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"De lo europeo a lo hispanoamericano" : origines, fondements théoriques et pratiques de la peinture dans les Andes coloniales (XVIe-XVIIIe siècle) / "De lo europeo a lo hispanoamericano" : the origins, the theoretical foundations and the practice of painting in the colonial Andes (from the 16th to 18th century)

Mamet, Roxanne 08 December 2017 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'analyser la façon dont les pratiques picturales des Andes coloniales se nouent et se dénouent autour d'une « matière » européenne. La nature d'un tableau répond à des exigences politiques occidentales (l'évangélisation des Indigènes) mais sa fonction va progressivement être démembrée au profit d'une peinture qui s'américanise.C'est d'abord en étudiant le contexte artistique de l'Europe des XVIe et XVIIe siècles, ses pratiques ainsi que ses transferts humains et matériels dans la vice-royauté péruvienne que l'on peut par la suite juger des différences, des nouveautés, mais aussi des transgressions des oeuvres produites sur place, la dimension régionale étant l'un des premiers facteurs de ces changements. Les médiateurs de cette circulation, acteurs sociaux et vecteurs de nouveaux codes, redéfinissent les qualités du peintre indien qui met un terme définitif à sa condition de « main d'oeuvre » pour devenir un artiste indépendant.Alors que tout porterait à croire que l'Espagne refuse l'américanisation de cette peinture, les fondements théoriques de l'art occidental sont pourtant à l'origine de formes et de thèmes nouveaux qui caractérisent essentiellement le XVIIIe siècle andin. L'adoption d'un système iconographique européen par des peintres principalement métis et indiens permet paradoxalement la réappropriation d'un support longtemps utilisé comme un objet de domination, de soumission et de contrôle de la part des autorités espagnoles. / This thesis aims to analyse the way pictorial practices of the colonial Andes are formed and dissolved around a “European matter”. The nature of a painting complies with occidental political requirements (the evangelisation of the Indigenous) but its function will be progressively “dismembered” in favour of a painting which is becoming Americanised.The regional dimension being one of the factors of these changes, we will first study the artistic context of Europe in the 16th and 17th centuries. Through the study of its practices and also its human and material transfers in the Peruvian viceroyalty, we can thereafter judge of the differences, the innovations, but also the transgressions of the artworks made on site. The mediators of this circulation, the social actors and the carriers of new codes, redefine the qualities of the Indian painter who put a definitive end to his condition of “labour” to become an independent artist.While we could be led to believe that Spain refuses the Americanisation of this form of painting, yet the theoretical foundations of Western art are at the starting point of forms and new themes which essentially characterise Andean’s 18th century. The adoption of a European iconographic system, mostly by mixed-race and Indian painters, paradoxically allows the reapropriation of a medium used for a long time by the Spanish authorities, as an object of domination, submission, and control.
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Elvis Gratton : mythe et microcosme

Philippe, Céline January 2011 (has links)
Elvis Gratton est sans doute l’une des figures les mieux connues du cinéma québécois. Pourtant, ce succès tient du malentendu. En effet, si le cinéaste Pierre Falardeau et son complice Julien Poulin ont créé ce personnage en guise de réponse au référendum de 1980, afin de dénoncer par l’entremise d’une caricature ceux qu’ils tenaient pour responsables de l’échec référendaire, la charge critique derrière le « cycle Gratton » semble être passée inaperçue dès le départ. Cette thèse cherchera à replacer les films consacrés à ce personnage tant dans leur contexte sociopolitique que dans l’ensemble de l’œuvre de Pierre Falardeau. En analysant comment le personnage devait être au départ la caricature du Québécois « colonisé », à la lumière des théories de la décolonisation qui étaient chères à Pierre Falardeau, nous verrons aussi comment Gratton aura, semble-t-il, « échappé au contrôle de ses créateurs », selon les théories de Pierre Bayard. Mais surtout, une fois ce constat établi, nous chercherons à comprendre le succès des Gratton. C’est à l’aide du concept de la « fatigue culturelle du Canada français » tel qu’élaboré par Hubert Aquin, de même qu’avec les théories du sociologue Joseph Yvon Thériault au sujet du « désir d’être grand » des « petites sociétés », que nous verrons comment il pourrait exister un lien inextricable entre la grande popularité des Elvis Gratton et l’omniprésence du courant de l’américanité au sein de la société québécoise post-référendaire. Ce faisant, nous verrons comment il se pourrait que Pierre Falardeau et Julien Poulin aient, contre leur gré, créé un « mythe québécois » qui aurait pour effet d’encourager ce qu’ils voulaient dénoncer.
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Les inventeurs de l’American Folk Music de l’époque progressiste au New Deal : autour de la collectrice Sidney Robertson / The inventors of American Folk Music from the progressive era to the New Deal : around the collector Sidney Robertson

Moreddu, Camille 15 October 2018 (has links)
À partir des années 1890, la construction de l’identité nationale américaine et d’un citoyen moderne mobilise différentes définitions de la notion de folk music, issues de différents milieux intellectuels et fondées sur une multiplication des collectes, pour culminer à la fin du New Deal en l’établissement d’un consensus sur l’existence et le contenu de base de l'American Folk Music. Compositeurs et musicologues construisent l’American Folk Music pour tenter de fonder une école de composition américaine qui rivaliserait avec les écoles européennes. Les folkloristes universitaires l’abordent en tant qu’objet d’étude, selon une approche textualiste et donc nécessairement anglo-centrée. Des anthropologues se saisissent aussi de cette notion pour l'appliquer aux musiques amérindiennes, puis à celles des Noirs-Américains. Avec les psychologues, ils y introduisent les influences des approches évolutionniste, diffusionniste, fonctionnaliste et relativiste. Éducateurs progressistes et travailleurs sociaux l’emploieront dans des projets d’ingénierie sociale, notamment en relation avec le mouvement d'américanisation. Tous ces paradigmes coexistent et s’opposent ou s’influencent jusque dans les années 1930, moment où l’institutionnalisation de l’American Folk Music au sein de l’État fédéral conduit à une rencontre et une forme de synthèse de toutes ces approches. Cette thèse explore les travaux des inventeurs de l’American Folk Music autour du parcours d’une des collectrices qui établissent la synthèse new-dealienne, Sidney Robertson. / From the 1890's on, the construction of American national identity and of the modern citizen draws on various definitions of the notion of folk music, produced by various intellectual circles and supported by the development of field collecting, to result towards the end of the New Deal Era in a tentative consensus on the basic content and the very existence of American Folk Music. Composers and musicologists address American Folk Music as a tool to try and set up an American composition school to rival the european ones. Academic folklorists approach it as a scholarly object through a text-centered paradigm requiring its linguistic anglo-centeredness. Anthropologists apply the notion to Amerindian, then later on Black-American musics. Along with the psychologists, they introduce in its definition the new concepts and bias of the competing evolutionist, diffusionist, functionalist and relativist theoretical schools. Progressive educators and social workers use it in their social engineering programs, most importantly in the Americanization-related ones.These various paradigms coexist, compete, and influence each other until the 1930's, when the institutionalization of American Folk Music inside Federal State agencies encourages a synthesis of these different approaches. The present thesis aims to describe the works and ideas of these various contributors to the invention of the American Folk Music through the study of the life and career of one of the New Deal collectors instrumental in this synthesis, Sidney Robertson.
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Une américanisation « invitée » ? : l’américanisation culturelle du Brésil en temps de Guerre froide : acteurs, médiateurs et lieux de rencontres (1946-1978) / An "invited " americanisation ? : the cultural americanisation of Brazil during the Cold War : actors, mediators and meeting places (1946-1978)

Soares Rodrigues, Simele 01 October 2015 (has links)
S’inscrivant dans l’histoire des relations culturelles internationales, cette thèse porte sur la seconde vague d’américanisation culturelle du Brésil (1946-1978). Elle s’interroge sur la notion d’américanisation, sur ses acteurs et décideurs et sur leurs moyens d’action, ainsi que sur les lieux de rencontres culturels entre le Brésil et les États-Unis. Dans un contexte politique international bipolaire, la seconde américanisation culturelle du Brésil s’insère dans une Guerre froide« périphérique », celle qui dépasse l’axe États-Unis - Union Soviétique : elle est conduite par un réseau complexe de décideurs artistiques, convaincus de l’importance du renforcement de l’amitié continentale américaine. Pour cela, la culture, sous toutes ses formes, s’avère un outil de politique étrangère relevant du soft power, mais aussi un instrument privilégié, voire une « arme » actionnée par des décideurs privés. Cette thèse s’intéresse aux acteurs et médiateurs individuels ou collectifs, à titre étatique ou privé, ainsi qu’à leurs actions culturelles contribuant à la diffusion de l’American Way of Life dans l’axe Rio de Janeiro - São Paulo. Les Brésiliens eux-mêmes, individus comme autorités politiques ou institutions privées, occupent une place déterminante dans cette démarche d’alignement culturel : les Brésiliens invitent ainsi volontiers des artistes états-uniens et organisent ou reçoivent avec sympathie des manifestations culturelles en provenance du « grand frère ». Cette participation brésilienne volontariste conduit l’approche de cette étude : celle d’une américanisation largement « invitée » dans les musées, galeries, théâtres ou instituts culturels brésiliens. Ces lieux de rencontres et domaines culturels ont jusqu’alors été peu analysés par l’historiographie ; mais ils s’avèrent fondamentaux pour la compréhension tout aussi bien de la place attribuée au Brésil dans les circuits internationaux artistiques dans le contexte bipolaire, que de la présence culturelle états-unienne au Brésil ou de la nature des relations internationales des deux géants américains lors de la Guerre froide culturelle. / As a part of the history of the international cultural relations, this thesis focuses on the second wave of the cultural americanisation of Brazil (1946-1978). It questions the notion of americanisation, its actors, its decision makers and their means of action, as well as the cultural meeting places between Brazil and the United States. In a bipolar international political context, the second cultural americanisation of Brazil takes place in a « peripheral » Cold War which oversteps the axis United- States - Soviet-Union. It is realized by a complex network of decision makers who believe in the importance of the strenghtening of the American continental friendship. For that purpose, culture in all its different forms proves to be useful for the « soft power » foreign politic and to be an ideal tool, a true « weapon », in the hands of the private decision makers.This thesis focuses on the actors and the individual or collective mediators, private ones or public ones, as well as on their cultural actions which help to spread the American Way of Life over the axis Rio de Janeiro - Sao Paulo. The Brazilians, individuals, political authorities or private institutions occupy a key place in this cultural alignement process: they invite artists from the United-States willingly and organise or receive cultural events from the « big brother » with sympathy. This voluntary Brazilian participation leads the process approach of this work: a widely « invited » americanisation in the museums, galleries, theaters or Brazilian cultural instituts. These meeting places and cultural areas have not yet been much analysed by the historiography; but they are fundamental for the comprehension of the place given to Brazil in the international art circuits in the bipolar context, for the comprehension of the cultural presence of the United States in Brazil and for the nature of the international relations of the two giants during the cultural Cold War.
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La Chambre de Commerce américaine en France et les filiales américaines (1890-1990) : cohérences et dissonances / The American Chamber of Commerce in France and the American subsidiaries (1890-1990) : coherences and dissonances

Rochefort, Philippe 21 November 2013 (has links)
Les entreprises américaines implantées en France ont été étudiées de 1890 à 1990 à partir des archives de la Chambre de Commerce américaine en France (AmCham). Cette source permet d’analyser les actions collectives qu’elles ont menées et l’influence qu’elles ont eue sur le milieu des entreprises françaises, dans cinq périodes successives où la cohérence entre leurs actions et celles des autorités américaines a été plus ou moins étroite. Dans la première période (1890-1914), l’AmCham est un club de riches hommes d’affaires dans un environnement prestigieux. Dans la deuxième (1914-1945), elle est une association d’entreprises, plus nombreuses mais placées dans un contexte de guerre et de crise, sans stratégie commune. Dans la troisième (1945-1970), elle est un outil efficace du Plan Marshall puis du « défi américain ». Dans la quatrième (1970-1990), les implantations se multiplient mais la montée en puissance de l’union européenne, les réticences américaines sur l’investissement à l’étranger et la francisation des filiales américaines font apparaître des facteurs de fragilité et finalement dans la cinquième (après 1990), l’AmCham, dont l’influence a décliné, cherche, avec difficulté, des éléments de solidarité entre ses adhérents dans le contexte nouveau de la mondialisation. A partir de cette source, on a étudié les interactions culturelles entre l’AmCham et son milieu et la diffusion du modèle de management américain, qui a conduit à une forte francisation des filiales américaines en France. / American firms in France have been studied from 1890 to 1990, from the archives of the American Chamber of Commerce in France (AmCham). This source provides the elements of an analysis of the collective actions they implemented and the influence they had on French firms over five successive periods where there was more or less a consistency between their actions and the US government’s decisions. In the first periode (1890-1914), AmCham was a club of wealthy businessmen in a prestigious environment. In the second one (1914-1945), it was an employer’s association, with more members but in a context of wars and crisis, without a common strategy. In the third one (1945-1970), it was an efficient instrument of the Marshall Plan and later the « American challenge ». In the fourth one (1970-1990), with a growing number of firms, with the European project gaining ground, US policy’s reluctance to FDI and US firms becoming more and more « frenchized », significant factors of fragility appeared and finally in the fifth one (after 1990), AmCham, whose influence has diminished, is trying painfully to identify new elements of solidarity between its members in the new context of globalization. From this source, the study focuses on cultural interactions between AmCham and its environment and the spread of the American management model, which led to a large « frenchization » of American subsidiaries in France.
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L'intégration politique des mormons aux États-Unis : de Reed Smoot à Mitt Romney / The Political Integration of the Mormons in the United States : from Reed Smoot to Mitt Romney

Charles, Carter 12 December 2013 (has links)
L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, ou « Église mormone », émargea au cours de la première moitié du XIXe siècle dans une Amérique en proie à des mutations sociales et religieuses. Joseph Smith, son prophète-fondateur, l’inscrivit dès le départ dans une radicalité doctrinale en « protestant » les fondamentaux du christianisme tels qu’ils avaient été définis et acceptés auparavant. Il s’attira de ce fait le courroux des « Églises établies », en particulier de celles du protestantisme évangélique. Malgré une américanité foncière, sa religion fut affublée de l’étiquette « un-american » et ses disciples furent persécutés, poussés à édifier leur « Sion » sur la « Frontière », puis dans l’Ouest, à la périphérie de la société américaine. Contrairement à bien d’autres groupes religieux ou de mouvements utopiques, les « mormons » réussirent à transformer leur marginalisation en force, développant par la même occasion des particularismes qui firent d’eux un « peuple à part ». Or, ils s’éveillèrent aussi à l’évidence que pour échapper aux persécutions, ils devaient se positionner au cœur de l’action politique du pays. L’investiture de Mitt Romney par le Parti républicain pour l’élection présidentielle de 2012 témoigne de leur réussite. Mais comment cela fut-il possible ? Romney fut aussi l’objet d’une formidable opposition religieuse au cours de la phase des primaires du Parti qui n’est pas sans rappeler celles fomentées par les protestants contre les catholiques Al Smith (1928) et John F. Kennedy (1960). Comment expliquer ce refus de voir un mormon à la Maison blanche ? Nous répondons dans cette thèse à ces questions, et à bien d’autres, notamment en illustrant le fait que Romney, J. F. Kennedy et Al Smith eurent un prédécesseur en Reed Smoot, apôtre mormon dont l’élection en 1902 au Sénat fédéral fut à l’origine du plus grand procès politico-religieux d’Amérique. / The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, or “Mormon Church,” emerged during the first half of the 19th century while America was undergoing social and religious changes. Right from the outset, Joseph Smith, the prophet-founder, set the Church in a radical opposition, “protesting” the dogma of traditional Christianity as they had been defined and accepted for centuries. He attracted the ire of the “established Churches” of Evangelical Protestantism. In spite of the profound Americanness of his religion, it was labeled un-american and his followers were persecuted, driven out, and forced to build their “Zion” on the Frontier, and then in the West, on the margins of American society. Unlike several other religious groups and utopian movements, the “Mormons” managed to turn their marginalization into strength, developing thereby traits that made them “a peculiar people.” Yet, they also realized that to escape persecutions, they had to be at the center of the nation’s politics. The nomination of Mitt Romney by the Republican Party for the 2012 presidential election testifies to their success. How did that come about? Romney was also the object of a sturdy religious opposition during the Party’s primaries that reminded the ones set up by the Protestants in the cases of Al Smith (1928) and of John F. Kennedy (1960). How does one account for this refusal to see a Mormon in the White House? In this dissertation, we answer these questions, and to many more, particularly as we illustrate the fact that Romney, J. F. Kennedy and Al Smith had a predecessor in Reed Smoot, a Mormon apostle whose election in 1902 to the U.S. Senate set the tone for the greatest religiously and politically-motivated trial ever in American history.
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Les objectifs du droit de la faillite en droit comparé : France, Etats-Unis, Angleterre, Espagne / The objectives of bankruptcy law in comparative law : France, United States, England, Spain

Lhéritier, Elise 02 December 2014 (has links)
Les objectifs du droit de la faillite sont divers. Ils évoluent dans le temps et dans l’espace. Vouloir éliminer le mauvais débiteur qui ne paie pas ses dettes et le punir, garantir le règlement des créanciers, tels sont les objectifs traditionnels. Assurer la survie de l'entreprise et prévenir les difficultés, tels sont les objectifs modernes. La diversité entraîne la hiérarchie des objectifs. L’étude comparative oppose les systèmes pro-débiteur et pro-créancier en fonction de la finalité prioritaire retenue. Elle montre que les objectifs des législations convergent vers le sauvetage des entreprises. Le droit fédéral des Etats-Unis, fondé sur la philosophie du nouveau départ, inspire les législateurs européens. L’analyse économique du droit, renouvelle la question des objectifs du droit de la faillite au regard de l’efficience, critère de légalité. Elle explique la convergence. La recherche de l’efficacité procédurale et substantielle guide l’orientation de la Commission européenne dans l’optique de promouvoir le marché unique. Ainsi, le consensus sur l’objectif de sauvegarde de l’entreprise rend possible l’harmonisation des règles substantielles au niveau européen. La révision du règlement (CE) n°1346/2000 relatif aux procédures d’insolvabilité confirme l’adhésion générale à l’idée de seconde chance. L’opposition entre systèmes pro-débiteur et pro-créancier s’estompe et laisse place à un système mixte. Chaque législation essaye de tendre vers la conciliation des intérêts contradictoires, ce qui entraîne le déplacement de la valeur du respect de la parole donnée, vers le concept plus difficile à cerner, mais qui fonde la force obligatoire des obligations: la confiance. / The objectives of bankruptcy law are varied and evolve over time and situation. Eradicating and punishing bad debtors and guaranteeing payment to creditors are traditional goals. Ensuring the survival of the company and preventing difficulties are modern goals. This diversity leads to a hierarchy of objectives. A comparative study contrasts pro-debtor and pro-creditor systems according to the priority of their identified objectives. It shows that the objective of legislations tends towards the salvaging of companies. Federal US law, founded on the principle of fresh start, inspires laws in Europe. Economic analysis of law reiterates the question of the objectives of bankruptcy law from the perspective of an efficient legal standard, explaining this tendency. The search for procedural and substantial efficiency guides the European Commission in the promotion of a single market. Therefore, consensus on the objective of salvaging the company makes harmonization of the substantive rules at the European level possible. The revision of Regulation (EC) N°1346/2000 on insolvency proceedings confirms the general acceptance of the idea of a second chance. The opposition between pro-debtor and pro-creditor systems diminishes, giving way to a mixed system. Each law attempts to move towards the reconciliation of conflicting interests, leading to the displacement of the value of respect for the word towards the concept, more difficult to define, but which founds binding obligation: trust.

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