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Ethique et identité professionnelle des ingénieurs. Enquête sur les diplômés des écoles du Nord de la France

Didier, Christelle 10 December 2002 (has links) (PDF)
Après une étude des discours sur l'éthique produits pas les associations d'ingénieurs aux Etats-Unis, au Québec et en Allemagne, j'ai tenté d'expliquer leur absence, jusqu'à récemment en France. Cherchant des éléments constitutifs de l'ethos des ingénieurs français, j'ai alors étudié l'histoire des contenus de formations, et en particulier des humanités, au sein desquels est apparue récemment l'éthique. J'ai montré que les contenus des " humanités " s'inscrivait dans les histoire des écoles : l'idéal encyclopédique s'opposant à celui de l'engagement social, les deux s'opposant à l'approche professionnelle de la formation des ingénieurs instrumentalisant les contenus dits " non techniques". Mais les rhétoriques éthique des associations d'ingénieurs et les projets de formation éthique pour les futurs ingénieurs ne disent rien de la représentation qu'ont les acteurs eux-mêmes des enjeux éthiques liés à leur profession. Afin d'étudier l'ethos des ingénieurs Ainsi, j'ai mis en place une enquête quantitative auprès d'ingénieurs diplômés, contacté par l'intermédiaire des associations d'anciens élèves des écoles de la région nord Pas-de-Calais. Après avoir élucidé l'étendue la plus large possible du champ couvert par " l'éthique du génie ", j'ai visé à travers l'analyse des représentations qu'ont les ingénieurs des relation entre les sciences, les techniques, la société et leur profession, de rendre compte de certains aspects de l'ethos de la profession. Cet ethos professionnel est d'abord apparu comme déterminé par l'identité professionnelle subjective des ingénieurs. Ceux qui ont une vision positive de leur profession et de son rôle dans la société sont moins inquiets que les autres des impacts négatifs du développement techniques. Ceux qui sont plus proches d'une identité de manager se montrent très sensibles à l'importance du " facteur humain " tandis que les " experts " défendent la neutralité de leur travail et rejette l'idée d'une responsabilité personnelle pour la finalité ultime des techniques auxquelles ils contribuent. Parce que la question de l'éthique des techniques est entrée en politique, les représentation des enjeux éthiques de la profession et des techniques dépendant aussi des attitudes politiques des ingénieurs. Les ingénieurs de droite sont plus optimistes à l'égard des techniques et sont favorables à une régulation par la profession elle-même, tandis que ceux de gauche se montrent plus ouvert à une démocratisation des décisions techniques. Mais, finalement, la grande majorité à une vision technocratique des décisions. Par ailleurs, leur position vis-à-vis de la politique un peu distante les laisse à l'écart d'une préoccupation majeure de l'éthique de la technologie : la maîtrise citoyenne des techniques. Parce que le catholicisme est engagé d'une façon particulière dans la formation morale des croyants, les représentations éthiques des enjeux éthiques de la profession dépendent aussi des attitudes religieuses des ingénieurs. Les ingénieurs catholiques se montrent plus favorables à une codification de l'éthique et à une morale de principe, en général. Porteur d'une vision de la technique au service de l'Homme, ils se montrent plus confiants dans les techniques que les autres ingénieurs. Ainsi leur désir de repères éthiques rencontre peu une des questions centrales de l'éthique des technologies : le risque. L'enquête montre aussi que les ingénieurs constituent un groupe très homogène du point de vue de ses valeurs professionnelles. Pour l'avenir, on pourrait penser que la féminisation apporte un regard nouveau et donc une modification, au fur et à mesure de leur percée dans le métier, de l'ethos collectif. Dans les faits, le partage du travail dans la profession entre les genres pourrait réduire de beaucoup l'impact de cette évolution. Tandis que les propos sur l'éthique émis au sein de la profession d'ingénieur dépendent fortement des contextes légaux et culturels dans lesquels ils sont produits, l'émergence de cours d'éthique dans les formations en France, au cours des dix dernières années, procède de deux dynamiques. Ils sont portés, selon le cas, par un idéal culturel ou par un idéal d'engagement social ; tous les deux s'opposent d'ailleurs à l'approche strictement professionnelle de la formation qui est, en définitive, la plus courante. Mais les rhétoriques éthique et les projets pédagogiques ne sont que des indicateurs des préoccupations éthiques des ingénieurs. Ainsi, après avoir élucidé les limites du champ de "l'éthique du génie", une enquête a été mise en place auprès d'ingénieurs diplômés, afin d'étudier leur éthique professionnelle. Il est apparu que les contours de cette éthique est déterminée par l'identité professionnelle subjective des ingénieurs. Les optimistes professionnels semblent, par exemple, moins inquiétés que les autres par les impacts négatifs du développement technique ; ceux qui se sentent plutôt manager se montrent très sensibles à l'importance du facteur humain, tandis que les experts défendent la neutralité de leur travail et rejette l'idée d'une responsabilité personnelle pour la finalité ultime des techniques auxquelles ils contribuent. Mais les positionnements éthiques des ingénieurs dépendent aussi de leurs attitudes politiques : ceux de droite, plus optimistes à l'égard des techniques, préfèrent que la régulation provienne de la profession, ceux de gauche, plus critiques, sont plus ouvert à une démocratisation des processus de décisions. Mais, finalement la vision majoritaire est technocratique et la position des ingénieurs, souvent à distance de la chose publique, les laisse à l'écart d'une préoccupation majeure de l'éthique de la technologie : la maîtrise citoyenne des techniques. Enfin, l'éthique des ingénieurs dépend des attitudes religieuses. Ainsi, les catholiques se montrent plus favorables à une codification de l'éthique et à une morale de principe. Mais parce qu'ils sont trop confiants dans les impact des techniques au service de l'Humain, leur désir de repères éthiques rencontre peu la question du risque qui est pourtant au cœur de l'éthique des technologies.
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Du tri à l'autre : éthique et médecine d'urgence

Valette, Pierre 01 December 2011 (has links) (PDF)
Comment aborder l'éthique médicale à l'heure de la grande confusion entre déontologie, morale, éthique, éthique de la biomédecine, éthique appliquée, éthique du care, méta-éthique, bioéthique...? Peut-être par un retour " aux choses mêmes " comme aurait dit Husserl, un retour à la médecine pour y chercher, comme nichée en son sein, matière à penser l'éthique de la médecine et non une éthique fabriquée de toute pièce qui constituerait, au final et de façon définitive, une éthique pour la médecine.Un mode d'exercice particulier, la médecine d'urgence, permet d'étudier l'acte médical, dans sa puissance et son actualisation (au sens que prennent ces termes chez Aristote) et ses intersections avec le geste technique. Qu'est-ce qu'un acte médical, qu'est-ce qu'un geste technique et comment les distinguer ? Ou encore, comment reconnaître un acte sans geste et un geste sans acte ? C'est le médecin, auteur de l'acte, qui fait de l'acte un acte médical. Même lorsque le geste technique recouvre la totalité d'un acte, il ne peut que se distinguer de l'acte médical si son auteur n'est pas médecin, non en qualité statutaire mais en celle de dépositaire du savoir (épistémè) médical. L'acte sans geste rencontré au cours de la régulation médicale est la preuve que la médecine d'urgence ne se réduit pas à des gestes techniques.Comme beaucoup de disciplines à orientation scientifique, la médecine d'urgence tend à transformer le temps en espace pour mieux quantifier sa pratique mais finit par se heurter à la vérité d'adéquation des autres spécialités médicales. La vérité qui se réduit à l'exactitude mathématique donne à la paraclinique la place centrale de l'exercice médical, participant peu à peu à éloigner le médecin du patient.Le tri médical, exercice singulier de la médecine de masse, de la médecine de catastrophe, met en évidence, de façon inattendue, l'éthique médicale. La catégorisation des victimes, au principe du tri médical n'est qu'un reflet exacerbé de la pensée rationnelle. Car penser, c'est trier. L'irruption du tiers dans la relation médecin malade limite la responsabilité médicale laquelle, sinon, serait insupportable. La responsabilité infinie de chacun vis-à-vis de l'autre, redoublée par la condition de soignant précède et fonde la liberté. Le Tiers empêche de faire l'impossible pour Autrui, il contraint à partager. Introduit au moment du tri médical, il donne la chance au politique de s'enraciner profondément dans l'éthique.
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Féminisme du care et féminisme autochtone: une approche phénoménologique de la violence en Occident

Perreault, Julie 06 November 2013 (has links)
Cette thèse explore la problématique de la violence à travers deux corpus distincts : le féminisme du care et le féminisme autochtone, principalement nord-américain. S’inspirant des travaux de Carol Gilligan en psychologie morale et sociale, ses propos démontrent l’existence d’un fil conducteur entre la répétition d’une « psychologie de la dissociation », en Occident, et la forme de vie patriarcale qui la définit. Le dialogue avec le féminisme autochtone nous permet de saisir de nouvelles articulations matérielles et politiques de cette violence à travers l’expérience de la colonisation. En parallèle avec le care, le féminisme autochtone nous permet aussi de concevoir de nouvelles formes de résistance éthique, épistémologique et politique à cette violence. L’introduction pose le problème de la thèse autour de la violence, de la théorie politique et du féminisme. Le premier chapitre discute des tabous et des difficultés qui entourent encore aujourd’hui les théories féministes, incluant les deux corpus étudiés. Le deuxième chapitre discute de l’évolution des débats sur le care et les travaux de Carol Gilligan depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui. Coeur de la thèse, le troisième chapitre présente la critique de la violence patriarcale telle que Gilligan l’articule dans ses travaux les plus récents. Il s’ouvre ainsi sur une critique de l’amour tragique et des considérations de genre qui en constituent le centre. Le quatrième chapitre discute enfin plus en profondeur du féminisme autochtone. Ses enjeux sont présentés en reprenant la méthode traditionnelle de la roue de la médicine. L’ensemble montre une approche critique, phénoménologique et thérapeutique sur l’enjeu de la violence qui nous préoccupe.
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Le projet transmoderne dans les itinérances récréatives : un processus créatif intégratif de construction identitaire / The transmodern project in recreative wayfarings : an identity-building process involving integrative creativity

Kirschner, Chiara 28 June 2017 (has links)
Ce travail s’intéresse à la transmodernité des pratiques récréatives. Pour cela, il propose une analyse de la conduite de projet de l'itinérance. Il s'agit d'une pratique récréative dont l'itinéraire n'est pas complètement figée à l'avance, pouvant durer quelques heures ou quelques mois, dans un environnement partiellement ou exclusivement montagnard, à l'aide de moyens de progression non motorisés, sans le support d'une agence de voyages. L'approche par le projet mobilise, entre autres, la motivation personnelle du pratiquant, en relation avec son identité et son projet de vie. L'itinérance est considérée comme une pratique existentielle qui construit l'identité du pratiquant à travers la gestion de l'incertitude, l'invitant à la créativité. Le pratiquant n'est pas toujours seul dans cette tâche de gestion de l'incertitude, et peut décider d'entrer en relation avec les habitants des zones traversées. L'itinérance l'invite alors à adopter une éthique relationnelle. La créativité, notamment intégrative, et l'éthique relationnelle, peuvent être mises en relations avec le concept de transmodernité de Dussel (1994): l'intégration de la raison de l'Autre.La première partie de ce travail identifie les ressources conceptuelles et méthodologiques, dans le cadre d'un paradigme individuel et interprétatif. L'hypothèse d'une habitation créative intégrative qui serait au cœur de l'itinérance transmoderne émerge grâce à une déconstruction de l'approche moderne du projet (Boutinet, 2012), fondé sur la logique d'anticipation par rapport à la réalisation d'un objectif, et de l'approche postmoderne de celui-ci, fondée sur la fragmentation des objectifs et la perte de sens global. La démarche-projet transmoderne de l'itinérance serait une démarche créative d'intégration de l'altérité, et de redéfinition d'un objectif existentiel au fur et à mesure de l'avancement dans la réalisation du projet. Cette pratique s'avère une voie d'individuation (Martuccelli, 2005) qui s'appuie sur un maillage (Ingold, 2011a) avec tout l'environnement traversé : physique, matériel, humain, évènementiel. Ce maillage mobilise un corps écologique (Andrieu & Sirost, 2014) et créatif. Le paradigme individuel est ainsi élargi à une pluralité de ressources cognitives et comportementales. La seconde partie de la thèse restitue le travail de terrain auprès d'itinérants. Les données qualitatives ainsi recueillies sont organisées en deux grands mouvements. L'un concerne la dimension chronologique du projet d'itinérance, depuis la période avant de partir, l'émergence d'une première idée, la réalisation du projet jusqu'au retour. L'autre concerne la démarche-projet, fondée sur le rapport à l'imprévu, le rapport au corps et le rapport à l'environnement physique et humain. Le plan du projet d'itinérance apparaît comme une matrice socio-praxique qui facilite une démarche-projet créative intégrative de l'altérité corporelle, naturelle et relationnelle. Si la plupart des éléments de la matrice sont activés, l'itinérant adopte une démarche-projet intégrative, et finit par réaliser un objectif existentiel en ayant aligné les différentes dimensions de son existence : matérielle, affective, géographique professionnelle.... Cet objectif est ensuite traduit en un nouveau bien commun : action politique, humanitaire, œuvre artistique, ... Les éléments de la matrice concernent l'habitation de l'itinérance, dans sa dimension ordinaire de résolution des contraintes et problèmes du quotidien (que l'on laisse et que l'on reconstruit pendant le voyage), ainsi que dans sa dimension de progression d'une étape à l'autre, jusqu'à la réintégration du milieu de vie habituel. Les conclusions proposent d'envisager l'itinérance comme un laboratoire sociorécréatif en puissance. Dans le milieu récréatif de l'itinérance, le pratiquant peut apprendre l'éthique relationnelle, véritable capabilité (Flipo, 2005) de l'itinérance, et, au retour, il peut apporter une contribution singulière à son milieu de vie. / This work focuses on the transmodernity of recreational practices. For this, it offers an analysis of the project of wayfaring. It is a recreational practice, where the itinerary is not completely fixed in advance, lasting a few hours or a few months, in an exclusively or partially mountain environment, by means of non-motorized progression, without the support of a travel agency. Among other things, the project approach involves personal motivation of the practitioner, in connection with his identity and his life project. Wayfaring is thus considered as an existential practice that built the identity of the practitioner through the management of uncertainty, inviting him to creativity. The practitioner is not always alone in this task of management of uncertainty, and may decide to enter into a relationship with the inhabitants. Wayfaring then invites him to adopt a relational ethics. Creativity, namely integrative, and relational ethics, can be put in relation with the concept of transmodernity by Dussel (1994): the integration of the reason of the Other.The first part of this work identifies conceptual and methodological resources. And, this, in the context of an individual and interpretative paradigm. The hypothesis of an integrative creative habitation that would be at the heart of the transmodern wayfaring emerges through a deconstruction of the modern approach of project (Boutinet, 2012), based on the logic of anticipation from the achievement of a goal, and the postmodern approach, based on the fragmentation of the goals and the loss of overall sense. The transmodern project of wayfaring would be based on a creative process, integrating otherness, and redefining an existential purpose while implementing the project. This practice is a process of individuation (Martuccelli, 2005), based on a mesh (Ingold, 2011a) with the environment as a whole: physical, material, human, all the events. This mesh involves an ecological body (Andrieu & Sirost, 2014) and a creative body. The individual paradigm is thus expanded to a plurality of cognitive and behavioral resources. The second part of the thesis exposes the fieldwork on wayfarers. One concerns the chronological dimension of the project of wayfaring, since the period before leaving, the emergence of a first idea of travel, the realization of the project and the coming back. The other part concerns the process, based on the approach of the unexpected, the body and the physical and human environment. The plan of the wayfaring project appears as a socio-praxic matrix that facilitates a creative process which is integrative of physical, natural and relational otherness. If most of the elements of the matrix are activated, the itinerant adopted a creative integrative process, and eventually achieves an existential purpose aligning the various dimensions of its existence: physical, emotional, geographical, professional... This purpose is then translated into a new common good: political, humanitarian action, artistic work, ... The elements of the matrix are about the habitation during wayfaring, in its ordinary dimension of resolution of problems and constraints of everyday life (distanced and then rebuilt during the trip), as well as in its dimension of progression in the itinerary, until the reintegration of the usual living environment. The findings offer to consider wayfaring as a potential socio-recreative laboratory. In the recreational environment of wayfaring, the practitioner can learn relational ethics, an actual capability (Flipo, 2005) of wayfaring, and, when back, he or she can make a unique contribution to their living environment.
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La dimension éthique de la communication langagière : tentative de construction d'un modèle éthique de la communication / The ethical dimension of linguistic communication : attempt to build an ethical model of communication

Krol, Anna 01 February 2017 (has links)
La problématique de mes recherches porte sur le langage – plus particulièrement, la communication humaine dans la perspective interdisciplinaire. Ainsi mes recherches puisent dans la philosophie (la philosophie du langage, l’éthique), la sociologie (Goffman, Mead), la psychologie (Piaget, Kohlberg, Watzlawick), la sociolinguistique, la linguistique (Jakobson, Buhler), la communication (Craig, McQuail) la neuroéthique (Patricia Churchland, Martha J. Farah). Cette « mosaïque » disciplinaire a pour objectif d’étudier la complexité de la communication interpersonnelle sous plusieurs points de vue afin de bien déterminer ses éléments « techniquement » constitutifs. Ceci permettra d’établir un groupe des facteurs qui jouent un rôle important dans la constitution de l’éthique de la communication. / The problematic of my research concerns language - in particular, human communication in the interdisciplinary perspective. My research is based on philosophy (philosophy of language, ethics), sociology (Goffman, Mead), psychology (Piaget, Kohlberg, Watzlawick), sociolinguistics, linguistics (Jakobson, Buhler) Craig, McQuail) neuroethics (Patricia Churchland, Martha J. Farah). This disciplinary "mosaic" aims to study the complexity of interpersonal communication from several points of view in order to determine its "technically" constitutive elements. This will help establish a group of factors that play an important role in shaping the ethics of communication.
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Imagem e criação de si a partir da arte : possibilidades ético-estéticas em educação infantil

Idzi, Taila Suian January 2016 (has links)
Cette recherche part de la problématique concernant les puissances des rencontres entre l’art et l’enfance afin de penser le soi. Pour ce faire, nous nous appuyons sur la perspective théorique des dernières études de Michel Foucault, où l’auteur s’est penché sur la constitution du sujet dans l’Antiquité Classique. C’est ainsi donc – à partir de l’étude des techniques de soi gréco-romaines, notamment celles liées à l’écriture de soi – que l’on vise à penser les formes de rapport à soi actuellement possibles à travers les liens entre l’art et l’enfance. Plus précisément, nous avons pour but de discuter les manières dont il est possible de parler, penser, écrire et créer des images de soi aujourd’hui dans un contexte scolaire – particulièrement en ce qui concerne l’école maternelle – tout en dialoguant avec des oeuvres d’artistes contemporains insérées dans des pratiques pédagogiques et méthodologiques de recherche. Pour cela, nous avons sélectionné certains artistes qui réalisent, en quelque sorte, un travail sur eux-mêmes à partir de la création d’images, à savoir José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger et Rosana Paulino. Le choix de ces artistes est en effet dû au fait que tous ont en commun une relation particulière avec eux-mêmes, basée sur le geste comme un moyen d’enregistrement de soi dans les matières ordinaires de tous les jours. Méthodologiquement, dans un processus de composition en tant qu’enseignante et chercheuse, sept propositions pédagogiques et méthodologiques ont été organisées ayant pour base des oeuvres produites par ces artistes. Ces propositions ont été ensuite déployées et mises en service dans 12 regroupements avec un groupe de 13 enfants, âgées entre 5 et 6 ans, dans une école publique à Porto Alegre, de septembre jusqu’à décembre 2015. J’ai attribué à ces regroupements – situés à la confluence de l’art et de l’enfance – le nom d’imagialogues (images + dialogues, conversadorias en portugais): ce concept a été pensé à la lumière du processus de constitution en tant que curateur éducatif, c’est-à-dire de transposition de l’activité de curateur artistique au contexte éducationnel. Cela consiste à mettre en débat de différents objets artistiques, ainsi que de documents visuels, d’oeuvres d’art et même ce qui est produit en salle de classe dans le but de faire ressortir des relations encore inexistantes entre eux. Le matériel produit a été analysé à partir de deux discussions: la première portait sur la façon dont les images photographiques pourraient, dans leurs lacunes, représenter l’absence d’images. Contrairement à ce qui pourrait se définir comme quelque chose de négatif ou encore sur le point d’être achevé, ces absences ont été prises comme une métaphore pour la réflexion sur les relations particulières entre les enfants, le soi et l’autre : un autre absent, mais pas moins actif. La deuxième discussion a dégagé les moyens possibles d’établir des relations avec le temps et les images dans la contemporanéité, exprimée dans les gestes des enfants et dans leurs façons de se rapporter aux matières et événements quotidiens, axés sur le lien entre le tangible et l’intangible, entre l’éphémère et le permanent. Pour conclure, nous avons parié sur la puissance de l’art pour la production d’images uniques qui permettent la création et l’intensification des relations des enfants avec eux-mêmes et avec les autres: autrement dit, des images de soi. / A presente investigação parte do questionamento a respeito das potências dos encontros entre arte e infância para pensar o si mesmo. Para tanto, temos com horizonte teórico os últimos estudos de Michel Foucault, nos quais o autor se debruça sobre a constituição do sujeito na Antiguidade Clássica. É, portanto, a partir do estudo das técnicas de si greco-romanas, precisamente aquelas ligadas à escrita de si, que se busca pensar as possíveis formas de relação consigo hoje, por meio das relações entre arte e infância. Mais precisamente, o objetivo desta pesquisa é discutir de que maneiras é possível, hoje, falar, pensar, escrever e criar imagens de si no contexto escolar – particularmente, no da educação infantil – em diálogo com obras de artistas contemporâneos inseridas em práticas pedagógicas e metodológicas de pesquisa. Para isso, foram selecionados alguns artistas que, de certa forma, realizam um trabalho sobre si mesmos a partir da criação de imagens: José Leonilson, Arthur Bispo do Rosário, Anna Bella Geiger e Rosana Paulino. A escolha desses artistas se deve ao fato de que todos eles têm em comum uma relação particular consigo calcada no gesto, como forma de inscrição de si nas matérias ordinárias do cotidiano. Metodologicamente, no processo de se compor como professora e investigadora, foram organizadas sete proposições pedagógico-metodológicas com base em obras produzidas por esses artistas. Tais proposições foram desdobradas e postas em funcionamento em 12 encontros com um grupo de 13 crianças, em idades entre 5 e 6 anos, em uma escola de municipal de ensino fundamental da rede pública de Porto Alegre, de setembro a dezembro de 2015. Atribuí a esses encontros – radicados no cruzamento entre arte e infância – o nome de conversadorias: são desdobramentos de um conceito de curadoria educativa e consistem em colocar em debate distintos objetos artísticos, materiais visuais, obras de arte e o próprio material que é produzido em sala de aula, no intuito de dar a ver relações ainda inexistentes entre eles. O material produzido foi analisado a partir de duas discussões: a primeira delas tratou das formas pelas quais as imagens fotográficas poderiam, em suas lacunas, dar a ver imagens de ausências. Menos do que se configurarem como algo negativo ou em vias de ser completado, as ausências foram tomadas como metáfora para pensar as relações particulares entre as crianças, o si mesmo e o outro: um outro ausente, mas nem por isso menos atuante. A segunda discussão privilegiou as possíveis formas de estabelecer relações com o tempo e com as imagens na contemporaneidade, expressas nos gestos das crianças e nos modos de se relacionarem com as matérias e com os eventos cotidianos, pautados no elo entre o tangível e o intangível, entre o efêmero e o permanente. Como conclusão, o trabalho de pesquisa apostou em favor da potência da arte para a produção de imagens singulares que permitam a criação e intensificação das relações das crianças consigo e com os outros: em outras palavras, imagens de si.
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La philosophie comme manière de vivre ou les impasses de la domination. Sur une lecture des Caractères de la Bruyère / Philosophy as a Way of Life or the Impasses of Domination. On a Reading of The Characters of La Bruyère

Picardi, Emmanuel 01 February 2017 (has links)
À l’appui des Caractères de la Bruyère, nous ouvrons à nouveau une question laissée en suspens par les études qui ont été menées autour de « la philosophie comme manière de vivre ». Cette question concerne la nouvelle relation entre la parole et l’action qui se serait établie à partir des XVIe et le XVIIe siècles en Occident. Au travers des différentes hypothèses proposées, nous avons choisi d’étudier le rôle qu’y a joué la parole de type machiavélien ou la logique de la domination. À la fois mode d’accès à la connaissance, mode de constitution de soi et rapport à la politeia, cette logique en laquelle s’est inscrit progressivement le savoir moderne nous détourne d’un accès au texte de la Bruyère pouvant libérer tout son potentiel de réformation éthique – sa psychagogie. Pour accéder à ce potentiel, il nous faut tour à tour prendre distance avec la logique de la domination et renouer avec cet autre rapport au langage qu’elle n’a cessé par ailleurs de discréditer, à savoir ce rapport d’origine socratique que relaient les différentes productions philosophiques de l’Antiquité auxquelles se réfèrent les Caractères. Aussi, devrons-nous réévaluer objectivement les postulats anthropologiques qui sont autant de motifs éthiques qui innervent la pensée politique et sociologique moderne et qui configurent le foyer de notre expérience politique actuelle. / By having recourse to La Bruyère’s Characters, this work aims at reassessing a question that has been let aside by scholarly studies dedicated to « the philosophy as a way of life ». This question deals with the new relation between speech and action which is believed to have occurred in the 16th-17th centuries in the West. Through different hypotheses, we have chosen to examine the role played by the Machiavellian type of speech, or the logic of the domination. Being at the same time a way to access knowledge, a mode of self-constitution and a relationship to politeia, this logic is the place where the Modern knowledge gradually falls within and also turns us away from an access to La Bruyère’s text that can release its potential of ethical reformation – its psychagogy. In order to gain access to this potential, we have in turns to distance ourselves from the discursive logic of domination and to renew with this other relation to language, to oneself and to politeia that this logic constantly brings into disrepute, in other words to this Socrastic relation to be found in the philosophical production of the Antiquity to which the Characters refer to.
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Pragmatisme : une philosophie anarchiste ? : une généalogie : Proudhon, Bakounine, James, Dewey / Pragmatism : an anarchist philosophy ? : a genealogy : Proudhon, Bakunin, James, Dewey

Maroupas, Nikolaos 03 November 2015 (has links)
Le pragmatisme, en tant que courant philosophique, et l'anarchisme, en tant que courant politique, semblent être reliés par deux approches d'apparence complémentaire : le premier est souvent considéré comme politiquement neutre alors que le second comme philosophiquement indifférent. Notre étude consiste à examiner cette double neutralité et, suivant notre interrogation, à savoir « le pragmatisme, est-il une philosophie anarchiste ? », valoriser et évaluer la possibilité d'une réponse positive, car les conséquences politiques de l'un et les conséquences philosophiques de l'autre, ainsi que les causes de leur prétendue indifférence complémentaire, nous inspirent l'idée d'une architecture commune. Dans un premier temps, nous tentons de situer cette architecture dans la philosophie de James et de Dewey se focalisant sur le rapport du pragmatisme à la démocratie. Nous dégageons ainsi les traits principaux d'une philosophie de l'expérience conforme aux exigences que les philosophes pragmatistes prêtent à la démocratie, car c'est l'expérience qui permet à la démocratie de voir sa dimension éthique, très présente chez les pragmatistes, devenir politique. Dans un deuxième temps, nous examinons l'articulation de ce que l'on peut appeler doxa anarchiste avec les thèses philosophiques que James et Dewey voient composer la philosophie de l'expérience. Nous nous focalisons notamment sur la pensée de Proudhon et de Bakounine, dont la filiation nous semble porteuse du même esprit anti-absolutiste qui correspond à la dimension critique de la philosophie de l'expérience. / Pragmatism, as a philosophical movement, and anarchism, as a political one, seem to be connected by two seemingly complementary approaches: pragmatism is often considered as politically neutral, while anarchism as philosophically indifferent. The aim of our study is to examine this double neutrality and, following our interrogation, namely « is pragmatism an anarchist philosophy? », to evaluate the possibility of a positive answer, the political consequences of the one and the philosophical consequences of the other, and also the causes of their alleged complementary indifference, inspiring us the idea of a commun architecture. First, we try to locate this architecture in the philosophy of James and Dewey, focusing on the relationship of pragmatism to democracy. Thus, we point out the main features of a philosophy of experience fitting the demands - in a pragmatic perspective - of democracy. For it is only experience that allows democracy to see its ethical dimension - very present among pragmatists - become political. Second, we examine the articulation of what we can call anarchist doxa with the philosophical assertions that form, according to James and Dewey, the philosophy of experience. We focus, in particular, on the thought of Proudhon and Bakunin, whose kinship seems to carry the same anti-absolutist spirit that forms the critical dimension of the philosophy of experience.
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« MOUV », un parcours de marche urbaine pour co-construire le vivre ensemble en ville de Nice / "MOUV", an urban walking trail to co-develop the being together in the city of Nice

Passel, Sébastien 10 July 2015 (has links)
Le projet « MOUV », pour « Marche Optimale dans l’Urbain Vert », est établi dans l’objectif de répondre à une nécessité d’équité territoriale et de vivre ensemble, en tenant compte des interactions idéelles et matérielles générées par la ville. A partir de ces considérations, il s’agit d’engager cette étude dans une démarche de recherche-intervention. La mise en avant d’un principe de participation citoyenne, favorisant la connaissance partagée du territoire, aspire à l’élaboration d’un projet collectif plaçant les acteurs au cœur de l’évolution de leur espace vécu. La finalité du projet « MOUV » est d’inscrire la mobilité quotidienne (par les pratiques de marche urbaine) en tant qu’élément fondateur d’une construction territoriale commune, génératrice de bien-être pour les citadins, ce qui nous renvoie inéluctablement à un projet émanant des mécanismes sociaux et cognitifs qui se transcrivent au sein des espaces publics.Basées sur des outils et méthodes mutualisant les compétences interdisciplinaires de l’équipe du projet, treize séances d’entretiens collectifs et des maraudes ont pu être réalisées auprès d’un panel social diversifié résidant au sein d’un même périmètre de géographie prioritaire du centre-ville de Nice. Dans cette dialectique du social et du spatial, à travers l’élaboration d’un apprentissage collectif issu d’ateliers cartographiques fondés sur une adaptation de la théorie de Maslow, les individus ont-ils pu, au fil des besoins spatialisant leur bien-être, définir et s’approprier des règles et des valeurs communes, démontrant une prise en charge collective des espaces publics de leur territoire. / The project “Optimal Walk in the Green City” – called “MOUV” in French – has the aim to offer an innovative methodology responding to a being-together need, taking into account the ideational and material interactions generated by the city. Putting forward a principle of citizen participation which promotes shared knowledge of the territory, MOUV aims to develop a collective project placing actors at the heart of their lived spaces evolution. The purpose of this project is to include the daily mobility (by urban walking practices) as part of a common founder territorial construction, generating well-being for city dwellers, which brings us inevitably to a project made by the social and cognitive mechanisms transcribed in public spaces.Based on tools and methods pooling interdisciplinary skills of the project team, thirteen sessions of focus groups and social help patrols have been conducted with a diversified panel living within the same perimeter, in the city-center of Nice. In this dialectic of social and spatial, through the development of a collective learning from cartographic workshops based on an adaptation of Maslow's theory, people can define and appropriate rules and common values over the needs which spatialize their wellbeing, demonstrating a collective responsibility taken on the public spaces of their territory.
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Le rapport des usagers aux produits de design dans une perspective de consommation durable

Marchand, Anne January 2003 (has links)
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