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301

Champions noirs dans une Amérique blanche : la politisation de l'image raciale de Jack Johnson et Joe Louis

Pilon, Guillaume January 2008 (has links) (PDF)
Dans le cadre de ce mémoire, nous entendons démontrer, par le biais d'une étude comparative, la résonance raciale et politique des carrières de Jack Johnson (1908-1915) et Joe Louis (1937-1949). Ces deux hommes furent non seulement les deux premiers athlètes afro-américains à transcender la barrière raciale dans la boxe pour s'élever au titre convoité de champion du monde des poids lourds, ils influencèrent aussi l'avènement d'un symbolisme identitaire directement lié au sport. À travers l'image raciale stimulée par ces deux athlètes, nous voulons analyser le processus de politisation qui a accompagné leur présence sur la scène publique et le rôle prépondérant qu'il a joué dans le contrôle de leur représentativité au sein de la société, plus particulièrement auprès des Noirs américains. Cette notion de représentativité, qui occupera une place importante tout au long de ce mémoire, vise d'abord et avant tout à mettre en lumière l'influence directe des deux athlètes sur la population noire et sur le déroulement des relations raciales américaines. Ainsi, à travers le concept de politisation, la présente recherche vise d'abord et avant tout à souligner le rôle marquant de certaines instances gouvernementales et législatives qui, sous le couvert d'une rhétorique à la fois moraliste et propagandiste, ont directement interféré dans le conditionnement de l'image raciale des deux athlètes. En ce sens, notre recherche superpose au cadre purement sportif une approche interprétative qui englobe les différents facteurs contextuels qui ont joué un rôle décisif dans l'émergence de l'image véhiculée par les protagonistes à l'étude. Si la carrière sportive des deux athlètes est bien détaillée dans l'historiographie, en revanche, peu d'études ont démontré le lien direct entre l'image que ceux-ci véhiculaient à l'extérieur du domaine sportif et l'ambivalence qui a entouré la répression et la récupération du symbolisme racial des deux hommes à des fins de propagande et de contrôle social. Par ailleurs, la dichotomie qui s'est opérée dans le conditionnement politique et racial de leur image respective est un aspect qui a été largement négligé par la littérature existante. En ce sens, à défaut d'être purement descriptive, cette recherche propose un regard nouveau sur les différents éléments ayant pu conduire ou influencer la construction du paradigme représentatif des deux athlètes au sein même du système sportif, mais aussi en dehors de celui-ci. De ce fait, nous soutenons que Johnson et Louis, malgré leur séparation chronologique dans le temps, sont interreliés par des facteurs qui ont eu une incidence directe sur la projection de leur identité singulière. Le présent mémoire vise aussi à analyser le rôle de la conduite sociale adoptée par Johnson et Louis pour expliquer les motifs qui ont stimulé l'édification du processus de politisation extra-sportif dont ils furent l'objet. D'autre part, parallèlement à l'importance prépondérante de l'image raciale projetée par les deux hommes, nous soutenons qu'à travers l'internationalisation progressive du sport comme vecteur d'une nouvelle représentativité nationale, se trouve une composante primordiale quant à l'explication des divergences ayant entouré le symbolisme sportif des deux athlètes. Ainsi, la relation intime entre la boxe et l'identité nationale, relation qui s'est forgée au gré du renforcement évolutif de la globalisation du sport comme culture de masse au cours des années 1930, permet d'établir, du moins en partie, une compréhension plus profonde de l'impact national des deux athlètes. Bref, à travers les différents moyens utilisés par le gouvernement américain pour contrôler la répression de l'image de Jack Johnson et pour favoriser la promotion de celle de Joe Louis à des fins de propagande raciale, nous voulons mettre en perspective la rupture qui s'est opérée dans le modelage de leur valeur représentative. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Boxe, Suprématie raciale, Répression, Propagande, Identité raciale, Identité nationale.
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Le rôle des conseillers juridiques de George W. Bush dans l'utilisation de la torture comme outil antiterroriste

Bourbeau, Véronique January 2008 (has links) (PDF)
Dans l'après-11 septembre 2001, le gouvernement de George W. Bush est particulièrement préoccupé par la possibilité que de nouvelles attaques se reproduisent en territoire américain. Afin d'éviter cette éventualité, les décideurs de Washington déclarent la « guerre contre le terrorisme » qui se déroule, dans un premier temps, en Afghanistan contre le régime taliban puis, dans un second temps, en Irak contre celui de Saddam Hussein. Lors de ces interventions militaires, plusieurs combattants talibans ou membres présumés d'AI-Qaïda sont faits prisonniers, certains déportés aux centres de détention de la base navale de Guantanamo. Ces détenus représentent dès lors une source privilégiée d'informations pouvant contribuer au succès des services de renseignement américains. Constatant l'échec des interrogatoires menés auprès des détenus à Guantanamo, certains décideurs de l'administration Bush vont estimer que le recours à des techniques radicales d'interrogation est nécessaire et justifiable dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ces méthodes associées à la torture étant toutefois proscrites par le droit fédéral américain et le droit international, l'élite décisionnelle fera appel aux conseillers juridiques de l'administration pour réinterpréter le droit et donner une nouvelle définition à la torture, plus pointue et ouvrant la porte à des actes auparavant interdits. Cette définition désormais légalisée, la nouvelle politique d'interrogation donnera libre cours aux militaires et aux agents de renseignement sur le terrain. L'objectif de notre mémoire sera d'expliquer comment et pourquoi les conseillers juridiques de l'administration Bush sont parvenus à convaincre le président américain du bien-fondé de la torture dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Pour ce faire, nous recourrons aux approches organisationnelle et perceptuelle. D'abord, nous verrons que ce groupe de conseillers a bénéficié d'un appareil bureaucratique soumis à l'influence des conseillers juridiques de l'Exécutif où se sont déroulées des luttes organisationnelles lors desquelles ils ont mis en oeuvre une stratégie de marginalisation des dissidents. Ensuite, nous montrerons que le style présidentiel de G. W. Bush a contribué à la montée en force des conseillers juridiques dans ce dossier. Enfin, nous démontrerons que l'élite-conseil a commis plusieurs erreurs perceptuelles qui seront à l'origine de la nouvelle définition de la torture. Dans un premier temps, nous présenterons les architectes de cette redéfinition de la torture: leur rôle, leur relation avec le président et leur personnalité, en ayant toujours en tête l'influence majeure de la dimension individuelle lors de la prise de décision. Nous exposerons de plus la réflexion juridique ayant mené à cette nouvelle définition. Dans un second temps, nous mettrons à contribution les facteurs bureaucratique et perceptuel qui expliqueront respectivement comment et pourquoi une décision aussi controversée a été adoptée par l'administration Bush. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Torture, Politique étrangère américaine, George W. Bush, Richard Cheney, Guantanamo, Abou Ghraib, Afghanistan, Irak, Terrorisme, Processus décisionnel, AI-Qaïda, Conventions de Genève.
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Comment expliquer l'échec américain en Irak : l'influence des analogies historiques sur le processus décisionnel de l'administration Bush

Locas, Marie-Chantal January 2008 (has links) (PDF)
Il y a cinq ans déjà, les États-Unis lançaient en Irak une intervention militaire visant à renverser le régime de Saddam Hussein. Depuis, les soldats américains tentent en vain de stabiliser le pays et d'en faire un exemple de démocratie pour l'ensemble de la région. Encore aujourd'hui, les progrès accomplis sur le terrain demeurent extrêmement fragiles et les critiques à l'endroit de la stratégie de l'administration Bush se font de plus en plus nombreuses. L'objectif de notre mémoire sera d'expliquer certaines des erreurs commises par les Américains en Irak, notamment l'ampleur bien trop grande du processus de débaathification ainsi que l'arrêt du transfert de souveraineté au peuple irakien au cours de l'été 2003. Pour ce faire, nous ferons d'abord un bref historique de l'occupation américaine en Irak. La thèse que nous défendrons par la suite est que le parallèle fait par plusieurs membres de l'administration Bush entre la reconstruction de l'Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et la reconstruction de l'Irak après la chute de Saddam Hussein les a menés à mettre en place une série de politiques qui n'étaient pas adaptées à la réalité sur le terrain. Dans un premier temps, nous étudierons le rôle joué par l'analogie allemande dans le processus décisionnel de la Maison-Blanche au moment de l'élaboration et de la mise en oeuvre des politiques de reconstruction en Irak afin de démontrer son impact réel sur les prises de positions de certains décideurs. Nous verrons ensuite comment l'analogie allemande, en plus d'avoir été un instrument d'analyse de la situation irakienne, a été utilisée par l'administration Bush comme outil de persuasion afin de convaincre le Congrès de même que la population américaine du bien-fondé des actions politiques mises en place en Irak. Cela nous permettra enfin de constater les diverses conséquences de l'utilisation de cette référence historique à Bagdad comme à Washington. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Irak, Politique étrangère américaine, Analogies historiques, Processus décisionnel.
304

John Steinbeck dans les années 1960 : un intellectuel américain libéral de gauche?

D'Amour, Dominic January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur le rôle de Steinbeck en tant qu'inteIlectuel libéral de gauche au cours de la dernière décennie de sa vie, soit les années 1960. Steinbeck est un écrivain américain qui vantait la ténacité et le courage du «petit peuple», ces opprimés économiques et sociaux, dans des écrits des années 1930, comme The Grapes of Wrath. Après avoir préalablement défini Steinbeck comme un intellectuel du «New Deal» durant la crise économique des années 1930 et avoir traité de ses actions et de ses écrits dans la période de la Deuxième Guerre mondiale, puis dans la période de l'après-guerre, ce mémoire s'étend sur le rôle de Steinbeck dans les années 1960. L'originalité de cette étude réside dans le fait que nous avons ciblé une période moins connue de Steinbeck, car celle-ci est vue comme un déclin dans la carrière de l'écrivain par plusieurs critiques. En effet, notre recherche nous a amené à remettre en question la thèse de nombreux critiques qui décrivent Steinbeck comme un néo-conservateur ou un conformiste désengagé vers la fin de sa vie. Contrairement à cette idée répandue, nous montrons que Steinbeck ne doit aucunement être mis de côté après 1960. Non seulement est-il resté toujours très actif au cours de cette période, sinon plus qu'avant, mais à l'aide de ses écrits et ses interventions en politique, Steinbeck a eu un impact sans précédent quant à la poursuite du libéralisme au cours de cette décennie. D'après nous, ce lauréat du prix Nobel voulait une poursuite du «New Deal», tout comme d'autres libéraux de l'époque. De fait, l'écrivain a joué un rôle majeur dans la dénonciation de l'immoralité qui sévissait dans la nation. Pour y remédier, Steinbeck se rapprocha, comme auparavant, de présidents et soutint leurs réformes. D'après lui, le président était un leader capable de redonner une direction à la nation en crise. De plus, il soutint ardemment le mouvement des droits civiques, bien qu'il ait été hostile au mouvement des jeunes et à la Nouvelle Gauche. Selon Steinbeck, le mouvement noir non violent voulait justement mettre fin au plus grand problème moral du pays, c'est-à-dire l'inégalité raciale. Steinbeck appuyait d'ailleurs de diverses façons des leaders noirs, tel que Martin Luther King, Jr. Comme le président, de par leurs actions héroïques, les Noirs pouvaient redonner un sens moral à la nation. Enfin, il fut un grand partisan d'une lutte anticommuniste dans le monde entier, comme ce fut le cas au Viêt-nam. Toutefois, il n'était aucunement motivé par un anticommunisme aveugle, mais visait plutôt une lutte contre l'immoralité aux États-Unis et la fin de la domination des communistes au Viêt-nam grâce à l'envoi de soldats courageux. Bref, ce grand intérêt de sa part pour améliorer la vie de nombreux Américains et aussi d'opprimés à l'extérieur du pays montre que l'historiographie de Steinbeck donnait, jusqu'à présent, une fausse réalité à propos de l'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Guerre du Viêt-Nam, Intellectuels libéraux, John F. Kennedy, John Steinbeck, Lyndon B. Johnson, Mouvements sociaux, «New Deal».
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Du pareil au même? : la politique étrangère américaine lors du génocide au Rwanda de 1994 et celui au Darfour depuis 2004

Adam, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Le 6 avril 1994 débutait le génocide le plus rapide de l'histoire de l'humanité: dans les cent jours qui suivirent, plus de 800000 Tutsis et Hutus modérés furent massacrés à coups de machettes et de gourdins selon un plan méticuleusement préparé et exécuté par une clique extrémiste ne voulant pas perdre son pouvoir et ses privilèges. Devant ces atrocités, la communauté internationale demeura passive et ce n'est que le 21 juin qu'une grande puissance décida d'intervenir, en l'occurrence la France avec l'Opération Turquoise, opération sanctionnée par les Nations Unies, pour mettre fin aux massacres. Plusieurs experts considèrent que ce triste événement est le cas le plus patent de génocide depuis l'Holocauste de la Deuxième Guerre mondiale. Presque dix ans plus tard, un autre événement faisait les manchettes pour des raisons similaires. En février 2003, la région occidentale du Soudan, le Darfour, s'embrasa à son tour à la suite du soulèvement de groupes rebelles et de la répression gouvernementale qui s'en suivit. Lors des célébrations entourant le dixième anniversaire du génocide au Rwanda, plusieurs personnalités publiques mirent en garde la communauté internationale que le « Plus jamais! », véritable slogan politique scandé sur toutes les tribunes après le Rwanda, perdrait toute sa signification si rien n'était fait pour mettre un terme aux violences. Quoique la nature et la définition des violences fassent encore l'objet d'un débat constant au sein de la communauté internationale, il est clair que la situation demeure extrêmement problématique et que la population civile du Darfour fait les frais de ces affrontements entre rebelles et forces gouvernementales. En 1994, l'administration Clinton fut complètement silencieuse durant le génocide, ne voulant même pas reconnaître publiquement que c'était un génocide. En comparaison, l'administration de George W. Bush a été très bruyante à propos du Darfour, décrivant la situation comme étant un génocide, émettant des sanctions sévères et poursuivant des résolutions contraignantes au Conseil de sécurité de l'ONU. Par contre, il y a des similarités frappantes entre les politiques étrangères de ces deux administrations alors qu'aucune d'entre elles n'a été en mesure de mettre un terme aux violences. L'objectif de ce mémoire est donc de répondre à la question suivante: qu'est-ce qui peut expliquer les différences et les ressemblances entre la politique étrangère de l'administration Clinton et celle de George W. Bush? Un des principaux arguments afin d'expliquer l'inaction américaine en 1994 est que la société civile et le Congrès furent totalement silencieux et ne mirent pas de pression sur le gouvernement américain pour que ce dernier change sa politique. Cette leçon semble avoir été retenue dans le cas du Darfour, car rarement a-t-on vu autant de groupes différents se mobiliser pour un enjeu de politique étrangère. C'est une des raisons qui explique, à notre avis, les différences entre les deux politiques étrangères. Pour expliquer les ressemblances, plus frappantes que les différences, nous aurons recours aux variables perceptuelles, c'est-à-dire l'influence de la perception de l'environnement extérieur de la part des dirigeants, et bureaucratiques, c'est-à-dire l'influence des différentes entités bureaucratiques qui composent le gouvernement américain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rwanda, Darfour, États-Unis, Génocide, Politique étrangère.
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L'« observateur » officieux : John Franklin Carter et son réseau du renseignement au service du président Roosevelt de 1941 à 1945

Durand , Mathieu January 2010 (has links) (PDF)
Ce que nous nommons ici le réseau Carter fut un service secret de renseignements financé à l'aide des fonds d'urgence présidentiels, fonds octroyés en vertu du Military Appropriation Act, qui mena de nombreuses opérations sans aucun statut officiel pour le compte personnel du président Roosevelt de 1941 à 1945. À la tête de ce réseau figurait un dénommé John Franklin Carter, un éditorialiste libéral travaillant aussi à titre de romancier et rédacteur de discours. Jusqu'à ce jour, il n'existe aucun ouvrage de synthèse consacré au réseau Carter alors que certaines de ses assignations les plus importantes ont fait l'objet d'études spécifiques. À l'aide des monographies existantes sur le sujet et de sources, dont l'essentiel est constitué de mémorandums de Carter à l'intention du Président, notre recherche propose un bilan et une évaluation des principales assignations de l'agence Carter, ainsi qu'un examen de l'évolution organisationnelle de ladite agence. L'observation des divers champs d'activités du réseau nous amènera aussi à traiter d'assignations peu ou non étudiées. En procédant ainsi, nous montrerons que le réseau Carter fut utile à Roosevelt puisqu'il constituait un canal d'informations supplémentaires permettant à ce dernier de bénéficier d'un service capable de contourner son propre système de renseignement, d'épier et d'évaluer les services de renseignement concurrents ou toute autre personne ou organisation suspecte aux yeux du Président, de fournir des analyses politiques et du renseignement tant étranger que domestique, et finalement d'être une organisation capable de mener secrètement des projets spéciaux. Selon nous, grâce aux services du réseau Carter, Roosevelt bénéficiait d'un outil qui, sans être le plus important parmi ceux à sa disposition, était unique en son genre et comportait des fonctionnalités multiples. En somme, nous soutenons que malgré des lacunes évidentes, le réseau Carter contribua tout de même à l'effort de guerre et aida à l'instauration d'un système de renseignement plus efficace. De fait, nous soutiendrons que le réseau Carter fut utile, sans toutefois être important. Cela étant, une meilleure connaissance du réseau Carter permettra de mieux connaître la pensée du président Roosevelt et d'enrichir la connaissance au sujet de l'évolution du renseignement américain à un moment où celui-ci était en pleine métamorphose. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : John Franklin Carter, Franklin Delano Roosevelt, Agences américaines du renseignement, États-Unis, Deuxième Guerre mondiale.
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Bush et l'évangélisme de la peur : l'Iran, « grand satan » dans la croisade contre la terreur

Goulet-Cloutier, Catherine January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à la représentation de l'Iran par l'administration George W. Bush, telle que véhiculée par la rhétorique officielle de cette administration. Par une analyse de discours poststructuraliste portant sur le lexique, les tropes et les liens intertextuels employés par le président et la Maison-Blanche dans les communications orales et écrites officielles, et en particulier celles publiées durant le deuxième mandat de cette administration (2005-2009), le mémoire mettra en évidence trois modes de représentation de l'Iran: (1) comme État soutenant le terrorisme; (2) comme État dédié à la prolifération et à l'utilisation d'armes de destruction massive; et (3) comme État tyran. Le mémoire soutiendra que, pris ensembles, ces trois modes de représentation ou discours contribuent à imposer une identité à l'État iranien, de même qu'à constituer ce dernier comme ennemi des États-Unis et comme menace à la sécurité nationale américaine et à la paix mondiale. En outre, le mémoire arguera que ces discours sur l'Iran concourent à consacrer une identité nationale positive pour l'Amérique, en représentant cette dernière comme une puissance exceptionnelle ayant la destinée manifeste de répandre les valeurs libérales dans le monde. Le mémoire soutiendra que ces discours sur l'Iran et les États-Unis participent, par extension, à consolider une hiérarchie morale américaine du monde, fortement genrée et racialisée, au sein de laquelle les États-Unis occupent la place prédominante. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité nationale, Analyse de discours, États-Unis, George W. Bush, République islamique d'Iran.
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Le Canada et les États-Unis au sein de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide

Guay, Fanny January 2006 (has links) (PDF)
Le but de la présente recherche est de déterminer les facteurs qui ont favorisé l'implication du Canada et des États-Unis au sein de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide. Plus précisément, il sera question de la politique canadienne et américaine envers l'Organisation entre 1989 et 1999. Le premier chapitre débute avec un court résumé des événements qui ont amené à la création de l'OTAN. Ensuite, il situe le lecteur dans le contexte de la fin de la guerre froide en relatant la situation de l'Organisation et les politiques canadiennes et américaines à cette époque. Le second chapitre définit ce que sont les relations transatlantiques et l'importance de ces relations pour le Canada et les États-Unis. Finalement, le dernier chapitre renseigne le lecteur sur la mission de la gestion des crises et du « hors-zone », ainsi que sur les interventions des deux pays en Bosnie Herzégovine et au Kosovo. Ce travail tente de démontrer que le Canada est membre de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide car il tente d'augmenter son influence au sein de la communauté internationale et de faire contrepoids à la présence américaine, tandis que les États-Unis sont motivés par leur désir de conserver leur influence sur l'Europe. Ces hypothèses sont examinées à l'aide de la théorie du réalisme offensif, à travers une étude historique. Les résultats de cette recherche concluent que le Canada tente effectivement d'augmenter son influence sur la scène internationale et de faire contrepoids aux Américains, tandis que ces derniers tentent de conserver leur influence sur l'Europe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : OTAN, Canada, États-Unis, Relations transatlantiques, Gestion des crises.
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La réaffirmation des armes nucléaires dans le monde : quand la culture pose un dilemme

Desnoyers, Marc January 2009 (has links) (PDF)
Le présent mémoire, intitulé « La réaffirmation de l'importance des armes nucléaires dans le monde: quand la culture pose un dilemme », analyse la stratégie nucléaire américaine et son évolution au courant des deux mandats du président George W. Bush. La thèse qui y est défendue est celle en vertu de laquelle, pendant cette période, les armes nucléaires ont réaffirmé leur importance non seulement aux États-Unis, mais dans le système international en général. Comme pistes explicatives, nous proposons deux concepts: le dilemme de la sécurité et la culture stratégique nucléaire américaine. À ce titre, nous affirmons qu'un dilemme de sécurité, notamment en raison de la prolifération nucléaire vers des États hostiles aux États-Unis comme la Corée du Nord et l'Iran et des attentats terroristes du 11 septembre, a été interprété par le gouvernement américain d'une façon qui a exacerbé certains traits caractéristiques de la culture stratégique nucléaire américaine. La résultante, soit des modifications importantes de la posture nucléaire américaine dont la plus importante est certainement le déploiement d'un bouclier antimissile, a par la suite alimenté un dilemme de sécurité chez d'autres acteurs du système international, en particulier la Russie et la Chine. Conséquemment, ces pays ont eux aussi opté pour une réaffirmation de l'importance de leurs arsenaux nucléaires respectifs dans leur politique étrangère, engendrant à nouveau un cercle vicieux de prolifération et de course aux armements nucléaires, particulièrement au Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Sans faire reposer tout le blâme de cette réaffirmation internationale de l'importance des armes nucléaires sur les seules épaules du gouvernement américain, nous sommes toutefois arrivés à la conclusion que ce dernier, un peu via sa branche législative et beaucoup via sa branche exécutive, en avait été le protagoniste principal. Nous en avons donc compris que certains traits de la culture stratégique nucléaire américaine, exacerbés par la prolifération et le terrorisme, avaient enclenché un processus de dilemme de la sécurité pour d'autres États. Comme quoi la culture a posé un dilemme qui a mené à une réaffirmation de l'importance des armes nucléaires aux États-Unis en particulier et dans le monde en général.
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La photographie documentaire comme aide-mémoire de l'identité féminine américaine (1920-1960)

Hamel, Anne-Marie 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la photographie documentaire comme aide-mémoire de l'identité féminine américaine dans les décennies 1920-1960. L'objectif est de démontrer la manière dont le photographe «crée» une image inédite du sujet représenté, malgré et en deçà de la fonction première et avouée du dispositif. L'hypothèse est donc la suivante: la capture photographique modélise ce qu'elle vise à documenter. Le corpus est composé de neuf photographies, toutes représentant des groupes de femmes dans trois types de circonstances: le travail, l'événement politique, le loisir, chaque bloc regroupant trois documents. L'étude est partagée en deux grandes parties: la première présente les assises méthodologiques et théoriques majeures, la seconde réunit les analyses de cas. La première partie est aussi divisée en deux chapitres: Les fondements sémiologiques; Les fondements sociopsychologiques. La seconde partie est partagée en trois chapitres: Représentation de la femme au travail; Représentation de la femme lors d'événements politiques; Représentation de la femme dans ses loisirs. À chaque bloc, trois photographies font l'objet de l'analyse, chacune provenant d'une décennie différente. Ainsi, à l'intérieur de chaque chapitre, la présentation des analyses par ordre chronologique vise à faciliter la mise en valeur des retournements socioculturels ponctuels. Pour des raisons de cohérence relatives à l'identité féminine aux États-Unis au cours des cinq décennies couvertes par le mémoire, une attention particulière est accordée aux codes vestimentaires des femmes représentées, ainsi qu'à leur posture et à leur attitude. Le choix de photographies documentaires plutôt que de photographies de mode n'est pas fortuit, et il a pour but d'élargir la réflexion sur le fond social qui a prévalu au moment de la prise photographique. Une étude approfondie du contexte socioculturel de chaque représentation permet d'autant mieux de faire valoir la façon dont la photographie présente une image singulière de l'événement représenté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Photographie documentaire, États-Unis 1920-1960, Iconographie, Vêtement, Identité féminine.

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