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Prévision de l'inflation au CanadaKouassi, Adoumou 10 February 2024 (has links)
Ce document a pour but de présenter la prévision de l’inflation à l’aide du modèle ARIMA et la Courbe de Phillips. Il est important de s’intéresser à ce sujet en tant qu’économiste, car c’est une variable macroéconomique essentielle qui influence les choix économiques et financiers. Plusieurs méthodes existent pour prévoir l’inflation dont le modèle ARIMA et la courbe de Phillips. Le modèle ARIMA est très robuste en ce sens qu’il englobe le processus autorégressif, la partie de différenciation et la composante de moyenne mobile. Cependant, la courbe de Phillips standard met en évidence la relation inverse entre l’inflation et le taux de chômage. Par ailleurs, la courbe de Phillips améliorée établit la relation inverse entre l’inflation et le taux de chômage et la relation positive entre l’inflation et le taux de de change et le taux d’intérêt de court terme. La méthode employée pour obtenir le modèle ARIMA est l’approche de Box-Jenkins. De plus, le meilleur modèle ARIMA obtenu de la série de l’inflation canadienne est ARIMA (3,1,2) pour les données mensuelles de l’inflation de 1971 à 2016. Le meilleur modèle observé est la courbe de Phillips améliorée. Cela est d’autant plus normale, car le Canada est une petite économie ouverte, et donc ces variables macroéconomiques dépendent en partie de la situation économique de l’extérieur. Néanmoins, la courbe de Phillips améliorée révèle que le taux de chômage influence en majeure partie le taux d’inflation. Nos résultats présentent des prévisions à la baisse du niveau d’inflation de 2017 à 2020, ce qui est conforme avec l’évolution des valeurs réalisées de l’inflation canadienne.
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Choix d'un régime de change dans un pays en transition intégrant une union économique et monétaire - le cas de PologneNessel, Karolina 16 April 2007 (has links) (PDF)
L'euro ou non pas l'euro. Là est la question. Ou plutôt toute une série des questions : QUAND, COMMENT et A QUELLE PARITE. Ce sont les issues principales pour la politique du change actuelle de la Pologne. Ils ont été longuement débattues dans la littérature. Cette thèse participe à la discussion en attirant l'attention sur l'influence des décisions dans le domaine du change sur la transformation structurelle de l'économie. Le premier chapitre présente l'évolution de la théorie du choix du régime de change à partir des années cinquante. La recherche montre qu'il n'existe pas une solution universelle pour tous les pays. Mieux encore, pour le pays donné le choix du régime ne se fait pas une fois pour toutes, mais peut subir une évolution. Le chapitre deux se concentre alors sur le cas spécifique de la Pologne pendant les années quatre-vingt-dix. Il présente de quelle manière les autorités monétaires polonaises ont fait évoluer le système du change du zloty dans les conditions de la transition et de l'intégration économique européenne. Il se penche aussi sur les défis devant la politique monétaire polonaise au début de troisième millénaire. Dans le chapitre trois nous passons au sujet de notre intérêt principal étant donné l'objectif de cette thèse, à savoir la transformation structurelle de l'économie polonaise à partir du début de la transition en 1990 jusqu'à 2003 inclus – jusqu'à l'intégration à l'Union Européenne. A la fin du chapitre, nous posons la questions suivante : «est–ce que la politique du change peut soutenir l'expansion du secteur moderne ? ». Avant de répondre à cette question il nous est d'abord nécessaire de vérifier si la politique du change a quelconque influence sur le coté réel de l'économie à court et à moyen terme. Dans le chapitre quatre, nous partons alors à la recherche des rigidités nominales des prix et des salaires dans l'économie polonaise. La recherche se fait à l'aide de la courbe de Philipps – traditionnelle et Néo-keynésienne.<br />La modélisation de l'économie polonaise fait le sujet du chapitre cinq. Nous laissons l'économie subir deux chocs caractéristiques pour le procès de la transition et de l'intégration économiques : une baisse de l'emploi dans le secteur post-socialiste et une hausse du progrès dans le secteur traditionnel. Nous trouvons qu'aucun des chocs n'avantage le secteur avancé par rapport au secteur traditionnel. Ensuite, nous cherchons si le change peut changer la donne. Dans ce but, nous analysons une dépréciation du change et une baisse de la prime de risque symbolisant l'approfondissement du marché financier suite à l'adhésion à la zone euro. Puisque le secteur moderne est le plus intensif en capital c'est lui qui profite le plus de la baisse de la prime du risque. Nous concluons alors qu'afin de développer le secteur moderne, d'absorber la main-d'oeuvre libérée du secteur postsocialiste et d'augmenter le bien-être du pays, la Pologne devrait viser l'approfondissement du marché financier et profiter de la suppression de la prime de risque. Le pays devrait donc adopter l'euro.
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Inflation dynamics in Chinese provinces / Dynamique de l'inflation dans les provinces chinoisesChen, Changsheng 24 July 2013 (has links)
Une forte croissance économique en Chine et son rôle important dans le commerce mondial impliquent que nous devons analyser son inflation avec les pressions intérieures et extérieures. Tandis que les papiers récents ont concentrés leur travail sur les processus d'inflation en Chine en utilisant des données nationales (voir, par exemple Brandt et Zhu, 2000; Feyzioglu & Willard, 2006; Porter, 2010), très peu d'attention a été mise sur l'inflation entre les différentes juridictions Chinoises. Ainsi, la compréhension de la dynamique de l'inflation et ses interactions entre les juridictions Chinoise sont des questions importantes pour les décisions des banques centrales en matière de politique monétaire. Dans ma thèse, tout d'abord, en considérant les pressions intérieures et extérieures de l'inflation, j'analyse les dynamiques de l'inflation entre les juridictions Chinoises (Chapitre 3). Ensuite, grâce à la libre circulation des biens et les migrations intérieures en Chine, je m'intéresse aux effets d'interactions de l'inflation à travers le pays avec les pressions intérieures et extérieures (Chapitre 4). Enfin, nous conjuguons la variation provinciale dans la dynamique de l'inflation Chinoise et les caractéristiques d'économie ouverte en estimant la courbe de Phillips hybride dans l'économie ouverte pour les provinces chinoises (Chapitre 5). / China's swift economic development and share in global trade increasing rapidly imply a need to understand its inflation dynamics with internal and external pressures. While recent papers focus on inflation process analysis in the mainland of China by using a country-level data (see, e.g. Brandt & Zhu, 2000; Feyzioğlu & Willard, 2006; Porter, 2010), less attention has been paid to differences across China's jurisdictions. Thus, understanding of inflation dynamics and its interaction among the Chinese provinces are the important issues for central bank's monetary policy decisions. Firstly, considering the internal and external inflation pressures, I analyze the inflation dynamics among the CMU (Chapter 3). Secondly, because of the free flow of goods and internal migration across the country, I'm interested in analyzing the effect of inflation interaction among its provinces with internal and external pressures (Chapter 4). Finally, we combine the interest in the provincial variation in China's inflation dynamics with its characteristic of economic openness by estimating hybrid open-economy Phillips curves for the Chinese provinces(Chapter 5).
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Modeles économétriques pour l'inflation : anticipations rationnelles et croyances adaptatives dans le cadre de la nouvelle courbe de philips keynesienne / Econometric models for the inflation : rational expectations and adaptive beliefs in the new keynesian phillips curve frameworkGbaguidi, David 25 October 2011 (has links)
Le premier chapitre consiste en une brève revue de littérature dont les éléments sont repris dans les différentes introductions des études empiriques proposées dans la suite de la thèse. L'objet de cet état des lieux est de fixer le cadre général des analyses macro-économétriques opérées dans la thèse. Ce cadre nous permet d'une part, d'envisager une adéquate intégration des anticipations des agents économiques dans le raisonnement ayant mené aux modèles keynésiens actuels et d'autre part, d'effectuer des estimations des principales versions de la courbe de Phillips introduites dans la littérature macro-économique post-seconde guerre mondiale. Dans cette optique, la thèse est constituée de trois études empiriques. Dans la première de ces études, nous nous plaçons au sein d'un cadre uni-varié et tentons de discriminer entre plusieurs spécifications, proposant différentes caractérisations économétriques de la dynamique du taux d'inflation U.S. Essentiellement, trois types de spécifications, théoriquement associés à trois évolutions possibles du taux d'inflation espéré (anticipé), sont mis à l'épreuve. Les résultats de cette première étude montrent que la dynamique du taux d'inflation peut être pertinemment décrite à l'aide d'un modèle à changements de (trois) régimes markoviens dans les dérives (Intercepts) d'un processus autorégressif (d'ordre deux), soit le modèle MSI(3)-AR(2). La deuxième étude s'opère dans le cadre multi-varié d'une Nouvelle Courbe de Phillips Keynésienne à Inflation tendancielle Positive (NKPC-PI). Au sein de ce cadre, la relation d'arbitrage Inflation/Activité réelle est estimée suivant une procédure en deux étapes. Dans la première, nous identifions des régimes distincts du taux d'inflation U.S. à l'aide d'un modèle à changements de (trois) régimes markoviens dans les dérives d'un processus vectoriel autorégressif (d'ordre deux), soit le modèle MSI(3)-VAR(2). Dans la seconde étape, nous estimons les paramètres structurels de cette économie keynésienne afin d'extraire la courbe de Phillips résultante des changements de régimes initialement identifiés. Les résultats de cette deuxième étude nous amènent à conclure à une non-négligeable instabilité de la courbe de Phillips au cours de la période post-seconde guerre mondiale. La troisième étude se présente comme un prolongement et/ou un approfondissement des deux premières. Aussi, dans sa première partie, nous revenons sur les dynamiques tendancielles individuelles des quatre variables intervenant dans le cadre de modélisation NKPC-PI. Les résultats issus de ces premières estimations en contextes uni-variés montrent que seule la dynamique du taux d'inflation et, dans une moindre mesure, celle du coût marginal réel semble obéir à des changements de régimes. La spécification retenue pour l'inflation est celle de la première étude (MSI(3)-AR(2)), tandis que la dynamique du coût marginal réel pourrait être approchée à l'aide d'un modèle à changements de (deux) régimes dans les dérives d'un processus autorégressif (d'ordre deux), soit le modèle MSI(2)-AR(2). Les dynamiques du taux d'actualisation nominal et du taux de croissance de l'output (les deux autres variables du modèle NKPC-PI) semblent, quant à elles, être assez bien caractérisées par des spécifications linéaires autorégressives à deux retards (AR(2)). Sur la base de ces premiers résultats, nous estimons, dans la deuxième partie de l'étude, la nouvelle courbe de Phillips keynésienne en considérant que les processus générateurs des quatre séries du modèle peuvent répondre à de possibles intégrations fractionnelles. Les résultats de ces dernières estimations montrent que la prise en compte simultanée des changements de régimes et de la longue mémoire dans les dynamiques des variables du modèle apporte certains éclairages sur l'évolution du débat mené autour de la relation d'arbitrage post-seconde guerre mondiale. / This PhD thesis proposes, through her three articles, a macro-econometric framework of integrating, in the most adequate way to our sense, the expectations of the economic agents in the reasoning having led to current New-Keynesian models. Upon this specified frame of analysis, we evaluate the effectiveness of various versions of the Phillips curve introduced into the macroeconomic literature. The first study of this thesis takes place in a univariate context and we seek to determine an econometric model leading to best characterize the U.S inflation rate dynamic. In order to achieve this, three types of specifications, associated with three possible evolutions of the expected rate are considered. The first allows an overall instability of the trend or the expected inflation rate. The second considers an alternative specification in which the expected inflation rate is unstable in periodic segments of the sample. Finally, the last specification allows instability of a "mixed type" in which the trend inflation rate is assumed to be random or subject to a probability schema. The results of our study indicate that this last specification is the one that gives the most adequate characterization of the inflation rate dynamic. The inflation rate then appears generated by a second order autoregressive process with, on the one hand, unchanging lag coefficients and, on the other, an unconditional mean which switch between three global regimes of different frequencies of accession. Based on these first results, we extend the analysis in a multivariate framework. The main topics of the second paper are to challenge the rational nature of the agents expectations and the structural effectiveness of the behaviorally micro-based New Keynesian Phillips Curve with a Positive steady state Inflation (NKPC-PI). We then model the trade-off between the U.S inflation rate and a Unit Labor Cost-based measure of the real activity through Markov Switching - Vectorial AutoRegressive (MS-VAR) specifications. These specifications allow to adequately capturing the rationality in the agents expectations process as they underlie a finite number of expected inflation rate regimes, which highlight the agents adaptive beliefs on the achievements of these regimes. Moreover, the results confirm the structural stability of the NKPC-PI over the inflation rate regimes as its deep parameters seem to be unaffected by the regimes switching (Cogley & Sbordone (2005) and Groen & Mumtaz (2008)). In the third study, we extend the analysis of the Phillips curve trade-off. First, we look at determining econometrics models leading to characterize the dynamics of all the variables underlying the trade-off in univariate contexts. As a result, it appears that an adequate way to characterize the agents expectations regarding the dynamics of these variables is to consider a combination of some fixed levels (regimes) in the variables evolutions with an agents adaptive beliefs notion. Finally, based on the implied expectations values of the variables, we show that the Phillips curve seems to disappear when the impact of the expected inflation rate on its current value converges to its long-term value.
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Dynamique et persistance de l’inflation dans l’UEMOA : le rôle des facteurs globaux, régionaux et nationaux / Inflation persistence and dynamics in the UEMOA area : the role of the global, regional and national factorsSall, Cheikh Ahmed Tidiane 03 December 2013 (has links)
La thèse étudie la dynamique et la persistance de l’inflation dans les pays en développement, particulièrement ceux des pays de la Zone UEMOA, en mettant en exergue les spécificités de ces économies. Le premier chapitre, consacré à l’évaluation de la persistance, révèle que le degré de persistance de l'inflation est faible dans ces pays, ce qui constitue un atout pour les autorités monétaires. Dans le chapitre 2, il a été défini un cadre théorique plus approprié à l’analyse de la persistance de l’inflation dans les pays de la sous-région. L’approche a permis de montrer que le degré de persistance de l’inflation dans ces pays ne dépendait pas uniquement des politiques monétaire et de change, mais aussi négativement du poids du secteur vivrier local dans l’économie. Dans le chapitre 3, la thèse analyse les écarts d’inflation dans les pays membres de l’UEMOA, en examinant la β-convergence des différentiels d'inflation. Les estimations révèlent que, d’une part, les écarts d’inflation se sont fortement réduits à l’intérieur de l'Union et que, d’autre part, ils restent fortement persistants avec la zone Euro. Le chapitre 4 est consacré à l’évaluation du rôle des différents facteurs et utilise ensuite une spécification spatiale en panel, pour tester les effets de contagion entre pays. Les estimations indiquent une prédominance des facteurs globaux et des effets de contagion entre pays dont l'ampleur dépend du poids des exportations de chaque pays vers les autres pays de la sous région. / This thesis examines the inflation dynamics and persistence in developing countries, especially in the UEMOA zone, highlighting the specificities of these economies. The first chapter, reveals that the inflation persistence degree, in these countries, is low which represents an asset to the monetary authorities. In Chapter 2, it was defined a more appropriate theoretical framework to analyze the inflation persistence in the countries of the sub-region. The approach allowed to demonstrate that the inflation persistence degree in these countries is not only dependent on monetary and exchange rate policies, but also negatively to the weight of local food sector in the economy. Chapter 3, analyzes the inflation differentials in the UEMOA member countries, by examining the β - convergence of inflation differentials. Estimations show that the inflation differentials are greatly reduced within the Union and they are highly persistent with the Euro zone. Chapter 4, is devoted to assessing the role of various factors and then uses a spatial panel specification to test the spillover effect between countries. Estimations indicate a predominance of global factors and contagion between countries whose magnitude depends on the weight of exports to other countries in the sub-region.
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Essays in theoretical and applied macroeconomicsLonkeng Ngouana, Constant Aimé 05 1900 (has links)
Cette thèse s’articule autour de trois chapitres indépendants qui s’inscrivent dans les champs de la macroéconomie, de l’économie monétaire et de la finance internationale. Dans le premier chapitre, je construis un modèle néo-keynesien d’équilibre général sous incertitude pour examiner les implications de la production domestique des ménages pour la politique monétaire. Le modèle proposé permet de reconcilier deux faits empiriques majeurs: la forte sensibilité du produit intérieur brut aux chocs monétaires (obtenue à partir des modèles VAR), et le faible degré de rigidité nominale observé dans les micro-données. Le deuxième chapitre étudie le role de la transformation structurelle (réallocation de la main d’oeuvre entre secteurs) sur la volatilité de la production aggregée dans un panel de pays. Le troisième chapitre quant à lui met en exergue l’importance de la cartographie des échanges commerciaux pour le choix entre un régime de change fixe et l’arrimage à un panier de devises.
"Household Production, Services and Monetary Policy" (Chapitre 1) part de l’observation selon laquelle les ménages peuvent produire à domicile des substituts aux services marchands, contrairement aux biens non durables qu’ils acquièrent presque exclusivement sur le marché. Dans ce contexte, ils procèdent à d’importants arbitrages entre produire les services à domicile ou les acquerir sur le marché, dépendamment des changements dans leur revenu. Pour examiner les implications de tels arbitrages (qui s’avèrent être importants dans les micro-données) le secteur domestique est introduit dans un modèle néo-keyenesien d’équilibre général sous incertitude à deux secteurs (le secteur des biens non durables et le secteur des services) autrement standard. Je montre que les firmes du secteur des services sont moins enclin à changer leurs prix du fait que les ménages ont l’option de produire soit même des services substituts. Ceci se traduit par la présence d’un terme endogène supplémentaire qui déplace la courbe de Phillips dans ce secteur. Ce terme croit avec le degré de substituabilité qui existe entre les services produits à domicile et ceux acquis sur le marché. Cet accroissement de la rigidité nominale amplifie la sensibilité de la production réelle aux chocs monétaires, notamment dans le secteur des services, ce qui est compatible avec l’évidence VAR selon laquelle les services de consommation sont plus sensibles aux variations de taux d’intérêt que les biens non durables.
"Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis" (Chapitre 2) est basée sur l’évidence empirique d’une relation négative entre la part de la main d’oeuvre allouée au secteur des services et la volatilité de la production aggrégée, même lorsque je contrôle pour les facteurs tels que le développement du secteur financier. Ce resultat aggregé est la conséquence des développements sectoriels: la productivité de la main d’oeuvre est beaucoup plus volatile dans l’agriculture et les industries manufacturières que dans les services. La production aggregée deviendrait donc mécaniquement moins volatile au fur et à mesure que la main d’oeuvre se déplace de l’agriculture et de la manufacture vers les services. Pour évaluer cette hypothèse, je calibre un modèle de transformation structurelle à l’économie américaine, que j’utilise ensuite pour générer l’allocation sectorielle de la main d’oeuvre dans l’agriculture, l’industrie et les services pour les autres pays de l’OCDE. Dans une analyse contre-factuelle, le modèle est utlisé pour restreindre la mobilité de la main d’oeuvre entre secteurs de façon endogène. Les calculs montrent alors que le déplacement de la main d’oeuvre vers le secteur des services réduit en effet la volatilité de la production aggregée.
"Exchange Rate Volatility under Alternative Peg Regimes: Do Trade Patterns Matter?" (Chapitre 3) est une contribution à la litterature économique qui s’interesse au choix entre divers regimes de change. J’utilise les données mensuelles de taux de change bilatéraux et de commerce extérieur entre 1980 et 2010 pour les pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La monnaie de ces pays (le franc CFA) est arrimée au franc Francais depuis le milieu des années 40 et à l’euro depuis son introduction en 1999. Au moment de l’arrimage initial, la France était le principal partenaire commercial des pays de l’UEMOA. Depuis lors, et plus encore au cours des dix dernières années, la cartographie des échanges de l’union a significativement changé en faveur des pays du groupe des BICs, notamment la Chine. Je montre dans ce chapitre que l’arrimage à un panier de devises aurait induit une volatilité moins pronnoncée du taux de change effectif nominal du franc CFA au cours de la décennie écoulée, comparé à la parité fixe actuelle. Ce chapitre, cependant, n’aborde pas la question de taux de change optimal pour les pays de l’UEMOA, un aspect qui serait intéressant pour une recherche future. / This thesis includes three independent essays in the fields of macroeconomics, monetary economics and international finance. In the first essay, I build a new Keynesian DSGE model to examine the implications for monetary policy of household production. The proposed theory helps reconcile the relatively strong response of output to monetary policy shocks as suggested by VAR-based evidence and the low degree of price rigidity found in micro data. The second essay analyzes the role of structural transformation (the reallocation of labor across sectors overtime) in shaping the volatility of aggregate output across countries. Finally, the third essay illustrates the importance of trade patterns in choosing between a single currency peg and a peg to a composite basket of currencies.
“Household Production, Services and Monetary Policy” (Chapter 1) builds on the observation that consumer services (unlike consumer nondurable) have close substitutes at home. Households may therefore switch between consuming home and market service as the real wage (the opportunity cost of working at home) changes. To study the implications of this arbitrage for monetary policy, I embed a household sector into an otherwise standard two-sector (a nondurable good sector and a service sector) new Keynesian DSGE model. The fact that households are able to produce services at home makes service sector’s firms more reluctant to change their price. This translates into an extra endogenous shift term in the new Keynesian Phillips that is increasing with the extent of substitutability between home and market services. This increased nominal rigidity endogenously amplifies the output response to monetary policy shock, especially in the service sector, which is consistent with VAR-based evidence in the paper that consumer services are more interest-rate sensitive than consumer nondurables.
“Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis” (Chapter 2) is based on the evidence of a negative relationship between the employment share of the service sector and the volatility of aggregate output, which I obtain after controlling for several factors (including the level of financial development). This
aggregate result is driven by sectoral labor productivity differentials: Labor productivity is substantially more volatile in agriculture and manufacturing than in services. Aggregate output would therefore become mechanically more stable as labor shifts away from agriculture and manufacturing, and toward the service sector. To quantify this conjecture, I first calibrate a model of structural transformation (secular reallocation of labor across sectors) to the U.S. economy, which I use to match the time path of labor shares in agriculture, manufacturing and services across OECD countries. The model is subsequently used to conduct a set of counterfactual experiments in which labor is endogenously constrained from moving across sectors. Computations suggest that the shift of labor toward the services sector is indeed volatility-reducing.
“Exchange Rate Volatility under Alternative Peg: Do Trade Patterns Matter?” (Chapter 3) is a contribution to the literature on the choice of exchange rate regimes. I use monthly bilateral exchange rate and external trade data from 1980 to 2010 for the member countries of the Western African and Monetary Union (WAEMU). These countries have their common currency (the CFA franc) pegged to the French franc since the mid-40s and to the euro since its introduction in 1999. At the time of the initial peg arrangement, France accounted for most of the external trade of WAEMU countries. Since then, and more notably since the early 2000s, the trade patterns of these countries shifted briskly away from France and other Euro area countries and towards the BICs (China in particular). The chapter finds that a peg to a composite basket of currencies would have led to a less volatile effective exchange rate over the last decade compare to the current hard peg. This chapter, however, does not derive an optimal exchange rate for WAEMU countries, which is an important area for further research.
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Essays in theoretical and applied macroeconomicsLonkeng Ngouana, Constant Aimé 05 1900 (has links)
Cette thèse s’articule autour de trois chapitres indépendants qui s’inscrivent dans les champs de la macroéconomie, de l’économie monétaire et de la finance internationale. Dans le premier chapitre, je construis un modèle néo-keynesien d’équilibre général sous incertitude pour examiner les implications de la production domestique des ménages pour la politique monétaire. Le modèle proposé permet de reconcilier deux faits empiriques majeurs: la forte sensibilité du produit intérieur brut aux chocs monétaires (obtenue à partir des modèles VAR), et le faible degré de rigidité nominale observé dans les micro-données. Le deuxième chapitre étudie le role de la transformation structurelle (réallocation de la main d’oeuvre entre secteurs) sur la volatilité de la production aggregée dans un panel de pays. Le troisième chapitre quant à lui met en exergue l’importance de la cartographie des échanges commerciaux pour le choix entre un régime de change fixe et l’arrimage à un panier de devises.
"Household Production, Services and Monetary Policy" (Chapitre 1) part de l’observation selon laquelle les ménages peuvent produire à domicile des substituts aux services marchands, contrairement aux biens non durables qu’ils acquièrent presque exclusivement sur le marché. Dans ce contexte, ils procèdent à d’importants arbitrages entre produire les services à domicile ou les acquerir sur le marché, dépendamment des changements dans leur revenu. Pour examiner les implications de tels arbitrages (qui s’avèrent être importants dans les micro-données) le secteur domestique est introduit dans un modèle néo-keyenesien d’équilibre général sous incertitude à deux secteurs (le secteur des biens non durables et le secteur des services) autrement standard. Je montre que les firmes du secteur des services sont moins enclin à changer leurs prix du fait que les ménages ont l’option de produire soit même des services substituts. Ceci se traduit par la présence d’un terme endogène supplémentaire qui déplace la courbe de Phillips dans ce secteur. Ce terme croit avec le degré de substituabilité qui existe entre les services produits à domicile et ceux acquis sur le marché. Cet accroissement de la rigidité nominale amplifie la sensibilité de la production réelle aux chocs monétaires, notamment dans le secteur des services, ce qui est compatible avec l’évidence VAR selon laquelle les services de consommation sont plus sensibles aux variations de taux d’intérêt que les biens non durables.
"Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis" (Chapitre 2) est basée sur l’évidence empirique d’une relation négative entre la part de la main d’oeuvre allouée au secteur des services et la volatilité de la production aggrégée, même lorsque je contrôle pour les facteurs tels que le développement du secteur financier. Ce resultat aggregé est la conséquence des développements sectoriels: la productivité de la main d’oeuvre est beaucoup plus volatile dans l’agriculture et les industries manufacturières que dans les services. La production aggregée deviendrait donc mécaniquement moins volatile au fur et à mesure que la main d’oeuvre se déplace de l’agriculture et de la manufacture vers les services. Pour évaluer cette hypothèse, je calibre un modèle de transformation structurelle à l’économie américaine, que j’utilise ensuite pour générer l’allocation sectorielle de la main d’oeuvre dans l’agriculture, l’industrie et les services pour les autres pays de l’OCDE. Dans une analyse contre-factuelle, le modèle est utlisé pour restreindre la mobilité de la main d’oeuvre entre secteurs de façon endogène. Les calculs montrent alors que le déplacement de la main d’oeuvre vers le secteur des services réduit en effet la volatilité de la production aggregée.
"Exchange Rate Volatility under Alternative Peg Regimes: Do Trade Patterns Matter?" (Chapitre 3) est une contribution à la litterature économique qui s’interesse au choix entre divers regimes de change. J’utilise les données mensuelles de taux de change bilatéraux et de commerce extérieur entre 1980 et 2010 pour les pays membre de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La monnaie de ces pays (le franc CFA) est arrimée au franc Francais depuis le milieu des années 40 et à l’euro depuis son introduction en 1999. Au moment de l’arrimage initial, la France était le principal partenaire commercial des pays de l’UEMOA. Depuis lors, et plus encore au cours des dix dernières années, la cartographie des échanges de l’union a significativement changé en faveur des pays du groupe des BICs, notamment la Chine. Je montre dans ce chapitre que l’arrimage à un panier de devises aurait induit une volatilité moins pronnoncée du taux de change effectif nominal du franc CFA au cours de la décennie écoulée, comparé à la parité fixe actuelle. Ce chapitre, cependant, n’aborde pas la question de taux de change optimal pour les pays de l’UEMOA, un aspect qui serait intéressant pour une recherche future. / This thesis includes three independent essays in the fields of macroeconomics, monetary economics and international finance. In the first essay, I build a new Keynesian DSGE model to examine the implications for monetary policy of household production. The proposed theory helps reconcile the relatively strong response of output to monetary policy shocks as suggested by VAR-based evidence and the low degree of price rigidity found in micro data. The second essay analyzes the role of structural transformation (the reallocation of labor across sectors overtime) in shaping the volatility of aggregate output across countries. Finally, the third essay illustrates the importance of trade patterns in choosing between a single currency peg and a peg to a composite basket of currencies.
“Household Production, Services and Monetary Policy” (Chapter 1) builds on the observation that consumer services (unlike consumer nondurable) have close substitutes at home. Households may therefore switch between consuming home and market service as the real wage (the opportunity cost of working at home) changes. To study the implications of this arbitrage for monetary policy, I embed a household sector into an otherwise standard two-sector (a nondurable good sector and a service sector) new Keynesian DSGE model. The fact that households are able to produce services at home makes service sector’s firms more reluctant to change their price. This translates into an extra endogenous shift term in the new Keynesian Phillips that is increasing with the extent of substitutability between home and market services. This increased nominal rigidity endogenously amplifies the output response to monetary policy shock, especially in the service sector, which is consistent with VAR-based evidence in the paper that consumer services are more interest-rate sensitive than consumer nondurables.
“Structural Transformation and the Volatility of Aggregate Output: A Cross-country Analysis” (Chapter 2) is based on the evidence of a negative relationship between the employment share of the service sector and the volatility of aggregate output, which I obtain after controlling for several factors (including the level of financial development). This
aggregate result is driven by sectoral labor productivity differentials: Labor productivity is substantially more volatile in agriculture and manufacturing than in services. Aggregate output would therefore become mechanically more stable as labor shifts away from agriculture and manufacturing, and toward the service sector. To quantify this conjecture, I first calibrate a model of structural transformation (secular reallocation of labor across sectors) to the U.S. economy, which I use to match the time path of labor shares in agriculture, manufacturing and services across OECD countries. The model is subsequently used to conduct a set of counterfactual experiments in which labor is endogenously constrained from moving across sectors. Computations suggest that the shift of labor toward the services sector is indeed volatility-reducing.
“Exchange Rate Volatility under Alternative Peg: Do Trade Patterns Matter?” (Chapter 3) is a contribution to the literature on the choice of exchange rate regimes. I use monthly bilateral exchange rate and external trade data from 1980 to 2010 for the member countries of the Western African and Monetary Union (WAEMU). These countries have their common currency (the CFA franc) pegged to the French franc since the mid-40s and to the euro since its introduction in 1999. At the time of the initial peg arrangement, France accounted for most of the external trade of WAEMU countries. Since then, and more notably since the early 2000s, the trade patterns of these countries shifted briskly away from France and other Euro area countries and towards the BICs (China in particular). The chapter finds that a peg to a composite basket of currencies would have led to a less volatile effective exchange rate over the last decade compare to the current hard peg. This chapter, however, does not derive an optimal exchange rate for WAEMU countries, which is an important area for further research.
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