Cette thèse aborde le rapport particulier qu’entretiennent activité intellectuelle et engagement nationaliste chez le sociologue québécois Fernand Dumont. À partir de la théorie dumontienne de la culture, cette thèse démontre que malgré les modalités qui leur sont propres, engagement politique et travail intellectuel se rejoignent chez Fernand Dumont, car tous deux sont des efforts de réflexivité relativement similaires. Tous deux sont, pour reprendre ses propres termes, des cultures secondes dont la finalité est d’agir sur la culture première, c’est-à-dire les pratiques vécues en société. Le travail intellectuel de Dumont, plus particulièrement ses travaux sur la question nationale, rejoint ainsi son engagement nationaliste notamment parce qu’ils affichent une seule et même interprétation du devenir de la société québécoise.

Thèse (M.A.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 265-274. Publié aussi en version électronique.