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Politiques publiques, programmes et projets sensibles au genre : cas de la communauté Mandjara au CamerounMouchingam Mefire, Laurentine 12 1900 (has links)
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L'intervention en contexte de réduction des méfaits et consommation de drogue : ethnographie des négociations morales des intervenantes d'un organisme communautaire.Baridon, Anaïs 12 1900 (has links)
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Interprovincial migration among chinese skilled worker immigrants to QuebecFan, Yaling 04 1900 (has links)
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Récits de québécoises sur leur utilisation des Nouvelles Technologies de Reproduction afin de combler leur désir de parentalitéLalonde, Marie-Claude 08 1900 (has links)
Avec toutes les technologies disponibles afin de pallier à l’infertilité de nos jours, il peut sembler qu’avoir un enfant est chose simple. Toutefois, les discours de quinze québécoises rencontrées, qui ont vécu ou vivent toujours de l’infertilité, démontrent que le parcours en procréation médicalement assistée est semé d’embûches. Comme le dit Félicia, une femme rencontrée: «l’infertilité ça l’affecte plein, plein de sphères de la vie». L’un des objectifs de ce travail est d’ailleurs de questionner le choix de ces femmes d’aller en clinique de fertilité lorsque des difficultés à procréer ont été rencontrées et de soulever les impacts de ce choix. Cette recherche démontrera que les québécoises et les choix qu’elles prennent dans le domaine reproducteur sont profondément influencés par les pressions sociales et le mode de pensée propre à leur société. / With the technologies available in order to mitigate infertility, it would seem that having a child would be easy. However, the dialogue of fifteen Quebecers that are dealing with or have dealt with infertility illustrates that the process of medically assisted procreation has its pitfalls. As explained by Felicia, "Infertility affects many, many spheres of life". One objective of this work is to question the choice of women who go to fertility clinics when difficulties to procreate arise and to outline the impacts of their choice. This research will demonstrate that Quebecers and the choices they make in the reproductive field are profoundly influenced by social pressures and the way of thinking of their society.
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Le dynamisme de la personnalité des Yokai : et leur perception dans l’imaginaire japonais selon les époquesAmyot, Geneviève 08 1900 (has links)
Les Yokai sont les créatures mythiques qui tapissent le folklore japonais. Bien qu’on traduise souvent le mot Yokai par « monstre », ils ne sont pas toujours méchants. En fait, un même Yokai peut être à la fois bon ou mauvais – leur personnalité est changeante selon les histoires. Je me demande alors si le contexte historique peut expliquer ces changements caractériels. J’observe donc lors de mon étude trois différents Yokai (Kappa, Tanuki et Tengu) dans les contes de trois ères historiques japonaises différentes afin de voir s’il y a vraiment un lien – et à l’inverse, voir s’il est possible de dater un conte de par le comportement du Yokai qui y figure. / Yokais are mythical creatures found in Japanese folklore. This word is often translated with “monster”, however this does not mean that they are always evil. In fact, one same creature can be both good and bad – their personalities vary depending on the tale. I am thus wondering if historical context can explain these characteristic changes. Therefore, I will here study the behaviour of three different Yokais (Kappa, Tanuki and Tengu) in tales of three different Japanese eras to see if there is indeed a connection – and also the other way around, to see if it would be possible to date a tale based on its Yokais’ behaviour.
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Théâtre, ville et pouvoir: Pour une étude de la spatialité urbaine du théâtre à Téhéran (2009-2019)Zamani, Mohammadamin 16 October 2020 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie la scène théâtrale et ses transformations dans le contexte socio-politique de Téhéran entre 2009 et 2019 à travers le prisme de la spatialité (Lussault, 2007). Cette période se caractérise d’un côté par l’éclosion de nouveaux espaces de représentation de diverses natures architecturales, urbaines et institutionnelles et, de l’autre, par l’apparition de nouvelles formes d’investissement et d’appropriation d’espaces urbains à des fins théâtrales par les artistes et spectateurs. Pour interroger ces mutations, cette étude analyse trois cas– représentatifs du théâtre privé, du théâtre Off Stage et du théâtre Underground – à partir d’une approche théorique qui conjugue social production of space et social construction of space (Low, 2017). Ce faisant, la présente thèse démontre qu’au-delà des dimensions esthétiques et dramaturgiques, les évolutions de la scène théâtrale à Téhéran se traduisent surtout par un changement qui touche à la spatialité urbaine du théâtre. Cela se concrétise d’une part dans la transformation de l’agencement spatial du théâtre dans la ville et, de l’autre, dans les manières dont les relations et dynamiques sociales et politiques de la ville se spatialisent dans le théâtre. Du fait de ce double processus, et dans la conjoncture socio-politique tendue et changeante du Téhéran des années 2010, l’espace théâtral, jusqu’alors quasiment cloisonné et exclu de la sphère publique, émerge en tant qu’espace public. Il devient ainsi non seulement le lieu du politique, là où se rencontrent différentes forces politiques et sociales (Balme, 2014), mais aussi l’élément principal dans les dynamiques de pouvoirs entre elles. Sa production en tant qu’entité architecturale et urbaine, son occupation, son appropriation et même ses caractéristiques et frontières sociales, symboliques et discursives font alors l’objet de luttes, débats, négociations et interventions – parmi les plus tendus voire virulents que la capitale iranienne ait connus au cours de la dernière décennie – de la part des trois forces principales présentes sur le terrain :le pouvoir autoritaire et idéologique en place, les opérateurs économiques et financiers et les citoyens, en l’occurrence artistes et spectateurs. D’un côté, les forces politiques, idéologiques et financières dominantes mettent en place la privatisation du théâtre, qui est conceptualisée ici comme une stratégie spatiale (De Certeau, 1990). Elles régulent l’espace théâtral, sa production et son utilisation au moyen de multiples processus d’exclusion, d’uniformisation et de domination politiques, idéologiques et économiques. De l’autre côté, des citoyens déploient des tactiques (De Certeau), c’est-à-dire de nouvelles formes d’appropriation de l’espace en utilisant les brèches, incohérences et interstices dans la stratégie dominante. De ce fait, des espaces urbains produits, régulés et surveillés à des fins politiques, idéologiques, voire capitalistes, ouvrent la voie à de nouvelles formes d’agencies pour des artistes et spectateurs. Tantôt ces formes se traduisent par des actes de résistance, de lutte, de contestation (le théâtre Underground), tantôt par des négociations et des compromis (les théâtres privés) ou même par des contournements et des contre-expériences (le théâtre Off Stage). Cependant, quelles que soient la forme et les conséquences de ces interactions, celles-ci ouvrent des fractures dans l’ordre politique, idéologique et économique dominant la ville et son espace. Elles rendent ainsi possibles l’émergence et la survie de formes d’altérité dans la sphère et l’espace publics. / This thesis studies the theatre and its transformations in the socio-political context of Tehran between 2009 and 2019 through the question of spatiality (Lussault, 2007). This period is characterized, on the one hand, by the blossoming of new performance spaces of various architectural, urban and institutional natures throughout the city and, on the other hand, by the appearance of new forms of appropriation of urban spaces for theatrical purposes by artists and spectators. To question these mutations, this study analyses the three case studies – representative of private theatre, off stage theatre and underground theatre - from a theoretical approach that combines social production of space and social construction of space (Low, 2017). In doing so, the present thesis demonstrates that beyond the aesthetic and dramaturgical dimensions, the evolution of the theatre scene in Tehran results from a more significant change in the urban spatiality of the theatre. This materializes, on the one hand, in the transformation of the spatial organization of the theatre within the urban context and, on the other hand, in the ways in which the social and political relations and dynamics of the city are spatialized in the theatre. As a result of this double process, and in the tense and changing socio-political conjunctures of Tehran in 2010s, the theatre space, hitherto an almost compartmentalized space excluded from the public sphere, is manifesting itself as a new public space. Not only it becomes the political field where different political and social forces meet (Balme,2014), it also turns into one of the principal elements in the power dynamics among them. Its production as an architectural and urban entity, its occupation, its appropriation and even its social, symbolic and discursive characteristics and boundaries are then the object of struggles, debates, negotiations and interventions - among the most tense and even virulent ones that the Iranian capital has experienced in the last decade - on the part of the three main forces :the authoritarian and ideological power in place, the economic and financial operators and the citizens, in this case artists and spectators. On the one hand, the dominant political, ideological and financial forces are establishing the privatization of theatre, which is conceptualized here as a spatial strategy. (De Certeau, 1990). They regulate theatre space, its production and use through multiple processes of political, ideological and economic exclusion, homogenization and domination. On the other hand, citizens deploy tactics (De Certeau) that is, new forms of appropriation of space within the breaches, inconsistencies and interstices of the dominant strategy. As a result, urban spaces produced, regulated and monitored for political, ideological or even capitalist purposes immediately become the fields for new forms of artists and spectators’ agencies. Sometimes these forms take the form of acts of resistance, struggle, contestation (the Underground theatre), sometimes of negotiation, compromise (the private theatres) or even circumvention and counter-experiences (the Off Stage theatre). However, whatever the form and consequences of these interactions, they open up breaches and fractures in the political, ideological and economic order that dominates the city and its space. They thus make possible the emergence and survival of forms of otherness in the public sphere and the public space. / Doctorat en Arts du spectacle et technique de diffusion et de communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Exploration de la culture alimentaire biomédicalisée québécoise : de l'alimentation « saine » à la production de corps différenciésDurocher, Myriam 12 1900 (has links)
Cette thèse procède, depuis une perspective issue des études culturelles, à une exploration critique et située (Haraway, 1988) de la culture alimentaire québécoise contemporaine et des définitions variables de la « saine » alimentation qu’elle concourt à produire et à rendre effective. Plus précisément, j’analyse les rapports de pouvoir qui l’informent et prennent forme et effectivité à travers les savoirs et pratiques constitutives de la saine alimentation (dans ses multiples formes et modes d’existence). À travers l’analyse critique de la culture alimentaire québécoise contemporaine, je questionne les corps, humains comme plus-qu’humains, qui s’y retrouvent « produits » et différenciés par des rapports de pouvoir inégaux. L’analyse présentée résulte d’une ethnographie dialogique incorporée suivant les méthodes de collecte des matériaux et d’analyses proposées par Probyn (2016).
La thèse est découpée en trois parties distinctes, mais interreliées. La première explore la culture alimentaire québécoise au cœur de laquelle je m’inscris. Elle permet à la fois la présentation de ladite culture et des savoirs, pratiques, événements qu’elle concourt à mettre en forme, mais également la multiplicité des définitions de la saine alimentation qui y émergent, en fonction de ses différents contextes d’émergence. Tout au long de cette partie, je mets en évidence comment sont produits, articulés et légitimés certains savoirs tout autant que comment sont mises en forme et en cause certaines des relations impliquant et liant humains et plus-qu’humains, et qui participent des multiples modes d’émergence de la saine alimentation, au Québec.
Au sein de la culture alimentaire contemporaine, l’alimentation saine est régulièrement réfléchie et problématisée dans son rapport aux corps humains. La deuxième partie de la thèse présente mon analyse de ce que j’ai appelé la culture alimentaire biomédicalisée, et tout particulièrement des relations entre les corps, l’alimentation et la santé qu’elle concourt à produire. J’y mets en évidence comment la culture alimentaire contemporaine ne peut être réfléchie sans considération pour les discours healthists (Crawford, 1980) contemporains, qui informent les manières par lesquelles les corps sont mis en relation avec l’alimentation, à l’aulne de considérations pour la santé. J’y mobilise les outils conceptuels proposés par Clarke et al. (2010) sur la biomédicalisation du champ social pour questionner comment l’alimentation et les corps sont mis en relation dans un contexte où la santé est un objectif moral et individuel à atteindre (Crawford, 1980; Lupton, 1997; Metzl et Kirkland, 2010). J’y critique comment la culture alimentaire biomédicalisée limite le type de relations qui peuvent prendre forme et être considérées entre l’alimentation et les corps, tout autant que les types de corps qui y sont produits et autorisés.
La troisième partie de la thèse s’intéresse aux corps, humains comme plus-qu’humains, qui sont produits au sein de la culture alimentaire biomédicalisée tout autant qu’aux rapports de pouvoir qui participent de leur production - différenciée. Par « produire », j’entends notamment comment des corps se retrouvent discursivement définis, encadrés, contrôlés, etc.; évalués, caractérisés, discriminés, exclus, stigmatisés; matériellement produits (leurs matérialités corporelles, leur biologie, etc.). Je navigue ainsi entre différentes manières d’analyser leur production tout autant qu’entre différents types de corps qui y sont produits, à partir de réflexions (et de littératures) qui les posent et les questionnent depuis des épistémologies variées. / This PhD thesis presents, from a cultural studies perspective, a critical and situated (Haraway, 1988) exploration of Quebec’s contemporary food culture and of the various definitions of “healthy” food it produces and renders effective. More precisely, I analyse the power relationships that inform its development as well as those taking form and effectivity through the knowledge and practices constitutive of healthy food (and its multiple forms and modes of existence). Through critical analysis of the current Quebec food culture, I question the bodies, human and more-than-human ones, that are produced therein, and are differentiated by unequal power relationships. The analysis presented is the result of an embodied and dialogic ethnography following the methods of materials gathering and analysis suggested by Probyn (2016).
The thesis is separated into three distinct, but interrelated, parts. The first part explores Quebec’s food culture, in which I am fully immersed. This part presents the food culture and the knowledge, practices, and events that it contributes to creating, as well as the multiplicity of healthy food definitions that emerge within it, according to their various contexts of emergence. Throughout this part, I highlight how particular kinds of knowledge are produced, articulated and legitimated, as well as how relationships involving and linking humans and more-than-humans are produced and conveyed. I demonstrate how all of these processes participate in the multiple modes of emergence of healthy food in Quebec.
In the current food culture, healthy food is regularly thought and problematized in relationship to human bodies. The second part of the thesis presents my analysis of what I have called the biomedicalized food culture, attending especially to the relationships between bodies, food, and health it contributes to creating. I put at the forefront how the current food culture cannot be analysed without taking into account the contemporary “healthist” (Crawford, 1980) discourses that inform the manners by which bodies are put in relation to food, under health-oriented considerations. I mobilize the conceptual tools proposed by Clarke et al. (2010) on the biomedicalization of the social field to question how food and bodies are put in relation and problematized, in a context where health is a moral and individual objective to reach (Crawford, 1980; Lupton, 1997; Metzl et Kirkland, 2010). I criticize how the biomedicalized food culture limits the type of relationships that can take form and be considered between food and bodies, as well as the types of bodies that are produced and authorized.
The third part of the thesis is concerned with the bodies, human and more-than-human ones, that are produced within the biomedicalized food culture, as much as by the power relationships that participate in their production and differentiation. By “produce”, I mean among other things how bodies are discursively defined, framed, controlled, etc.; evaluated, characterized, discriminated, excluded, stigmatized; materially produced (their corporeal materialities, their biology, etc.). I navigate between different manners of analysing their production as much as I explore the different types of bodies that are produced, drawing on reflections (and literatures) that apprehend and question them from various epistemologies.
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Cultiver la ville, semer la permaculture humaine: expérimentations de jardiniers et de plantes en sol québécoisBaillargeon, Léanne 08 1900 (has links)
Le terme « agriculture urbaine » renvoie à une diversité de « pratiques agricoles individuelles ou collectives qui se déroulent au sein même de la ville » (Mundler et coll., 2014). Bien que le sujet ait déjà généré beaucoup d’intérêt académique, ce mémoire vise à offrir une perspective novatrice, centrée sur les changements ontologiques qui se produisent chez les jardiniers tels que rapportés dans leurs témoignages alors qu’ils s’engagent pratiquement et affectivement avec les plantes qu’ils et elles cultivent. De cet engagement résulte la participation des jardiniers.ères à un réseau de relations multiespèces impliquant tous les insectes, animaux, champignons et microbes qui interagissent avec leurs plantes. Je décris ainsi comment les jardiniers.ères en viennent à développer des liens avec toutes ces espèces fourmillantes et à s’engager pour qu’elles prospèrent. Finalement, cet engagement les fait réévaluer comment ils désirent prendre une place comme humains dans ce collectif multiespèces et ils et elles en viennent à repenser le social sur le modèle permaculturel inspiré du jardin pour imaginer une « permaculture humaine », une nouvelle manière d’envisager le lien social et l’existence humaine et urbaine. / The term “urban agriculture” refers to a diversity of “individual and collective agricultural practices taking place within a city” (Mundler et al., 2014, free translation). This subject has been the interest of much discourse in the academic as well as the public sphere, as we hear more and more about a “greening of cities” that is coming about with increasing temperatures, drought, fresh food scarcity and loss of biodiversity in and around cities. This dissertation aims to offer a novel perspective on the subject of urban gardening, inspired by literature around ontologies and multispecies sociability. In my interviews of different urban gardeners involved in the production of food in cities around the province of Quebec, I highlight how these gardeners’ perspectives—and, more fundamentally, their world vision—become transformed as they entangle themselves in the network of multispecies living taking place in and around the garden. As their understanding of other species in the garden are transformed, so are their perspective of themselves as humans and their knowing of their place in the garden-and more generally, on our planet. Their practice of care, attention and responsibility for their other-than-human counterparts in the garden also allows them to rethink the politics of their occupation of urban space and food production more generally, as they propose we move towards a “human permaculture”.
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C'est le terroir qui fait la barre : économies morales d'une filière de chocolat bean-to-bar canado-péruvienneVilleneuve, Catherine 11 1900 (has links)
Les chocolatiers bean-to-bar redéfinissent le chocolat en mettant l’accent sur le processus de transformation et la biodiversité cacaoyère. Basée sur une ethnographie multisituée à Montréal et à Piura (nord péruvien), cette recherche retrace le trajet de la fève de cacao le long d’une filière de chocolat bean-to-bar pour analyser l’articulation entre les valeurs des économies morales des chocolatiers et des producteurs de cacao fin. Grâce à une incursion dans l’histoire du chocolat, l’économie morale des chocolatiers est définie comme un positionnement contre l’industrie du chocolat conventionnel et ses standards. Alors que les valeurs des chocolatiers gravitent autour d’une éthique gustative engendrant des préoccupations pour la biodiversité cacaoyère et les droits des cacaoculteurs, celles des producteurs visent plutôt à renforcer leurs rôles familiaux et communautaires et à mettre en place un projet de développement local collectif. Cette étude suggère qu’une analyse des économies morales peut rendre compte de l’articulation entre des économies capitalistes et précapitalistes et des phénomènes qui y sont créés, dans le cas présent, la production d’une localité cacaoyère. / Bean-to-bar chocolate makers redefine chocolate by drawing attention to the transformation process and cacao biodiversity. Based on a multi-sited ethnography in Montreal and Piura (northern Peru), this research follows the cacao bean through a bean-to-bar chocolate filière to study how the values of chocolate makers and fine cacao producers' moral economies are embedded. Through an incursion into the history of chocolate, the moral economy of chocolate makers is defined as a posture against the conventional chocolate industry and its standards. While chocolate makers' values gravitate towards a taste ethic that generates preoccupations for cacao biodiversity and cacao farmers' rights, producers' values aim to reinforce their family and community roles and to implement a collective project of local development. This research puts forward moral economy as a conceptual tool for studying the embeddedness between capitalist and pre-capitalist economies and the phenomena that emerge from this nexus, in this case, the production of a cacao locality.
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A grave affair : on the possibilities of loneliness among the dead and the dying : capitalism, hegemony, and the experience of death in western societiesCôté, Camille 04 1900 (has links)
The dead have a lot to say, but in the fast-paced context of ultra-capitalist societies, who has the time to listen? If social sciences and societies have depicted death in the West as denied, the dying as abandoned and the dead as forgotten, then how do we reconcile this dark portrait with the importance of The End in the stories of our lives? One cannot help but wonder: what kind of relationships do westerners truly foster with death? This study proposes a new reading of the practices and beliefs surrounding death in contemporary western societies by questioning the pessimistic death theories of the 20th century. The investigation raises two concerns, namely the possibility of an increased sense of loneliness among the dead and the dying, and the effects of technology and consumer lifestyles on alienating the aging and dying from the living. Drawing on Gramscian and Foucauldian theory on the concept of hegemony, the study combines historical and ethnographic data related to the domination of institutions and industries over death in the urbanized societies of Canada, France, the United States and England. To uncover the deeper hegemonic processes that shape the experience of death in the 21st century, the study goes back in time and retraces the changes that have occurred around death under different regimes. From the Early Middle Ages to the late capitalist era, the reader is brought on a journey across the changing landscape of death by means of 70 annotated illustrations which invite us to reflect on a central question, namely, what makes death a grave affair? Beginning with a sociohistorical analysis of the rise of individualism as linked to the disenchantment of death in the West, followed by an experiential ethnography of silence in one of North America’s largest sepulchral space—Montreal’s Mount Royal and Notre-Dame-des-Neiges cemeteries, the journey ends with an investigation of the affairs related to the commodification of death and aging in North America. The results of the study show that the possibilities of loneliness among the dead and the dying are not more significant today than they were in the past. The current landscape of death rather attests to an abundance of intentions which seek to highlight the importance of caring for and commemorating loved ones. What this finding reveals, is that western societies harbour misconceptions that undermine the complexity, richness and continuity of the bonds which keep the living and the dead engaged in a meaningful relationship that, we shall see, affords more possibilities than ends. / Les morts ont sans doute beaucoup à dire, mais dans le contexte effréné des sociétés ultracapitalistes, qui donc a le temps de les écouter ? Si, de prime abord, sciences sociales et sociétés dépeignent la mort en Occident contemporain comme étant niée, les défunts oubliés et les mourants délaissés, ce piètre portrait ne reflète pourtant pas l’importance que l’on attribue généralement à toute fin. À cet égard, nous serions en droit de nous demander ce qu’il en est vraiment de la relation des Occidentaux à ce destin inéluctable. Cette étude propose une nouvelle lecture des pratiques et perspectives entourant la mort dans les sociétés occidentales contemporaines en remettant en cause les théories pessimistes de la mort issues du 20e siècle. Deux enjeux sont soulevés, le premier concerne la possibilité d’une solitude accrue chez les morts et les mourants ; et le deuxième vise à comprendre si et comment diverses forces individualisantes du capitalisme — telles que la technologie ou la surconsommation — auraient contribuées à les isoler du vivant. Avec l’éclairage qu’apportent Gramsci et Foucault sur la notion d’hégémonie, la recherche met en dialogue diverses données ethnographiques et historiques relatives à la domination des industries et des institutions de la mort dans les sociétés urbanisées du Canada, de la France, des États-Unis et de l’Angleterre. Afin de comprendre les dynamiques qui sous-tendent l’expérience de la mort au 21e siècle, l’étude remonte dans le temps et retrace les changements qui se sont produits autour de la Grande faucheuse sous différents régimes. Du christianisme médiéval jusqu’à l’ère capitaliste, le lecteur est invité à parcourir 70 illustrations annotées — voyage qui l’incite à se pencher sur une question principale, à savoir, qu’est-ce qui fait de la mort une grave affaire ? Débutant par une analyse sociohistorique sur la montée de l’individualisme en Occident comme étant liée à un désenchantement envers la mort, suivie d’une ethnographie expérientielle du silence dans l’un des plus grands sites funéraires d’Amérique du Nord — les cimetières Mont-Royal et Notre-Dame-des-Neiges de Montréal, le parcours se termine par une enquête sur la marchandisation du vieillissement et de la mort en Amérique du Nord. Les résultats de l’étude révèlent que la solitude des morts et des mourants n’est pas plus grande aujourd’hui que dans le passé. Qui plus est, le paysage actuel de la fin de vie atteste d’un foisonnement d’intentionnalités qui visent à souligner l’importance de prendre soin des êtres chers et de les commémorer. L’approche anthropologique de ce mémoire démontre que les sociétés occidentales entretiennent des préjugés qui masquent la complexité, la richesse et la continuité des liens que tisse l’imaginaire entre morts et vivants — une co-construction qui, on le verra, ouvre plus de possibilités qu’elle ne scelle de fins.
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