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Profils d'inadaptation psychosociale au primaire : perceptions de soi, engagement et rendement scolaireOlivier, Elizabeth 03 1900 (has links)
L’engagement et la réussite scolaire des élèves sont maintenant bien documentés pour leurs retombées positives à long terme. Or, plusieurs facteurs peuvent nuire à cet l’investissement et au succès des élèves en classe et à leur succès. Les études passées ont effectivement permis d’établir que l’inadaptation psychosociale est l’un des important facteurs associés au désengagement. Ce risque est cependant moins connu lorsque les difficultés extériorisées, intériorisées et sociales tendent à cooccurrer et s’accumuler chez certains élèves. De plus, il n’y a actuellement aucun modèle théorique qui permet formellement d’expliquer l’interinfluence entre ces facteurs de l’inadaptation et les processus motivationnels essentiels à la réussite scolaire. Certains modèles suggèrent cependant que les perceptions de soi font partie d’importants mécanismes menant au désengagement. Or, ces perceptions de soi sont, au même titre que l’engagement scolaire, associées à l’inadaptation psychosociale. Le but de cette thèse est donc d’approfondir la compréhension des facteurs psychosociaux menant au désengagement des élèves à l’approche de l’adolescence, qui est une période où le risque de désengagement s’accroit.
Ainsi, un premier articlhe (Chapitre II) a d’abord permis d’établir les profils d’inadaptation psychosociale chez les garçons et les filles de 5e et 6e année du primaire. Ces profils ont ensuite été associés de façon longitudinale avec l’engagement comportemental et le rendement scolaire des élèves. Les résultats ont permis d’identifier des profils inadaptés distincts pour les garçons et les filles. Ils soulignent également que les élèves faisant partie de ces profils inadaptés sont effectivement plus à risque d’avoir un plus faible engagement et rendement ultérieur, mais de façon distincte selon les profils et selon les sexes.
Ensuite, le second article (Chapitre III) se base sur le Self-System Model of Motivational Development (Connell et Wellborn, 1991) afin d’intégrer les perceptions de compétence, d’autonomie et d’appartenance comme mécanismes liant les profils psychosociaux à l’engagement comportemental, affectif et cognitif. Les résultats soulignent le rôle marqué du sentiment d’appartenance à l’école pour son association avecexpliquer le risque d’avoir un plus faible engagement affectif des chez élèves des profils inadaptés. De plus, le risque d’avoir de moins bonnes perceptions de soi et, en retour, un plus faible engagement scolaire s’est avéré particulièrement marqué pour les filles.
En somme, les résultats de la thèse suggèrent que l’inadaptation psychosociale est effectivement bien représentée sous forme de profils distincts entre les sexes pour les élèves à l’approche de l’adolescence. D’une part, la thèse réaffirme l’importance de considérer les différences sexuelles pour comprendre le risque de désengagement des élèves inadaptés. D’autre part, considérant l’influence la contribution entre l’appartenance à l’unde faire partie d’un de ces profils sur les perceptions de soi et, en retour sur l’engagement des élèves en classe, les résultats soutiennent la pertinence d’intégrer l’inadaptation psychosociale aux modèles théoriques expliquant la de motivation, de l’engagement et de la réussite scolaire. / Student engagement and academic achievement are now well documented for their positives
long-term outcomes. Yet, several factors can alter students’ investment and success in school.
Past studies have indeed shown that psychosocial maladjustment is an important risk factor for
later disengagement. However, less is known about the risk of disengagement when
externalizing, internalizing, and social difficulties tend to co-occur and accumulate in some
students. Also, there is actually no theoretical framework explaining the association between
maladjustment characteristics and motivational process crucial to ensure school success. A
few models suggest that self-perceptions are important mechanisms leading to student
engagement. These self-perceptions, as student engagement, are indeed associated with
maladjustment characteristics. The goal of this thesis is thus to deepen our understanding of
psychosocial maladjustment factors leading to student disengagement when approaching
adolescence, which is a developmental period where the risk for disengagement increases.
Therefore, a first article (Chapter II) allowed identifying psychosocial maladjustment
profiles among 5th and 6th grade boys and girls. These profiles were then linked with students’
later behavioral engagement and academic achievement. Results first showed that the
identified maladjustment profiles were distinct between boys and girls. Findings also highlight
that students belonging to maladjusted profile tend to have lower behavioral engagement and
academic achievement, but distinctly between profiles and between sexes.
Next, a second article (Chapter III) relied on Self-System Model of Motivational
Development (Connell & Wellborn, 1991) in order to position self-perceptions of competence,
autonomy, and relatedness as mediating mechanisms linking psychosocial profiles to
behavioral, emotional, and cognitive engagement. Results show the crucial role of sense of
relatedness associated with the lower emotional engagement of students in maladjusted
profiles. Furthermore, the risk of having a lower engagement was especially salient for girls as
a result of negative self-perceptions.
In sum, findings from this thesis suggest that students’ psychosocial maladjustment is
well captured by establishing profiles distinctly between sexes for students approaching
adolescence. On the one hand, this thesis reemphasizes that studying sexual differences is
especially relevant to understand maladjusted student’s disengagement. On the other hand, as
belonging to a maladjusted profile impacted students’ self-perception and, in turn, classroom
engagement, results support the inclusion of psychosocial maladjustment in theoretical
frameworks explaining motivation, engagement, and academic success.
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Profils latents d'usage de substances psychotropes chez les consommateurs de cannabis à l'adolescence : les problèmes les plus fréquents par profil et les profils les plus représentés par problèmeTurmel, Jessica 09 1900 (has links)
Le cannabis est la substance illicite la plus consommée à l’adolescence et ce, mondialement. Nous savons qu’un usage problématique de cannabis est susceptible d’entraîner une multitude de conséquences sur les plans physiques, psychologiques, sociaux et économiques. Or, les consommateurs constituent un groupe au profil hétérogène et n’expérimenteront pas tous des problèmes significatifs reliés à cet usage. Il s’avère donc important d’identifier les usagers à risque élevé de conséquences et de spécifier la nature de ces problèmes afin d’intervenir de façon efficace auprès de cette clientèle. Pourtant, bien que la littérature scientifique soulève l’idée que certains types de consommateurs présentent davantage de risques, l’état des connaissances ne révèle que peu d’informations de nature empirique qui permettraient de distinguer des autres usagers les profils d’adolescents davantage à risque. À cet effet, les typologies disponibles à ce jour sont généralement théoriques ou limitées aux études cliniques, font référence à des problèmes particuliers ou se basent sur des indicateurs spécifiques de la consommation tels que la fréquence d’usage. De plus, aucune étude jusqu’à maintenant n’est en mesure de nous pister quant aux types de problèmes associés plus spécifiquement à certains profils de consommation ni de préciser quels profils sont davantage représentés pour des conséquences données. Cette étude est basée sur les classes latentes de consommation découvertes dans l’étude de Fallu, Brière et Janosz (2014) à partir de plusieurs caractéristiques de consommation et comparées sur plusieurs prédicteurs et problèmes associés à la consommation. Son échantillon est constitué de 1618 élèves consommateurs de cannabis en secondaire 4. Cette étude examine quels sont les problèmes attribués et non-attribués les plus fréquents pour chacune des classes. Elle examine également quelles sont les classes les plus représentées pour différents problèmes attribués et non-attribués. Enfin, elle compare les résultats obtenus pour les problèmes attribués et non-attribués. La stratégie analytique employée a consisté à conduire des analyses descriptives, des analyses de Chi carrés ainsi que des analyses de variance univariée, parfois suivies d’une analyse post-hoc. Les résultats ont démontré que la classe d’appartenance peut prédire la survenue des différents problèmes que rencontrent les jeunes consommateurs, que certaines classes sont plus représentées pour certains problèmes et que les adolescents aux profils les plus lourds sont à risque de sous-estimer certains problèmes liés à leur consommation. L’une des principales découvertes concerne les deux classes précoces. Il semble que la classe des consommateurs modérés précoces présente un profil de problèmes davantage intériorisé et la classe des polyconsommateurs lourds précoces, davantage extériorisé. Les implications de ces résultats sont finalement discutées. / Cannabis is the most widely used illicit substance among adolescents worldwide. We know that cannabis misuse is likely to cause a variety of effects at physical, psychological, social and economic levels. However, consumers are a heterogeneous group and not all will experience significant problems associated with such use. It is therefore important to identify high-risk users and to specify the nature of these problems in order to intervene effectively with this clientele. Yet, although the scientific literature raises the idea that certain types of consumers are at higher risk, the current state of knowledge reveals little empirical information that would distinguish adolescents with higher risk profiles. To this end, the typologies available today are generally limited to theoretical or clinical studies, refer to specific problems, or are based on specific consumption indicators such as frequency of use. Furthermore, no study has yet been able to reveal the types of problems associated specifically with certain consumer profiles or to specify which profiles are more prone to various consequences. The present study is based on a latent class consumption model developed from several consumer characteristics found in the study by Fallu, Briere and Janosz (2014). They were compared with several predictors and problems associated with the consumption. The sample comes from within the context of evaluation of the New Approaches New Solutions (NANS) dropout prevention program, and consists of 1618 students who used cannabis in 10th grade. The subjects were annually evaluated from the 7th grade until the 11th. This study examines which attributed and non-attributed problems are most common for each class. It also examines which classes are most frequently assigned to different attributed and non-attributed problems. Finally, it compares the results obtained for the attributed and non-attributed problems. The analytical strategy used was to conduct descriptive analysis, chi-square analysis and univariate analysis of variance (ANOVA), sometimes followed by post-hoc tests when relevant. The results show that the class can predict the occurrence of various problems that young people face, that some classes are more represented for some problems, and that teenagers with heavier profiles are at risk of underestimating certain problems associated with their consumption. One of the main findings regarding the two early classes. It seems that early-moderate use students have a more internalized problems profile and those with early-heavy and polydrug use, a more externalized problems profile. Finally, the implications of these results are discussed.
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Play therapy: an overview and marketing planMcNeil Sallman, Cyndi January 1900 (has links)
Master of Science / Department of Family Studies and Human Services / Anthony Jurich / Play is essential to child development because it contributes to the cognitive, physical, social, and emotional well-being of children and youth. The integration of play and play therapy techniques with child and family therapy offers a creative, age appropriate way to provide mental health treatment. This report offers an overview of play therapy, the therapeutic value of play, the historical background, theory, techniques, materials, and settings. Further, it provides the reader with many therapeutic modalities in which to implement play in family therapy. Because play therapy is a specialized field, this report also provides the reader with information on how to use this to create a marketing niche. This report was written with the Masters’ or Doctoral student in mind, as well as practicing therapists; with hopes to provide them a creative avenue in which to enhance their current therapeutic modalities.
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La reconnaissance d’émotions faciales et musicales dans le processus de vieillissement normalCroteau, Alexina 12 1900 (has links)
No description available.
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Quand et comment exercer son autorité comme parent : le rôle socialisateur du lien problème-contrainte et du domaine socialRobichaud, Jean-Michel 03 1900 (has links)
Des études expérimentales examinant le rôle socialisateur de l’autorité parentale dans des contextes de transgression persistante de règles ont démontré les avantages d’utiliser la conséquence logique plutôt que d’autres stratégies d’autorité (la punition, le raisonnement et l’absence d’autorité). À l’aide d’une méthodologie par vignettes expérimentales et d’un échantillon de 214 adolescents (M = 15,28 ans), la présente étude a bonifié ces recherches en comparant ces mêmes stratégies dans un contexte de transgression à facettes multiples. Spécifiquement, le rôle modérateur des perceptions des adolescents de l’enjeu sous-jacent à la transgression (personnel c. non-personnel) sur leurs croyances quant au potentiel socialisateur des stratégies d’autorité a été évalué. Lorsque les adolescents ont catégorisé la transgression comme un enjeu non-personnel, les résultats des études antérieures ont été reproduits. En effet, la conséquence logique a été jugée comme étant aussi efficace que la punition à prévenir une transgression future (et plus efficace que le raisonnement et l’absence d’autorité) et comme la stratégie la plus acceptable. De plus, contrairement à la punition, la conséquence logique n’a pas été perçue comme frustrant plus l’autonomie que le raisonnement. En comparaison, les adolescents ayant catégorisé la transgression comme un enjeu personnel ont perçu la conséquence logique moins favorablement, laissant place au raisonnement comme stratégie d’autorité préférable. Les implications de ces résultats pour la socialisation des adolescents et les pratiques parentales optimales sont discutées. / Experimental studies focusing on the socialization role of parental authority exertion in persistent rule-breaking contexts involving non-personal issues have recently shown the advantages of using logical consequences over alternative strategies (mild punishments, reasoning and no-authority). Using an experimental vignette approach and a sample of 214 adolescents (Mage = 15.28 years), the present study extended these findings by comparing the same parental interventions in a hypothetical rule-breaking setting involving a multifaceted issue. Specifically, and based on research anchored in social domain theory, we evaluated how adolescents’ perceptions of the issue underlying the multifaceted transgression (personal vs. non-personal) moderated their beliefs regarding authority exertion strategies. When adolescents perceived the transgression as a non-personal issue, past results were replicated and enhanced. Adolescents perceived the logical consequence as at least as effective as the mild punishment to prevent future transgressions (i.e., more so than reasoning and no-authority) and as the most acceptable strategy. Furthermore, contrary to the mild punishment, they did not perceive the logical consequence as more autonomy-thwarting than reasoning. In contrast, adolescents who categorized the transgression as a personal matter rated the logical consequence less favorably, leaving reasoning as a preferred form of intervention. Implications for optimal parenting are discussed.
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Kindergarten classroom engagement skills : the road to academic success in elementary schoolFitzpatrick, Caroline 08 1900 (has links)
No description available.
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Les associations longitudinales entre les symptômes de psychopathologie et la consommation de cannabis à l’adolescence et le rôle de l’orientation sexuelle comme modérateurLondon-Nadeau, Kira 08 1900 (has links)
Le lien entre la santé mentale et la consommation de cannabis est encore incompris. De plus, les lesbiennes, gays et bisexuel.les (LGB) présentent des taux élevés de consommation de cannabis et de problèmes de santé mentale comparativement aux hétérosexuel.les.
Objectifs. Examiner les associations entre le cannabis, la dépression et l’anxiété au cours de l’adolescence, ainsi que l’effet modérateur de l’orientation sexuelle.
Méthode. Les liens entre le cannabis, la dépression et l’anxiété à 13, 15 et 17 ans sont examinés longitudinalement à l’aide d’un modèle à effets croisés chez 1548 participant.es. Des analyses multi-groupes sont effectuées pour examiner les modèles selon l’orientation sexuelle.
Résultats. Des associations de petite taille qui demeurent significatives lors de l’ajout des variables de contrôle sont trouvées dans l’échantillon complet : la consommation de cannabis prédit positivement les symptômes d’anxiété subséquents et les symptômes de dépression à 15 ans prédisent positivement la consommation de cannabis à 17 ans. Les LGBs présentent un lien positif plus prononcé entre les symptômes de dépression à 15 ans et la consommation de cannabis à 17 ans, ainsi qu’un lien négatif entre les symptômes d’anxiété à 15 ans et la consommation de cannabis à 17 ans.
Conclusion. Ces résultats soutiennent que les associations entre le cannabis, la dépression et l’anxiété sont bidirectionnelles, quoique de petite taille, au cours de l’adolescence. Les LGB présentent des liens particulièrement forts qui pourraient suggérer une pratique d’automédication pour les symptômes de dépression entre 15 et 17 ans. / The association between cannabis use and mental health is not yet well understood. Additionally, sexual minorities present higher rates of cannabis use and mental health issues than heterosexuals.
Objective. To examine the developmental relationships between cannabis, and depression and anxiety across adolescence in heterosexual and LGB youth.
Method. The relationships between cannabis, and depressive and anxiety symptoms at 13, 15, and 17 years were examined using cross-lagged models in 1548 participants. Multigroup analyses were conducted to examine the models according to sexual orientation.
Results. Small bidirectional associations were found in the full sample, which remained significant once control variables were included in the model: cannabis use positively predicted later anxiety symptoms, and depressive symptoms at 15 years predicted cannabis at 17 years. LGB participants presented a considerably larger association between depressive symptoms at 15 years and cannabis at 17 years, as well as a negative association between anxiety symptoms at 15 years and cannabis at 17 years.
Conclusion. These results suggest that the relationships between cannabis, and depressive and anxiety symptoms are bidirectional across adolescence, albeit small. Sexual minorities present particularly strong associations that may represent self-medication efforts for depressive symptoms between 15 and 17 years.
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Associations longitudinales entre le soutien maternel à l’autonomie et la performance en mathématiques chez les enfants au primaire : analyses par courbes de croissanceCimon-Paquet, Catherine 08 1900 (has links)
Un nombre grandissant d’études suggère que le soutien maternel à l’autonomie pourrait favoriser une meilleure performance scolaire chez les enfants. Or, peu d’études longitudinales ont examiné l’apport du soutien à l’autonomie précoce dans la prédiction des trajectoires développementales du rendement en mathématiques durant les premières années d’école, bien que l’évolution des habiletés en mathématiques au cours du primaire soit bien documentée. De plus, l’interaction entre le soutien maternel à l’autonomie et les capacités cognitives de base de l’enfant n’a jamais été examinée dans la prédiction de trajectoires de rendement scolaire, bien que de telles interactions soient attendues théoriquement. La présente étude avait pour objectif d’examiner l’interaction entre le soutien maternel à l’autonomie et les capacités cognitives de l’enfant, mesurés durant la petite enfance, dans la prédiction des trajectoires de rendement en mathématiques de la première année à la troisième année du primaire. L’échantillon était constitué de 113 dyades mère-enfant. Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré par observation d’interactions mère-enfant, tandis que les capacités cognitives de base et le rendement en mathématiques de l’enfant ont été mesurés à l’aide d’outils standardisés. Les résultats suggèrent que le soutien maternel à l’autonomie précoce est associé à la performance en mathématiques au cours du primaire, mais que cette relation se présente différemment selon les capacités cognitives de base de l’enfant. Cette étude suggère que le soutien maternel à l’autonomie durant les premières années de vie de l’enfant pourrait potentiellement favoriser le développement de compétences en mathématiques à long terme. / Increasing evidence suggests that maternal autonomy support fosters academic achievement in children. However, despite evidence that mathematical achievement evolves markedly during elementary school years, no study has examined early autonomy support in relation to mathematical achievement trajectories. Moreover, few studies have considered the role of child general cognitive abilities in these associations. With a sample of 113 mother–child dyads, the current study investigated whether patterns of growth in mathematical achievement during the first three years of elementary school were predicted by the interaction between maternal autonomy support and child general cognitive abilities, both assessed in infancy. Maternal autonomy support was assessed based on videotaped mother–child interactions, whereas child general cognitive abilities and mathematical achievement were assessed using standardised tests. Results suggest that early maternal autonomy support predicts later mathematical development in children, although this relation unfolds differently based on children’s baseline cognitive abilities. These findings suggest that maternal autonomy support in the first years of life may confer long-lasting benefits for children’s acquisition of mathematical knowledge.
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Associations prospectives entre la présence d’une télévision dans la chambre d’un enfant à 4 ans et les saines habitudes de vie à 10 ans : rôle des pratiques parentales efficacesFortin, Geneviève 07 1900 (has links)
Contexte. Les instances de recherche en pédiatrie mentionnent que le temps d’écran crée des conséquences négatives immédiates et ultérieures sur la santé et les saines habitudes de vie des enfants et des adolescents. Ils suggèrent une supervision parentale, un encadrement du temps d’écran ainsi que des espaces et des moments sans écrans. Toutefois, nous savons que les pratiques parentales efficaces sont la source primaire de socialisation et établissent donc les habitudes de vie d’une famille. Les pratiques parentales sont aussi souvent utilisées dans des programmes de prévention pour les comportements et pour les habitudes de vie chez les jeunes.
Objectif. Nous souhaitons examiner l’effet modérateur des pratiques parentales efficaces sur les liens entre la présence d’une télévision dans la chambre des garçons et filles au préscolaire et les saines habitudes de vie ultérieures (l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires, les habitudes alimentaires et la durée du sommeil).
Méthode. Les participants (929 garçons et 930 filles) proviennent d’une cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). La télévision dans la chambre (rapportée par l’enfant et confirmée par l’intervieweur) et les pratiques parentales efficaces (rapportées par la mère) ont été récoltées à 4 ans. Les saines habitudes de vies (rapportées par la mère) ont été récoltées à 10 ans. Des régressions linéaires ont été effectuées pour tester l’hypothèse d’une modération en faisant des analyses stratifiées par le sexe, tout en contrôlant pour des caractéristiques individuelles et familiales.
Résultats. La télévision dans la chambre n’est pas associée significativement sur les saines habitudes de vies, tant chez les gars et les filles. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les gars. Des pratiques parentales efficaces élevées chez les garçons augmentent l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires quand un garçon a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Pour les filles, les pratiques parentales efficaces prédisent une plus grande durée de sommeil, en tant qu’effet direct. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et la durée du sommeil chez les filles. Les pratiques parentales efficaces élevées augmentent la durée du sommeil quand une fille a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles.
Conclusion. Les pratiques parentales efficaces peuvent être considérées comme un facteur de protection sur les saines habitudes de vie associées avec une télévision de la chambre, améliorant ainsi les chances d’un développement optimal chez l’enfant. Ainsi, la parentalité est une cible pertinente pour les programmes de prévention, particulièrement pour l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les garçons et la durée du sommeil chez les filles. / Background. Community pediatricians and allied youth services report that screen time creates immediate and subsequent well-being and lifestyle risks in children and adolescents. In fact, current guidelines recommend parental supervision and monitoring of screen time as well as screen-free spaces and moments. Effective parenting practices are often targeted in prevention programs addressing behavioral development and diminishing risk for mental psychopathologies. Little is known regarding the role of parenting in effectuating guidelines.
Objective. This study aims to examine the moderating effect of parenting practices on the relationship between the presence of a television in the preschool child’s bedroom and subsequent healthy lifestyle habits (physical activity outside school hours, healthy eating habits and sleep duration).
Methods. Participants (929 boys and 930 girls) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) birth cohort. Bedroom television (reported by children and confirmed by interviewer) and effective parenting practices (reported by mothers) were collected at age 4. Mothers reported on chilren’s healthy lifestyle habits at age 10. Linear regressions were conducted, stratified by sex, to test expected moderation hypothesis by controlling for child and family characteristics.
Results. Bedroom television was not significantly associated with lifestyle risks, both in boys and girls. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and physical activity outside school hours for boys. Better parenting practices were associated with increases in physical activity outside school hours when a bedroom television was present, compared with lower effective parenting practices. For girls, effective parenting for girls predicted higher sleep duration as a direct effect. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and sleep duration for girls. Better parenting practices were associated with increases sleep duration in the presence of a bedroom television, compared with lower effective parenting practices.
Conclusion. Effective parenting practices can be considered as a protective factor for lifestyle habits associated with the presence of a television in the preschool bedroom, thus bettering chances of optimal development. These findings support the role of parenting as a program target for risk prevention.
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Associations prospectives entre l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents et le bien-être psychosocial au début de l’adolescenceBernard, Jessica 08 1900 (has links)
Objectif. Les avancées technologiques procurent aux jeunes enfants un accès sans précédent aux médias violents. Pourtant, l’étendue et la persistance des risques psychosociaux et scolaires à long terme découlant de l’exposition précoce à des médias violents demeurent méconnues. Cette étude vise donc à examiner les associations prospectives entre l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents et le bien-être psychosocial des filles et des garçons au début de l’adolescence. Méthode. Les participants (978 filles et 998 garçons) de cette étude longitudinale prospective proviennent de la cohorte de naissances de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). Les parents ont rapporté la fréquence d’exposition à des contenus télévisuels violents de leur enfant à l’âge de 3,5 ans et 4,5 ans. Huit ans plus tard, huit indicateurs importants du bien-être psychosocial de l’enfant à 12 ans ont été rapportés par l’enseignant et l’adolescent. Pour mesurer les associations prospectives, les indicateurs de bien-être psychosocial à 12 ans ont d’abord été régressé linéairement sur l’exposition à des contenus télévisuels violents à l’âge de 3,5 et 4,5 ans, et cela, pour chaque enfant, sans distinction du sexe. Puis, des analyses stratifiées par le sexe ont été effectuées. L’ensemble des analyses ont été contrôlées pour des caractéristiques individuelles et familiales confondantes. Résultats. Pour les filles, l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents est associée à une augmentation de la détresse émotionnelle (β = 0,11; intervalle de confiance [IC] 95 %, 0,13 à 0,49) et à une diminution de l’engagement en classe (β = -0,10; IC 95 %, -1,55 à -0,40), du rendement scolaire (β = -0,16; IC 95 %, -3,48 à -1,72) et de la motivation intrinsèque scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -1,09 à -0,07) à l’âge de 12 ans. Pour les garçons, l’exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents est associée à une augmentation de la détresse émotionnelle (β = 0,10; IC 95 %, 0,13 à 0,53), de l’inattention (β = 0,08; IC 95 %, 0,06 à 0,45), des comportements découlant du trouble des conduites (β = 0,06; IC 95 %, 0,00 à 0,21) et de retrait social (β = 0,08; IC 95 %, 0,05 à 0,40), ainsi qu’à une diminution de l’engagement en classe (β = -0,07; IC 95 %, -1,57 à -0,12), du rendement scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -2,15 à -0,23) et de la motivation intrinsèque scolaire (β = -0,07; IC 95 %, -1,13 à -0,03) à l’âge de 12 ans. Conclusion. Nos résultats révèlent des risques psychosociaux et scolaires distincts et persistants au début de l'adolescence associés à l'exposition préscolaire à des contenus télévisuels violents pour les filles et les garçons. La diminution de l'exposition à des contenus violents à l'écran durant les années préscolaires représente une intervention parentale bénéfique et un objectif d'éducation aux médias. / Objective. The extent to which the long-term risks of early exposure to media violence remains unclear. This study aims to examine whether preschool exposure to violent media predicts a range of associated psycho-social and academic risks for boys and for girls in early adolescence. Methods. Participants (978 girls and 998 boys) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development birth cohort. Self- and teacher-reported measures of child psycho-social and academic adjustment indicators at age 12 years were linearly regressed on parent-reported child exposure to televised violence at age 3.5 and 4.5 years, while adjusting for potential confounders. Results. For girls, violent televiewing during preschool years was associated with increases in emotional distress (β = 0.11; 95% confidence interval [CI], 0.13 to 0.49) and decreases in classroom engagement (β = -0.10; 95% CI, -1.55 to -0.40), academic achievement (β = -0.16; 95% CI, -3.48 to -1.72), and intrinsic academic motivation (β = -0.07; 95% CI, -1.09 to -0.07) at age 12 years. For boys, violent televiewing during preschool years was associated with increases in emotional distress (β = 0.10; 95% CI, 0.13 to 0.53), inattention (β = 0.08; 95% CI, 0.06 to 0.45), and conduct disordered (β = 0.06; 95% CI, 0.00 to 0.21) and socially withdrawn behavior (β = 0.08; 95% CI, 0.05 to 0.40), as well as decreases in classroom engagement (β = -0.07; 95% CI, -1.57 to -0.12), academic achievement (β = -0.07; 95% CI, -2.15 to -0.23) and intrinsic academic motivation (β = -0.07; 95% CI, -1.13 to -0.03) at age 12 years. Conclusion. Our findings in early adolescence reveal distinct, persistent risks associated with preschool exposure to violent televiewing for boys and girls. Diminishing preschool screen violence exposure represents a useful parent intervention and media literacy target.
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