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L'alliance thérapeutique avec les adolescents de minorités ethnoculturelles en services de protection de la jeunesseSaint-Jean, Gary 08 1900 (has links)
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La motivation aux interventions et programmes correctionnels chez les détenus canadiens des pénitenciers fédérauxDufour, Sophie-Anne 06 1900 (has links)
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Exploration de la reconnaissance des émotions en schizophrénie comorbidePaquin, Karine 11 1900 (has links)
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Jealousy and romantic disengagement : a longitudinal investigation in long-term couplesRamsay-Bilodeau, Alex 08 1900 (has links)
Les résultats de la recherche portant sur les impacts de la jalousie dans les relations de couple sont mixtes et ne nous permettent pas d’en connaître son impact sur le désengagement romantique, ou la perte de sentiments amoureux, qui est un problème fréquemment mentionné par les couples qui consultent en thérapie conjugale. Par le biais d’un devis longitudinal et dyadique, cette étude a examiné l’association entre la jalousie et le désengagement romantique, en tenant compte de la satisfaction relationnelle à titre de facteur modérateur. Concernant les effets acteurs, vu l’état actuel de la recherche portant sur l’effet de la jalousie sur différentes variables relationnelles, aucune hypothèse n’a été émise concernant la direction de l’association entre les trois composantes de la jalousie et les changements dans le désengagement romantique chez l’individu 9 mois plus tard. Cependant, nous avons émis l’hypothèse que la satisfaction relationnelle modèrerait cette association à travers le temps. Concernant les effets partenaires, nous avons émis l’hypothèse que de hauts niveaux de jalousie chez l’individu seraient associés à une augmentation du désengagement romantique chez son partenaire à travers le temps. Nous avons également considéré les différences de genre dans ces effets acteurs et partenaires. La jalousie, le désengagement romantique et la satisfaction relationnelle de 141 couples de sexes mixes ont été mesurés à deux temps de mesures sur une période de 9 mois. Des analyses acheminatoires basées sur le Modèle d’interdépendance acteur-partenaire ont ensuite été effectuées afin de vérifier les questions et hypothèses de recherche. Les résultats ont montré que la jalousie émotionnelle chez la femme était associée à une diminution de leur propre désengagement romantique à travers le temps (β = -.154, p = .029). De plus, la satisfaction relationnelle modérait l’association entre la jalousie émotionnelle et le désengagement romantique, c’est-à-dire que les femmes rapportaient une diminution de leur désengagement lorsqu’elles rapportaient être faiblement (B = -0.016, p = .004) ou moyennement satisfaites dans leur relation (B = -0.011, p = .032). L’interaction n’était pas significative pour les femmes qui étaient très satisfaites (B = -0.006, p = .257). La satisfaction relationnelle modérait aussi l’association entre la jalousie cognitive et le désengagement romantique chez la femme. La jalousie cognitive était associée à une augmentation du désengagement, mais seulement chez les femmes qui rapportaient être extrêmement satisfaites dans leur relation (4 ÉT au-dessus de la moyenne; B = 0.024, p = .048). Par ailleurs, la jalousie comportementale de la femme permettait de prédire une augmentation du désengagement chez son partenaire (β = .142, p = .039). Les résultats suggèrent que la jalousie serait un facteur à considérer pour comprendre le désengagement chez les couples de longue durée au fil du temps. De plus, cette association serait modérée par la satisfaction relationnelle, mais pour les femmes seulement. Des études supplémentaires seront nécessaires afin d’identifier d’autres facteurs relationnels et personnels pouvant contribuer au désengagement romantique chez l’homme. / Research examining jealousy among couples provides mixed findings regarding its association with relationship outcomes and does allow an understanding of its role in romantic disengagement. Also referred to the process of falling out of love, disengagement is frequently reported by couples who seek relationship therapy. Using a dyadic and prospective design, the purpose of this study was to examine the association between jealousy and romantic disengagement while considering relationship satisfaction as a potential moderating factor. Since the current literature provides mixed findings about the effect of jealousy on relationship outcomes, no a priori hypotheses were proposed about the directionality of the associations between the three components of jealousy assessed at baseline, and changes in romantic disengagement for the individual 9 months later (actor effects). However, we expected that relationship satisfaction would moderate this association. At the dyadic level, we expected that high levels of jealousy in the individual would be associated with an increase in their partner’s level of disengagement at follow-up (partner effects). Finally, we also considered gender differences in actor and partner effects. Jealousy, romantic disengagement, and relationship satisfaction were assessed twice among 141 mixed-sex couples over a nine-month period. Path analyses using the Actor-Partner Interdependence Model were conducted to verify the hypotheses and research questions. Emotional jealousy was related to a decrease in one’s romantic disengagement over time for women (β = -.154, p = .029). Moreover, relationship satisfaction moderated the association between emotional jealousy and disengagement— women who reported low (B = -0.016, p = .004) to moderate (B= -0.011, p = .032) levels of relationship satisfaction experienced a decrease in their disengagement, but not when they reported being highly satisfied (B = -0.006, p = .257). Relationship satisfaction also moderated the association between cognitive jealousy and romantic disengagement for women—jealous thoughts were associated with an increase in romantic disengagement when women reported extremely high levels of satisfaction (4 standard deviations above the mean: B = 0.024, p = .048). Additionally, women’s behavioral jealousy predicted an increase in their partner’s disengagement (β = .142, p = .039). The findings suggest that considering jealousy increases our understanding of disengagement and how it unfolds over time among long-term couples. Moreover, relationship satisfaction would moderate the association between jealousy and disengagement, but only for women. Further research is required to identify other relational or personal factors that could contribute to romantic disengagement in men.
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Sexual desire, sexual behaviour and sexual distress in committed couplesJodouin, Jean-François 12 1900 (has links)
Malgré le rôle central qu’ils jouent dans la sexualité, le désir sexuel et le comportement sexuel restent mal compris – particulièrement chez les couples. La rareté des résultats empiriques dans ce domaine contribue à l’écart qui existe actuellement entre la recherche en sexualité et la pratique clinique, et peut impacter négativement la qualité des soins disponibles aux nombreux couples qui consultent pour des problèmes de désir sexuel - la plainte la plus courante en thérapie sexuelle.
L'objectif des trois articles de cette recherche doctorale était d'aider à combler cette lacune en étudiant le désir sexuel dans le cadre d’une perspective relationnelle. L’hypothèse de départ de ce travail était que le bien-être de chaque partenaire est influencé en interaction avec l’autre partenaire, et que cette influence est médiée en partie par le comportement sexuel du couple. Les résultats obtenus appuient cette hypothèse : Ils suggèrent que les interactions positives pendant les rapports sexuels, telles que les motivations d'approche « pour soi » et « pour l’autre » des deux partenaires et les comportements génitaux et affectifs du couple sont associées à une plus grande satisfaction sexuelle et à un plus fort sentiment d’intimité (étude 1). À l'inverse, les difficultés sexuelles telles que le faible désir sexuel sont associées à des restrictions de comportement sexuel et à l'insatisfaction sexuelle (étude 2). De même, les asynchronies entre partenaires telles que les décalages de désir sexuel sont associées à une plus grande détresse sexuelle (étude 3). Enfin, la troisième étude commence à établir une direction et une portée à ces associations, en suggérant que les problèmes de décalage de désir sexuel prédisent la détresse sexuelle d'un jour à l'autre, et que ces associations quotidiennes sont reflétées par des associations plus distales sur des périodes d’un an ou plus. Ces résultats sont cohérents avec les recherches récentes sur la régulation émotionnelle en sexualité, et plus spécifiquement, avec des modèles où le désir sexuel joue un rôle régulateur, médié par des variations de comportement sexuel.
Il est espéré qu'au-delà de ces contributions conceptuelles, la présente recherche sera utile aux cliniciens. En particulier, ces résultats soutiennent les thérapies qui se concentrent sur les interactions quotidiennes entre les partenaires pour aider les couples aux prises avec des problèmes de désir sexuel. / Despite the central role they play in sexuality, sexual desire and sexual behaviour remain poorly understood in committed couples. The paucity of empirical results in this area contributes to the distance between research and clinical practice, and negatively impacts the quality of care offered to the many couples seeking help for sexual desire issues – the most common complaint in sex therapy.
The objective of the three articles in this doctoral research was to help address this gap by studying sexual desire within a relational perspective, working from the assumption that each partner’s wellbeing was influenced by that of the other partner, and that this influence was mediated in part by the couples’ sexual behaviour. Results from this research suggest that positive interactions during sex, such as self- and other-approach motives and genital and affective behaviours, are associated with greater sexual satisfaction and intimacy (study 1). In contrast, sexual difficulties such as low sexual desire are associated with restrictions in sexual behaviour and sexual dissatisfaction (study 2), and asynchronies between partners such as sexual desire discrepancy are associated with sexual distress (study 3). Furthermore, the third study begins to establish a direction and span to these associations, by suggesting that issues with sexual desire discrepancy are predictive of sexual distress from one day to the next, and that these daily associations are mirrored by more distal associations spanning a year or more. These results are consistent with recent research on emotional regulation in sexuality, and more specifically, with proposals that sexual desire plays a regulatory role in the couple, mediated by variations in sexual behaviour.
It is hoped that, beyond these conceptual contributions, this research will be of use to clinicians. In particular, these results support the use of therapies that focus on everyday interactions between partners to help couples struggling with sexual desire issues.
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Évaluation de la qualité de vie et du bien-être avant et durant la période de confinement liée à la COVID-19 chez des personnes âgées en santé : étude longitudinaleColucci, Emma 08 1900 (has links)
Le confinement, notamment celui lié à la COVID-19, aurait une influence sur la qualité de vie et le bien-être des personnes âgées en raison de ses conséquences sur la santé physique, psychologique et cognitive. Cependant, les études antérieures publiées ont plusieurs limites méthodologiques, dont l’absence du statut préconfinement de même que le type de devis, souvent transversal. La présente étude propose un devis longitudinal avec des mesures préconfinement et vise à évaluer les changements en comparant la qualité de vie, la santé perçue et le bien-être entre avant le confinement (T1 = décembre 2019), trois mois après le début du premier confinement (T2 = juin 2020) et pendant le deuxième confinement (T3 = janvier 2021) dû à la COVID-19 chez un groupe de 72 personnes âgées en santé. Ces derniers ont complété un sondage électronique évaluant les facteurs personnels, les activités et la participation de même que les questionnaires EuroQol-5D et Warwick-Edinburgh Mental Well-being Scale. Une diminution de la qualité de vie, de la santé perçue et du bien-être a été observée entre T1 et T2 et entre T1 et T3, mais aucune différence n’est rapportée entre les deux périodes de confinement. Les variables associées à ces changements sont le niveau d’énergie, le sentiment de bonheur, l’activité physique, le changement de la condition médicale, des difficultés mnésiques, le sentiment d’isolement et l’âge. Cette étude permettra de cibler dans un but préventif les variables pouvant avoir un effet délétère sur les personnes âgées lors de futurs contextes de confinement. / Lockdown, particularly that related to COVID-19, is thought to influence the quality of life and well-being of the elderly because of its consequences on physical, psychological, and cognitive health. However, previous published studies have several methodological limitations, including the absence of pre-confinement status and the type of design, which is often cross-sectional. The present study proposes a longitudinal design with pre-lockdown measures and aims to assess changes by comparing quality of life, perceived health, and well-being between before lockdown (T1 = December 2019), three months after the start of the first lockdown (T2 = June 2020), and during the second lockdown (T3 = January 2021) due to COVID-19 in a group of 72 healthy elderly. They completed an electronic survey assessing personal factors, activities, and participation as well as the EuroQol-5D and Warwick-Edinburgh Mental Well-being Scale. A decrease in quality of life, perceived health and well-being was observed between T1 and T2 and between T1 and T3, but no difference was reported between the two lockdown periods. The variables associated with these changes were energy level, level of happiness, physical activity, change in medical condition, memory difficulties, level of perceived isolation and age. This study will help to target variables that may have a deleterious effect on older adults in future confinement settings for preventive purposes.
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Investigation of the relation between substance use and cognitive performance and its mediating effect on psychopathology symptomsMorin, Jean-François G. 01 1900 (has links)
Le projet de thèse porte sur la consommation de substances psychoactives chez les adolescents et le lien séquentiel entre la consommation de drogues, la performance cognitive, et la santé mentale des jeunes. Les objectifs de la thèse sont : 1) de tester la relation entre la prise de cannabis, ou d’alcool, et la performance cognitive, et d’en observer la séquence, 2) de vérifier si la relation entre la consommation et la performance cognitive permet, en partie, de comprendre l’apparition de symptômes de psychopathologie chez les jeunes, et 3) de définir les pratiques les mieux fondées empiriquement pour prévenir la consommation de substances chez les adolescents.
Le premier chapitre de la thèse évalue la relation et la séquence entre les habitudes de consommation d’environ 4000 jeunes de la région métropolitaine de Montréal (Qc, Canada) et la trajectoire de leur développement cognitif sur une période de quatre ans. Dans un deuxième chapitre, la thèse évalue comment la relation entre la consommation et la performance cognitive de ces mêmes jeunes peut expliquer, sur une période de cinq ans, une partie de la relation observée entre la consommation et l’apparition de symptômes de psychopathologie. Dans un dernier chapitre, la thèse fait la revue des données portant sur trois types d’interventions préventives afin d’identifier comment la recherche empirique peut bonifier les efforts de prévention de la toxicomanie chez les adolescents.
Les données ont été extraites d’une cohorte d’adolescents issus de la population générale, suivis longitudinalement, dans le cadre de l’étude Co-Venture (n = 3826, âgés de 12 ans à l’admission dans l’étude, suivis annuellement pendant 5 ans).
Les résultats ont démontré que, bien que certains facteurs semblent prédisposer un sous-groupe de jeunes à une consommation hâtive ainsi que des difficultés neuropsychologiques, la consommation de drogues, notamment de cannabis, semble liée, de façon à la fois ponctuelle et durable, à un délai du développement cognitif, plus particulièrement des fonctions exécutives. Cette association avec le cannabis semble, en faible partie, jouer un rôle médiateur dans la relation qui unit cette consommation et l’émergence de symptômes de psychopathologie chez les adolescents. Toutefois, des facteurs prédisposants semblent contribuer à l’association entre ces trois variables. Bien que la recherche identifie que plusieurs programmes de prévention peuvent être efficaces, la majorité d’entre eux présentent des effets modestes et ponctuels. Les programmes les plus probants semblent s’inscrire dans le registre des approches de prévention ciblées.
Pour bonifier nos méthodes de prévention de la toxicomanie chez les adolescents, nous pourrions tenir compte de certains facteurs prédisposants et les utiliser comme cible d’intervention; par exemple, le fonctionnement cognitif basal pourrait constituer une piste intéressante. De plus, le tempérament ou la personnalité semblent mieux établis pour prévenir la consommation de façon durable et pour aborder les enjeux cognitifs et psychologiques associés à la consommation abusive de substances.
Mots-clés : Alcool, cannabis, adolescence, fonctions cognitives, symptômes de psychopathologie, devis longitudinaux, médiation, prévention / This thesis project addresses adolescents’ substance misuse and the sequential link between drug use, cognitive performance, and mental health outcomes in youth. The objectives of this thesis are: 1) to test the relation and sequence between cannabis or alcohol use and cognitive outcomes, 2) to verify if the relation between substance use and cognitive outcomes could help understand, in part, why young substance users report psychopathology symptoms, and 3) to review evidence-based interventions to prevent adolescent substance misuse and to assess what contribution could stem from the collected empirical data.
The first chapter of this thesis assesses the relation and sequence between substance use behaviour of nearly 4000 youth from the Montreal metropolitan area (QC, Canada) and their cognitive development over four years. In a second chapter, this thesis analyzes how the association between substance use and cognitive outcomes could partially explain, over five years, the link observed between substance use and the appearance of psychopathology symptoms. In a final chapter, this thesis reviews data surrounding three types of preventative interventions to identify how empirical research could improve addiction prevention strategies.
The data was extracted from a group of adolescents issued from the general population followed longitudinally in the scope of the Co-Venture study (n = 3826, from 12 years of age upon admission to the study, followed up annually for a period of five years).
The results demonstrated that, although certain factors seem to predispose a sub-group of young people to early consumption and neuropsychological difficulties, drug consumption, especially cannabis consumption, seem to reliably predict a delay in the development of cognitive faculties, particularly the executive functions of the brain. This association with cannabis appears, to a small extent, to partially mediate the link already observed between said consumption and the emergence of psychopathology symptoms in adolescents. Still, predisposing factors seem to contribute to the association between these three variables. Although research would appear to show that several prevention strategies could be effective, most of them present modest and punctual results. The best-substantiated programs appeared to be those that adhered to a targeted prevention approach.
To improve our methods of substance use prevention, one could take predisposing factors into account and use them to inform specialized intervention. Baseline cognitive functioning could constitute a particularly promising avenue. All the same, certain predisposing factors such as temperament or personality seem better equipped to prevent early-onset substance misuse and to address the psychological and cognitive issues associated with adolescent substance intake.
To improve addiction prevention methods in adolescents, one could factor into account predisposing factors and use them to inform specialized intervention; for example, baseline cognitive functioning could constitute a promising avenue. In addition, temperament or personality traits seem better established to prevent early-onset substance use and to address the psychological and cognitive issues associated with adolescents’ substance misuse.
Key words: Alcohol, cannabis, adolescence, cognitive functions, psychopathology symptoms, longitudinal data, mediation, prevention
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Couples in distress : a dyadic analysis of attachment insecurities and romantic disengagement among couples seeking relationship therapyCallaci, Melissa 08 1900 (has links)
Le désengagement conjugal fait référence à une perte d’amour entre les partenaires amoureux. Il comprend une indifférence émotionnelle ainsi que des stratégies d’évitement cognitif et comportemental. Ceci constitue une des difficultés le plus souvent rapportées auprès des couples qui consultent en thérapie conjugale. Par ailleurs, la problématique serait parmi les plus difficiles à traiter en thérapie selon les thérapeutes conjugaux. Bien que quelques études et écrits cliniques ont examiné le processus de désengagement conjugal et l’ont mis en lien avec le bien-être conjugal, aucune étude n’a examiné le désengagement auprès des couples présentant de la détresse conjugale. Le peu d’études réalisés sur le sujet ont principalement utilisé des approches individuelles et recruté des échantillons provenant de la population générale. Compte tenu de la prévalence du désengagement auprès des couples requérant les services de thérapie conjugale, ainsi que la difficulté à traiter cette problématique en thérapie conjugale, des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les prédicteurs de désengagement auprès d’une population clinique et l’impact de la thérapie conjugale pour réduire le désengagement. La théorie de l'attachement propose un cadre théorique pertinent pour l’étude du désengagement conjugal. Ainsi, cette thèse examinera les insécurités d’attachement comme prédicteurs de désengagement dans un contexte clinique. De plus, la thèse évaluera dans quelle mesure la thérapie conjugale en milieu naturel réduit le désengagement, ainsi que le rôle des insécurités d’attachement des deux partenaires dans le cadre d’une telle thérapie. Le but principal de cette thèse est donc de mieux comprendre le désengagement conjugal dans un contexte clinique afin de proposer des pistes d’intervention aux thérapeutes conjugaux.
Afin de mieux comprendre le désengagement dans un contexte clinique, une première étude a été effectué au sein des couples en détresse entament une thérapie conjugale. L’étude à examiner l’association entre l’insécurité d’attachement de chaque partenaire et le niveau de désengagement dans une perspective dyadique. Les analyses réalisées auprès de 171 couples hétérosexuels révèlent que les insécurités d’attachement sont liées au désengagement conjugal au-delà de ce qui est expliqué par la dépression, la satisfaction conjugale et l’engagement conjugal. Nos résultats suggèrent que le désengagement pourrait se présenter différemment chez les hommes et les femmes. Alors que le désengagement des hommes serait principalement lié à leurs propres insécurités d'attachement (évitement), le désengagement des femmes serait lié à la fois à leurs propres insécurités d'attachement ainsi qu’à celles de leur partenaire. Plus précisément, un plus haut niveau de désengagement chez la femme serait lié à son propre évitement ainsi qu’à l’anxiété d’abandon de son partenaire. De plus, l'association entre l'anxiété d’abandon chez la femme et son propre désengagement serait modérée par l’évitement de son partenaire. En effet, les femmes présentant plus d'anxiété d’abandon rapportent moins de désengagement lorsqu'elle est en couple avec un partenaire présentant plus d’évitement de l’intimité. Ces résultats soulignent l’importance des enjeux d’attachement chez les couples qui entament un processus de thérapie conjugale et qui présentent un haut niveau de désengagement. Les interventions visant à comprendre la dynamique d'attachement ainsi qu’à réduire la dépression et augmenter la satisfaction conjugale et l’engagement des partenaires du couple pourraient fournir aux thérapeutes une piste pour aider les partenaires à s'engager de nouveau dans leur relation.
En s’appuyant sur les résultats de cette première étude dyadique, notre deuxième article visait à examiner si la thérapie de couple offerte en milieu naturel parvient à réduire le désengagement auprès des couples qui consultent en thérapie conjugale. L’étude a également examiné dans quelle mesure les insécurités d'attachement sont associées à l’amélioration du désengagement au fil de la thérapie conjugale. L’échantillon comprenait 163 couples hétérosexuels débutant une thérapie conjugale dans une clinique privée. Les partenaires ont complété des questionnaires pré-intervention après la première séance d’évaluation et ont rempli des questionnaires de suivi après 15 semaines en thérapie. Les résultats révèlent que le désengagement diminue lorsque les couples suivent une thérapie conjugale, et ce même après seulement quatre à 10 séances d’intervention. Cependant, les insécurités d'attachement nous informent pour qui la thérapie semble la moins efficace. L’évitement de l’intimité de l’homme et l’anxiété d’abandon de la femme étaient associés à un plus haut niveau de désengagement chez l’homme lors du suivi de 15 semaines, et ce même après avoir contrôlé pour la dépression et la satisfaction conjugale. Ces résultats suggèrent que les insécurités d’attachement peuvent être des facteurs qui rendent la thérapie plus difficile, surtout chez les hommes. Les résultats sont discutés à la lumière des interventions cliniques pour la thérapie de couple. / Romantic disengagement refers to a loss of love between romantic partners. It is characterized by emotional indifference as well as cognitive and behavioral distancing strategies. Lack of love appears among the most reported difficulties by couples seeking relationship therapy and the most difficult problems for therapists to treat. It is also considered an important factor in relationship functioning and maintenance, as it is associated with relationship dissatisfaction and divorce. Although a few studies and clinical writings have examined the process of romantic disengagement and linked it to relationship outcomes, no study has examined disengagement among distressed couples. The few studies conducted have mainly employed an individual approach within community samples. Given the prevalence of disengagement among distressed couples and the difficulty associated with its treatment in therapy, studies are needed to better understand disengagement in a clinical context. Attachment theory offers a theoretical framework for assessing romantic disengagement, as it provides an explanation of why individuals form and maintain relationships. Thus, this thesis examined attachment insecurities as predictors of disengagement among distressed couples seeking relationship therapy. In addition, it assessed the role of more contextual factors including depression, relationship satisfaction and commitment on romantic disengagement. Moreover, the thesis evaluated the effectiveness of couple therapy in a naturalistic setting for reducing disengagement and assessed whether attachment insecurities act as risk factors for disengagement change in therapy. The underlying aim of the thesis was to better understand romantic disengagement in a clinical context in order to propose clinical implications for therapists.
In an attempt to better understand romantic disengagement within a clinical context, a first study was carried out among 171 relationally distressed couples seeking relationship therapy in a naturalistic setting. The study examined the association between attachment insecurities (avoidance and anxiety) and romantic disengagement from a dyadic perspective while controlling for depression, commitment and relationship satisfaction. Analyses revealed that attachment insecurities are associated with greater romantic disengagement but suggest that disengagement may present differently for men and women. While for men disengagement appears to be mainly linked to their own attachment insecurities (avoidance), disengagement in women appears to be associated to both to their own and their partners’ attachment insecurities. More specifically, women reported higher romantic disengagement when she was high on attachment-related avoidance and when her partner was high on attachment-related anxiety. Male attachment-related avoidance was found to moderate the association between female attachment-related anxiety and female romantic disengagement in that women with higher attachment-related anxiety report lower disengagement when paired with a partner high on attachment-related avoidance. These results highlight the importance of attachment insecurities for couples who present in therapy with high levels of disengagement. Furthermore, it suggests that intrapersonal and contextual factors such as depression, relationship satisfaction and commitment play an important role in understanding romantic disengagement in couples seeking therapy. Interventions aimed at understanding the couple’s attachment dynamic, as well as reducing depression and improving commitment and relationship satisfaction may provide therapists with a lead for aiding partners high in romantic disengagement to re-engage in their relationship.
Building on the results of our first study, our second article aimed to examine whether couple therapy was effective at reducing disengagement among distressed couples and the extent to which attachment insecurities help or hinder changes in disengagement. Participants included 163 heterosexual couples seeking relationship therapy. Couples completed questionnaires after the first intake session and 15 weeks into therapy. The results revealed that disengagement decreases when couples undergo therapeutic treatment, even after only four to 10 intervention sessions. Moreover, attachment insecurities play a role is who is more likely to improve in therapy. Attachment insecurities were associated with romantic disengagement at follow-up even when controlling for depression and relationship satisfaction. Men higher on attachment- related avoidance reported greater romantic disengagement at follow-up. Moreover, men also reported higher disengagement at follow-up when paired with a woman high on attachment-related anxiety. Results suggest that attachment insecurities may be factors associated with progress in therapy, especially for men. Findings are discussed in light of clinical interventions for couple therapy.
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How do parents of a child with cancer perceive their psychosocial needs from cancer diagnosis to remission? : a systematic review of qualitative dataRibeiro da Silva, Rebeca 09 1900 (has links)
No description available.
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Interaction entre les dyades d’attachement et la violence conjugale : le rôle modérateur des traits psychopathiques de l’hommeCousineau, Catherine 07 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / La présente thèse, composée de deux études, visait à mieux cerner la complexité des dynamiques de violence conjugale qui représente un enjeu majeur de santé publique au Canada. Selon les statistiques canadiennes de 2013 (Beaupré, 2015), la violence entre les partenaires conjugaux était responsable du quart des crimes violents déclarés à la police. L’ampleur des conséquences associées à ce phénomène justifie l’importance accordée dans la littérature à l’analyse de ses facteurs explicatifs. Parmi les éléments contribuant à l’émergence et à la perpétuation des dynamiques de violence conjugale, cette thèse a ciblé l’attachement des partenaires.
Dans cette thèse, l’objet d’étude était la dyade conjugale. En effet, les chercheurs s’entendent aujourd’hui pour dire que pour bien cerner les dynamiques conjugales, il importe d’étudier les facteurs sous-jacents en employant une approche dyadique (Bartholomew et Allison, 2006; Doumas et al., 2008; Kenny et al., 2006; Mikulincer et Shaver, 2016). Cependant, malgré ceci, la majorité des recherches portant sur les liens entre l’attachement et la violence conjugale ne se sont intéressées qu’aux patrons individuels d’attachement des individus. Quant aux recherches s’étant intéressées aux liens entre l’attachement des deux partenaires et la violence conjugale, elles étudiaient les représentations d’attachement des participants de façon indépendante. Ceci signifie que ces études ne tenaient pas compte de l’effet interactionnel des représentations d’attachement des partenaires sur les dynamiques conjugales.
Ainsi, les coûts associés au recrutement des dyades étant élevés, la première étude visait à vérifier s’il était possible d’obtenir des informations justes quant au fonctionnement des deux partenaires en n’en sondant qu’un seul. Ceci a été fait en vérifiant si les partenaires faisaient une évaluation similaire des variables à l’étude (c.-à-d. traits psychopathiques de l’homme, représentations d’attachement des partenaires et violence dans le couple). Plus précisément, le degré d’accord entre les mesures autorapportées et celles obtenues par l’évaluation du partenaire a été étudié. Dans la deuxième étude, l’interaction entre l’attachement des partenaires et la violence conjugale a d’abord été mesurée. Ensuite, puisqu’il est bien documenté dans la littérature que les traits psychopathiques des individus modulent le type ainsi que l’intensité des dynamiques de violence conjugale, ces caractéristiques ont été intégrées comme variable modératrice dans le modèle proposé.
Pour répondre à ces objectifs de recherche, 266 couples hétérosexuels ont été recrutés dans la population générale. Les résultats de la première étude ont révélé que les partenaires n’avaient pas une perception similaire de l’occurrence de la violence au sein du couple, mais qu’ils faisaient une évaluation similaire des représentations d’attachement de l’un et de l’autre. En ce qui a trait à l’évaluation du degré de traits psychopathiques de l’homme, bien que les évaluations des partenaires étaient positivement corrélées, les hommes avaient tendance à autorapporter un degré de traits psychopathiques plus élevé que leurs conjointes.
En ce qui concerne la deuxième étude, celle-ci a permis de formuler diverses hypothèses quant aux facteurs associés à la perpétration de la violence dans les couples de la population générale. D’une part, les résultats ont révélé que lorsque les auteurs de violence conjugale étaient en couple avec un partenaire qui possédait un attachement sécurisant, plus ils présentaient un attachement marqué par un niveau élevé d’insécurité d’attachement, plus les probabilités qu’ils aient commis de la violence envers leur conjoint étaient élevées. Ceci semblait d’autant plus vrai lorsque l’homme possédait un faible niveau de traits psychopathiques. Dans ces cas, la violence commise envers le partenaire pourrait être en partie interprétée comme une tentative inconsciente du sujet de rencontrer un objet d’amour en mesure de survivre à son agressivité, ce qui permettrait éventuellement de réparer les blessures associées aux échecs passés de destructivité. Cependant, lorsque l’homme présentait un degré élevé de traits psychopathiques et que la victime possédait un attachement marqué par un degré élevé d’insécurité d’attachement, les probabilités de violence dans le couple étaient plus élevées si l’agresseur possédait également un attachement caractérisé par un degré élevé d’insécurité. Dans ces cas, cette violence pourrait être comprise comme une forme de décharge surgissant en réaction à un débordement des ressources psychologiques de l’individu. / This thesis, composed of two studies, aimed to a greater level of understanding the complexity of domestic violence dynamics, which is a major public health issue in Canada. According to Statistics Canada (2013; Beaupré, 2015), violence between partners is accounted for a quarter of violent crimes reported to the police. The magnitude of the consequences associated with domestic violence justifies the abundance of literature analyzing its explanatory factors. Among the elements contributing to the emergence and perpetuation of this type of violence, the influence of partner attachment was investigated in this thesis.
In this thesis, the marital dyad was the object of study. In fact, researchers agree to say that, in order to fully comprehend the marital dynamics, it is important to study the underlying factors by using a dyadic approach (Bartholomew and Allison, 2006; Doumas and al., 2008; Kenny and al., 2006; Mikulincer and Shaver, 2016). However, the majority of the studies based on the connection between attachment and intimate partner violence has only focused on individuals patterns of attachment. As for the research based on the attachment connection between the two partners and the intimate partner violence, they studied the attachment representations of the participants in an independent way, meaning that these studies did not consider the interactional effect of the attachment representations of partners on the marital dynamics.
Considering the recruitment of the dyad is expensive, the first study aimed to verify the possibility of obtaining accurate information about the internal processes of the two partners by probing only one. This has been done by verifying if the partners did a similar evaluation of the studied variables (that is to say, men psychopathic traits, partners attachment representations and intimate partner violence). More precisely, the agreement degree between the self-reported measures and the ones that were obtained by the partner evaluation have been studied. In the second study, the interaction between the partners attachment and the intimate partner violence has been foremost measured. Afterwards, considering it is well documented in the literature that psychopathic traits of individuals are modulating the type and the intensity of the intimate partner violence dynamics, these characteristics have been integrated as moderators variables in this proposed model.
To meet these research objectives, 266 heterosexual couples were recruited in the general population. The results of the first study revealed that the partners did not have a similar perception of the occurrence of domestic violence, but they did have a similar evaluation of the attachment representations to each other. Regarding the assessment of the degree of men’s psychopathic traits, although that the partners evaluations were positively correlated, men tended to self-report a higher degree of psychopathic traits compared to their partner’s ratings.
About the second study, the results made it possible to formulate diverse hypothesis related to the associated factors of violence perpetration in the general population. On one hand, the results revealed that when the author of the intimate partner violence were in couple with a partner that had a secure attachment, the more they presented an attachment marked by a high level of attachment insecurity, the more likely they had committed violence toward their partner. This seamed truer when the man possessed a low level of psychopathic traits. In these cases, the violence committed toward the partner could be interpreted like an unconscious attempt of the agressor to meet an object of love that could survive his aggressiveness: this could eventually repair past failures of destructivity. However, when the man presented a high degree of psychopathic traits and the victim had an attachment marked by a high degree of attachment insecurity, the probabilities of violence in the couple were higher if the aggressor possessed an attachment characterized by a high level of insecurity too. In theses cases, the violence could be interpreted like a form of emotional discharge appearing in reaction of an overflow of the individual’s psychological resources.
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