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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée et son insertion dans la dynamique francilienne : évaluation des enjeux du renforcement de la structure polycentrique sur les systèmes de déplacements

Aw, Thierno 06 December 2010 (has links) (PDF)
Pour planifier le devenir d'un territoire, il est classique de projeter l'évolution de l'usage du sol et du système de transport. La projection est fondée sur le principe que les lieux d'activités, selon leurs fonctions urbaines respectives, sont en relations de complémentarité : cette complémentarité induit des besoins de déplacements, lesquels se concrétisent en des flux de transport. Souvent les projections sont réalisées de manière séparée par grand domaine, occupation des sols d'une part et transport de l'autre, or il y a des interactions. La politique polycentrique poursuivie depuis plus d'une génération en région francilienne part de cette volonté de répartition spatiale optimale des activités humaines avec la création des Villes Nouvelles. Leur localisation dans des zones préférentielles d'extension urbaine desservies par des axes structurants de transports devait apporter une cohérence d'ensemble à la région urbaine et contribuer efficacement à une meilleure gestion des flux de déplacements à la fois en termes de structure géographique, pour limiter la congestion en direction du centre, et de répartition modale en faveur des transports collectifs. L'analyse récente des données d'occupation des sols comme celle des comportements de mobilité tend à confirmer que l'Ile-de- France reste encore caractérisée par une forme urbaine à dominante monocentrique. Le niveau de masse et de centralité défini dans le schéma initial d'aménagement n'a pas été atteint pour les " centres urbains nouveaux ", la dépendance au cœur de l'agglomération est toujours vérifiée, et la voiture particulière reste privilégiée comme mode de déplacement.Pour vérifier la capacité de la forme urbaine polycentrique à favoriser une mobilité durable, notre thèse prospecte deux partis d'aménagement pour la période 2004-2030, tous deux favorisant la densification de l'agglomération mais l'un de manière homogène et l'autre de manière ciblée, orientant davantage la localisation des activités humaines dans les grands pôles d'urbanisation. Dans cet objectif, nous avons simulé de manière intégrée l'usage du sol et les transports en mobilisant le modèle d'offre de transport et de demande de déplacements de la Driea-IDF, et une méthode de projection démographique spatialisée basée sur le modèle Omphale de l'Insee et ajoutant une focalisation par sous-ensemble territorial.Dans ces conditions, nous avons montré que l'évolution démographique prévue d'ici 2030, canalisée dans l'espace selon une logique de densification, devrait permettre un renforcement de la centralité urbaine dans les grands pôles d'aménagement que sont les Villes Nouvelles, avec une intensification de la cohérence urbaine entre les domiciles et les emplois, une réduction des distances moyennes entre domicile et travail, une proportion accrue de déplacements effectués par des modes non motorisés, et une amélioration de la performance territoriale des réseaux de transport. Ces effets seraient plus forts avec le scénario de densification ciblée qu'avec celui de densification homogène. Les transformations dans la structure des interactions spatiales et dans les besoins de déplacement, couplées au développement programmé des réseaux routiers et collectifs de transport, mais confrontées à l'accroissement démographique, sembleraient permettre de maintenir la qualité de service pour les modes individuels de transport. Cette stabilisation reposerait notamment sur un recours accru aux voies rapides urbaines. Dans le scénario de densification ciblée, l'emprise du trafic routier sur le reste du réseau pourrait même décroître quelque peu dans certains secteurs, permettant de mieux y répartir la capacité viaire en faveur des circulations douces. Le développement démographique et le maintien de la qualité de service en transport concourraient à améliorer non seulement les centralités secondaires donc l'accessibilité dans un cadre de proximité, mais encore les effectifs de population susceptibles d'atteindre une destination en un temps limité, ou le nombre d'emplois pouvant être visés depuis un lieu de domicile
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The Grand Paris Express: An Analysis of Social and Political Trends towards Mass Transit Planning in the Île-de-France Region

Leasia, Charlotte M 01 April 2013 (has links)
This thesis examines the Grand Paris Express project currently underway in the Île-de-France. The basis of this project is a series of new and renovated railway lines to connect and span across the entirety of the region. They are being planned with the hopes to improve urbanization for the outlying suburbs. The Île-de-France is the wealthiest region in France, but it has high economic inequality between its departments. One hard hit area is Seine-St-Denis. This is the area I will be focusing primarily on. Department number 93, its urban landscape holds histories of rioting, unemployment, and large immigrant populations. In its underdeveloped growth, residents are calling for socio-spatial justice. Professor of Urban and Regional planning Edward Soja (1980) coins this as a “social-spatial dialectic” (208), where any given space is inherently political. Currently, residents in Department 93 are engaged in this “dialectic”, taking action by means of redefining the places where they live. In addition to demands for spatial equality is a more complex and hidden protest: the demand from marginalized citizens for an adjusted French ideology with respect to national identity. In their spatial marginalization, groups are contesting the egalitarian claims of the state based on where they live. I explore the historical significance of the Seine-St-Denis department in the Île-de-France’s urbanizing efforts. This thesis argues that planning for the Grand Paris Express represents the effects of a new French identity in formation. But while Paris is being recreated to accommodate those living in the outer communes, an anti-immigrant state narrative is also resulting in reformed urban planning in an existing discriminatory French ideology. However, as I plan to prove later in my research, the Grand Paris Express will provide more social access for France’s marginalized citizens.
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L'évolution des rapports ville nature dans la pensée et la pratique aménagistes : la consultation internationale du Grand Paris

Gey, Adrien 25 October 2013 (has links) (PDF)
Le concours international pour l'agglomération parisienne qui a eu lieu fin 2008, début 2009 a rassemblé une part importante du champ de l'architecture et de l'urbanisme sur la question de la ville territoire durable. Ce moment spécifique nous offre la possibilité d'étudier les cadres de la pensée aménagiste sur la question des rapports ville-nature et de les mettre en perspective avec les formes urbaines passées ainsi qu'avec les grands courants de pensée en aménagement. Nous commençons par le descriptif de ces rapports tels qu'ils se sont incarnés dans les formes historiques de la ville européenne ainsi que dans les textes théoriques ayant accordé une place spécifique à l'une des déclinaisons possibles de la " nature ". Nous comparons ensuite ces rapports et les représentations de la nature qui les ont motivés avec les utilisations des éléments naturels qui ont été faites dans les projets du Grand Paris. Grâce à un commentaire herméneutique des dossiers de rendu du concours, analysant non seulement les usages des éléments naturels mais aussi les valeurs associées à ceux-ci, comme la matérialité du discours sur la nature, nous identifions les échos et écarts en termes de représentations.
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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée et son insertion dans la dynamique francilienne : évaluation des enjeux du renforcement de la structure polycentrique sur les systèmes de déplacements / The new town of Marne-la-Vallée and its insertion into the dynamic area of greater Paris : assessment of the reinforcement issues of the polycentric structure on travel demand systems

Aw, Thierno 06 December 2010 (has links)
Pour planifier le devenir d'un territoire, il est classique de projeter l'évolution de l'usage du sol et du système de transport. La projection est fondée sur le principe que les lieux d'activités, selon leurs fonctions urbaines respectives, sont en relations de complémentarité : cette complémentarité induit des besoins de déplacements, lesquels se concrétisent en des flux de transport. Souvent les projections sont réalisées de manière séparée par grand domaine, occupation des sols d'une part et transport de l'autre, or il y a des interactions. La politique polycentrique poursuivie depuis plus d'une génération en région francilienne part de cette volonté de répartition spatiale optimale des activités humaines avec la création des Villes Nouvelles. Leur localisation dans des zones préférentielles d'extension urbaine desservies par des axes structurants de transports devait apporter une cohérence d'ensemble à la région urbaine et contribuer efficacement à une meilleure gestion des flux de déplacements à la fois en termes de structure géographique, pour limiter la congestion en direction du centre, et de répartition modale en faveur des transports collectifs. L'analyse récente des données d'occupation des sols comme celle des comportements de mobilité tend à confirmer que l'Ile-de- France reste encore caractérisée par une forme urbaine à dominante monocentrique. Le niveau de masse et de centralité défini dans le schéma initial d'aménagement n'a pas été atteint pour les « centres urbains nouveaux », la dépendance au cœur de l'agglomération est toujours vérifiée, et la voiture particulière reste privilégiée comme mode de déplacement.Pour vérifier la capacité de la forme urbaine polycentrique à favoriser une mobilité durable, notre thèse prospecte deux partis d'aménagement pour la période 2004-2030, tous deux favorisant la densification de l'agglomération mais l'un de manière homogène et l'autre de manière ciblée, orientant davantage la localisation des activités humaines dans les grands pôles d'urbanisation. Dans cet objectif, nous avons simulé de manière intégrée l'usage du sol et les transports en mobilisant le modèle d'offre de transport et de demande de déplacements de la Driea-IDF, et une méthode de projection démographique spatialisée basée sur le modèle Omphale de l'Insee et ajoutant une focalisation par sous-ensemble territorial.Dans ces conditions, nous avons montré que l'évolution démographique prévue d'ici 2030, canalisée dans l'espace selon une logique de densification, devrait permettre un renforcement de la centralité urbaine dans les grands pôles d'aménagement que sont les Villes Nouvelles, avec une intensification de la cohérence urbaine entre les domiciles et les emplois, une réduction des distances moyennes entre domicile et travail, une proportion accrue de déplacements effectués par des modes non motorisés, et une amélioration de la performance territoriale des réseaux de transport. Ces effets seraient plus forts avec le scénario de densification ciblée qu'avec celui de densification homogène. Les transformations dans la structure des interactions spatiales et dans les besoins de déplacement, couplées au développement programmé des réseaux routiers et collectifs de transport, mais confrontées à l'accroissement démographique, sembleraient permettre de maintenir la qualité de service pour les modes individuels de transport. Le développement démographique et le maintien de la qualité de service en transport concourraient à améliorer non seulement les centralités secondaires donc l'accessibilité dans un cadre de proximité, mais encore les effectifs de population susceptibles d'atteindre une destination en un temps limité, ou le nombre d'emplois pouvant être visés depuis un lieu de domicile / When envisioning the future of a territory, public authorities typically make an effort to anticipate changes in land-use and transport systems. These projections are based on the principle that different zones are complementary, as they have varying urban functions. These differences generate transport demand, which then leads to concrete transport flows. Land use and transport forecasts are often carried out independently despite the well-known interactions between these two domains. The Greater Paris Area has pursued a polycentric New Town policy for over a generation, seeking an optimal spatial distribution of human activities. These New Towns were located in "preferential urban growth" zones served by major transport infrastructures in hopes of increasing the urban region's geographic coherence and better managing transport demand by reducing congestion toward the centre city and increasing public transit's mode share. Nonetheless, recent analyses of land-use data and mobility behaviour reveal that Greater Paris still possesses a dominantly monocentric urban form. The New Towns remain dependent on central Paris, and the private car is still the favoured transport mode ; these areas never attained the degree of importance and centrality called for in the initial development plans. In order to verify the polycentric urban form's capacity to foster sustainable mobility, our thesis investigates two scenarios for urban development over the 2004-2030 period. Both involve increasing urban density, but this increase is spatially homogeneous in one scenario and more targeted in the other, with human activities clustered near urban subcentres. We carry out an integrated land-use and transport simulation, employing a supply and demand model from the Driea-IDF (Regional Direction for Infrastructure and Spatial Planning), as well as spatially focussed demographic projections based on the Omphale model from INSEE (the National Institute for Statistics and Economic Studies). In this way, we show that spatially channelling expected population growth before 2030 with the goal of increasing density could intensify urban centrality in the New Towns, leading to an increase in coherence (in terms of jobs-housing balance), a reduction in average commuting distances, a greater share of non-motorized transport, and transport network performance improvements. These effects are stronger in our targeted scenario than in the homogeneous case. Despite the challenges presented by population growth, it appears possible to maintain private transport modes' quality of service through changes in the structure of spatial interactions and transport requirements, in conjunction with planned road and transit development. Quality of service stabilization would require increased reliance on high-capacity urban trunk roads. In the targeted density scenario, traffic on the road network could even decrease in certain places, and capacity could then be reallocated to sustainable transport modes. Demographic change and transport quality of service can work together to both enhance secondary centres (improving accessibility through nearness) and increase the number of inhabitants capable of reaching a destination in a given amount of time, or the number of jobs accessible from residential areas
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La place de la concertation dans la mise en oeuvre de projets urbains durables à travers l'exemple de l'agglomération parisienne : territoires, acteurs, représentations / The role of consultation in implementing sustainable urban projects through the example of the Paris agglomeration : territories, actors, representations

Sirota-Chelzen, Hélène 25 April 2018 (has links)
Depuis Rio 1992, la concertation est devenue une pratique politique et sociale incontournable. Elle répond à une demande des citoyens de participer au débat public, à la prise de décision, à la gestion locale et à la fabrique de la ville. La concertation, devenue réglementaire et réunissant une pluralité d'acteurs, est le lieu et le moment où se posent des enjeux de gouvernance, de gestion territoriale et de durabilité urbaine. La thèse cherche à répondre aux questions suivantes : dans quelles mesures les processus de gouvernance, mis en pratique par la concertation et issus des politiques publiques environnementales, sont-ils efficaces dans les stratégies d'aménagement territorial ? Comment mesurer les effets de ces processus ? Quels rôles ces processus jouent-ils dans l'élaboration des modes d'habiter des territoires? La méthodologie mise en œuvre s'est appuyée l'observation de réunions de concertation. Les enquêtes ont été menées dans des territoires de la Métropole du Grand Paris qui se transforme sous l'effet de la métropolisation du territoire et de l'application des principes de durabilité urbaine. L'enquête a permis de mettre en regard les représentations des habitants et celles des porteurs de projet quant à l'évaluation de la participation, aux objets qui font territoire et aux représentations spatiales. Cette confrontation des représentations souligne les dissonances et les points de rencontre entre ces catégories d'acteurs. Un autre volet de la thèse a tenté d'appréhender la motivation des habitants à la participation, leurs attentes et leurs pratiques spatiales. À l'issue de ces enquêtes, il apparaît que la «fabrique de la ville» ne peut désormais se faire sans les habitants - usagers qui veulent être informés des projets urbains et entendus par les porteurs de projet. Cependant, quand la concertation est prise au sérieux par tous les acteurs, elle tend à répondre au mieux aux principes de la durabilité urbaine. / Since Rio 1992, consultation has become an essential political and social practice. It responds to a request from citizens to participate in public debate, decision-making, local management and the city's factory. Consultation, which has become regulatory and brings together a plurality of actors, is the place and time when issues of governance, territorial management and urban sustainability are at stake. The thesis seeks to answer the following questions: to what extent are governance processes, put into practice through consultation and resulting from environmental public policies, effective in territorial planning strategies ? How to measure the effects of these processes? What roles do these processes play in the development of land-use patterns? The scientific approach used was based on observation of consultation meetings. The surveys were carried out in the territories of the Greater Paris Metropolis, which is changing as a result of the metropolization of the territory and the application of the principles of urban sustainability.The survey made it possible to compare the representations of the in habitants and those of the project leaders with regard to the evaluation of participation, the objects that make up the territory and the spatial representations. This confrontation of representations highlights the dissonances and meeting points between these categories of actors. Another part of the thesis attempted to understand the inhabitants' motivation for participation, their expectations and spatial practices. As a result of these surveys, it appears that the "city factory" can no longer be built without the inhabitants - users who want to be informed about urban projects and heard by project leaders. However, when consultation is taken seriously by all stakeholders, it tends to best meet the principles of urban sustainability.
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Stratégies durables pour un service public d'eau à Paris. Analyser et gérer les politiques d'hier, d'aujourd'hui et de demain / Sustainable strategies for the public water supply in Paris : analysis and management of past, present and future policies.

Souriau, Julien 04 November 2014 (has links)
Le service public d’eau de Paris est indéniablement développé… mais est-il durable ? Comment évaluer et améliorer cette durabilité ? C’est à cette question que nous proposons d’apporter une réponse scientifique. Cette thèse doctorale étudie les stratégies de développement des services publics d’eau et leur durabilité, avec pour principal cas d’étude Paris. En moins de deux siècles, ce service d’eau est passé d’une situation archaïque à la configuration sociotechnique actuelle, et nous souhaitons comprendre dans quelle mesure cette action collective pourra être prolongée – ou pas – à l'avenir. La première partie de cette thèse discute le cadre méthodologique et théorique mobilisé pour étudier ce qui 'gouverne' le développement et la durabilité du service public d’eau à Paris. C’est ce cadre d’analyse général qui est appliqué dans les parties suivantes de cette thèse, pour analyser le temps long : passé, présent et futur. Premièrement, pour comprendre la durabilité du développement passé. Nous expliquons comment un service public d’eau a pu historiquement être développé et perdurer à Paris jusqu'à ce jour. Pour cela, nous étudions les dynamiques à la fois écologiques, techniques, économiques, institutionnelles et politiques de ce développement, afin d'en identifier les principaux moteurs et les limites. Deuxièmement, pour évaluer la durabilité du développement présent. Nous étudions dans quelle mesure les politiques contemporaines (ex : politiques de RSE) changent quelque chose aux configurations, dynamiques et trajectoires héritées du passé. Si les politiques de développement durable actuelles permettent plusieurs améliorations, diverses résistances les rendent marginales ou marginalisées, malgré le consensus en leur faveur. Troisièmement, pour prévoir la durabilité du développement futur. Nous analysons les principales conséquences des projets officiels prévus (ex : Grand Paris de l’eau). En complément, nous proposons une étude prospective de divers scénarios encore possibles à l’avenir, afin de discuter des cheminements qui y mènent et de leurs conséquences, notamment face à la baisse de la demande d’eau observée depuis 1990. L'objectif de cette thèse est autant d'améliorer la compréhension de la notion de durabilité, que de proposer des outils opérationnels pour définir, mener et évaluer des politiques de service public d'eau durables à l’avenir. / The public water supply service in Paris is most certainly developed... but is it sustainable? And how can we measure or improve its sustainability? We will here attempt to provide a scientific answer to this question. The purpose of this Ph. D. thesis is to analyze sustainability strategies for public water services, with Paris as a main case study. In less than 2 centuries, the water service in Paris rose from an archaic water supply system to the current state of the art technical and social configuration. However, we wonder now to what extent this collective effort can be continued – or not – in the future. In the first part of the thesis, we present the theoretical and methodological framework used to understand the dynamics governing the development and sustainability of public water services in general. This analytical framework is then applied to 3 case studies: past, present and future Paris’ public water supply development. First, we study the sustainability of past development, to explain how a water service has been developed and maintained in Paris over time and up until now. We analyze the ecological, technical, Seconomical, institutional, political dynamics of this development, in order to identify their driving forces and limitations. Secondly, we assess the sustainability of present time development. We evaluate the capacity of today’s policies (e.g. Corporate Social Responsibility) to modify dynamics, configurations and trajectories inherited from the past. Current sustainable development policies provide significant improvements, but they face resistance and tend to remain marginal or marginalized, even though a strong consensus exists in their favor. Finally, we anticipate the sustainability of future development. We analyze the main projects that are officially contemplated (e.g. the Great Paris water utility project) and their consequences on both sustainability and development. In addition, we built several forward-looking scenarios, in order to discuss possible future paths of evolution and their consequences, facing the declining water demand experienced in Paris since 1990. The purpose of this thesis is thus twofold: on one hand, it aims at enhancing the theoretical understanding of sustainability issues and strategies for water services; on the other hand, it aims at providing improved tools to define, implement and evaluate the sustainable development of tomorrow’s public water service policies.
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La question du Grand Paris (2001-2012) / The Greater Paris issue (2001-2012)

Chauvel, Jeanne 10 December 2015 (has links)
Le Grand Paris est une utopie en 2001, utopie qui va jouer un rôle moteur dans le changement de l’ordre institutionnel francilien de l’aménagement du territoire dans la décennie (2001-2012). Cette idée se manifeste dans trois processus menés conjointement : 1. une politique de coopération entre élus locaux mise en place par la Ville de Paris dès 2001 ; 2. un projet d’aménagement du territoire dès 2004 avec la révision du schéma directeur d’Ile-de-France, et dès 2008 avec un projet gouvernemental d’aménagement ; 3. un projet de réforme institutionnelle de changement d’échelle avec la création d’un gouvernement métropolitain. L’idée Grand Paris se matérialise par la mise en oeuvre d’un gigantesque réseau de transports publics autour de Paris depuis2010 et par une institution métropolitaine en 2014. Ces réalisations trouvent leurs racines dans les luttes institutionnelles et politiques de la décennie 2000.Cette monographie sur le Grand Paris illustre la problématique du changement d’échelle en contexte de forte concurrence entre métropoles mondiales. A travers l’analyse du système d’acteurs publics (en particulier la Ville de Paris, les maires de l’agglomération, le Conseil régional d’Ile-de-France et l’Etat), il s’agit de comprendre quels sont les usages du Grand Paris par ces acteurs,comment se construisent leurs représentations, et quels sont les blocages institutionnels contre la montée en puissance de l’échelon politique métropolitain. On montrera que l’on peut combiner utilement les trois variables d’analyse du changement que sont les intérêts, les idées et les institutions pour comprendre ce que révèle le problème public « Grand Paris » de l’évolution des relations entre l’Etat, la ville de Paris et le Conseil régional d’Ile-de-France. / The Greater Paris in in 2001 an utopia. However this planning vision for Paris has brought major changes to the Ile-de-France governance regarding urban development from 2001 to 2012. Three processes jointly carried out illustrate this idea: 1- Since 2001 the City of Paris has been encouraging cooperation between local elected representatives. 2- The Ile-de-France regional development plan has been reviewed since 2004 and as of 2008 a governmental urban development project has been formulated. 3- A new governance project which includes the creation of a metropolitan government has been discussed. The Greater Paris project has led to a new ambitious public transportation plan for its suburbs (2010) and the creation of a metropolitan government(2014). All of these achievements are the result of institutional and political conflicts from the last decade.This monography on the Greater Paris illustrates the issue of urban change of scale in thecontext of increased competition between cities. It aims at understanding the standpoints of public actors (the City of Paris, local mayors, the Ile-de-France region, the State): how they intend to use the Greater Paris idea, how they build up their representations of it and what are the institutional resistance against a metropolitan government. The analytical frame of this study combines three change variables - interests, ideas and institutions – to better understand how the Greater Paris project has changed the regional governance (2001-2012).
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La ville nouvelle de Marne-la-Vallée et son insertion dans la dynamique francilienne : évaluation des enjeux du renforcement de la structure polycentrique sur les systèmes de déplacements

Aw, Thierno 06 December 2010 (has links) (PDF)
Pour planifier le devenir d'un territoire, il est classique de projeter l'évolution de l'usage du sol et du système de transport. La projection est fondée sur le principe que les lieux d'activités, selon leurs fonctions urbaines respectives, sont en relations de complémentarité : cette complémentarité induit des besoins de déplacements, lesquels se concrétisent en des flux de transport. Souvent les projections sont réalisées de manière séparée par grand domaine, occupation des sols d'une part et transport de l'autre, or il y a des interactions. La politique polycentrique poursuivie depuis plus d'une génération en région francilienne part de cette volonté de répartition spatiale optimale des activités humaines avec la création des Villes Nouvelles. Leur localisation dans des zones préférentielles d'extension urbaine desservies par des axes structurants de transports devait apporter une cohérence d'ensemble à la région urbaine et contribuer efficacement à une meilleure gestion des flux de déplacements à la fois en termes de structure géographique, pour limiter la congestion en direction du centre, et de répartition modale en faveur des transports collectifs. L'analyse récente des données d'occupation des sols comme celle des comportements de mobilité tend à confirmer que l'Ile-de- France reste encore caractérisée par une forme urbaine à dominante monocentrique. Le niveau de masse et de centralité défini dans le schéma initial d'aménagement n'a pas été atteint pour les " centres urbains nouveaux ", la dépendance au cœur de l'agglomération est toujours vérifiée, et la voiture particulière reste privilégiée comme mode de déplacement. Pour vérifier la capacité de la forme urbaine polycentrique à favoriser une mobilité durable, notre thèse prospecte deux partis d'aménagement pour la période 2004-2030, tous deux favorisant la densification de l'agglomération mais l'un de manière homogène et l'autre de manière ciblée, orientant davantage la localisation des activités humaines dans les grands pôles d'urbanisation. Dans cet objectif, nous avons simulé de manière intégrée l'usage du sol et les transports en mobilisant le modèle d'offre de transport et de demande de déplacements de la DRIEA-IDF, et une méthode de projection démographique spatialisée basée sur le modèle OMPHALE de l'INSEE et ajoutant une focalisation par sous-ensemble territorial. Dans ces conditions, nous avons montré que l'évolution démographique prévue d'ici 2030, canalisée dans l'espace selon une logique de densification, devrait permettre un renforcement de la centralité urbaine dans les grands pôles d'aménagement que sont les Villes Nouvelles, avec une intensification de la cohérence urbaine entre les domiciles et les emplois, une réduction des distances moyennes entre domicile et travail, une proportion accrue de déplacements effectués par des modes non motorisés, et une amélioration de la performance territoriale des réseaux de transport. Ces effets seraient plus forts avec le scénario de densification ciblée qu'avec celui de densification homogène. Les transformations dans la structure des interactions spatiales et dans les besoins de déplacement, couplées au développement programmé des réseaux routiers et collectifs de transport , mais confrontées à l'accroissement démographique, sembleraient permettre de maintenir la qualité de service pour les modes individuels de transport. Cette stabilisation reposerait notamment sur un recours accru aux voies rapides urbaines. Dans le scénario de densification ciblée, l'emprise du trafic routier sur le reste du réseau pourrait même décroître quelque peu dans certains secteurs, permettant de mieux y répartir la capacité viaire en faveur des circulations douces. Le développement démographique et le maintien de la qualité de service en transport concourraient à améliorer non seulement les centralités secondaires donc l'accessibilité dans un cadre de proximité, mais encore les effectifs de population susceptibles d'atteindre une destination en un temps limité, ou le nombre d'emplois pouvant être visés depuis un lieu de domicile.
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Géopolitique d’une « banlieue bleue » : les Hauts-de-Seine dans le Grand Paris : un essai d’analyse géopolitique locale / Geopolitics of a "blue suburb" : the Hauts-de-Seine in Greater Paris : a test of local geopolitical analysis

Pennec, Tangui 17 November 2017 (has links)
Les Hauts-de-Seine constituent, depuis leur création en 1964, la place forte de la droite francilienne. L’enjeu politique est de taille, car ce « département-métropole » est souvent qualifié de « département le plus riche de France après Paris ». A l’image du pôle de La Défense, devenu le premier quartier d’affaires d’Europe, les Hauts-de-Seine ont connu ces dernières décennies de profondes transformations urbaines et d’importants bouleversements sociologiques et économiques. L’analyse géopolitique s’avère fructueuse pour comprendre ces mutations. En effet, elles sont étroitement liées à un ensemble de stratégies territoriales dont le but est le contrôle politique des Hauts-de-Seine. La droite a donc imaginé, mis en place et développé un système géopolitique local très efficace, que nous avons nommé la « banlieue bleue » et qui, par bien des aspects, constitue le double inversé de la banlieue rouge. Dans un premier temps, cette thèse montre la formation géopolitique de la « banlieue bleue » des Hauts-de-Seine. Puis, elle s’intéresse au fonctionnement et aux acteurs du système géopolitique local en insistant sur la dimension éminemment géopolitique des politiques publiques d’aménagement urbain qui ont transformé la physionomie des villes du département. Elle revient enfin sur les rivalités de pouvoirs à l’échelle métropolitaine. Face au risque d’absorption des départements de petite couronne dans la nouvelle Métropole du Grand Paris, le département développe un projet géopolitique d’envergure, la fusion des Hauts-de-Seine et des Yvelines, qui, si elle aboutit, ferait de ces deux départements une « banlieue bleue » XXL. / Since they were created in 1964, the Hauts-de-Seine have been a stronghold of the Ile-de-France's right wing. The political stakes are high as this 'departement-metropole' is often qualified as the second richest after Paris. Like the hub of La Defense, which has become Europe's first business centre, the Hauts-de-Seine have lately undergone deep sociological and economical changes as well as consequent urban transformations. The geopolitical analyse proves itself meaningful to understand these mutations. They indeed are tightly connected to a set of territorial strategies, the aim of which is the political control of the Hauts-de-Seine. The right-wing thus contrived, set up and developped a local geopolitical system which, to many aspects, is the mirror image of the red suburb. This dissertation first shows how the Hauts-de-Seine's blue suburb was organized. It then focuses on how the actors of the local geopolitical system operate by insisting on the outstanding geopolitical dimension of the public policies of the urban planning and on how this transformed the aspect of the department's cities. It also focuses on the competition for power at a metropolitan scale. Confronted to the risk of being assimilated by the Greater Paris, the departement is developping a large-scale geopolitical project, the merging between the Hauts-de-Seine and the Yvelines which, if put in practice, would make these suburbs a major blue suburb.
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Territoires, acteurs, enjeux des dynamiques de durabilité urbaine : le cas de la métropole parisienne

Jégou, Anne 09 December 2011 (has links) (PDF)
Des dynamiques de durabilité urbaine sont identifiables à partir des outils territoriaux que sont les Agendas 21, Plans Climat et projets de quartiers durables, essentiellement menés par les collectivités territoriales. Même dans la métropole parisienne, pourtant peu avancée vers le développement durable urbain, un patchwork d'initiatives émerge, porté par des acteurs engagés, montrant la généralisation en cours de la mise en œuvre de la durabilité urbaine, qui à son tour entraîne d'autres acteurs. Néanmoins ces initiatives se heurtent à des forces d'inertie liées à des concentrations d'enjeux territoriaux difficiles à appréhender pour les acteurs. Alors que l'échelle métropolitaine d'action s'impose au regard de la durabilité urbaine, les politiques de durabilité ne s'élaborent pas à cette échelle mal territorialisée ; en revanche les projets de durabilité s'arriment aux projets métropolitains. Agendas 21 et Plans Climat ne territorialisent guère leur action. Les projets de quartiers durables montrent des efforts de couturage urbain et d'intégration du milieu urbain. Ces leviers d'action demeurent limités car mal connectés. Les citoyens sont encore mal mobilisés mais peuvent davantage constituer un moteur de durabilité. Cette thèse contribue à une géographie environnementale de la durabilité, ancrée dans les territoires et dans les milieux, cherchant à apporter concepts et méthodologies (évaluation par indicateurs et techniques d'enquête).

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