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Croyances, usages discursifs et éthiques en communications sur la vaccination contre les papillomavirus humains : Hésitation, défiance, confiance, prudence, utilité… décidément une lutte toute en contrepoints / Believes, discursive and ethical usages in communication about human papillomavirus vaccine : Hesitation, distrust, trust, prudence, utility... decidedly a fight all in counterpoints

Drouot, Cyril 23 November 2018 (has links)
Une des particularités du dispositif de prévention sanitaire est d’incarner une biopolitique au pouvoir faible, au sens où elle doit le plus souvent convaincre, plutôt que contraindre, des individus sains, de se protéger contre un risque potentiel. La vaccination est non seulement le dispositif de prévention sanitaire le plus ancien, mais également celui qui a suscité le plus de controverses. L’enjeu de cette thèse a été de positionner le rôle de la communication au sein de ce dispositif. Plus précisément, notre objectif a été de sérier et caractériser les modalités d’usage discursif qui mettent en croyance le plus grand nombre des récepteurs et favorisent des attitudes de défiance, de confiance ou encore d’hésitation vaccinale au sein des dispositifs médiatiques. Pour ce faire, nous nous appuyons sur une étude de corpus de 386 communications relatives à la vaccination et articulons des savoirs en provenance des champs d’études sur « les médias, la communication et la culture », « le risque » et « la science et ses techniques ». Afin d’optimiser les modalités d’usage discursif les plus en rapport avec la dimension éthique et esthétique des discours sur les vaccins, nous avons amorcé une phase d’expérimentation des variables d’interactions pour les deux modalités discursives en question, ainsi que pour chaque type d’acteurs s’exprimant publiquement sur le sujet. En nous adossant à une enquête par questionnaire et à la méthode des scénarios en ligne, nous testerons la capacité de chaque discours d’acteur à créer du consensus, auprès de la cohorte en santé publique « i-Share », à ce jour, composée de plus de 19 227 étudiants.À titre d’exemple, nous avons choisi de limiter notre étude au vaccin luttant contre les papillomavirus humains (HPV), dont le déploiement, controversé, a pour objectif de prévenir le cancer du col de l’utérus. En effet, depuis sa mise sur le marché européen en 2006, les polémiques sur le coût de ce vaccin, ses effets secondaires et son efficacité n’ont eu de cesse de s’intensifier, allant jusqu’à produire un climat social de méfiance à l’égard des acteurs du dispositif de prévention sanitaire par vaccination. En termes de résultats, nous verrons qu’agir sur les communications de la contre démocratie sanitaire sur l’Internet est une des pistes privilégiées pour optimiser les communications médiatiques sur les vaccins. Dans cette dynamique, et à partir d’une analyse des valeurs qui fondent la mobilisation des modalités discursives les plus représentatives de chaque type d’acteur, selon notre étude de corpus, nous avons mis au jour celles aptes à créer de la reliance entre les différentes croyances vaccinales en action dans l’arène du débat médiatique. Ainsi, nous avons développé à l’attention des acteurs médiatiques online, un tableau d’analyse des variables discursives qui structurent la rhétorique esthétique du discours sur la vaccination, selon les éthiques du Care et de la Justice dans la discussion autour du vaccin anti-HPV. Ces éthiques nous semblent propices à un climat social moins anxiogène et plus reconnaissant de la diversité des opinions sur le sujet, et, dès lors, plus favorables à une réception positive et partagée des informations relatives au vaccin anti-HPV. À la suite, est fourni le protocole d’une étude expérimentale adaptable à l’ensemble des communications du risque, pour permettre la poursuite de ce travail, en ouvrant le mode opératoire de ce processus sociocommunicationnel de captation, de caractérisation, d’analyse, puis d’expérimentation des modalités discursives spécifiques aux vaccins, à d’autres champs d’intervention et/ou d’investigation. / One specificity of the preventive health-care system is to embody a weak-power biopolitics which should convince rather than oblige healthy individuals to protect themselves and their children against potential risks. Vaccination is one of the oldest and most controversial health prevention measure. Our aim was to study the role of communication in this field. More specifically, we have characterized the modalities of discursive usage which induce belief in most receptors and promote distrust, trust or hesitation within media diapositives. To this aim, we have analyzed a corpus of 386 communications related to vaccination using a multidisciplinary approach at the frontier of different field studies: media, communication and culture, risk, and science and technology. To optimize the modalities of the discursive usage in the ethical and aesthetic dimensions of communication, we have analyzed the discursive modalities of different actors who have communicated publicly on the vaccines. We have build a questionnaire which will soon be proposed to the 20.000 young adults of the i-share cohort, a large epidemiological study targeting students in French universities. Volunteers will be invited to participate to an online scenario experimental study to assess the capability of different stakeholders’ discourse to build consensus. We have focused our study on the HPV vaccines which protects against cervix cancer. Since its commercialization in 2006 in Europe, controversies about the cost, possible side effects and efficacy of these vaccines have increased, resulting in general distrust towards actors of the preventive health-care system. We have found that acting on the communications of the health counter-democracy on the Internet could be one efficient method to optimize media communications about vaccines. Based on our analysis of the values underlying the mobilization of the most representative discursive modalities of the actors in our corpus, we have highlighted those that appear to be the more efficient at promoting trust between different vaccine beliefs. We have produced a table describing the discursive variables underlying the aesthetic rhetoric of the discourse on vaccination according to the ethics of Care and Justice. We believe that these ethics could reduce anxiety and promote recognition of opinion diversity on this subject, and therefore act towards a more favorable and shared information reception on the HPV vaccine. Finally, we have described what could be a general method for experimental studies in the field of media, information and communication when risk is at stake. Such a method could provide media emitters with an operating mode to capture, characterize, analyze, and experiment discursive modalities in their field of intervention or investigation.
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Perceptions et réponses du public aux incertitudes associées aux risques de santé publique: Une investigation par méthodes mixtes

Lalande-Markon, Marie-Pierre 28 September 2011 (has links)
Le but principal de la thèse est de mettre en lumière une conceptualisation heuristique de l’incertitude qui permette d’expliquer la manière dont elle est interprétée par les citoyens dans le contexte des risques de santé publique et quelles stratégies de gestion (coping) sont déployées afin d’y faire face. L’emploi de méthodes mixtes est privilégié. La première étude, testant un schème psychométrique sur les données d’une enquête nationale documentant le risque et l’acceptabilité perçue d’un enjeu de santé publique (N= 1517), révèle que l’incertitude perçue se distingue d’autres évaluations cognitives de la menace, telle que la probabilité. Elle est associée à une augmentation de l’inquiétude ressentie seulement lorsque l’impact perçu du risque sur la santé est élevé. La deuxième étude, testant un devis de recherche expérimental auprès de Canadiens du grand public (N= 434), démontre que l’effet sur l’adhérence au message, de différents types d’avertissements à propos d’un risque varie selon les sources d’incertitude communiquées. En particulier, la communication d’ambiguïté (divergence entre experts ou données contradictoires) diminue l’adhérence au message, alors que la communication d’incertitude épistémique (manque de données scientifiques) ne diminue pas l’adhérence au message ni la confiance envers la source. Les dernières études explorent la construction du sens donné à l’incertitude par les citoyens à travers une approche qualitative, avec trois entrevues individuelles et neuf groupes de discussion réalisés auprès d’adultes provenant de villes canadiennes (N= 47). La troisième étude analyse la portion des entrevues mettant l’accent sur les attentes des citoyens à propos de qui devraient être impliqués dans la communication gouvernementale du risque, pourquoi les incertitudes devraient être communiquées, lesquelles sont désirables, et comment et quand les discuter. La quatrième étude emprunte la méthode de la théorie ancrée afin d’élaborer un schéma conceptuel explicatif des réactions à l’incertitude. Celui-ci identifie et met en lien les principaux facteurs d’importance, soit: la source d’incertitude, les caractéristiques situationnelles et individuelles, le contrôle perçu et la confiance envers la source d’information et les gestionnaires du risque. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’anticiper les réactions du public dans la communication et la gestion du risque.
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Perceptions et réponses du public aux incertitudes associées aux risques de santé publique: Une investigation par méthodes mixtes

Lalande-Markon, Marie-Pierre 28 September 2011 (has links)
Le but principal de la thèse est de mettre en lumière une conceptualisation heuristique de l’incertitude qui permette d’expliquer la manière dont elle est interprétée par les citoyens dans le contexte des risques de santé publique et quelles stratégies de gestion (coping) sont déployées afin d’y faire face. L’emploi de méthodes mixtes est privilégié. La première étude, testant un schème psychométrique sur les données d’une enquête nationale documentant le risque et l’acceptabilité perçue d’un enjeu de santé publique (N= 1517), révèle que l’incertitude perçue se distingue d’autres évaluations cognitives de la menace, telle que la probabilité. Elle est associée à une augmentation de l’inquiétude ressentie seulement lorsque l’impact perçu du risque sur la santé est élevé. La deuxième étude, testant un devis de recherche expérimental auprès de Canadiens du grand public (N= 434), démontre que l’effet sur l’adhérence au message, de différents types d’avertissements à propos d’un risque varie selon les sources d’incertitude communiquées. En particulier, la communication d’ambiguïté (divergence entre experts ou données contradictoires) diminue l’adhérence au message, alors que la communication d’incertitude épistémique (manque de données scientifiques) ne diminue pas l’adhérence au message ni la confiance envers la source. Les dernières études explorent la construction du sens donné à l’incertitude par les citoyens à travers une approche qualitative, avec trois entrevues individuelles et neuf groupes de discussion réalisés auprès d’adultes provenant de villes canadiennes (N= 47). La troisième étude analyse la portion des entrevues mettant l’accent sur les attentes des citoyens à propos de qui devraient être impliqués dans la communication gouvernementale du risque, pourquoi les incertitudes devraient être communiquées, lesquelles sont désirables, et comment et quand les discuter. La quatrième étude emprunte la méthode de la théorie ancrée afin d’élaborer un schéma conceptuel explicatif des réactions à l’incertitude. Celui-ci identifie et met en lien les principaux facteurs d’importance, soit: la source d’incertitude, les caractéristiques situationnelles et individuelles, le contrôle perçu et la confiance envers la source d’information et les gestionnaires du risque. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’anticiper les réactions du public dans la communication et la gestion du risque.
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Étude de l'impact de la communication de risque de grippe aviaire sur l'interprétation sociale et la création de l'opinion publique

Lord, Stéphanie January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude analyse l'opinion publique concernant les risques de crises sociales potentielles. Plus précisément, elle tente de connaître les interprétations d'une population, celle de la province de Québec, Canada, afin de savoir si le contenu médiatique influence les perceptions personnelles et émotives dans l'assimilation d'informations alarmistes, étant donné la tendance au catastrophisme que les médias communiquent quotidiennement. Afin de considérer ce phénomène de façon précise, un cas particulier a été étudié, celui de la grippe aviaire, événement des plus actuels au moment du choix de ce projet de recherche. Les hypothèses avançaient que les réactions face à l'annonce d'une éventualité de grippe aviaire seraient probablement relatives au niveau d'études atteint par le lecteur de journaux ou le consommateur médiatique, celui-ci déterminant également le choix des contenus médiatiques et la fréquence hebdomadaire. Un questionnaire Web rejoignant plus de 360 répondants a été créé, permettant d'observer une multitude d'impressions quant au risque possible de grippe aviaire. Nous avons découvert que l'impact de la communication médiatique propre à l'éventualité d'une grippe aviaire avait des conséquences spécifiques sur les émotions et les perceptions des individus, indépendamment de la fréquence hebdomadaire de leur consommation médiatique, du choix de l'information médiatique, du lieu de résidence, de l'âge et, surtout, du niveau de scolarité du consommateur. Globalement, il semble que le niveau scolaire détenu par les divers répondants ne soit pas le facteur déterminant de l'interprétation du contenu de risque de crise que nous transmettent les médias, mais que celle-ci proviendrait plutôt d'une source exclusivement personnelle basée sur des attributs du comportement, sur les valeurs morales et sur les expériences vécues. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Médias, Risque de crise, Psychose médiatique, Perceptions émotives, Grippe aviaire et santé publique.
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Perceptions et réponses du public aux incertitudes associées aux risques de santé publique: Une investigation par méthodes mixtes

Lalande-Markon, Marie-Pierre 28 September 2011 (has links)
Le but principal de la thèse est de mettre en lumière une conceptualisation heuristique de l’incertitude qui permette d’expliquer la manière dont elle est interprétée par les citoyens dans le contexte des risques de santé publique et quelles stratégies de gestion (coping) sont déployées afin d’y faire face. L’emploi de méthodes mixtes est privilégié. La première étude, testant un schème psychométrique sur les données d’une enquête nationale documentant le risque et l’acceptabilité perçue d’un enjeu de santé publique (N= 1517), révèle que l’incertitude perçue se distingue d’autres évaluations cognitives de la menace, telle que la probabilité. Elle est associée à une augmentation de l’inquiétude ressentie seulement lorsque l’impact perçu du risque sur la santé est élevé. La deuxième étude, testant un devis de recherche expérimental auprès de Canadiens du grand public (N= 434), démontre que l’effet sur l’adhérence au message, de différents types d’avertissements à propos d’un risque varie selon les sources d’incertitude communiquées. En particulier, la communication d’ambiguïté (divergence entre experts ou données contradictoires) diminue l’adhérence au message, alors que la communication d’incertitude épistémique (manque de données scientifiques) ne diminue pas l’adhérence au message ni la confiance envers la source. Les dernières études explorent la construction du sens donné à l’incertitude par les citoyens à travers une approche qualitative, avec trois entrevues individuelles et neuf groupes de discussion réalisés auprès d’adultes provenant de villes canadiennes (N= 47). La troisième étude analyse la portion des entrevues mettant l’accent sur les attentes des citoyens à propos de qui devraient être impliqués dans la communication gouvernementale du risque, pourquoi les incertitudes devraient être communiquées, lesquelles sont désirables, et comment et quand les discuter. La quatrième étude emprunte la méthode de la théorie ancrée afin d’élaborer un schéma conceptuel explicatif des réactions à l’incertitude. Celui-ci identifie et met en lien les principaux facteurs d’importance, soit: la source d’incertitude, les caractéristiques situationnelles et individuelles, le contrôle perçu et la confiance envers la source d’information et les gestionnaires du risque. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’anticiper les réactions du public dans la communication et la gestion du risque.
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Perceptions et réponses du public aux incertitudes associées aux risques de santé publique: Une investigation par méthodes mixtes

Lalande-Markon, Marie-Pierre January 2011 (has links)
Le but principal de la thèse est de mettre en lumière une conceptualisation heuristique de l’incertitude qui permette d’expliquer la manière dont elle est interprétée par les citoyens dans le contexte des risques de santé publique et quelles stratégies de gestion (coping) sont déployées afin d’y faire face. L’emploi de méthodes mixtes est privilégié. La première étude, testant un schème psychométrique sur les données d’une enquête nationale documentant le risque et l’acceptabilité perçue d’un enjeu de santé publique (N= 1517), révèle que l’incertitude perçue se distingue d’autres évaluations cognitives de la menace, telle que la probabilité. Elle est associée à une augmentation de l’inquiétude ressentie seulement lorsque l’impact perçu du risque sur la santé est élevé. La deuxième étude, testant un devis de recherche expérimental auprès de Canadiens du grand public (N= 434), démontre que l’effet sur l’adhérence au message, de différents types d’avertissements à propos d’un risque varie selon les sources d’incertitude communiquées. En particulier, la communication d’ambiguïté (divergence entre experts ou données contradictoires) diminue l’adhérence au message, alors que la communication d’incertitude épistémique (manque de données scientifiques) ne diminue pas l’adhérence au message ni la confiance envers la source. Les dernières études explorent la construction du sens donné à l’incertitude par les citoyens à travers une approche qualitative, avec trois entrevues individuelles et neuf groupes de discussion réalisés auprès d’adultes provenant de villes canadiennes (N= 47). La troisième étude analyse la portion des entrevues mettant l’accent sur les attentes des citoyens à propos de qui devraient être impliqués dans la communication gouvernementale du risque, pourquoi les incertitudes devraient être communiquées, lesquelles sont désirables, et comment et quand les discuter. La quatrième étude emprunte la méthode de la théorie ancrée afin d’élaborer un schéma conceptuel explicatif des réactions à l’incertitude. Celui-ci identifie et met en lien les principaux facteurs d’importance, soit: la source d’incertitude, les caractéristiques situationnelles et individuelles, le contrôle perçu et la confiance envers la source d’information et les gestionnaires du risque. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’anticiper les réactions du public dans la communication et la gestion du risque.
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La diffusion d'alertes sur les campus : nouvelles voies de communication adaptées aux risques modernes et aux usages émergents des étudiants

Brisé, Gwenaël 06 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche porte sur l'analyse de l'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) par les étudiants afin d'intégrer ces dernières dans un processus d'alerte sur les campus universitaires. Nous nous sommes concentrés principalement sur l'outil à utiliser pour diffuser une alerte le plus efficacement possible auprès de la population étudiante. Notre étude se base sur plusieurs notions et concepts clés : la notion de risque moderne, le principe de gestion des risques et de communication de crise, l'impact des NTIC dans le processus de gestion des risques et dans la phase d'alerte. De nature quantitative, notre recherche est basée sur les résultats d'un sondage diffusé à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) nous permettant de connaitre les choix privilégiés des étudiants en regard des voies de communication utilisées en situation d'alerte. Il apparait que si l'intégration des NTIC dans le processus d'alerte est une nécessité pour avertir adéquatement les étudiants, il existe de réelles différences d'appropriation et d'utilisation des NTIC entre les étudiants. Ainsi, l'usage du téléphone portable est surtout privilégié par un public plus jeune, alors que l'usage des ordinateurs est privilégié par des étudiants plus âgés. Toutefois, nous constatons que l'institutionnalisation de l'alerte sur les réseaux sociaux correspondrait aux volontés de nombreux étudiants (tous âges confondus). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication, risques, alertes, NTIC, réseaux sociaux, étudiants.
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Profils de prise en charge médicale chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs : effet des mises en garde réglementaires et publications de guides de pratique clinique

Cloutier, Anne-Marie 09 1900 (has links)
Suite aux notifications de cas de comportements suicidaires associés aux antidépresseurs (ADs) chez les jeunes, une mise en garde réglementaire a été émise en mai 2004 au Canada, et deux guides de pratique clinique ont été publiés dans la littérature en novembre 2007. L'objectif de ce mémoire fut d'évaluer l’association entre ces interventions de communication et le suivi médical de la population pédiatrique traitée par ADs au Québec. Une étude de cohorte rétrospective (1998-2008) a été menée chez 4 576 enfants (10-14 ans) et 12 419 adolescents (15-19 ans) membres du régime public d’assurance médicaments du Québec, ayant débuté un traitement par AD. Le suivi médical dans les trois premiers mois de traitement a été mesuré par l’occurrence et la fréquence de visites médicales retrouvées dans les banques de données de la RAMQ. Les facteurs associés à un suivi conforme aux recommandations ont été évalués à partir de modèles de régression logistique multivariés. Seuls 20% des enfants ou adolescents ont eu au moins une visite de suivi à chaque mois, en conformité avec les recommandations. La probabilité de recevoir un suivi médical conforme était plus élevée lorsque le prescripteur initial était un psychiatre. L’occurrence et la fréquence des visites n’ont pas changé après la publication de la mise en garde ou des recommandations. De ce mémoire on conclut que d'autres interventions visant à optimiser le suivi médical devraient être envisagées. / Following reports of a potential association between antidepressants (ADs) and suicidal behaviour in youth, a regulatory warning was issued in Canada in May 2004, and clinical practice guidelines on recommended medical follow-up were published in the literature in November 2007. This Master's thesis aimed at assessing the association between these communication interventions and medical follow-up practices. A retrospective cohort study (1998-2008) was conducted among 4,576 children (10-14 years) and 12,419 adolescents (15-19 years) members of the Quebec public drug plan. Medical follow-up was ascertained through patterns of physician billing practices found in the RAMQ medical services databases. Study outcomes consisted of occurrence and frequency of visits in the first three months of AD treatment. Factors associated with follow-up consistent with recommendations were identified through multivariate logistic regression models. The main independent variable was exposure to each of the communication interventions. Covariates included: gender, class of AD, number of concomitant chronic diseases, psychiatric conditions, prescriber’s specialty, and potential exposure to each intervention. Only 20% of children or adolescents received at least one visit each month. The probability of receiving adequate follow-up was greater when treatment was initiated by a psychiatrist. Occurrence and frequency of visits did not change after the warning nor the publication of the recommendations. From this thesis, one may conclude that further interventions to optimize medical follow-up practices should be envisaged.
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Profils de prise en charge médicale chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs : effet des mises en garde réglementaires et publications de guides de pratique clinique

Cloutier, Anne-Marie 09 1900 (has links)
Suite aux notifications de cas de comportements suicidaires associés aux antidépresseurs (ADs) chez les jeunes, une mise en garde réglementaire a été émise en mai 2004 au Canada, et deux guides de pratique clinique ont été publiés dans la littérature en novembre 2007. L'objectif de ce mémoire fut d'évaluer l’association entre ces interventions de communication et le suivi médical de la population pédiatrique traitée par ADs au Québec. Une étude de cohorte rétrospective (1998-2008) a été menée chez 4 576 enfants (10-14 ans) et 12 419 adolescents (15-19 ans) membres du régime public d’assurance médicaments du Québec, ayant débuté un traitement par AD. Le suivi médical dans les trois premiers mois de traitement a été mesuré par l’occurrence et la fréquence de visites médicales retrouvées dans les banques de données de la RAMQ. Les facteurs associés à un suivi conforme aux recommandations ont été évalués à partir de modèles de régression logistique multivariés. Seuls 20% des enfants ou adolescents ont eu au moins une visite de suivi à chaque mois, en conformité avec les recommandations. La probabilité de recevoir un suivi médical conforme était plus élevée lorsque le prescripteur initial était un psychiatre. L’occurrence et la fréquence des visites n’ont pas changé après la publication de la mise en garde ou des recommandations. De ce mémoire on conclut que d'autres interventions visant à optimiser le suivi médical devraient être envisagées. / Following reports of a potential association between antidepressants (ADs) and suicidal behaviour in youth, a regulatory warning was issued in Canada in May 2004, and clinical practice guidelines on recommended medical follow-up were published in the literature in November 2007. This Master's thesis aimed at assessing the association between these communication interventions and medical follow-up practices. A retrospective cohort study (1998-2008) was conducted among 4,576 children (10-14 years) and 12,419 adolescents (15-19 years) members of the Quebec public drug plan. Medical follow-up was ascertained through patterns of physician billing practices found in the RAMQ medical services databases. Study outcomes consisted of occurrence and frequency of visits in the first three months of AD treatment. Factors associated with follow-up consistent with recommendations were identified through multivariate logistic regression models. The main independent variable was exposure to each of the communication interventions. Covariates included: gender, class of AD, number of concomitant chronic diseases, psychiatric conditions, prescriber’s specialty, and potential exposure to each intervention. Only 20% of children or adolescents received at least one visit each month. The probability of receiving adequate follow-up was greater when treatment was initiated by a psychiatrist. Occurrence and frequency of visits did not change after the warning nor the publication of the recommendations. From this thesis, one may conclude that further interventions to optimize medical follow-up practices should be envisaged.
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Prévention de la maladie de Lyme : facteurs sociaux et priorisation des interventions

Aenishaenslin, Cécile 09 1900 (has links)
La maladie de Lyme est la maladie vectorielle la plus fréquente dans les pays tempérés et est en émergence dans plusieurs régions du monde. Plusieurs stratégies de prévention existent et comprennent des interventions qui visent les individus, comme le port de vêtements protecteurs, et d’autres qui sont implantées au niveau collectif, dont des interventions de contrôle des tiques dans l’environnement. L’efficacité de ces stratégies peut être influencée par divers facteurs, dont des facteurs sociaux tels que les connaissances, les perceptions et les comportements de la population ciblée. Elles peuvent également avoir des impacts parallèles non désirés, par exemple sur l’environnement et l’économie, et ces derniers peuvent s’opposer aux bénéfices des interventions jusqu’à remettre en cause la pertinence de leur mise en œuvre. Aussi, ces facteurs sociaux et les impacts des interventions sont susceptibles de varier selon la population ciblée et en fonction du contexte épidémiologique et social. L’objectif de cette thèse était donc d’étudier les principaux facteurs sociaux et enjeux d’importance à considérer pour évaluer l’efficacité et prioriser des interventions de prévention pour la maladie de Lyme dans deux populations exposées à des contextes différents, notamment en ce qui concerne leur situation épidémiologique, soient au Québec, où l’incidence de la maladie de Lyme est faible mais en émergence, et en Suisse, où elle est élevée et endémique depuis plus de trois décennies. L’approche choisie et le devis général de l’étude sont basés sur deux modèles théoriques principaux, soient le modèle des croyances relatives à la santé et celui de l’aide à la décision multicritère. Dans un premier temps, les facteurs associés à la perception du risque pour la maladie de Lyme, c’est-à-dire l’évaluation cognitive d’une personne face au risque auquel elle fait face, ont été étudiés. Les résultats suggèrent que les facteurs significatifs sont différents dans les deux régions à l’étude. Ensuite, l’impact des connaissances, de l’exposition, et des perceptions sur l’adoption de comportements préventifs individuels et sur l’acceptabilité des interventions de contrôle des tiques (acaricides, modifications de l’habitat, contrôle des cervidés) a été comparé. Les résultats suggèrent que l’impact des facteurs varierait en fonction du type du comportement et des interventions, mais que la perception de l’efficacité est un facteur commun fortement associé à ces deux aspects, et pourrait être un facteur-clé à cibler lors de campagnes de communication. Les résultats montrent également que les enjeux relatifs aux interventions de contrôle des tiques tels que perçus par la population générale seraient communs dans les deux contextes de l’étude, et partagés par les intervenants impliqués dans la prévention de la maladie de Lyme. Finalement, un modèle d’analyse multicritère a été développé à l’aide d’une approche participative pour le contexte du Québec puis adapté pour le contexte suisse et a permis d’évaluer et de prioriser les interventions préventives selon les différentes perspectives des intervenants. Les rangements produits par les modèles au Québec et en Suisse ont priorisé les interventions qui ciblent principalement les populations humaines, devant les interventions de contrôle des tiques. L’application de l’aide à la décision multicritère dans le contexte de la prévention de la maladie de Lyme a permis de développer un modèle décisionnel polyvalent et adaptable à différents contextes, dont la situation épidémiologique. Ces travaux démontrent que cette approche peut intégrer de façon rigoureuse et transparente les multiples perspectives des intervenants et les enjeux de la prévention relatifs à la santé publique, à la santé animale et environnementale, aux impacts sociaux, ainsi qu’aux considérations économiques, opérationnelles et stratégiques. L’utilisation de ces modèles en santé publique favoriserait l’adoption d’une approche « Une seule santé » pour la prévention de la maladie de Lyme et des zoonoses en général. Mots-clés : maladie de Lyme, prévention, facteurs sociaux, perception du risque, comportements préventifs, acceptabilité, priorisation des interventions, contrôle des tiques, aide à la décision multicritère, analyse multicritère, Québec, Suisse, « Une seule santé » / Lyme disease is the most common vector-borne disease in temperate countries and is emerging in many parts of the world. Several prevention strategies exist and include strategies at the individual level, such as wearing protective clothing, and at the population level, including tick control interventions in the environment. The effectiveness of these strategies can be influenced by various factors, including social factors such as knowledge, perceptions and behaviors of the target population, and by their potential impacts on various sectors such as on the environment and on the economy. Also, these social factors and impacts are likely to vary according to the epidemiological and social context of the target population. The objective of this thesis was to study the main social factors and issues of importance to consider for the prioritization of preventive interventions for Lyme disease in two populations living in different contexts, particularly with regard to their epidemiological situation, that is in Quebec, where the incidence of Lyme disease is low, but emerging, and Switzerland, where it is high and has been endemic for more than three decades. The approach and the design of this study were based on two main theoretical models, namely the Health Belief Model and the multicriteria decision analysis approach. Factors associated with risk perception, that is the cognitive assessment of a person facing a risk, for Lyme disease were studied initially in the target populations. The results suggest that factors significantly associated with a high level of risk perception are different in the two regions. Then, the impact of knowledge on Lyme disease, exposure, perceptions on the adoption of individual preventive behavior and on the acceptability of tick control interventions were compared. The data suggest that the impact of these factors varies according to the type of behavior and interventions, but that the perception of efficacy is a common factor strongly associated with both aspects, and could be targeted in communication campaigns. The results also show that issues related to tick control interventions as perceived by the participants are common in both contexts, and shared by the stakeholders involved in the prevention of Lyme disease. Finally, a multi-criteria analysis model was developed using a participatory approach for the Quebec context, adapted to the Swiss context and allowed to prioritize preventive interventions according to different stakeholder perspectives. Rankings produced by these models prioritized interventions that primarily target human populations in preference to tick control interventions. Applying the multi-criteria decision analysis approach in the context of Lyme disease prevention led to the development of a versatile decision model that can be adapted to different contexts, including the epidemiological situation. These studies show that this approach can offer a rigorous and transparent way to integrate the multiple perspectives of stakeholders and issues of prevention including those relating to public health, animal and environmental health, social impacts, as well as economic, operational and strategic considerations. Their use in public health practices could facilitate the adoption of a practical and applied “One health” approach to Lyme disease and other zoonosis prevention. Keywords: Lyme disease, prevention, social factors, risk perception, acceptability, prioritization of interventions, tick control, Multi-criteria decision analysis, MCDA, Quebec, Switzerland, "One health"

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