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Études sur la relation entre la finance et la croissance économique

Rabemananjara, Julie 04 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Depuis plusieurs années, l'analyse des facteurs qui déterminent la croissance a fait l'objet de nombreuses études et a permis d'examiner le rôle du système financier comme source de croissance. Cette thèse entre dans cette ligne de recherche: elle examine l'effet du développement financier sur la croissance économique et est composée de quatre chapitres. Le premier chapitre présente une revue des écrits sur le lien entre le développement du système financier et la croissance économique. Les premières contributions ont été publiées dès les années 50, mais c'est surtout au cours des années 70 que les économistes ont analysé l'importance de l'activité financière sur la croissance économique après la publication des travaux de Mckinnon (1973) et Shaw (1973) sur la libéralisation financière. Au cours des années 80, les recherches sur le sujet ont connu un regain d'intérêt avec le développement de la théorie de la croissance endogène qui a permis de montrer l'influence du facteur financier sur la croissance économique. En général, la plupart des études effectuées montrent que le développement financier a un impact positif sur la croissance économique. Les résultats en ce qui concerne le sens de la causalité finance-croissance suggèrent que l'impact du développement financier diffère d'un pays à un autre. Le second chapitre analyse les relations entre le développement financier, l'inflation et la croissance économique. Pour cela, un modèle simple de croissance endogène dans lequel la monnaie entre dans la fonction de coût de transaction de la firme est développé. Cette formulation permet de justifier le rôle du facteur financier dans le modèle. Les résultats trouvés montrent que le développement financier a un effet positif sur la croissance économique. En outre l'inflation et la croissance économique sont négativement reliées. Les résultats des simulations montrent qu'en réponse à un choc de développement financier, le coût de transaction diminue, la demande de monnaie, la consommation et le stock de capital augmentent tandis que les obligations baissent, ces résultats sont cohérents avec le modèle théorique. L'analyse de sensibilité montre que les résultats sont inchangés. Finalement, l'analyse du coût en termes de bien-être d'une inflation modérée (10%) montre qu'il représente 4.8% de l'output. Ce résultat est similaire à celui trouvé récemment par Wu et Thang (1998). Le troisième chapitre est une extension du modèle présenté dans le second chapitre dans lequel la possibilité d'évasion fiscale est introduite. Nous montrons que le développement du secteur financier peut affecter l'évasion fiscale en améliorant les moyens à la disposition du gouvernement pour collecter les taxes. Deux approches ont été adoptées pour mettre en évidence ces relations sur des données réelles. La première approche est une analyse longitudinale fondée sur la cointégration; les tests mis en œuvre sur les données du Mexique, de la Grèce et de la Corée pour la période 1976-1995 révèlent l'existence d'au moins une relation d'équilibre de long terme entre le développement financier, le revenu de la taxation et le revenu publique. En ce qui concerne l'évasion fiscale, nos tests ont permis de révéler l'existence du phénomène dans les 3 pays étudiés. La seconde approche est une étude transversale portant sur 26 pays pour l'année 1984. Les études de corrélations partielles ont montré que le développement financier a un effet négatif significatif sur l'évasion fiscale et un effet positif sur le revenu de la taxation. Ces résultats corroborent l'idée selon laquelle le développement du secteur financier est un facteur qui réduit l'évasion fiscale. Le quatrième chapitre est consacré à une étude empirique des effets du développement financier sur la croissance économique à long terme en utilisant des données en panel annuelles portant sur 20 pays pour la période 1960 à 1987. Pour cela, une fonction Cobb-Douglas augmentée (c'est à dire intégrant le capital humain et le facteur financier) est considérée. Cette étude exploite les développements récents de l’analyse économétrique des variables non-stationnaires dans les données en panel (Im, Pesaran et Shin, 1995; Pedroni, 1995). Ces techniques ont l'avantage d'améliorer les propriétés des tests des séries temporelles non-stationnaires conventionnelles dans le cas des échantillons de faible taille. Les résultats révèlent que les tests de cointégration traditionnels (Engle et Granger, 1987) n'ont pas permis de mettre en évidence de façon claire l'existence de relation de long terme dans certains pays. En revanche, les tests effectués sur les données de panel pour les 3 groupes (pays émergents, pays développés, ensemble des pays) ont révélé l'existence d'une telle relation entre la croissance, le développement financier, le capital humain, le capital physique et la force de travail. Finalement, les tests de causalité fondés sur un système vectoriel autorégréssif suggèrent que à court terme, le sens et l’ampleur diffèrent d'un pays à un autre. Pour les pays développés, nous avons trouvé que les liens causaux sont unidirectionnels alors que pour les pays émergents d'Asie, ils sont bidirectionnels. Les résultats pour ces derniers s'accordent avec l'afflux important de capitaux consécutifs aux réformes financières mises en œuvre dans ces pays.

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