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La représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes : "C'est quelque chose qui nous a été enlevé et qu'on ré-acquiert"

Fortin-Pellerin, Laurence 17 April 2018 (has links)
Le mouvement des femmes, incontournable au Québec, vise le changement social dans une visée d'amélioration des conditions de vie des femmes, ce qui suppose l'idée de l'empowerment des femmes. Alors que certaines pratiques d'empowerment se seraient avérées efficaces sur le plan d'un changement social significatif, d'autres auraient déçu par leurs effets limités. De nombreux débats jalonnent les écrits scientifiques sur cette notion, soulevant des questions parfois laissées sans réponses pour comprendre la forme que prendrait l'empowerment dans une perspective de changement social. Les positions des groupes du mouvement des femmes, qui oeuvrent sur le terrain, contribueraient à l'élaboration de repères en ce sens. Cette étude se propose d'examiner la représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes en relevant les enjeux qui les interpellent et leurs prises de position à ces sujets. L'étude vise aussi à explorer l'ancrage des prises de position des groupes en lien avec leur courant de pensée et leur type de groupe. Huit groupes ont pris part à des groupes focalisés (focus group) sur I'empowerment. Les enjeux et prises de position relevées dans le discours des groupe ont été comparés selon les courants de pensée et types de groupes : communautaires (imputables à leurs bailleurs de fonds) et autonomes (indépendants des bailleurs de fonds). Il ressort de l'étude que pour ces groupes, l'empowerment est un processus circulaire de reprise de pouvoir individuelle et collective où les femmes prennent du pouvoir et agissent. Ce pouvoir prend trois formes : le "pouvoir intérieur" (force psychologique et bien-être), le "pouvoir de" (accès aux ressources et possibilités de les utiliser) et le "pouvoir avec" (solidarité, influence et rapports égalitaires). Ces formes de pouvoir résultent des pratiques d'empowerment et les facilitent. Le "pouvoir sur" (domination d'une personne ou d'un groupe sur une autre personne ou un autre groupe) nuit à ces pratiques et entraîne donc la nécessité pour les femmes de s'engager dans un processus d'empowerment. Le "pouvoir sur" se traduit par la formulation de prescriptions, la discrimination, la violence faite aux femmes et l'oppression. Des pratiques d'empowerment s'adressant à autrui (pratiques d'intervention) servent d'appui aux pratiques que les femmes mettent en oeuvre pour elles-mêmes (pratiques d'affranchissement). Il s'agit de s'adapter à ces femmes, de leur laisser la place et d'entrer avec elles en relation d'aide. Les autres pratiques d'intervention (outiller et s'outiller, se regrouper et regrouper et faire pression en vue d'un changement) sont communes aux pratiques d'affranchissement. Les groupes partagent les mêmes prises de position au sujet des mêmes enjeux peu importe leur courant de pensée et types de groupe. Les résultats de recherche donnent lieu à des apprentissages qui contrastent avec les écrits scientifiques et qui sont pertinents au changement social. On y apprend que la représentation sociale de l'empowerment de groupes communautaires et autonomes, adhérant à différents courants de pensée, est relativement homogène. Cette homogénéité révèle une constance, favorable à leur influence sociale, dans le discours et les pratiques d'empowerment des groupes du mouvement des femmes. Les groupes proposent que l'empowerment soit un processus de reprise de pouvoir dû à un pouvoir exercé sur les femmes. Cette conception facilite l'appréhension du changement et la prise en compte du pouvoir exercé sur les femmes. Les groupes semblent remettre en question la frontière, généralement admise dans les écrits scientifiques, entre les intervenantes et les femmes auprès desquelles elles interviennent. Ces dernières, contrairement aux intervenantes, vivraient les conséquences du changement visé. Or, le changement visé par les groupes étant l'amélioration des conditions de vie des femmes, l'ensemble des femmes serait concerné. Avoir intérêt au changement visé par leurs pratiques diminuerait le risque pour les intervenantes d'exercer un pouvoir sur les femmes auxquelles s'adressent leurs pratiques, ce qui contribuerait à leur succès. Ce dernier favoriserait l'empowerment de toutes les femmes et, par le fait même, participerait au changement social.
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Violence des femmes : représentation sociale des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme d'intervention "Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement"

Pronovost, Kate 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la représentation sociale de la violence des femmes des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement (Relais-femmes, Damant & Roy, 2015). Soulevant de nombreux débats au sein de la population et de la communauté scientifique, la violence des femmes demeure une problématique peu reconnue et documentée. À l'aide du cadre théorique des représentations sociales et d'entretiens auprès de douze intervenantes provenant de divers centres de femmes du Québec, ce mémoire a pour but de saisir la manière dont leur représentation sociale façonne les défis qu'elles perçoivent dans l'intervention. L'analyse du contenu de leur représentation, des défis d'intervention perçus et des explications données quant à ces défis suggère que certains éléments de leur représentation ont façonné les défis d'intervention qu'elles ont perçus. Les liens entre leur représentation, leurs perceptions des défis et leurs explications demeurent toutefois complexes, et ce, en raison d'autres facteurs ayant pu influencés leur intervention et des limites méthodologiques de ce mémoire. Les résultats de cette recherche amènent à formuler des recommandations notamment quant à la formation des intervenantes, la sensibilisation des organismes partenaires et l'exploration des pratiques pour favoriser l'engagement des participantes du groupe.
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La contribution des centres ressources à la réduction de la pauvreté des femmes monoparentales de la ville de Québec

Gahongayire, Odette 12 April 2018 (has links)
Notre étude s'inscrit dans la sociologie interactionniste de Georg Simmel qui stipule que la société se fonde à partir d'un ensemble d'interactions entre individus, et ses formes s'établissent suivant des polarités basées sur le principe dualiste. Ces interactions constituent une association qui requiert que les individus concernés forment une unité d'ordre social ou une société. Dans cette perspective, les femmes monoparentales, qui font l'objet de notre recherche, construisent une unité sociale qui se fait, se défait et se refait constamment. Notre étude démontre que les centres ressources constituent un moyen de défaire ce flux dans la mesure où ils contribuent à la réduction de la pauvreté des femmes par le concours de tout genre qu'ils leur apportent. Nonobstant, leur contribution est loin de sortir définitivement dans cette situation, car leurs moyens semblent limités, ce qui fait qu'il se refait sans cesse en dépit de ce soutien combien appréciable. Pour ce faire, l'intervention des actions gouvernementales et celles en rapport avec la solidarité des femmes s'avèrent plus que nécessaires.

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