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L'expression territoriale des comportements électoraux au MaliVigneron, David 04 December 2013 (has links) (PDF)
Ce nouveau millénaire place l'Afrique sur la scène politique internationale. En effet, elle vit la dynamique de la mondialisation et de la globalisation au rythme d'un passage progressif à la démocratie pluraliste. Cependant, cette démocratisation pose la question de la " greffe " d'institutions de l'État moderne sur des sociétés encore profondément marquées par leurs cultures rurales et coutumières. Issue d'un modèle communautaire dans les sociétés occidentales, la démocratie électorale a progressivement évolué vers la prise en compte des opinions individuelles. Cette question est également posée dans les sociétés africaines. Par rapport à sa position géographique, le Mali faisait figure de " bon élève " au regard du contexte africain jusqu'à la crise qu'il a connue en 2012. Les évènements de 2012 sont-ils un hiatus dans l'histoire du pays ? Quelle est la capacité politique de résilience du pays ? Cette thèse entamée avant ces évènements, à travers à la fois une approche quantitative (cartes par commune et cercle à l'échelle nationale) et qualitative (approche de terrains dans trois idéaux types communaux), met en évidence la naissance d'un système hybride de régulation politique entre des élites locales historiquement liées à la trajectoire occidentale de la modernité, et les représentations autochtones du pouvoir. Malgré une réforme de la décentralisation innovante, ces tensions ont pour origine des crises récurrentes à l'échelon local depuis la période coloniale. En définitive, l'observation de la démocratie électorale malienne à travers le prisme des comportements électoraux s'avère un élément original de compréhension de la situation sociopolitique actuelle.
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L'institutionnalisation du public-témoin comme forme de gouvernementalité : la consultation du public de la directive cadre européenne sur l'eauNotte, Olivier 04 October 2012 (has links) (PDF)
Le 23 octobre 2000 le Parlement européen a adopté la Directive Cadre européenne sur l'Eau (2000/60/CE), directive qui règlemente pour l'ensemble des États membres de l'Union européenne la protection globale de la ressource en eau. La DCE repose sur l'articulation étroite de trois principes généraux chargés d'organiser la gestion de l'eau des États-membres. Le premier principe est une exigence de résultats exprimée par l'obligation d'atteindre " le bon état écologique " des eaux à l'échéance de 2015, 2022 et 2027. Le second principe affiché par la DCE est la prise en compte explicite des enjeux économiques par une internalisation des coûts visant, - selon le principe pollueur-payeur - à faire assumer la charge financière des dégradations de l'eau par les usagers qui en sont jugés responsables. Le troisième principe de la DCE est celui d'une participation des parties prenantes à la définition des politiques de l'eau, exprimé par l'obligation de consultation du public. Prévue dans l'article 14 de la DCE, cette consultation vise à ce que les Programmes De Mesures (PDM) de chaque bassin hydrographique soient systématiquement soumis aux observations du public à diverses étapes de l'élaboration et de l'évaluation des résultats. La prise à témoin du public dans la politique de l'eau est interprétée à la fois comme réponse politique à la défiance des citoyens vis-à-vis autorités politiques (en particulier européennes) permettant de renforcer la réactivité des gouvernants, et également comme une composante de la nouvelle gestion publique visant à substituer à la régulation étatique classique des règles gestionnaires d'arbitrage entre les différentes parties-prenantes des enjeux environnementaux. Le dispositif de recherche sociologique s'appuie sur plusieurs niveaux d'analyse : un examen comparé des déclinaisons nationales de la transposition de la DCE en France et aux Pays-Bas, analysées en termes de configurations institutionnelles, et une recherche portant sur la conception, le déroulement et les effets produits par la consultation - appréhendée comme un instrument d'action publique - telle qu'elle s'est déroulée, entre 2004 et 2009.
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La "démocratie participative", de mai 68 aux mobilisations anti-TGV. Processus de consolidation d'institutions sociales émergentes.Blatrix, C. 20 January 2000 (has links) (PDF)
La thèse analyse la dynamique à travers laquelle, à partir de la fin des années 60, la " démocratie participative " se construit en France, et peut, sous certaines conditions, se nourrir d'elle-même. L'approche adoptée articule trois sous-champs de la science politique souvent utilisés de faon cloisonnée : analyse des transformations de l'action publique, sociologie des mobilisations, et théories de la démocratie et de la participation politique, en s'appuyant notamment sur la notion de structure des opportunités politiques. La " démocratie participative " est ainsi analysée dans son caractère diffus, protéiforme, complexe et largement non voulu, ce qui permet de dresser un inventaire - provisoire et non exhaustif - des procédures et démarches participatives, et de souligner la diversité des attentes auxquelles elles sont supposées répondre. Un contexte participationniste caractérise la France à la fin des années 90, marqué d'une part, par la valorisation de l'idée de participation du citoyen ordinaire, et d'autre part la multiplication de détours participatifs, visant à associer le public à la décision. Les séries causales largement indépendantes ayant conduit à ce contexte sont mises en évidence. Cette première approche est complétée par l'analyse plus approfondie d'un cas, qui permet de tester les hypothèses émises, et d'appréhender sur la durée le fonctionnement concret d'une notion dont on a montré au préalable les étapes historiques, sociales et intellectuelles d'apparition. L'articulation de ces deux temps permet de rendre compte des processus complexes à travers lesquels la " démocratie participative " se met en place et gagne en consistance, avec un succès inégal selon les enjeux considérés. La méthodologie utilisée combine un travail de recensement et d'analyse des procédures participatives existantes, s'appuyant sur des enquêtes de terrain mais aussi sur l'analyse secondaire de la littérature existante, avec l'étude plus fine d'une procédure particulière - le débat public - à travers un cas d'application, - un projet de ligne ferroviaire à Très Grande Vitesse.
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Éthique et violence politique : repenser la réponse des démocraties libérales à la menace terroristeLeblanc, Martin January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le conflit dans la communauté pluraliste chez Chantal MouffeGagnon-Tessier, Louis-Charles January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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De la tyrannie en Amérique : étude des sources de l'interprétation pessimiste de l'oeuvre de Tocqueville dans les sciences sociales américaines d'après-guerreHarmon, Jonathan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Gouverner le monde désenchanté : le parlement du Reich et l’émergence d’hommes d’État dans la pensée politique de Max WeberVien, Louis-Philippe 10 1900 (has links)
Initiée par Wolfgang J. Mommsen (1930-2004), la réception dominante de la pensée politique de Max Weber (1864-1920) conclut qu’il aura été un penseur précurseur au fascisme allemand. Ce mémoire revient aux textes politiques de Weber, écrits entre 1895 et 1919, afin de dégager le sens qu’il voulait leur conférer, indépendamment du rôle historique qu’ils purent jouer après sa mort. Il s’agit donc de reconstituer la pensée politique wébérienne dans le contexte social qui l’a vu naître et de saisir l’origine politique de la sociologie wébérienne de l’action. Pour y parvenir, un détour par l’histoire s’impose. Ce n’est que par la mise en relation, proposée dès le chapitre I, entre les écrits politiques et la configuration historique particulière de l’Allemagne wilhelmienne qu’il est possible de concilier deux dimensions dont l’une ou l’autre est souvent écartée des études wébériennes : l’étude d’acteurs historiques précis (Max Weber et ses contemporains) et la pensée wébérienne à proprement parler (les écrits). Nous verrons que Weber craint le processus de bureaucratisation inhérent à la sphère politique moderne de peur qu’il n’en vienne à pétrifier l’existence humaine. Le chapitre II examine l’opposition de Weber à cette « possibilité objective » afin de préserver les conditions d’une liberté individuelle authentique. C’est par la figure du chef charismatique, initialement développée dans le cadre de ses travaux scientifiques et présentée au chapitre III, que Weber croit pouvoir prévenir les pires conséquences du processus de bureaucratisation. Il s’agira alors de produire un édifice institutionnel propice à l’émergence de tels hommes politiques. Le dernier chapitre (IV) du mémoire cherche à démontrer comment Weber tente d’instrumentaliser la césarisation, second processus constitutif de la sphère politique moderne, pour l’opposer à la bureaucratisation. Sous le régime monarchiste, c’est par un renforcement des pouvoirs parlementaires qu’il compte y parvenir, mais la proclamation de la République de Weimar l’oblige à adapter son projet constitutionnel ; il propose alors la démocratie plébiscitaire de chef (Führerdemokratie). Si la conception wébérienne de la démocratie surprend, notamment par l’importance qu’elle accorde au chef, il n’en demeure pas moins que Weber met de l’avant un système politique démocratique. Loin de l’abandon de son projet politique auquel certains critiques ont conclu, la Führerdemokratie se révèle plutôt – c’est la thèse de ce mémoire — le fruit de la fidélité de Weber à ses idéaux politiques, et ce malgré les importants changements sociaux qui marquent la fin de sa vie. / Initiated by Wolfgang J. Mommsen (1930-2004), the dominant understanding of Max Weber’s (1864-1920) political thought concludes that it ultimately led to German fascism. This master’s thesis reflects upon Weber’s political texts, written between 1895 and 1919, in order to grasp the meaning their author intended to give them, notwithstanding the historical role these texts may have played after his passing. We will therefore reconstitute the Weberian political thought in the social context that witnessed its coming and understand the political origin of Weberian theory on social actions. To that end, we must review history. Only by establishing a relationship, as described as early as Chapter I, between political writings and Wilhelmine Germany’s specific historical configuration is it possible to reconcile two dimensions, as either is often disregarded in Weberian studies: the study of specific historical characters (Max Weber, the man and his contemporaries) et Weberian thought itself (Weber’s writings). We will see that Weber fears that the bureaucratization process inherent to the modern political sphere as it may well petrify human existence. Chapter II reviews Weber’s opposition to such an objective possibility in order to preserve the basis to a true individual liberty. According to Weber, it is through the political direction of a charismatic leader, a figure initially developed his scientific works and presented in Chapter III, that the direst consequences of the bureaucratization process can be averted. An environment favorable to such political men will then have to be institutionalized. The last chapter (IV) of this master’s thesis will demonstrate how Weber tries to use caesarization, the second constitutive process of the modern political sphere, as a means against such a bureaucratization. Under the monarchy, he intends to succeed by strengthening the parliamentary powers. However, the Weimar Republic forces him to adapt his constitutional project: hence his suggestion of a plebiscitary leader democracy. Because of the focus on the leader one might be surprised by Weber’s conception of democracy. What Weber proposes is a democratic political system nonetheless. Far from abandoning his political project, as some critics may conclude, Weber remained true to his ideals, despite the major social changes that occurred at the end of his life.
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La citoyenneté de l'Union : contribution à l’étude d’une communauté politique plurielle / European Union Citizenship : a Contribution to the Study of a Plural Political CommunityEftimie, Alexandra Cristina 08 December 2012 (has links)
La citoyenneté européenne structure un nouveau type de communauté politique, plurielle, composée de nations organisées en États. D’essence fédérale, elle reflète le fédéralisme spécifique de l’Union européenne, dissocié d’un projet de construction nationale. Son édification repose sur la reconnaissance d’une valeur autonome aux deux citoyennetés dans l’Union, nationale et européenne, tant au niveau de sa définition comme source de droits individuels, que de son organisation comme principe de légitimité démocratique. Cette approche se vérifie dans la définition de la citoyenneté européenne comme statut qui admet un degré de différenciation entre les citoyens européens, fondé sur le respect de l’existence et de l’identité politique des peuples européens.Statut fondamental, source de droits individuels, la citoyenneté européenne l’est essentiellement sur un plan transnational. Sa fonction intégrative réside essentiellement dans l’effacement partiel des frontières physiques et symboliques des communautés nationales, par le renforcement de la résidence européenne et de l’égalité de traitement. Mais elle admet une différenciation au niveau du statut politique et social des citoyens européens sur un plan transnational, fondée sur le degré d’appartenance à la communauté nationale.Principe de légitimité de l’Union, la citoyenneté européenne l’est sans désigner l’appartenance à un demos européen souverain, dont l’unité résiderait dans un projet de construction nationale. Fondée à la fois sur l’individu-citoyen et sur les peuples des Etats membres, la démocratie européenne repose sur la définition de la citoyenneté européenne comme statut politique différencié, reflétant l’appartenance politique double des citoyens, à leurs Etats respectifs et à l’Union européenne. / EU Citizenship structures a new kind of political community, which is plural, composed of nation-states. Of federal essence, it reflects the particular federalism of the EU, which is independent from a nation-building project. Its construction is based on the recognition of an autonomous value of the two levels of citizenship in the EU, national and European, both in terms of its definition as a source of individual rights, and of its construction as a principle of democratic legitimacy. This approach is reflected in the definition of EU Citizenship as a status which allows a degree of differentiation between European citizens, based on the respect for the political existence and identity of European peoples.EU Citizenship is a fundamental status, source of individual rights, on a transnational level mainly. Its integrative function consists in the partial blurring of the physical and symbolic boundaries of the national communities, through the consolidation of residence and equal treatment rights. It admits however a differentiation in terms of political and social status of EU citizens on a transnational level, based on the degree of belonging to the national community.EU Citizenship is defined as a source of democratic legitimacy, without it designating membership in a European sovereign demos. European democracy is based on both the individual citizen and the European peoples, through the definition of EU Citizenship as a differentiated political status, reflecting the dual political affiliation of citizens, to their respective States and the European Union.
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Légitimité et légitimation. Une théorie wébérienne de la légitimité du politique / Legitimacy and Legitimation. A weberian theory of political legitimacyRocton, Stéphane 29 November 2012 (has links)
La littérature académique à propos du concept de « légitimité politique » offre le spectacle d’un pluralisme qui confine à la confusion. Pluralisme terminologique (légitimité, légitimation, soutien, confiance, satisfaction, etc.), pluralisme des objets (organisations internationales, Etats nationaux, institutions, gouvernements, politiques publiques, etc.), et, surtout, pluralisme des thèses (valeurs, intérêts, culture, idéologie, efficacité, délibération, etc.) Au travers d'une analyse systématique de la littérature internationale et multidisciplinaire (sociologie, science politique, économie, administration publique), notre travail expose, en deçà de cette diversité, le schéma logique qui préside à la construction des théories de la légitimité. Synchroniquement, il prétend alors retrouver la théorie originelle et fondatrice de la légitimité du politique, la théorie de Max Weber, structurée par l’articulation entre légitimité et légitimation. Diachroniquement, il expose les ressorts de l’extension de sens que connaît le concept de légitimité depuis la « crise » des années 70. / Academic literature on the concept of "political legitimacy" shows a broad diversity. Terminological diversity (legitimacy, legitimation, support, trust, satisfaction, etc.), objects diversity (international organizations, national governments, institutions, leaders, public policy, etc.), and most importantly, theoretical diversity (values, interests, culture, ideology, effectiveness, deliberation, etc.) Consisting in a systematic analysis of the international and multidisciplinary literature (sociology, political science, economics, public administration), our study aims to show, beyond this diversity, the logical scheme that governs the construction of theories of legitimacy. Synchronically, we then claim we found the original and founding theory of Max Weber again, built on the conceptual couple legitimacy / legitimation. Diachronically, we expose and explain the extension of meaning which affects the concept of “legitimacy” since the "crisis" of the '70s.
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Les cycles charismatiques. Étude comparative des régimes kémaliste et nassérien à partir d'un modèle de référence, le modèle bonapartiste / Charismatic Cycles. Comparative study of Kemalist and Nasser regimes based on a reference model, the Bonapartist modelDogan, Salih 07 February 2013 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier, à travers le cycle charismatique et à partir d'une comparaison avec le nassérisme, la relation que le charisme entretient avec la construction étatique. La première étape du cycle concerne la période pré-charismatique. Elle correspond à une crise aiguë de l'Etat patrimonial qui débouche en définitive sur la question de la souveraineté à partir de laquelle se révéleront les qualités charismatiques du leader. La carrière charismatique, quant à elle, est étroitement associée à l'attestation charismatique. La situation exceptionnelle permet d'asseoir la volonté populaire grâce à un leader charismatique mandaté par la nation pour mener le pays à l'indépendance. La révolution par le haut amorce une rupture qui permet à la fois le passage de l'empire à la république et le transfert du pouvoir en faveur d'une nouvelle oligarchie composée de bureaucrates et d'officiers militaires. Le passage à une situation autoritaire se traduit par l'emprise d'un Etat tutélaire prenant en charge la modernisation de la société et suivant une socialisation conservatrice sur le plan politique. Enfin la période post-charismatique est associée au processus de routinisation du charisme, étape à travers laquelle prend forme l'institutionnalisation de l'Etat. Au cours de cette étape, le passage du pluralisme limité à un pluralisme élargi n'a pas entamé l'ombre tutélaire qu'exerce Atatürk sur le système politique turc. Si les prétoriens ont renoncé à l'exercice direct du pouvoir et si le parti républicain a perdu de son hégémonie, l'héritage kémaliste est suffisamment prégnant pour structurer un espace politique qui s'ouvre de plus en plus à la société civile. / This thesis will explore, through the charismatic cycle and by a comparison with Nasserism, the relationship between the charisma and the maintain of the state-building. The first step of the cycle is the pre-charismatic period. It concerns an acute crisis of the patrimonial state that ultimately leads to the question of sovereignty, revealing in turn the charismatic qualities of the leader. The charismatic career, meanwhile, is closely associated with the charismatic assertion. The exceptional situation allows establishing the popular will through a charismatic leader appointed by the nation to lead the country to independence. The revolution from above suggests both the passage from the empire to the republic and the transfer of power in favor of a new oligarchy of bureaucrats and military officers. The transition to an authoritarian situation leads to the tutelary state dominance supporting the modernization of society and pursueing conservative socialization on the political level. Finally, the post-charismatic period is associated with the routinization of charisma, the step in which the institutionalization of the state is shaped. During this step, the passage from limited pluralism to a greater pluralism has not initiated the tutelary shadow that Atatürk exerted on the Turkish political system. If the Praetorians have renounced the direct exercise of power and if the Republican Party has lost its hegemony, the Kemalist legacy is sufficiently strong to structure a political space that opens increasingly to civil society.
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