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Charlotte Delbo une ecriture du silence /Brunetaux, Audrey. January 2008 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Michigan State University. Dept. of French, Classics and Italian, 2008. / Title from PDF t.p. (viewed on Apr. 1, 2009) Includes bibliographical references (p. 256-262). Also issued in print.
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La dramaturgie du témoignage chez Charlotte Delbo : une écriture de la spectralité / The drama of Charlotte Delbo's testimony : a writing of spectralityChiappone-Lucchesi, Magali 29 January 2015 (has links)
Qu’a de particulier le théâtre-témoignage de Charlotte Delbo ? L’objet de cette étude est de mettre en lumière une « écriture de la spectralité », renvoyant à l’évocation des spectres de sa mémoire que Delbo convoque sur une scène de théâtre. Les titres de deux de ses pièces, Qui rapportera ces paroles ? et Une scène jouée dans la mémoire, sont révélateurs d’un exercice d’anamnèse jamais fini, car il n’a pas de fin possible. Il se traduit par la réélaboration, la transposition théâtrale des fragments poétiques et narratifs déjà rédigés par l’auteure après son retour d’Auschwitz, – et nous avons dû parcourir ses archives pour repérer les traces de cette réécriture. Mais, et c’est un fait singulier, le caractère spectral du théâtre de Delbo provient également de la fréquentation des personnages-fantômes de sa bibliothèque théâtrale venus la visiter dans les marais d’Auschwitz, messagers d’une humanité dont l’existence même du théâtre est le garant. Secrétaire de Louis Jouvet avant et – pour quelque temps – après sa captivité, Charlotte Delbo semble ainsi converser avec le « patron » à travers les intertextes de son œuvre théâtrale et testimoniale. La dramaturgie du témoignage qui découle d’une telle écriture, par laquelle le passé ne cesse de revisiter le présent et réciproquement, pourrait se résumer ainsi : l’auteure se souvient, grâce à sa mémoire profonde, elle écrit en mémoire de ses camarades pour que nous, lecteurs et spectateurs, les gardions en mémoire ; et les spectres appellent les vivants à garder leur conscience en éveil.L’absence effective d’une étude sur le langage dramatique de Charlotte Delbo nous a convaincue de mener la présente recherche, qui traite résolument du travail dramaturgique de l’écrivaine et de son rapport, d’une extrême richesse, au théâtre. / What is so particular about Charlotte Delbo’s theatre testimony ? Goal of this study is to shed light on a « writing of spectrality », sending us back to the evocation of the spectres of her memory which Delbo summons upon stage. The titles of two of her plays, Who will carry the word ? and A Scene played in the memory are revealing of an incomplete anamnesis for which no ending is possible. It translates through reelaboration, theatrical transposition and poetical and narrative fragments already written by the author following her return from Auschwitz– and we had to explore her archives in order to trace these re-writes. Nevertheless, and it is a strange fact, the spectral nature of Delbo’s theatre also comes from the visitations of ghost-like characters from her theatrical library which come to haunt her in the swamps of Auschwitz, messengers of a humanity to whom the very existence of theatre turns out to be a guarantee. Once Louis Jouvet’s secretary prior and – for a while – after her captivity, Charlotte Delbo therefore seems to talk with the « patron » within the inner lines of her theatrical and testimonial work. The dramaturgy of the testimony which arise from such a writing, through which the past never ceases to revisit the present, could be summed up as follows : the author remembers, thanks to her deep memory; she writes in memory of her friends so that we, readers and spectators, remember them ; and the spectres call to the living to keep their consciences awake. The effective absence of Charlotte Delbo’s use of dramatic language has convinced us to lead the present research which deals fundamentally with the dramatic work of the writer and her extremely rich relationship to theatre.
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<i>Aucun De Nous Ne Reviendra</i>: The Journey of Working Through TraumaKussman, Soosun K. 13 August 2009 (has links)
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Traumatisme et identité à l'épreuve de la Littérature des camps : mémoire, corps et subjectivité chez Aharon Appelfeld, Charlotte Delbo, Jorge Semprun et Anna LangfusXia, Jiaojiao 06 1900 (has links)
Cette thèse explore la notion de « traumatisme » et la dynamique complexe qui s’instaure entre traumatisme et identité personnelle, à travers les œuvres de quatre auteur.e.s mettant en scène leurs expériences des souffrances extrêmes subies pendant la Seconde Guerre mondiale. L'objectif principal est de mettre en lumière les dimensions inhérentes à l’écriture de ces auteur.e.s concernant leur interrogation du trauma et de l’identité, tout en proposant une définition ontologique du traumatisme, distincte des études existantes. En produisant des interprétations ontologiques des souffrances extrêmes, cette thèse élargit le champ des recherches sur le traumatisme, tout en exposant les limites de la perspective freudienne. En s’appuyant sur les pensées de Spinoza et Bergson, elle examine la « force vitale » et la « puissance de création » révélées dans la littérature. La dimension spirituelle de la survie, telle qu’elle se manifeste dans les œuvres étudiées, est analysée afin de comprendre la force affirmative de l’esprit humain face à la souffrance. Cette étude explore également la représentation littéraire de la survie en lien avec la mort, et démontre comment celle-ci joue un rôle central dans la compréhension du traumatisme. Elle met en lumière les mécanismes de mécanicité, corporels ou mentaux, provoqués par les moments de menace vitale, et montre comment ces événements laissent une empreinte indélébile sur les sujets traumatisés. Enfin, elle illustre comment ces individus expriment leur élan vital et la force affirmative de leur esprit dans une lutte perpétuelle contre l’inertie de la mort, inscrite au plus profond de leur être par l’expérience traumatique. / This thesis explores the concept of "trauma" and the complex dynamics that develop between trauma and personal identity through the works of four authors, each depicting their experiences of extreme suffering endured during World War II. The primary objective is to illuminate the inherent dimensions of these authors' writings concerning their inquiries into trauma and identity, while proposing an ontological definition of trauma that stands apart from existing studies. By offering ontological interpretations of extreme suffering, this thesis broadens the scope of trauma research while highlighting the limitations of the Freudian perspective. Drawing on the philosophies of Spinoza and Bergson, it examines the "vital force" and the "creative power" revealed in literature. The spiritual dimension of survival, as manifested in the works studied, is analyzed to understand the affirmative strength of the human spirit in the face of suffering. This study also investigates the literary representation of survival in connection with death, demonstrating how this relationship plays a central role in understanding trauma. It sheds light on the mechanisms of physical and mental mechanization induced by moments of life-threatening danger and illustrates how these events leave an indelible mark on traumatized individuals. Finally, it shows how these individuals express their vital drive and the affirmative strength of their spirit in a perpetual struggle against the inertia of death, which is inscribed deep within their being by the traumatic experience.
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"Mon ombre est restée là-bas" literarische und mediale Formen des Erinnerns in Raum und ZeitBinder, Anne-Berenike January 2007 (has links)
Zugl.: Konstanz, Univ., Diss., 2007
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Témoignage dans les marges : vérité, représentation, imaginaire et éternité chez Charlotte DelboBrosseau, Christine 02 1900 (has links)
Cette recherche, axée sur les témoignages concentrationnaires, vise à montrer comment celui de Charlotte Delbo brise l’espace-temps, qui emprisonne généralement ce type de discours le liant à un moment et un décor dans l’Histoire. Plusieurs facettes de son écriture testimoniale seront explorées pour mettre en lumière l’actualisation et accessibilité de son témoignage qui évoque l’éternel dans une volonté d’écriture de représenter et faire ressentir l’Innommable.
La première partie de ce travail fixe l’économie discursive à travers deux grandes vagues de témoignages concentrationnaires en se structurant autour d’auteurs-rescapés ayant marqué le genre, soit Primo Levi et Jorge Semprun. La seconde partie s’attache à démontrer l’exemplarité du discours de Charlotte Delbo. Dans une vision historique du discours concentrationnaire féminin, nous mettons de l’avant, à travers la comparaison de témoignages, la voix plus retentissante et troublante que donne Delbo à son témoignage. Ensuite, l’absence de contraintes qu’elle donne à sa parole concentrationnaire confronte nos représentations entourant cet univers ainsi que nos conceptions de la vérité, de la mémoire et du témoignage, amenant alors une reconfiguration de nos schèmes préétablis.
Le dernier chapitre montre le rôle fondamental que Delbo accorde à l’imaginaire dans la réception de son témoignage singulier. De la puissance évocatrice du titre de son premier tome Aucun de nous ne reviendra en passant par les silences et les vides qu’elle laisse, ainsi que le décor elle nous amène à imaginer le non-dit. Finalement, l’étude de certaines figures récurrentes dans son œuvre, celles des personnages théâtraux et de la mère mettent en lumière la volonté animant son écriture, soit par le prisme de l’imaginaire de chacun d’exprimer l’Innommable. / This research on the testimonies of concentration camp survivors shows how Charlotte Delbo’s testimony broke the space-time convention that usually links this genre to a time and place in History. Her multifaceted type of writing will be explored to underscore the timeless and accessible aspect of her testimony, its desire to represent and feel the Unspeakable.
The first part of this work examines the discursive prose through two waves of testimonies, structured around two authors who marked the genre, Primo Levi and Jorge Semprun. The second part shows the exemplary nature of Charlotte Delbo’s eyewitness account. In a historical point of view of the female’s testimonies, we emphasize, through testimony comparisons, that Delbo’s voice is louder and more troubling than the others. Her unrestrained speech confronts our representation of this universe, and touches our concepts of truth, memory, and testimony leading us to reorganize our preconceived notions.
The last chapter shows us the pivotal role that Delbo gives to imagination in the reception of her peculiar testimony. From the force of her first title Aucun de nous ne reviendra, through the silences, the empty spaces and scenery, she pushes us to imagine the unsaid. Finally, the study of some recurrent figures she uses, the theatrical personae and the mother image shed light on the desire that motivates her writing in which she expresses the Unspeakable through the prism of individual imagination.
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Aucun de nous ne reviendra the journey of working through trauma /Kussman, Soosun Kim. January 2009 (has links)
Title from first page of PDF document. Includes bibliographical references (p. 49-51).
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Approches du regard-image dans Auschwitz et après, Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo et Écorces de Georges Didi-HubermanRazurel, Kim 08 1900 (has links)
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