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Aspects de l'identité narrative chez Witold Gombrowicz et Virginia WoolfNasr, Marwan 08 1900 (has links)
À la lumière de la théorie de l’identité narrative élaborée par Paul Ricœur, ce mémoire évoque la configuration identitaire des personnages dans les œuvres Cosmos et Les envoûtés de W. Gombrowicz, ainsi que To the Lighthouse et The Waves de V. Woolf. D’une part, nous analyserons l’obsession d’une mise en série aliénante dans le cas de Witold (Cosmos), suivi par un cas de dédoublement et de perte dans l’Autre chez Walczak (Les envoûtés). D’autre part, nous évoquerons le rapport à la famille (James Ramsay) en plus de l’inscription et de l’ancrage par le biais d’éléments prépondérants (The Waves). Il en résulte chez ces personnages, la conception d’une identité par l’entremise d’histoires et d’événements qui la façonnent en un parcours narratif singulier. / By the means of Paul Ricœur’s theory on narrative identity, the following thesis will examine the singular conceptions of identity in the works Cosmos and Les envoutés (W. Gombrowicz) as well as To the Lighthouse and The Waves by V. Woolf. On one hand, we will analyze the obsessive serialization behavior that Witold manifests in Cosmos followed by a case of complete loss of one’s self towards otherness. Furthermore, we will scrutinize the family turmoil between James Ramsay (To the Lighthouse) and his family members. Additionally, we will also inspect the adherence and anchoring of three protagonists towards the development of a unique perception of their environment (The Waves). Ultimately, the protagonists recognize that one’s self is intrically linked to individual stories and events that craft their own sense of being.
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L`India nell`immaginario occidentaleLongo, Maria Luisa 08 1900 (has links)
L`Inde a constitué un lieu de voyage pour beaucoup d`écrivains occidentaux, en particulier, pendant les années 60-70, pour cinq intelllectuels éuropéens et americains, qui ont voyagé et écrit différents textes. Pasolini, Moravia, Paz, Ginsberg et Duras ont parlé de l`Inde en utilisant différents languages pour décrire leur réncontre avec l`Autre au délà des catégories binaires occidentales. / India in the 60 and 70 has been the destination of the journey of five European and American writers who have stayed and wrote about it. Pasolini, Moravia, Ginsberg, Paz and Duras wrote of India using different languages from the travel documents, to the notes, to the essay, to the diaries up to the cinematic language. They described their encounter with the Other trying to go over the exotic stereotypes of western discourse into a space opaque and fragmented. / L’India ha costituito negli anni sessanta e settanta la destinazione dela viaggio di cinque scrittori europei e american che vi hanno soggiornato e ne hanno scritto. Pasolini, Moravia, Ginsberg, Paz e Duras hanno scritto dell’India e sull’India usando linguaggi diversi che vanno dal racconto di viaggio agli appunti al diario al saggio fino ad arrivare al linguaggio cinematografico. Attraverso questi multiformi linguaggi essi descrivono il loro incontro con l’Altro andando al di là dello stereotipo e delle categorie binarie del pensiero occidentale, captando l’Altro attraverso un discorso che diventa opaco e frammentario.
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Émergence du fumisme dans la production d'un nouvel esprit littéraireTremblay, Charles-Étienne 08 1900 (has links)
La présente thèse se veut une relecture du fumisme en tant que concept et mouvement historique daté (années 1860-1880) et situé (la France), ou moment qui représente une économie de sens qui a bouleversé les habitudes perceptuelles et intellectuelles de la réception depuis la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Selon la lecture habituelle du fumisme, les productions des poètes et artistes fumistes, qualifiées de « fumisteries », ne forment qu’un chapitre, ou une catégorie négligeable, de l’histoire littéraire. Cette histoire confond le fumisme en tant que mouvement littéraire éphémère avec les épisodes décadent et symboliste pour le réduire à un concours de mystifications de bourgeois par des bohèmes en marge par rapport à l’institution littéraire organisées par le comédien Sapeck et l’écrivain Alphonse Allais, tous deux nommés ironiquement chefs de « l’École fumiste » vers 1880.
Or, en offusquant la conception positiviste du langage qu’elle lui applique afin de le réduire à une simple provocation sans but, et en assimilant Rimbaud aux « fumisteries » des « décadents », la critique littéraire nous donne l’outil principal de démystification du fumisme en tant que pratique ou mode de production d’une économie de sens.
C’est cette économie qui constitue notre principal point d’intérêt. Contemporain des épisodes décadent et symboliste, le moment fumiste oblige la réception à reconfigurer la façon de produire du sens. Les productions fumistes (essentiellement des poèmes et des caricatures, comme dans l’Album zutique, notre corpus principal) sont fondées sur une économie du rébus. Exemplifiée par le sonnet de Rimbaud intitulé « Voyelles », cette économie, qui crée des « documents », des textes inséparables de leur matière, introduit l’économie artistique du vingtième siècle – en particulier, au mode de perception cinématographique tel que fabriqué par le fumiste Émile Cohl. / This thesis focuses on a particular period in literary history that goes under the name of fumism. This “fumist” moment, which occurred during the years 1860-1880 in Paris, introduces a new economy of meaning that, in the latter part of the nineteenth century, leads to a transformation in reader’s changing perceptual and intellectual habits.
In the perspective of institutionalized literary history, critics conceive fumist productions as “fumisteries” (which might be rendered as “nonsense”) and lump this ephemeral movement or literary school (“l’École fumiste”) together with decadent and symbolist literary movements, reducing it to so-called mystification contests organized by the comedian named Sapeck and the writer Alphonse Allais, both designated as leaders of “l’École fumiste” around 1880. Yet, rather than viewing fumist productions as aimless provocations and assimilating Rimbaud’s work as an example of this “fumisterie” and decadence, this thesis examines the underlying presuppositions of language that are operative in the novel understanding of literature it entails. In this perspective, “fumism,” as a theory of discourse and literary practice, signals the emergence of a new vision of language and literary production.
Against this background, this thesis presents a detailed historical reading of fumism in the context of literary debates in late nineteenth-century France. At the same time, this study shows how the reception of fumist works leads to a transformed economy of meaning and, above all, to a reconfiguration of literary understanding. As this study details, fumist productions (essentially poems and caricatures that can be viewed in the Album zutique, the main corpus) are based on rebuses. Remarkably exemplified by Rimbaud’s controversial sonnet “Voyelles”, this new meaning economy creates what are termed “documents”, which place the materiality of the text on a par with its potential meanings. In interpreting this transformation, the thesis concludes by demonstrating how this new understanding of meaning lays the groundwork for the artistic economy of the twentieth century – in particular, with regard to the dynamic mode of perception introduced by the father of the animated film, the fumist Emile Cohl.
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L'En-Amour, dialogue avec l'oeuvre de ColetteFreytag, Aurélie 12 1900 (has links)
Cet essai fut écrit sur le mode de la promenade, d’une promenade accompagnée par les voix, des voix. Parmi elles, celle de Colette, de certains de ses personnages, celles contenues en moi. L’écriture a été libre, a tenté de l’être au moins, en se séparant de l’idée qu’un but précis, qu’une destination finale devait être atteinte. Il s’agissait de me laisser guider par l’errance des mots, par le rythme que prend la plume quand elle pense. De Colette, je ne dis rien, ou presque. Mon but étant de l’entendre, c’est en tant que lectrice que j’ai pris place dans cette réflexion, lectrice amoureuse, c’est-à-dire, guidée par l’En-Amour, conçu comme personnage conceptuel. C’est donc de ce point de vue que les textes ont été abordés, afin de laisser place à la vie, à la mouvance, à ce qui grouille dans l’œuvre colettienne. De cette manière, il me semblait possible d’entrer réellement en relation avec les personnages, mais aussi avec la représentation que je me faisais de l’auteure. Il me fallait garder la poésie de l’écriture de Colette, y entrelacer la mienne et tenter ainsi de donner des mots à une sorte de silencieuse oralité. Et le chemin s’est poursuivi, jusqu’à une vérité relative, vérité de l’En-Amour, donnée et mise en forme par les récits colettiens et leurs sous-entendus. De cette façon, je voyais la possibilité de redonner foi et valeur au(x) discours amoureux comme potentiel(s) de vérité. / This essay was written in the manner of a stroll, a stroll in the company of voices. Among them: Colette’s, certain of her characters’ and my very own inner voices. The writing process was a free-form one, tried to be so at least, separating itself from the idea of a precise goal or final destination to be reached. It was to be guided by the roaming of the words themselves instead, by the rhythm animating the pen when it is thinking. Of Colette, I say nothing, or barely. My objective being to hear her, it’s as a reader that I positioned myself thinking, as a loving reader guided by l’En-Amour, conceived as a conceptual character. The texts have thus been addressed from such a particular point of view, to let life, movement and all that sprouts in the colettian oeuvre its space to bloom. In such manner, it appeared possible to truly relate to both the characters and my own representation of the author. I had to keep alive the poetry of Colette’s writing, intertwining mine along with it, in an attempt to word a kind of unspoken oral form. And the path continued further along, up to a relative truth, the truth of l’En-Amour, given and shaped by the colettian narratives and their understated meanings. This way, I saw the possibility of valuing and renewing faith in a (the) discourse(s) of love as potential truth.
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Le chemin qui marche : la pensée et le geste d'écriture chez Benjamin FondaneDubois-Prud'homme, Aurélie 12 1900 (has links)
Benjamin Fondane est un penseur et un artiste du XXe siècle qui demeure encore relativement méconnu de la communauté universitaire. Pourtant, son œuvre poétique et ses essais révèlent une démarche atypique et une vision concrète de la dualité humaine et de la pratique de la pensée. « Le mal des fantômes », poème central de l’œuvre de Fondane, est une incarnation imagée du mal-être psychique de l’humain qui pressent que ses réflexes intellectuels, tels la raison et l’esprit de non-contradiction, créent une rupture avec son expérience intime du monde, brigue une portion du réel. L’étude de la figure du fantôme (qui est la figure de la hantise dans la tradition littéraire) ainsi que de l’économie discursive de la traversée maritime qui se déploient dans ce poème nous permet d’interroger les astuces rhétoriques que Fondane met en place afin de contrecarrer ce malaise. À travers l’expérience scripturale et la lecture, il est à la recherche d’une nouvelle disposition de l’activité réflexive qui serait davantage solidaire de l’existence humaine. C’est grâce au geste de l’écriture que sa pensée voyage, se meut, retrouve sa vivacité et, par là même, ses pouvoirs de mutation.
Se pencher sur la mise en œuvre de la réflexion chez Benjamin Fondane permet de poser un regard sensible sur les propres rapports que nous entretenons avec notre activité intellectuelle, scripturale et notre pensée. / Benjamin Fondane is a thinker and an artist of the twentieth century who is still relatively unknown to the academic community. However, his poetry and essays reveal an unusual flow of language and a concrete vision of human duality and practice of thought. “Le mal des fantômes,” Fondane’s central poem, is a image-laden incarnation of the human’s mental uneasiness in creating a disjunction between his or her intellectual reflexes, such as reason and the spirit of non-contradiction, and an intimate experience of the world, a disjunction that necessarily limits the mind to a mere portion of a larger, integral reality. In studying the “fantôme” trope – that is, the haunting figures of the literary tradition – in conjunction with the poem's discursive economy of the sea voyage, we seek to unveil the rhetorical ploys that Fondane mobilizes to counteract this malaise. Through writing and reading experimentation, he seeks a new paradigm of thinking that follows more closely unfolding human existence. By virtue of writing itself, thought travels, moves along, and regains both its vitality and transformative power.
Moreover, considering the workings of Fondane’s thought enables us to examine the ongoing relationship between our own intellectual activity, writing, and thought.
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Communication and the Construction of the Ideal in the WestDragomir, Adriana 15 November 2013 (has links)
This dissertation examines the conceptualization of the ideal society in Western culture in relation to changes in communication modes. The utopian discourse is defined by a concern with the relationship between language and reality. I explore this concern as a reflection of the theoretical disposition invited by changes in communication modes, which are perceived as crises of representation.
Plato and Thomas More’s enlightened communities in the Republic and Utopia reflect comparable idealistic perspectives on education. In my view, this optimism stems from the social reality of growing literacies with the advent of the alphabet and printing, respectively. I contend that these writers are animated by an ethical impulse to teach their readers that language is representation. From the vantage point of this knowledge, each individual may employ language symbolically in order to create and perpetuate a moral and spiritual mode of thought. I argue that the discourse of the ideal is the symbolic expression of humanity’s engagement with death, the ultimate existential concern made acute by the aspect of historical discontinuity in the crisis of representation. Plato and More exhibit comparable efforts to open to their readers the superior space of critical reflexivity which they themselves inhabit. From this conceptual, pre-representational space of conscious choice, language is subjected to achieving spiritual progress.
I introduce the concept of post-utopia, which describes a pragmatic moment when the relationship between author and the ideal society is brought into the foreground and reinforced as a way of addressing concerns with textual authority. I examine these developments in Augustine’s De Civitate Dei, François Rabelais’s episode of the Abbaye de Thélème in Gargantua, and Francis Bacon’s New Atlantis. These authors draw on the ideologies of representation inherent in utopian discourse, and position the authorial figure as link between scriptural teleology and history, ensuring spiritual and societal betterment in the textual cultures of late antiquity and early modernity. The figure of the author emerges as a symbol of history and of man’s ability to assume the limits of the mind and of language.
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L'économie criminelle de la Camorra et la pratique discursive des différents points de vue dans Gomorra de Roberto SavianoMilia, Bruno 12 1900 (has links)
This thesis will study the Italian literary phenomenon Gomorra, viaggi nell'impero economico e nel sogno di dominio della Camorra. First, the focus will be on the text's hybrid nature and implications and also on its literary and intellectual inspirations (such as Truman Capote, Pier Paolo Pasolini and Leonardo Sciascia). Secondly, we will take a closer look at the structure of the novel's narrative and its literary details, in order to reveal the different processes used by Roberto Saviano to convince the reader. Interwoven in this book's central plot, we will find a main obsession: the need to understand.
Lastly, we will discuss the question of the great power treated in this novel, the one of a criminal organisation transformed by the revelations made throughout the story. These revelations will allow us to draw interesting comparisons between organized crime and merchant capitalism. For this part, we will refer to Guy Debord's La société du spectacle, and to Hannah Arendt's work on the question of totalitarianism. All of these elements will allow us to discuss the different perspectives within the narrative's framework, and more precisely, the figure of the narrator/author/character that gives Saviano's novel anthropological qualities, in the form of an ethnofiction (Augé). / Ce Mémoire cherchera a étudier le phénomène littéraire italien Gomorra, viaggio nell’impero economico e nel sogno di dominio della Camorra. Au fil de l’analyse il sera évoqué autant son caractère hybride et les implications que cela représente que les influences littéraires et intellectuelles, auquel un tel texte fait écho ( Truman Capote, Pier Paolo Pasolini, Leonardo Sciascia…). Par la suite nous nous attacherons aux structures narratives et aux particularités littéraires du roman, afin de faire ressortir les différents procédés utilisés par Roberto Saviano dans son intention de convaincre. Une obsession qui s’inscrit dans la dynamique centrale du livre, celle de comprendre.
Enfin, il sera question de la grande force qui entoure ce roman, celle d’un crime organisé rendu différent de par les révélations faites au sein du roman. De cela nous tirerons une étude comparative entre le crime organisé et le capitalisme marchand, faisant appel autant à Guy Debord et son œuvre La société du spectacle, qu’à Hannah Arendt pour ses nombreux travaux entourant la problématique du totalitarisme. Tous ces éléments nous permettront de conclure sur la particularité des points de vue, notamment avec la figure du narrateur/auteur/personnage qui nous permettra de rapprocher le roman de Roberto Saviano au travail anthropologique, dans la dynamique d’une forme d’ethno- fiction (Augé)
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Road novel, road movie : approche chronotopique du récit de la routeBrasebin, Jenny 06 1900 (has links)
Apparu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec la publication en 1957 d’On the Road de Jack Kerouac et la sortie, 12 ans plus tard, d’Easy Rider de Dennis Hopper, le road novel et le road movie constituent à nos yeux les deux versants de ce que nous avons choisi de nommer le récit de la route. Devant l’absence de réelle étude conjointe entre les deux formes et la persistance d’amalgames, nous souhaitons mettre en évidence ce qui permettrait de distinguer le road novel et le road movie d’autres récits d’errance. Un tel travail nécessite la mise au jour d’un outil d’analyse intermédial permettant d’embrasser de concert des œuvres relevant d’expressions médiatiques différentes. Nous proposons donc de recourir au concept de chronotope développé par Bakhtine en littérature, et dont il a été démontré il y a peu qu’il est aussi susceptible de s’appliquer à un objet cinématographique. Nous posons que road novel et road movie reposent sur la combinaison d’un ensemble de chronotopes fondamentaux : celui de la route, dans le contexte de la motorisation et des non-lieux de la postmodernité, et celui du seuil, compris comme l’expression du tournant d’une vie. La présence d’une dimension parodique nous amène en outre à mobiliser un autre concept bakhtinien : celui de carnavalesque, qui s’articulerait justement autour des chronotopes de la route et du seuil définis précédemment. Afin de procéder à cette analyse chronotopique, nous nous appuyons sur un corpus d’œuvres empruntées au répertoire américain, québécois et allemand, en raison notamment des multiples passerelles susceptibles d’être érigées entre ces différentes cultures. / Appearing in the wake of World War II, with the publication in 1957 of On the Road by Jack Kerouac, followed 12 years later with the screening of Denis Hopper’s Easy Rider, the road novel and road movie constitute, we argue, two sides of what we call the road narrative. Faced with a lack of comprehensive studies embracing both sides concurrently, and with recurrent amalgams, we reflect on the components differentiating the road novel and road movie from other types of wandering stories. Such a project calls for the construction of an intermedial apparatus, enabling us to jointly encompass artworks belonging to different media formats. Consequently, we build on the concept of the chronotope, as developed by Bakhtin as a tool for literary criticism, and recently extended by scholars to cinematographic objects. We show how road novels and road movies emerge from the combination of two fundamental chronotopes: that of the road, exemplified by a postmodern universe dominated by motor vehicles and non-places, and that of the threshold, understood as the expression of a critical turn in one’s life. The noted presence of a parodic dimension in road narratives calls for the introduction of an additional bakhtinian concept: the carnivalesque, which, as we show, can be articulated in relation to the previously defined road and threshold chronotopes. For this chronotopical analysis, we selected artworks from the American, Quebecois and German repertoires, a choice justified by the numerous potential connections to be established between those three different cultures. / Thèse réalisée en cotutelle, sous la direction de M. Philippe Despoix (Université de Montréal) et de M. Michel Marie (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)
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Towards A Poetics of Marvellous Spaces in Old and Middle English NarrativesBolintineanu, Ioana Alexandra 28 February 2013 (has links)
From the eighth to the fourteenth century, places of wonder and dread appear in a wide variety of genres in Old and Middle English: epics, lays, romances, saints’ lives, travel narratives, marvel collections, visions of the afterlife. These places appear in narratives of the other world, a term which in Old and Middle English texts refers to the Christian afterlife: Hell, Purgatory, even Paradise can be fraught with wonder, danger, and the possibility of harm. But in addition to the other world, there are places that are not theologically separate from the human world, but that are nevertheless both marvellous and horrifying: the monster-mere in Beowulf, the Faerie kingdom of Sir Orfeo, the demon-ridden Vale Perilous in Mandeville’s Travels, or the fearful landscape of the Green Chapel in Sir Gawain and the Green Knight. Fraught with horror or the possibility of harm, these places are profoundly different from the presented or implied home world of the text.
My dissertation investigates how Old and Middle English narratives create places of wonder and dread; how they situate these places metaphysically between the world of living mortals and the world of the afterlife; how they furnish these places with dangerous topography and monstrous inhabitants, as well as with motifs, with tropes, and with thematic concerns that signal their marvellous and fearful nature.
I argue that the heart of this poetics of marvellous spaces is displacement. Their wonder and dread comes from boundaries that these places blur and cross, from the resistance of these places to being known or mapped, and from the deliberate distancing between these places and the home of their texts. This overarching concern with displacement encourages the migration of iconographic motifs, tropes, and themes across genre boundaries and theological categories.
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Vanités et résistances de la pensée critique. Du kitsch philosophique dans "Maîtres anciens" de Thomas BernhardLemieux, Catherine 08 1900 (has links)
Ce mémoire interroge le rapport développé dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard entre l’écriture littéraire, la pensée philosophique et le kitsch. Au-delà de la supposition surprenante que la philosophie puisse être affaire de goût, de séduction et de sentiments, l’analyse de la notion de kitsch philosophique permet d’envisager le discours critique comme une arme à double tranchant qui promet autant l’émancipation que l’autoaliénation du Kitschmensch pensant. C’est à travers la figure de Reger, protagoniste de la comédie orchestrée par Bernhard, que s’incarne cette perspective critique paradoxale qui témoigne de problèmes de légitimation et d’un scepticisme croissant face aux promesses des grands récits émancipateurs.
À l’examen de cette mise en scène de la philosophie, apparaît une manière proprement littéraire de « penser la pensée ». Ce mémoire veut rendre compte de ce en quoi la pensée littéraire se distingue de l’essai philosophique mais aussi de tout autre métadiscours. La littérature, car elle montre plus qu’elle n’affirme, conséquemment permet de comprendre les points de contact et de tension entre la philosophie et le kitsch, entre la culture et la barbarie, d’une manière toute particulière. C’est cette particularité qui fait l’objet de cette étude et qui est considérée comme une forme de résistance à la commodification, la vanité, la domestication, bref la kitschification de la pensée critique. / In critically examining Thomas Bernhard’s Old Masters, this essay questions the relations between literary writing, philosophical thought and kitsch. Beyond the surprising assumption that philosophy might also be a matter of taste, seduction and sentiments, analyzing the notion of philosophical kitsch allows for consideration of critical discourse as a double-edged sword that promises not only the emancipation but also the autoalienation of the thinking Kitschmensch. The figure of Reger, the principal character in Bernhard’s orchestrated comedy, embodies this paradoxical critical perspective. This paradox of kitsch critical thought attests to problems of legitimation that arise alongside a growing scepticism towards the claims of grand emancipatory narratives.
This examination of philosophy’s mise en scène in the novel allows for perceiving a specifically literary mode of thinking. This essay suggests that literary thinking differs from philosophical exposition as well as from metadiscourse generally. Literature, because it shows more than it affirms, therefore allows for understanding in a very specific manner the similarities and tensions between philosophy and kitsch, culture and barbarism. In sum, this study focuses in this literary specificity that comes to appear as a form of resistance to commodification, vanity, domestication – in short, to the kitschification of critical thought.
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