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L'énergie chevaleresque : étude de la matière textuelle et iconographique du manuscrit BnF fr.340 (compilation de Rusticien de Pise et Guiron le courtois)Pourquery De Boisserin, Juliette 18 December 2009 (has links) (PDF)
Guiron le courtois, vaste roman de chevalerie en prose composé du Roman de Meliadus et du Roman de Guiron a été copié, remanié, compilé dans de nombreux manuscrits depuis sa création, entre 1235-1240, jusqu'à la fin du Moyen Âge. Sa matière ouverte à toutes les continuations en fait une œuvre aux contours flous. Le manuscrit BnF fr. 340 (fin XIVe-début XVe siècle), associant le Roman de Meliadus et la Compilation de Rusticien de Pise, forme un ensemble où se dessine la chevalerie errante des pères des grands héros arthuriens, animée par la violence des combats, l'abondance du sang versé, mais aussi par la joie des rencontres et de la parole échangée. C'est cette communauté vivante que cette thèse entreprend d'analyser, à travers l'exploration conjointe du texte et de l'image du manuscrit BnF fr. 340, dont l'analyse iconographique sera ouverte à d'autres programmes de manuscrits de la même période
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Lire, écrire. D’un désir l’autre. Le "Roman de Meliadus" du XIIIème au XVIIIème siècle / Reading, writing. From a desire to another. "Meliadus’ romance" from the 13th to the 18th centuriesWahlen, Barbara 30 June 2009 (has links)
Continuation elleptique du Tristan en prose, qui s’inscrit dans l’interstice séparant la naissance de Tristan du remariage de Méliadus avec la fille du roi Hoël, le Roman de Meliadus [1235-1240] est une œuvre fondamentalement ouverte, de par son inachèvement et de par le dialogue constant qu’il instaure avec les autres romans arthuriens. S’il revendique sa filiation et assume son statut de récit puîné, les réminiscences qu’il exhibe masquent aussi les gauchissements, les infléchissements qui lui permettent de faire du neuf avec du vieux. C’est ce jeu – aux deux sens du terme – que cette étude se propose de mettre en lumière et de voir fonctionner, non seulement dans le Roman de Meliadus proprement dit, mais également dans trois de ses relectures, qui actualisent et renouvellent la signification du roman en profondeur. La première est une continuation qui date de la toute fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle et qui est aujourd’hui conservée par le seul manuscrit Ferrell 5. La deuxième actualisation retenue est celle qu’offre Meliadus de Leonnoys, l’imprimé publié en 1528 par Galliot du Pré, puis en 1532 par Denis Janot, fruit d’un minutieux travail de découpage et de remontage. La dernière enfin est l’extrait paru en 1776 dans la Bibliothèque Universelle des Romans sous le titre Méliadus de Léonnois. / An ellipitic continuation of the Prose Tristan, which inscribes itself in the space separating the birth of Tristan from Meliadus’ new marriage with king Hoël’s daughter, the Meliadus’ romance [1235-1240] is essentially an open text on account of its incompleteness and the dialogue it establishes with other arthurian romances. Even asserting filiation status, the reminiscences also show the reshaping and the inflection that allow the text to transform old into new. Analyzing this game is the central purpose of this work; to observe the operation in the Meliadus’ romance, as well as in three of its recuperations that profoundly renew the significance of the novel; beginning with a continuation from the end of the 13th century or the early 14th century, preserved nowadays in only one manuscript [Ferrel 5]; followed by the meticulous work of cutting and reassembling offered by the Meliadus of Leonnoys [printed by Galliot du Pré in 1528 first and again by Denis Janot in 1532] and finally an excerpt published in 1776 in the Bibliothèque Universelle des Romans with the title Méliadus of Leonnois.
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