qui lui ont valu la pérennité qui lui est propre, entretenue par des guerres incessantes, entraînant fléaux et épidémies. Contrairement au sources textuelles égyptiennes, prolifiques, la littérature sémitique est plutôt avare d’informations et de descriptions relatives aux spécificités de Rašap. Toutefois, son rapprochement des différentes divinités connues, notamment de Nergal aux IIIe et IIe millénaires, dans le milieu syrien, et d’Apollon à l’époque classique chypriote, aide à mieux comprendre la personnalité de Rašap. Son nom est également mentionné dans la Bible hébraïque, accompagné de ceux d’autres êtres suprêmes : Bārād, Qeteb et Deber. Bien que les versets bibliques révèlent le côté guerrier et redoutable de celui qui est appelé en hébreu Rešep, l’aspect divin de ce dernier s’estompe graduellement, pour laisser place à un simple nom commun, dont la signification n’est pas toujours limpide, comme le prouve un certain passage du livre de Ben Sirah. Une riche iconographie rassemblée notamment à partir de documents proche orientaux et égyptiens (reliefs, statues, sceaux, amulettes) complète les données textuelles et confirme leur interprétation. / The analysis of the personality of the West Semitic god Rašap allows us to follow the evolution of its divine figure. His cult has known a large diffusion into the Levant and up to Egypt. It first appeared in the third millennium Ebla and extinguished at the end of the first millennium. The last occurrence of his name appears in a Palmyrene inscription dating from the year 6 B. C. Rašap was the master of military activities and responsible of widespread diseases. These particular qualities ensured his unbroken existence, without major disruption, maintained by conflicts between realms, thus causing contagious and epidemic diseases. Unlike plentiful textual Egyptian sources, Semitic documentation seems rather stingy with information and description of Rašap’s characteristics. Nevertheless, his relation with different deities, in particular Nergal at the 3rd and the 2nd Millennium in a Syrian context, and Apollo in Cyprus classical era, helps to define and outline Rašap’s personality. His name appears as well in the biblical texts, accompanied with other divine names, such as Bārād, Qeteb and Deber. Even if the biblical verses reveal the warrior and dreadful side of the so-called Rešep, his divine aspect fades away, to become afterwards a simple noun, as it is proved in the book of Ben Sirah. A rich Oriental and Egyptian iconographical documentation (reliefs, statues, seals, amulets) completes the textual sources and confirms their interpretation.
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Les Artisans du texte. La culture de scribe en Égypte ancienne d’après les sources du Nouvel Empire / Textual craftsmen. Scribes’ culture and self-fashioning in New Kingdom, Ancient Egypt

Ragazzoli, Chloé 10 December 2011 (has links)
Au Nouvel Empire (1539-1075 av. J.-C.), les scribes – « ceux qui écrivent » en égyptien – prennent le devant de la scène dans les sources littéraires. Ils construisent et promeuvent une image d’eux-mêmes, qui révèle l’existence d’une communauté et d’un « monde social » (A. Strauss), fondés non pas sur la classe mais sur l’appartenance à une profession. Parmi les textes consacrés au métier de scribe, les florilèges appelés « miscellanées » ou « Enseignement par lettres » constituent une sorte de vademecum de la production écrite de l’époque, qui accompagne le scribe dans sa carrière et jusque dans sa tombe. Ils fonctionnent comme des véritables machines à produire d’autres textes, quand les deux autres types d’enseignements de l’époque, « l’Enseignement pour délier l’esprit » (les onomastica) et les « Enseignements par exemples » (les sagesses) portent respectivement sur le savoir théorique et le savoir pratique. Les scribes braconnent dans les modes d’expression du sommet de la société pour développer leur code de valeurs, qui repose sur l’éducation, les compétences au travail et leur rôle de transmetteurs (et non pas de créateurs). Des structures sociales fondées sur les relations professionnelles plutôt que familiales sont mises en avant. L’émergence d’une telle conscience communautaire se fait dans les termes des mutations idéologiques en cours. Une place plus grande est accordée à l’individu dans la société en mettant de côté les autorités traditionnelles au profit d’une divinité personnelle toute puissante. Les scribes peuvent ainsi faire de l’écriture une pratique de piété placée sous l’égide de Thot – les écrits leur survivront après la mort et assureront leur postérité. Chaque manuscrit devient un possible monument funéraire à travers le colophon. Les scribes réinvestissent en outre les tombes traditionnelles qu’ils visitent, en y laissant, sous la forme de graffiti, des textes commémoratifs à leur bénéfice mais aussi des offrandes littéraires.Cette promotion du mot écrit par rapport au discours trouve un écho dans les biographies monumentales des très hauts dignitaires et témoigne d’une diffusion des idéaux lettrés à l’époque. / In the New Kingdom (c. 1539-1075 BC) scribes – ‘those who write in Egyptian’ – took a prominent role in literary texts. There they constructed and promoted a self-image, framing themselves as the members of a specific ‘social world’ defined by their profession rather than belonging to a social class.This period corresponds to the flourishing of sources dedicated to the scribal trade, especially the Late Egyptian Miscellanies aka ‘Teaching by letters’. These collections of small texts were scribal tools and a vademecum of the textual production of the time. Kept by the scribe throughout his career and accompanying him to his tomb, they were a device for producing other texts, while the two other types of teaching, ‘Teaching to clear the mind’ (onomastica) and ‘Teaching from examples’ (wisdom texts) dealt respectively with theoretical and practical knowledge.Scribes borrowed phraseology from the top-elite to develop their own code of values, which was based on education, craftsmanship and personal skills. Social structures dependent on professional relationships rather than family were promoted. The development of such a community feeling reflected changes of ideology in progress at the time. A new position was granted to the individual in society through the shift of allegiance from traditional authorities to a personal, almighty god. Thus scribes could turn writing into a pious practice under the aegis of Thot – texts and copies would survive them and grant them posterity. Each manuscript became a potential funerary monument through colophons and signatures. Furthermore, scribes used the decorum of traditional tombs where they left prayers and commemorations as graffiti to their own benefit along with literary offerings. This promotion of the written word over the spoken one is echoed in monumental biographies of the top-elite and bears witness to the diffusion of learned values during this period.
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La géographie religieuse de la XVe province de Haute Égypte aux époques ptolémaïque et romaine / The religious geography of the XVth Upper Egyptian province during the Hellenistic and Roman period

Medini, Lorenzo 28 November 2015 (has links)
La présente étude porte sur les traditions religieuses de la XVe province de Haute Égypte - la sepat de la Hase - dont la métropole était la ville égyptienne Khemenou, devenue l’Hermopolis Magna des Grecs. Le cadre chronologique de ce travail couvre plus particulièrement la période courant de la fin des dynasties indigènes jusqu’au Bas-Empire romain. En raison de l’insuffisance de la documentation locale, les textes issus des scriptoria des grands temples égyptiens ont été pris en compte en tant que sources complémentaires afin de permettre la reconstitution du panthéon de la province ainsi que des légendes qui sont associées à ses lieux saints. L’analyse des papyrus et des inscriptions grecques se rapportant à Hermopolis a permis de répertorier les principaux sanctuaires de la ville à l’époque ptolémaïque et romaine. Enfin, un examen critique de cette documentation a rendu possible la mise en évidence des incohérences liées à la reconstitution du centre ville proposée par les archéologues, confusion qui résulte notamment d’une interprétation erronée des sources. / This study focuses on the religious traditions of the XVth Upper Egyptian province - the sepat of the Hare - whose the main city was the ancient Egyptian town of Khemenou, who became the Greek Hermopolis Magna. The chronological frame of this work covers mainly the period from the end of the native dynasties until the Roman Empire. Due to the lack of local documents, the outcomes of the scriptoria of the main Egyptian temples were considered as complementary sources to permit a reconstruction of the pantheon of the province and the legends associated with its holy places. The analysis of Greek papyrus and inscriptions relating to Hermopolis allowed to list the main sanctuaries of the city in the Ptolemaic and Roman periods. Finally, a critical review of this literature has made possible the detection of inconsistencies concerning the reconstruction of city center proposed by the archaeologists: this confusion resulting from a misinterpretation of the sources.
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Le sanctuaire principal de la barque sacrée d'Amon dans le temple de Karnak sous le règne de Thoutmosis III. / The Central Bark Shrine of Amun in Karnak Temple under Thutmosis III

Montélimard-Arnaudiès, Emmanuelle 16 December 2017 (has links)
Au XVIe siècle avant J.-C., Thoutmosis III fit construire un sanctuaire en granit rose dans le temple d’Amon, à Karnak. Cet édifice, nommé Outjes-khâou, « (celui qui) exalte les apparitions d’Amon », servait d’abri principal à la barque du dieu, qui était portée en procession lors des grandes fêtes thébaines. Remplaçant la chapelle Rouge d’Hatshepsout, il resta debout jusqu’à ce que Philippe Arrhidée, le découvrant « ruiné », ordonne sa reconstruction. C’est son sanctuaire de barque en granit qui se dresse actuellement au même emplacement. La première tâche de ce travail a consisté à rechercher les blocs épars qui composaient le sanctuaire thoutmoside. Dispersés sur les 25 hectares du site de Karnak, parfois remployés dans des monuments postérieurs, ces fragments ont été identifiés, photographiés, documentés et leurs décors, dessiné. Les fonds photographiques, les journaux et rapports de fouilles des premiers directeurs des travaux de Karnak ont été dépouillés afin de déterminer la provenance de ces blocs et l’histoire de leur découverte. L’étude architecturale a ensuite été effectuée. L’analyse du décor reconstitué a fourni des données sur les aspects religieux, cultuels et politiques du règne de Thoutmosis III et permis d’identifier certaines de ses constructions. L’élément clé de cette étude est la proposition d’une nouvelle date du remplacement de la chapelle Rouge par Outjes-khâou, pour l’an 30, à l’occasion de la première fête-sed du roi. Suivant cette hypothèse, de nouvelles séquences chronologiques ont été proposées pour la construction et la décoration d’Outjes-khâou et des édifices qui l’entouraient, au cœur de Karnak. / In the 16th century BC, Thutmose III built a red granite sanctuary in the center of the temple of Amun in Karnak. This monument, named Utjes-khau “(the one who) exalts Amun’s appearances”, was used as the main resting place for the sacred bark which was carried in procession during the great Theban feasts. Replacing Hatshepsut’s Red Chapel, the shrine of Thutmose III remained standing until Philip Arrhidaeus, finding it “ruined”, ordered it to be constructed anew. Today, Arrhidaeus’ own granite bark shrine remains in situ. The first task of this research was to look for the blocks of the Thutmosid bark shrine, which were scattered across the 25 hectare area of the Karnak temples and sometimes were reused in later monuments. They were photographed, documented and drawn. The photographic collections, excavation journals and reports of the earlier field directors of Karnak have been analyzed in order to find out the find spot and the history of these blocks’ discovery. Following this, the architectural study of the bark shrine could be made. The analysis of reconstituted decoration allowed the identification of some of Thutmose III’s monuments and provided new data on religious, cultic and political aspects of his reign. The key issue of this study is the proposal of a new date for the replacement of the Red Chapel by Utjes-khau for the king’s first sed-festival in year 30. According to this hypothesis, new chronological sequences are proposed for the building and decoration of Utjes-khau and the monuments surrounding it at the center of Karnak.
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When sisters become brothers : the inclusion of women in Egypt’s Muslim Brotherhood, 1952-2005

Bauer, Marion 08 1900 (has links)
Depuis la création des Sœurs Musulmanes, le chapitre féminin des Frères Musulmans en Égypte, le rôle que l’organisation a accordé aux femmes a changé plusieurs fois. Pendant certaines périodes, les militantes ont été inclues dans les activités politiques de l’organisation, alors que pendant d’autres périodes, elles étaient forcées de s’occuper de différentes activités d’aide sociale au près de la population. Ce mémoire essaie d’expliquer les raisons qui expliquent les différents changements dans le niveau d’inclusion ou d’exclusion des militantes dans les Frères Musulmans. Cette étude utilise trois périodes pour illustrer ces différents changements : 1952-1967 (inclusion), 1970-1984 (exclusion) and 1984-2005 (inclusion). Cette recherche conclue que, pendant des périodes où la survie des Frères Musulmans est remise en question, l’organisation sera forcée d’inclure les militantes dans leurs activités. Chaque changement dans l’inclusion des femmes est aussi marqué par un changement du contexte politique et des relations avec le gouvernement. Ces changements ne sont donc pas des produits de changement idéologique de l’organisation, mais plutôt causés par des raisons rationnelles. / Since the creation of the Muslim Sisters, the female chapter of the Muslim Brotherhood in Egypt, the role that the organization gave women has been shifting. At times, female militants were included within the political activities of the organization, while during others; they were relegated to a role of care provider in various charity tasks. The thesis at hand attempts to explain the causes for those shifts in the level of inclusion and exclusion of female militants within the Muslim Brotherhood. For that purpose, this study will tackle three different periods: 1952-1967 (inclusion), 1970-1984 (exclusion) and 1984-2005 (inclusion). The research concludes that in periods where the survival of the Muslim Brotherhood is at risk, they will be forced to include female militants in their activities. Each change in the inclusion of women is also marked by a change in the political context and the relations with the government. Therefore these changes, rather than being ideological changes, are caused by rational concerns of the Muslim Brotherhood.
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Les incitations à l’investissment ont-elles un impact sur l’attractivité de l’investissement direct étranger en Égypte?

Allam, Pacinte 04 1900 (has links)
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