Spelling suggestions: "subject:"abbaye"" "subject:"abbayes""
71 |
Geoffroi du Loroux et l'architecture religieuse en Aquitaine au XIIème siècle / Geoffroi du Loroux and the religious architecture in Aquitaine during the XIIth centuryMasson, Juliette 04 July 2012 (has links)
Cette étude menée sur les fondations canoniales de Geoffroy du Loroux, archevêque de Bordeaux de 1136 à 1158, a pour objectif de montrer une implication du prélat dans le parti architectural de ses fondations qui présentent a priori une similitude en plan et en élévation. Grand artisan de la réforme grégorienne en Aquitaine, l’action de Geoffroy du Loroux est bien cernée par sa collection de sermons mais ses fondations n’ont jamais fait l’objet d’une étude de synthèse. Chacune des quatre fondations attribuées à l’archevêque, l’Isle et Pleine-Selve (Gironde), Sablonceaux (Charente-Maritime) et Fontaine-le-Comte (Vienne), a été soumise à une analyse architecturale approfondie, complétée d’une étude métrologique, afin d’appréhender chaque édifice dans sa globalité. Les éléments conservés du XIIe siècle ont ensuite été soumis à une étude comparative. En outre, une discussion est menée autour de l’attribution à Geoffroy du Loroux de la reconstruction de la cathédrale de Bordeaux dès le XIIe siècle.Il s’avère que les fondations liées à Geoffroy du Loroux adoptent un parti architectural stéréotypé et d’une esthétique ostensiblement austère. L’archevêque apparaît comme un prélat soucieux de laisser à ses successeurs des modèles pour transmettre le message de la réforme grégorienne, tant au travers de ses sermons qu’au niveau de ses fondations. Ces dernières se devaient d’être représentatives d’une grande humilité et du retour à la rigueur prôné par la réforme, en totale opposition avec le faste clunisien. Ce travail amène à s’interroger sur le rôle des collégiales qui, utilisées tel un outil de diffusion de la réforme, ont pu freiner l’implantation de Cluny dans le Bordelais. / The purpose of this study on the canonical foundations of Geoffroy du Loroux, Archbishop of Bordeaux from 1136 to 1158, is to reveal the involvement of the prelate in the architectural party of its foundations that seem a priori to show similarities in plan and elevation. As a great artisan of the Gregorian reform in Aquitaine, the action of Geoffroy du Loroux is well surrounded through his collection of sermons while its foundations were never subjected to a dedicated study.Each of the four foundations attributed to the Archbishop, l’Isle and Pleine-Selve (Gironde), Sablonceaux (Charente-Maritime), and Fontaine-le-Comte (Vienne), was subjected to a in depth architectural analysis, completed by a metrological study, to apprehend each building as a whole. The elements preserved from the XIIth century were then subjected to a comparative study. Moreover, a discussion is also conducted on the attribution to Geoffroy du Loroux of the rebuilding of the Cathedral of Bordeaux starting in the XIIth century.It turns out that the Foundations related to Geoffroy du Loroux adopt a stereotypical and ostensibly austere architectural party. The Archbishop appears as a prelate who intended to leave to his successors models to convey the message of the Gregorian reform, both through his sermons and its foundations. The latter had to be representative of the great humility and return to the rigour advocated by the reform, in contrast with the pomp of Cluny. This work brings into question the role of canon communities as a dissemination tool for the reform, which could account for the slowdown of the implementation of Cluny in the region of Bordeaux.
|
72 |
L’eau et le sang, le païen et le chrétien : la Coupe des Ptolémées et la Patène de serpentine du trésor de Saint-DenisBohémier, Marie Hélène 08 1900 (has links)
No description available.
|
73 |
Le cadre de vie et de prière des bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe de la province de Lorraine aux XVIIe et XVIIIe siècles / Life and prayer places in th Benedictine Congregation of St. Vanne and St. Hydulphe the province of Lorraine during the seventeenth and eighteenth centuriesFaltrauer, Claude 16 December 2014 (has links)
Parmi les réformes du concile de Trente, figure celle des ordres religieux incités à s'organiser en congrégations. Y figure aussi l'invitation à traduire dans l'architecture et le décor des églises, l'expression de la foi catholique réaffirmée. Tout cela induit de nouvelles formes architecturales ou de nouveaux aménagements liturgiques qui s'accompagnent dans le cas des ordres religieux, d'une réorganisation spatiale des monastères. Dans ce que le professeur Taveneaux a défini comme une dorsale catholique, la Lorraine tient une place particulière, par son histoire déjà, par son emplacement dans l'échiquier européen d'alors et par la forte présence d'une Eglise soutenue par les souverains. Par l'engagement d'évêques réformateurs, parties prenantes du concile de Trente, puis celui de la famille ducale de Lorraine, le pays voit éclore en quelques années trois fortes congrégations : l'Antique Observance dans l'ordre de Prémontré à partir de Pont-à-Mousson alors que la personnalité de Pierre Fourier cristallise la réforme des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Pour les bénédictins, c'est la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe de dom Didier de La Cour. Par les choix et habitudes architecturaux, par le choix des décors des églises et des bâtiments claustraux, par la vie quotidienne et ses objets, il est possible d'avoir une nouvelle vision de cette congrégation particulièrement active et présente sur le sol lorrain.Les vannistes qui essaiment en France ne sont pas sans influence sur les populations. Il apparaît alors naturel de chercher à comprendre ce que leur architecture et leurs choix décoratifs disent d'eux, de la manière dont ils relaient la doctrine de l'Eglise et dont ils se perçoivent eux-mêmes avec le corollaire de l'image contrôlée ou non qu'ils veulent donner d'eux. Leur architecture, témoin d'un pouvoir, d'un état d'esprit, est aussi sûrement la traduction de leurs principes religieux. Le niveau provincial retenu est celui où se décident les noviciats, où se réfléchissent les suppressions éventuelles ou créations de maisons, où un visiteur fait le lien entre le gouvernement central de la congrégation et chacune de ses maisons. Les religieux vivent aussi cette réalité géographique car ils ne sont que fort peu nombreux à passer d'une province à l'autre et il apparait des spécificités provinciales dans l'organisation même de la congrégation, sans négliger pour autant les choix politiques ou l'évolution de la pensée qui varie différemment selon la province. Car au-delà même des aspects liés à l'organisation de la congrégation, la province de Lorraine offre une singularité supplémentaire, celle d'être alors dans un pays indépendant, même si cela est, à l'époque moderne, tout relatif. Bien que d'une étendue géographique assez limitée, elle offre tous les cas de figures pouvant se rencontrer dans la variété de statuts et d'histoire des maisons vannistes. Toutes ces situations constituent un excellent échantillon de la perception que des religieux cloîtrés des XVIIe et XVIIIe siècles peuvent avoir de leur cadre de vie et de la manière dont ils le concrétisent. Tous ces éléments doivent concourir à définir ou non un éventuel style vanniste, montrant sous un jour particulier le quotidien des religieux qui composent cette grande congrégation d'une cinquantaine de maisons en Lorraine et en France, mère de congrégations réformées en France et en Belgique et sœur d'autres réformes monastiques nées en Lorraine dans les premières années du XVIIe siècle. / Among the reforms of Trent, is that religious orders are encouraged to organize themselves into congregations. It shall include the invitation to translate the architecture and decorations of the church, the expression of the catholic faith, are reaffirmed. All this leads to new architectural forms and new liturgical developments, are also accompanied in the case of religious orders, by a spatial reorganization of monasteries. In what Professor Taveneaux defined as a Catholic back, Lorraine holds a special place in history, by its location in the european stage and then by the strong presence of a church supported by the sovereigns. By reformers bishops stakeholders the Council of Trent and that of the ducal family of Lorraine commitment, the country sees hatch within a few years three congregations : Ancient Observance in the norbertine order from Pont-à-Mousson while the personality of Pierre Fourier crystallizes the reform of the Canons Regular of St. Augustine. For Benedictine, is the congregation of Saint-Vanne and St. Hydulphe by dom Didier de La Cour. The choices and architectural patterns, the choice of sets of churches and abbey buildings themselves, by everyday life and objects, it is possible to have a new vision of this congregation which is particularly active on the Lorraine ground. The vannistes swarming in France are not without influence on populations. It appears natural to try understanding in what their architecture and decorative choices say about them, how they relay the doctrine of the Church and how they perceive themselves with the corollary of the controlled image they want to give of them. Their architecture, witness the power of a state of mind, as surely is the translation of their religious principles. The provincial level used is where decisions novitiates, which reflect any deletions or creations of houses, where a visitor made the connection between the central government of the congregation and every house. Religious also live this geographic reality because they are just very few of them move from one province to another and it seems provincial specificities in the very organization of the congregation without neglecting the political choices or changes' thinking that evolves differently in each province. For even beyond the aspects related to the organization of the congregation, the province of Lorraine offers additional singularity, whereas that of being in an independent country, even if it is in modern times, all relative. Although a fairly limited geographical scope, it offers all the scenarios that can be found in the variety of status and history of vannistes houses. All these situations are an excellent sample of the perception that religious cloistered seventeenth and eighteenth centuries may have their living and how they materialize. All these elements must contribute to define whether a possible style vanniste showing in a particular light daily religious that make up this great congregation of about fifty houses in Lorraine and France, mother of reformed congregations in France and Belgium other monastic reforms sister born in Lorraine in the early seventeenth century.
|
74 |
Implantation et hydraulique monastiques : le cas de Cluny / Monastic implantation and hydraulic : the case of ClunyRollier, Gilles 30 March 2010 (has links)
En 910, l’abbé Bernon et le duc d’Aquitaine, Guillaume le Pieux, implantent l’abbaye de Cluny, dans une vallée du Mâconnais, sur une terrasse alluviale formée à la confluence entre la Grosne et un de ses affluents. Cette situation offre des possibilités importantes d’utilisation des cours d’eau pour les divers besoins des moines. L’affluent, qui prendra dans le courant du Moyen Âge le nom évocateur de Médasson, est capté pour les fontaines du monastère et pour les réseaux d’assainissement où les latrines se trouvent mises en place. Les moulins, dont le moulin monastique, sont construits sur les bras dérivés de la Grosne.Par le choix d’un site placé en bordure de rivière, les fondateurs de Cluny pourraient avoir perpétué des traditions d’implantation qu’il est possible de percevoir dès la période carolingienne et qui seront par la suite suivies par les cisterciens.Dans l’environnement de ce site d’interfluve, les moines de Cluny vont progressivement développer un réseau hydraulique dont la complexité est liée à la fois aux besoins d’une communauté monastique importante, aux modifications successives des constructions monastiques et au respect des limites des territoires immunitaires de l’abbaye. / In 910, abbot Bernon and duke of Aquitaine, Guillaume le Pieux, implanted the abbey of Cluny, in a valley of Mâconnais, on an alluvial terrace formed in the confluence between Grosne and one of his tributaries. This situation offers important possibilities of use of streams for the diverse needs of the monks. The tributary, which will take in the course of the Middle Ages the suggestive name of Médasson, is used for the fountains of the monastery and for the sewer systems where latrines are installed. The mills, which the monastic mill, are built on arms derived of Grosne.By the choice of a site placed in border of river, the founders of Cluny could have perpetuated the traditions of implantation which we can to perceive from the Carolingian period and which will be followed by the Cistercians.In the environment of this site of confluence, the monks of Cluny are gradually going to develop a hydraulic network the complexity of which is bound at the same time to the needs of an important monastic community, to the successive modifications of the Monastic constructions and to the respect for the limits of the immunity territories of the abbey.
|
75 |
L'étude des dons de dîmes des chambellans de Tancarville à l'abbaye Saint-Georges de Boscherville, 1055-1316Desrochers, Simon 07 1900 (has links)
No description available.
|
76 |
Des moines dans les bois : gestions et représentations de la forêt dans les actes de l'abbaye de la Ferté-sur-Grosne de 1113 à 1178Mercier, François 13 April 2018 (has links)
Au printemps 1113, des moines quittèrent la communauté de Cîteaux pour s'installer un peu plus au sud dans le grand massif forestier de Bragny et y fonder l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, comme on l'avait fait quinze ans plus tôt avec le Nouveau Monastère. Pourquoi des moines s'installaient-ils en forêt? Pour répondre à cette question, il faut d'abord avoir conscience de la complexité au XIIe siècle de ce concept qui semble pourtant simple pour l'esprit du XXIe siècle par la multitude de termes utilisés pour désigner la forêt et la place spécifique qu'elle occupait au sein du mouvement monastique, en particulier dans la communauté cistercienne. La forêt était également un élément économique central dans une civilisation aussi rurale que l'Occident médiéval. Ainsi, elle devait être un enjeu important dans les transactions sociales. Les actes de La Ferté permettent d'éclaircir en partie les modes de gestion et de représentation de la forêt dans la société occidentale du XIIe siècle.
|
77 |
Les bénédictins de Saint-Michel de SaintMihiel de 1689 à 1790 / The benedictines of Saint-Michel in Saint-Mihiel from 1689 to 1790Gauthier, Noëlle 27 October 2018 (has links)
L’abbaye Saint-Michel de Saint-Mihiel est fondée par l’abbaye de Saint-Denis, sur l’ordre du roi Pépin le Bref, après 755 et avant 772, sur les hauteurs boisées de la rive droite de la Meuse, à une trentaine de kilomètres au sud de Verdun. Elle est réinstallée avant 824 au bord de la Meuse et agrégée à l’ordre de saint Benoît, réorganisé par saint Benoît d’Aniane, à la demande del’empereur Louis le Pieux.En 954, l’abbaye est donnée en dot à la fille d’Hugues le Grand qui épouse le duc de Haute-Lorraine Frédéric 1er. Ils sont les ancêtres des ducs de Bar, devenus aussi ducs de Lorraine au XVème siècle. L’abbaye reste barroise jusqu’en 1766, date du rattachement des deux duchés à la France.C’est une des abbayes bénédictines importantes des deux duchés. Elle fait partie de la province de Lorraine de la congrégation bénédictine de Saint-Vanne, créée en 1604, et qui regroupe une cinquantaine de maisons en Champagne, Lorraine et Franche-Comté.Le XVIIème siècle est une période difficile pour la Lorraine et le Barrois, pris dans la terrible guerre de Trente Ans de 1631 à 1661. Les duchés et l’abbaye de Saint-Mihiel se relèvent de leurs ruines et se préparent pour un XVIIIème siècle qu’on pourrait prédire d’épanouissement matériel, intellectuel et spirituel. Semblent en témoigner, pour l’abbaye, ses bâtiments que l’on peuttoujours admirer au XXIème siècle et, en particulier, sa magnifique bibliothèque réaménagée vers 1775 et qui renferme toujours plus de 6 000 livres ayant appartenu aux bénédictins.La réalité est plus nuancée et complexe si l’on s’intéresse à ces religieux de 1689, sommet de leur épanouissement spirituel et intellectuel, à 1790, année de la suppression des ordres religieux en France. Nous avons la chance de disposer de leurs témoignages, le plus important étant celui de leur très savant bibliothécaire, de 1717 à 1756, dom Ildefonse Catelinot. / The Saint-Michel monastery of Saint-Mihiel was founded by the SaintDenis abbey, on the request of King Pépin the Younger, after 755 and before 772, on the forested heights of the right bank of the river Meuse, at about 30 km south of Verdun. It was reinstalled before 824 on the edge of the Meuse and aggregated to the Saint Benedict order, reorganized by Saint Benedict d’Aniane on the request of the emperor Louis the Pious.In 954, the monastery is given as a dowry to the daughter of Hugh the Great who marries the Duke of Haute-Lorraine Frederick 1st. They are the ancestors of the Dukes of Bar, who also became the Dukes of Lorraine in the 15th century. The abbey remains linked to the Barrois until 1766, which is the date of attachment of the two duchies to France.It is one of the important Benedictine abbeys of the two dukedoms. It is part of the province of Lorraine of the Benedictine congregation of Saint-Vanne, created in 1604, which comprises about fifty monasteries in Champagne, Lorraine and Franche-Comté.The 17th century is a difficult period for the Lorraine and Barrois, involved in the terrible Thirty Years war from 1631 to 1661. The dukedoms and the Saint-Mihiel abbey recover from their ruins and get prepared for an 18th century that one could predict as a material, intellectual and spiritual blooming. What seems to testify, for the abbey, are its buildings that one can still admire in the 21th century, and particularly its magnificent library refurnished around 1775 and which still comprises over 6 000 books having belonged to the Benedictines.The reality is more balanced and complex if one gets interested in these religious figures from 1689, culmination of their spiritual and intellectual blooming, until 1790, year of the withdrawal of the religious orders in France. We are lucky to have their testimonies, the most important being the one of their scholarly librarian, from 1717 to 1756, Dom Ildefonse Catelinot.
|
78 |
Organisations et groupes de jeunesse dans les communautés entre Rhône et Alpes (XVIe -XVIIe -XVIIIe siècles)Champeley, Jean-Yves 02 December 2010 (has links)
. / .
|
79 |
Geoffroi du Loroux et l'architecture religieuse en Aquitaine au XIIème siècleMasson, Juliette 04 July 2012 (has links) (PDF)
Cette étude menée sur les fondations canoniales de Geoffroy du Loroux, archevêque de Bordeaux de 1136 à 1158, a pour objectif de montrer une implication du prélat dans le parti architectural de ses fondations qui présentent a priori une similitude en plan et en élévation. Grand artisan de la réforme grégorienne en Aquitaine, l'action de Geoffroy du Loroux est bien cernée par sa collection de sermons mais ses fondations n'ont jamais fait l'objet d'une étude de synthèse. Chacune des quatre fondations attribuées à l'archevêque, l'Isle et Pleine-Selve (Gironde), Sablonceaux (Charente-Maritime) et Fontaine-le-Comte (Vienne), a été soumise à une analyse architecturale approfondie, complétée d'une étude métrologique, afin d'appréhender chaque édifice dans sa globalité. Les éléments conservés du XIIe siècle ont ensuite été soumis à une étude comparative. En outre, une discussion est menée autour de l'attribution à Geoffroy du Loroux de la reconstruction de la cathédrale de Bordeaux dès le XIIe siècle.Il s'avère que les fondations liées à Geoffroy du Loroux adoptent un parti architectural stéréotypé et d'une esthétique ostensiblement austère. L'archevêque apparaît comme un prélat soucieux de laisser à ses successeurs des modèles pour transmettre le message de la réforme grégorienne, tant au travers de ses sermons qu'au niveau de ses fondations. Ces dernières se devaient d'être représentatives d'une grande humilité et du retour à la rigueur prôné par la réforme, en totale opposition avec le faste clunisien. Ce travail amène à s'interroger sur le rôle des collégiales qui, utilisées tel un outil de diffusion de la réforme, ont pu freiner l'implantation de Cluny dans le Bordelais.
|
80 |
Les chapiteaux de la troisième église abbatiale de Cluny (fin XIe-début XIIe siècle) : étude iconographiqueBiay, Sébastien 03 November 2011 (has links) (PDF)
Généralement cités parmi les créations majeures de la période romane, placés au centre des débats qui ont marqué l'historiographie de cette période, les chapiteaux du rond-point de la troisième église abbatiale de Cluny (aujourd'hui conservés dans l'ancien farinier de l'abbaye, transformé en musée au milieu du XXe siècle) ont fait l'objet de nombreuses études, sous les deux aspects du style et de l'iconographie. Aucune monographie de grande ampleur ne leur a pourtant été consacrée jusqu'alors. La présente thèse de doctorat entend combler ce manque. Elle s'attache en particulier à la question de la signification des chapiteaux, et surtout à leur conception esthétique. Plusieurs générations d'historiens de l'art se sont efforcées de réunir les différentes quaternités incarnées par les figures des chapiteaux (saisons, vents, vertus, arts libéraux, fleuves du paradis et musiciens) au sein d'un " programme iconographique " ou de prouver l'inexistence d'un tel " programme ", et cela au détriment de l'analyse de la construction figurative des chapiteaux. L'apport de la présente thèse concerne ce dernier point. On y démontre que la compréhension de l'œuvre dépend d'une description analytique précise des relations extrêmement fines qui s'y nouent entre le décor végétal des chapiteaux, les figures qui y prennent place et les inscriptions qui, parfois, les accompagnent.
|
Page generated in 0.0317 seconds