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La controverse entourant l'attribution des lettres à Héloïse D'Argenteuil dans la correspondance Historia Calamitatum : bilan critique et nouvelles propositions

Delorme, Genevyève January 2009 (has links) (PDF)
Grâce aux théories de la linguistique et de l'histoire littéraire, ce mémoire se propose d'identifier les causes possibles de la pérennité de la controverse qui entoure les lettres signées «Héloïse» dans la correspondance Historia Calamitatum (XIIe siècle) qu'auraient échangée Abélard et Héloïse, afin de la dépasser, et d'observer la viabilité de nouvelles avenues susceptibles de confirmer, ou non, l'hypothèse de la maternité littéraire d'Héloïse. Cette correspondance naît au moment où Héloïse, abbesse du Paraclet, monastère fondé par le célèbre homme d'Église Abélard, tombe, «par hasard», sur une lettre adressée à «un ami». Dans cette Historia Calamitatum (Histoire de mes malheurs), Abélard raconte ses tourments passés et présents, la liaison qu'il a autrefois entretenue avec Héloïse, et sa version des raisons qui les ont tous deux poussés dans un mariage malheureux, puis séparés. Portée par l'émotion, Héloïse répond à l'Historia. Puis Abélard répond à Héloïse. Au total, sept lettres seront échangées, dont trois sont signées «Héloïse». La controverse entourant l'attribution de ces trois lettres, telle que résumée par Étienne Gilson dans Héloïse et Abélard (1938 pour la 1ère édition), serait née en 1841. La critique, quant à elle, a plutôt penché pour le seul authorship d'Abélard. Jusqu'à ce que Gilson publie cette toute première défense en faveur de la maternité littéraire d'Héloïse, et qu'un débat prenne vie. Débat qui est aujourd'hui dans l'impasse. Le premier chapitre de ce mémoire sera consacré à l'analyse de la controverse avant et après la publication de Héloïse et Abélard. D'abord sera examinée la nature de cette controverse, qui pourrait se révéler partie prenante de sa pérennité. Puis, nous analyserons les origines de la controverse et les arguments qui la fondent. Enfin nous étudierons l'évolution des arguments dans la controverse, lesquels pourraient se montrer en partie responsables, depuis 1938, de l'absence de compromis entre les pro et les contra l'attribution des lettres à Héloïse. Cela, afin de rendre possible une lecture de ces lettres hors de la controverse et, de ce fait, basée sur de nouveaux critères. En ce sens, le second chapitre se chargera de jeter les bases d'une avenue restée inexplorée par la critique, c'est-à-dire d'étudier les lettres signées «Héloïse» en regard d'un corpus-baromètre composé de textes médiévaux féminins dont la maternité littéraire n'a jamais été contestée. Ainsi, nous observerons la présence du point de vue féminin, composé de l'hybridation des genres et des registres littéraires, et du «je» isotopique, de même que la présence de ce que nous appelons l'écriture du reproche, elle-même composée du renversement de l'autorité et de la leçon au maître, chez Radegonde (VIe siècle), Dhuoda (IXe siècle) et la Comtesse de Die (XIIe siècle). Enfin, dans le troisième chapitre, nous tenterons d'appliquer les caractéristiques d'une écriture médiévale féminine révélées par notre corpus-baromètre à la réponse que fait «Héloïse» à l'Historia d'Abélard, soit la Deuxième lettre. Car nous croyons que cette lettre est sous-tendue par le point de vue féminin et l'écriture du reproche, à l'image des écrits des Radegonde, Dhuoda et Comtesse de Die. Pour nous, la présence de ces critères dans la réponse d'«Héloïse» viendrait fortement conforter la plausibilité de sa nature féminine. Au terme de ces étapes de l'étude historique de la controverse entourant les lettres d'«Héloïse» avant et après 1938, et de l'établissement d'un corpus-baromètre d'écrits de femmes médiévales à la maternité littéraire attestée, la comparaison entre ce corpus et la Deuxième lettre d'«Héloïse» aura confirmé, ou non, notre hypothèse quant à la nature féminine de l'écriture de cette lettre. De même, cette façon d'analyser aura fait ressortir un conflit traditionnel entre les rôles d'épouse et de maîtresse, en même temps qu'une entité totalement négligée par la critique, celle de la femme-philosophe. Enfin, ce mémoire aura mis au jour cette idée que la notion de dette d'amour est un puissant moteur d'écriture parmi ces femmes de lettres médiévales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Héloïse, Abélard, Historia Calamitatum, Problème d'attribution, Écriture féminine.
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Le "Tractatus de intellectibus" de Pierre Abélard : édition critique, traduction et étude doctrinale

Morin, Patrick 18 November 2021 (has links)
Le titre même de l'opuscule, dans l'unique témoin manuscrit qui nous l'a conservé - ms. Avranches, Bibliothèque municipale 232 -, attribue le Tractatus de intellectibus à Pierre Abélard (1079-1142). La préface à l'édition, qui soutient cette paternité abélardienne du traité en affaiblissant considérablement - à partir de l'analyse du contenu de l'ouvrage - les arguments de ceux qui la contestent, situe la date probable de composition de l'opuscule. Outre l'exposé des raisons pour lesquelles les éditions antérieures ne se prêtaient que très difficilement à une traduction, la section suivante précise les normes qui ont présidé à la nôtre. L'édition critique, précédée des planches des folios où se retrouve le Tractatus (ff. 64r68V), restitue la leçon authentique du manuscrit avec toute l'acribie et la conformité possibles. De plus, l'apparat des sources relie le traité aux autres œuvres qui sont incontestablement d'Abélard, ainsi qu'aux commentaires de Boèce. L'apparat des variantes justifie les interventions du présent éditeur et relève les nombreuses inexactitudes des éditions antérieures. La première traduction intégrale de l'opuscule en français - qui serre au plus près le texte latin par souci de fidélité - fait suite à l'édition et donne, en notes, de nombreuses références à Aristote et à Boèce. L'étude doctrinale, qui met en évidence le souci constant d'Abélard de lier intimement logique et langage, souligne la position de l'auteur au sujet des universaux. Les annexes contiennent un tableau synoptique - qui synthétise la nomenclature abélardienne des intellections-, ainsi qu'une biographie d'Abélard comprenant de nombreuses précisions sur la date probable de composition de ses œuvres. Un Index des mots les plus importants renvoie au paragraphe et à la ligne du texte latin, et précède la bibliographie.

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