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The power of memory: how Western collective memory of the Holocaust functioned in discourse on KosovoUnknown Date (has links)
This thesis provides a rhetorical analysis of the Western representation of the Kosovo conflict and its resolution in the year 1999. By reviewing political, scholarly and media rhetoric, the thesis examines how the dominant narrative of "genocide in Kosovo" was created in Western discourse, arguing that it gained its persuasive force from the legacy of the collective memory of the Holocaust. Using the framework of Kenneth Burke's theory of Dramatism and Walter Fisher's theory of the narrative paradigm, this thesis aims to understand how language, analogy and collective memory function in rhetoric to shape audience perceptions and guide political and military action. The study illustrates the mechanics of the operating rhetoric by analyzing two primary sources, the rhetoric of U.S. President Bill Clinton and British Prime Minister Tony Blair. / by Tajana Bjellos. / Thesis (M.A.)--Florida Atlantic University, 2010. / Includes bibliography. / Electronic reproduction. Boca Raton, Fla., 2010. Mode of access: World Wide Web.
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The United Nations ad hoc Tribunals' effectivenesss in prosecuting international crimesMutabazi, Etienne 08 1900 (has links)
During the 1990s Yugoslavia and Rwanda were swept by wars accompanied by serious violations of international humanitarian law. Grave and severe crimes wiped away lives and destroyed properties. The United Nations Security Council determined that the violations committed constituted threats to international peace and security, declaring itself empowered to take action. It established international ad hoc criminal tribunals for Yugoslavia and Rwanda with the mandate of prosecuting individuals responsible for those crimes as an enforcement measure under Chapter VII of the United Nations Charter. Investigating the tribunals’ effectiveness enables one to assess whether they achieved the anticipated outcomes based on the tribunals’ mission, goals, and objectives without creating other problems.
The research relies on naturalism and positivism to put the tribunals in a moral and ethical perspective. By examining how the tribunals were established, their objectives, the investigation and prosecution processes, the reliance on guilty plea and judicial notice and the imputation of criminal responsibility by applying joint criminal enterprise and command responsibility doctrines; the study argues that prosecution has not been an effective tool as contemplated by the Security Council.
An analytical and comparative review of various domestic and international legal resources helped to provide an insightful approach for an effective prosecution of international crimes. Credible, legitimate and legal judicial institutions in which professional judges and prosecutors discharge their function independently, impartially and are accountable may achieve justice for the victims of international crimes. Ad hoc tribunals failed to thoroughly investigate and assume the dual role of prosecution. They conveniently used legal procedural tools that fit petty domestic crimes; unfortunately demeaning the magnitude of international crimes of concern. Criminal responsibility was mostly imputed without properly scrutinising the legality, extent, actual participation and guilty mind of the alleged perpetrators. Effectiveness should be a value assessment. Imposed and overburdened ad hoc tribunals are inappropriate and should be abandoned. / Public, Constitutional, & International / LLD
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L'humanité à l'épreuve de la génétique et des technosciencesWautier, Jacqueline 29 April 2005 (has links)
Il s’agit de montrer que les technosciences, rencontrant l’humanitude comme leur condition de possibilité et leur moteur propulsif, risquent d’actualiser une potentialité aporétique associée à une enclave organique perméable et à une maintenance identitaire inscrite dans le devenir - associée à une intériorité se dépliant en extériorité et à un monisme substantiel s’exprimant dans la dualité (en soi, comme soi et hors de soi). Pour ce faire, nous observons et confrontons : les techniques (des PMA aux manipulations d’embryons, des diagnostics génétiques aux thérapies géniques, du clonage à la transgenèse) à l’individu, l’individu à ses latitudes (en ce compris par la voie d’une «consultation» des personnes souffrantes, des scientifiques et de la population dite «générale») et celles-ci à l’humanitude.
Par ailleurs, nous définissons l’individu d’une indéfinition : où l’homme est point de convergence (entre divers états, plans et déterminants) et force d’émergence (hors ses donnés) - équilibre en construction incessante et incessible. Où sa spécificité tient à l’occupation corporelle et pensée d’un espace et d’un temps : équilibre en soutenance entre stase et métabolisme, non-soi et soi, subordinations et libérations, centralisations identitaires et extériorisations identifiantes. Par suite, toute intervention pesant en déséquilibre sur ces articulations devrait être évitée – en principe. En principe car, du fait de la multiplicité et de la diversité des intervenants, du fait même de leur liberté et des incertitudes plurielles, il y aura toujours pression ou déséquilibre. Néanmoins, il importe de mesurer l’acte aux conditions de la liberté et de l’humanité : conscience, autonomie, libre disposition de soi, sensibilité, émotivité, souci, malléabilité principielle (contre une assignation à demeure spécielle ou existentielle) et réappropriation essentielle (contre un déterminisme global – une appropriation par tiers). Et il convient de préserver le lien du corps et de l’esprit : où l’esprit transcende le corps qui le forme et l’informe – selon une mise à distance au sein d’une unité (et d’une unicité).
Or, nous constatons que l’humanitude, prise en charge par les techniques qu’elle produit, édifie un domaine existentiel caractérisé par une biographie de l’arrachement ou du désinvestissement. Et que l’homme, être de l’entre-deux défini par la négation de tout Etat advenu, produit un processus technique propre à l’extraire de cet «entre-deux». Déjà, l’individu libère ses tendances dispersives et ses tendances confusionnelles : mise à distance de l’entité corporelle (en sa force référentielle ou définitoire), identité décisionnelle et puissance volitive plus dispersive que centralisatrice. Où donc néoténie, imparfaite assignation, distanciation et in-essentialité ouvrent à la liberté tout en autorisant l’incorporation du non-soi, l’opérativité de la volonté et l’évanescence des états de l’organisme et de la psyché (de la personnalité comme tout identitaire). Cependant, si les techniques font exploser ces équilibres, reste la dissipation : où le «soi serait amené à se reconnaître comme pure et simple concept construit. Dans ce contexte, tout s’abandonne aux modifications. Et l’homme de jouer avec le donné et le donné en lui - donné qui est lui mais se décompose dorénavant en fonds «sacral» de puissances, en substrats géniques, mnésiques et morphologiques modelables et en constituants interchangeables. Semblable attitude recouvre une fuite hors de la condition humaine : tantôt vers «autre chose», tantôt vers un alignement démissionnaire sur un Décideur Transcendant. Et pour la première fois aussi globalement et intensément, instinct et volonté de survivre se soumettent à leur propre négation : pour qu’il subsiste «quelque chose plutôt que rien» dans le futur lointain, l’espèce conspire à sa propre fin. Pour la première fois (première fois aussi proche d’une réalisation), l’individu aspire à une dispersion de conscience, à une évanescence personnale et à une fin de l’Histoire sous couvert d’une histoire sans fin et d’un devenir incessant – gardant du devenir la seule processualité mécanique. Le danger est alors considérable car l’homme sort de l’animalité dans le champ où s’entrechoquent libre arbitre et déterminisme, références identitaires et décentrages, appartenances et abstractions. Car cet animal-là exprime sa spécificité à l’extérieur de l’enceinte biologique mais à partir d’une densité individuale : dans l’élaboration sociale et culturelle. Dès lors, quand l’existence précède l’essence et face aux possibles technoscientifiques, il importe de préserver l’homme d’une existenciation illusoire et d’une personnalisation évanescente. Et de pondérer la totalité individuale de ses dimensions temporelles : où l’individu est un être perpétuellement devenant ; où l’existence crée, investit et signifie une durée ; où l’identité est continuité d’unicité en devenir ; où l’humanité est construction d’Histoire et invention de sens. Cela oblige l’individu à se soutenir eu égard à des doubles nœuds référentiels : anthropique et autobiographique, culturel et familial, spirituel ou décisionnel et charnel ou factuel, symbolique et opératoire, autoréférentiel et relationnel. Mais aussi, en matière éthique, entre principe et casuistique, idéal et exception, collectif et individuel.
Doubles nœuds contestés par les techniques. Aussi, face à l’opérativité croissante de celles-ci, nous nous interrogeons sur ce qu’il pourrait advenir de la condition humaine et des conditions de possibilité de l’homme - considéré ici comme individu (spécimen défini en ses spécificités) au milieu du monde, conscience (sensible et émotionnelle) en situation d’interrelation, et subjectivité (volitive) face à ses semblables.
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De l’anthropos : se savoir humain, entre foi et savoirBihan, Alain Christophe 07 1900 (has links)
Cotutelle de thèse réalisée en littérature comparée (option épistémologie) avec l'Université de Montréal sous la direction de Terry Cochran et en philosophie avec Paris X (Nanterre) sous la direction d'Alain Milon. / Le phénomène de laïcisation, qui, dans nos sociétés occidentales, cherche à s’affranchir du sacré, a contribué à l’émergence d’une figuration de l’humain au centre de l’univers. Malgré ce progrès, perdurent aujourd’hui, sur le terrain même de la laïcité, des traces du sacré qui induisent des tensions entre foi et savoir. Deux universaux, qui légitimement s’attirent et se repoussent, interrogent plus fondamentalement l’humain, allant jusqu’à remettre en question l’élaboration ontologique dont il a fait l’objet. Un constat qui pose le diagnostic de sa propre fin. En effet, la question de l’anthropos persiste malgré tout à s’articuler à l’intérieur de la tradition de la religion. Si la modernité, notamment amorcée par l’anthropologie kantienne, pose les premières tentatives d’une émancipation du sacré en prônant l’autonomie de la raison, il reste que l’idéal de cet humain, dit laïc, ne renonce pas vraiment au monde de Dieu. Et, pour cause, il se représente toujours sur le terrain de la laïcité en contraste avec l’humain religieux. Cherchant à dépasser les résistances relatives au monde de Dieu, je propose de faire émerger et de se représenter, au travers d’une expérience de la pensée, l’humain laïc par-delà le geste interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je remonte donc aux premières traces de l’humain qui persistent dans ses testaments, ses métarécits, avant tout humains. Des testaments qu’on pourrait croire oubliés, mais non perdus. Je remonte comme un archéologue de la langue au moment des premières nominations dans l’écriture qui surgissent de la Genèse. À ces Écritures qui, en définitive, viennent aussi rappeler que le syndrome de Babel plonge toujours l’humain dans sa propre dissémination, celle de son nom propre. Surgit la nécessité de se traduire comme une oeuvre, à nouveau, dans sa propre langue, pour survivre. Se traduire, pour « se savoir » humain, plutôt pour « se savoir anthropos ». Pour en comprendre la tâche, j’ai convoqué trois anciens : Paul de Tarse, Sénèque et Clément d’Alexandrie. J’ai scruté et croisé les mises en scène des nominations de l’humain à partir des occurrences du mot « anthropos » et « homo » dans l’écriture en écartant le plus possible le prisme interprétatif imposé par l’institutionnalisation de la religion. Je me suis inspiré d’un dispositif interprétatif stoïcien à partir d’Épictète pour faire surgir, au travers d’une mise en dialogue de ces trois anciens, la traduction d’un humain laïc. Une traduction qui relève d’une anthropologie du bonheur fondée sur la cohérence des disciplines du jugement, du désir et de l’action. Une traduction, certes, mais aussi une expérience d’écriture qui a amené à penser, en dernière instance, qu’au demeurant, avant la lettre, il y a lieu de penser l’émergence d’un anthropos, ni profane, ni sacré, ni religieux, ni laïque, qu’il y a lieu de « se savoir » anthropos. / The secularization phenomenon, which in our western societies seeks to free itself from the sacred, has contributed to the emergence of a human figuration at the centre of the universe. Despite this progress, traces of the sacred that induce tensions between faith and knowledge continue to prevail today within secularization. These two universal concepts, which legitimately attract and repel each other, fundamentally question the human, to the point of putting into question the human’s underlying ontology. An observation that poses its own diagnosis. In fact, the question of the anthropos continues to articulate itself within the tradition of religion. If modernity, initiated by Kantian anthropology, poses the first attempts of an emancipation of the sacred by advocating the autonomy of reason, this idealized secular human does not renounce the world of God. And with good reason, as it is always represented as secular in contrast with the human of the religious sphere. Seeking to overcome all forms of resistance regarding the divine dimension, I propose letting the human emerge and come to be represented by means of a thought experiment that extends beyond the interpretative gesture imposed by the institutionalization of religion. I will go back to the first traces of the human that persist in early documents and texts that precede the concept of human as we understand it. This legacy may have been forgotten, but it was not lost. In the manner of an archaeologist of languages, I return to the first moments of naming in writing that takes place in Genesis. In these writings, which recall the event of Babel that plunges the human into the dissemination of its proper name, emerges the need for the human being to translate itself anew, as a work, in its own language, just to survive. Translate itself in order to know itself as human rather than as "anthropos". To understand the modalities of this task, I’ve brought together the ancient thinkers Paul of Tarsus, Seneca, and Clement of Alexandria. In analyzing these writings, I have scrutinized and cross-referenced the nominations of the human from the occurrences of the words "anthropos" and "homo", while avoiding as much as possible the interpretive prism imposed by the institutionalization of religion. I sought inspiration from a stoic interpretive framework deriving from Epictetus to create, through dialogue with these three ancient thinkers, the translation of the secular human. A translation that stems from the anthropology of happiness based on the coherence of the disciplines of judgment, desire and action. A translation, has ultimately led to thinking that, avant la lettre, before writing, there is a way to think the emergence of anthropos, neither profane, sacred, religous or secular, that there is a way to "know oneself" as anthropos.
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L'universalité des droits humains dans le contexte du pluralisme axiologique inhérent aux relations internationales : le cas du confucianismeDrolet, Marie-Josée 05 1900 (has links)
Résumé
La démonstration qui est ici à l’œuvre s’apparente, dans une certaine mesure, à celle qu’élabore Amartya Kumar Sen dans 'The Argumentative Indian'. Dans cet ouvrage, Sen discute de l’héritage intellectuel et politique de l’Inde et de la manière dont cette tradition est essentielle pour le succès de la démocratie et des politiques séculières de l’État indien. Pour notre part, nous ne nous intéressons point à l’Inde, mais à la Chine, notamment à l’héritage intellectuel, politique et moral des lettrés confucéens de l’Antiquité chinoise et à la pertinence de revisiter, aujourd’hui, la réflexion confucéenne classique pour mieux penser et fonder les droits humains en Chine. Plus précisément, notre réflexion s’inscrit au sein du débat contemporain, qui a lieu à l’échelle internationale, entourant les soi-disant valeurs asiatiques et les droits humains. Pour les partisans de la thèse des valeurs asiatiques, les valeurs asiatiques seraient associées au modèle de développement dit asiatique, lequel se distinguerait du modèle « occidental » en étant en outre réfractaire aux droits humains. Ces droits ayant une origine occidentale et étant, à maints égards, en rupture avec les valeurs asiatiques, ils ne seraient ni souhaitables en Asie (notamment en Chine) ni compatibles avec les valeurs asiatiques (spécialement avec les valeurs confucéennes). Dans notre thèse, nous réfutons ce point de vue. Par l’entremise d’une analyse de la 'Déclaration universelle des droits de l’homme' de 1948 et d’un examen des quatre textes fondateurs du confucianisme classique que sont : les 'Entretiens' (Lunyu), le 'Mencius' (Mengzi), la 'Grande Étude' (Daxue) et la 'Pratique du Milieu' (Zhongyong), nous démontrons que cette compréhension des choses s’avère injustifiée. Les droits humains ne sont pas incompatibles avec les valeurs confucéennes et leur adoption est souhaitable en Asie (notamment en Chine), tout comme elle l’est en Occident. De fait, la philosophie des droits humains et la pensée confucéenne classique ont de nombreuses affinités conceptuelles, axiologiques et normatives. Loin d’être en rupture, ces univers théoriques convergent, car ils ont tous deux à cœur l’être humain, ses besoins vitaux et son épanouissement au sein de la communauté. Notre démonstration s’appuie, pour une large part, sur l’analyse d’un concept phare de la pensée éthique et politique confucéenne, soit la notion d’humanité ou du sens de l’humain (ren) ainsi que d’une autre notion qui lui est étroitement liée, soit celle de l’homme de bien ou de la personne moralement noble (junzi). / Abstract
The demonstration elaborated here is similar, to a certain extent, to the one developed by Amartya Kumar Sen in The 'Argumentative Indian'. In his work, Sen discusses India’s intellectual and political inheritance, and the way this tradition is essential for the success of the democracy and secular politics of the Indian State. For our part, our interest lies not with India, but with China, quite particularly with the intellectual, political and moral legacy of the early Confucian scholars, and the relevancy to revisit, nowadays, Classical Confucian teachings in order to conceive and establish human rights in China.
More precisely, our reflection lies within the contemporary debate, which takes place on an international scale, surrounding the so-called Asian values and human rights. For the advocates of the Asian values thesis, Asian values would be associated with the so-called Asian development model, which would distinguish itself from the « Western » model by resisting for instance human rights. These rights, having a western origin and being, in many respects, in breach with Asian values, would be neither desirable in Asia (particularly in China) nor compatible with Asian values (specifically with Confucian values).
In our thesis, we refute this point of view. By the intervention of an analysis of the 'Universal Declaration of Human Rights' of 1948 and an examination of four texts founders of the Classical Confucianism who are: the 'Analects' (Lunyu), the 'Mencius' (Mengzi), the 'Great Learning' (Daxue), and the 'Practice of the Mean' (Zhongyong), we demonstrate that this understanding of things is unjustified. Human rights are not incompatible with Confucian values and their adoption is desirable in Asia (including China), quite as it is in Western countries. Actually, the philosophy of human rights and the Classic Confucian thought have numerous conceptual, axiological and normative affinities. Far from being in opposition, these theoretical views converge, because they both care about the human being, his vital needs, and his self-fulfillment within the community. Our demonstration leans, for the most part, on the analysis of a key concept of the Confucian ethical and political thought that is the notion of humanity, or humaneness (ren) and the closely related notion of gentleman, or morally noble person (junzi).
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Justice pour les crimes contre l’humanité et génocides : point de vue et attentes des victimesRaymond, Émilie 08 1900 (has links)
Les violations aux droits humains causent des milliers de victimes chaque année, des mécanismes de justice sont élaborés afin de répondre à ces crimes, mais les victimes demeurent peu consultées. Par le biais d’entretiens semi-directifs, cette étude présente le point de vue et les attentes des victimes de crimes contre l’humanité du Cambodge et du Rwanda sur la justice. La justice sociale constitue le cadre théorique de cette étude. Les résultats montrent que la justice pénale est centrale à la définition de la justice. La réparation et la vérité en constituent aussi les éléments essentiels. Toutefois, la capacité des tribunaux à rendre compte de la vérité est critiquée par les répondants créant un écart entre ce qu’elles veulent et ce qu’elles obtiennent. La qualité de la prise de décision et du traitement interpersonnel favorise aussi la perception de justice du point de vue des victimes. Les différentes composantes de la justice perçues, comme la punition, la réparation et la procédure, varient toutefois en fonction du contexte social et historique de la victimisation. / Human rights violations cause thousands of victims every year. Justice mechanisms, such as the International Criminal Court, have been developed to respond to these crimes, but victims remain under consulted. In this study, semi-structured interviews were conducted with Rwandan and Cambodian
victims of crimes against humanity. Using social justice theories as a theoretical framework, this study examines victims’ perceptions of justice. The results show that while criminal justice is central in victims’ definition of justice, reparation and truth also are essential components. However, the criminal court’s ability to achieve truth is criticized by respondents creating a gap between the truth that they seek and the truth that they obtain. The quality of decision-making as well as how victims are treated also contribute to victims’ perception of justice. However, victims’ justice objectives vary according to the social and historic context.
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Dynamiques de participation et processus de cristallisation de bandes armées dans les crimes de masse : retour sur la violence en ex-YougoslavieTanner, Samuel January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le jour où la Terre en avait vu d'autres. Tome 1 ; suivi de La tension ajarienneLétourneau, Annie 04 1900 (has links)
La partie création de ce mémoire se veut soutenue par une tension narrative reliée à la
curiosité suscitée par le personnage principal, de prime abord énigmatique, qui se dévoile de
façon capricieuse par un changement constant de focalisation et de temporalité. Nathan vit à
une ère où l’humanité a frôlé l’extinction, et où tout est à repenser après l’annihilation du virus
ramenant les morts à la vie. N’ayant pas été témoin de ces horreurs, ses plus grandes
préoccupations concernent son cheminement vers l’authenticité. Saltimbanque de métier, il
voyage de communauté en communauté, où chacune a fait ses choix pour recréer le monde. Sa
volonté de prôner l’art dans un processus de reconstruction sociale et sa poursuite d’une image
perdue le pousseront toujours plus loin dans ses pérégrinations; vers des réalités qui le
conduiront à redéfinir son univers.
La partie essai s’interroge sur les procédés formant la tension narrative des romans
d’Émile Ajar, pseudonyme laissant deviner la plume expérimentée de Romain Gary qui se
réinvente dans l’anonymat. L’attention est centrée sur les jeux de narration, le rôle actanciel
des personnages et l’orchestration formelle des récits, à savoir s’ils sont assez similaires pour
lier les opus et les constituer en une série unifiée.
Cette réflexion à la recherche de l’essence de l’oeuvre ajarienne, touchante par ses
antihéros souvent démunis dans leur quête existentielle, a été une inspiration pour la rédaction
de Le jour où la Terre en avait vu d’autres. Les rêves de Nathan sont racontés à la première
personne, rejoignant certaines modalités ajariennes où la psyché des protagonistes se révèle
par une narration au “je”. Les questionnements sur la tension narrative ont été déclencheurs de
cette première démarche d’écriture romanesque, même si elle est située dans un cadre
complètement autre et use d’une plume bien différente de celle d’Ajar. / The creative part of this Master’s thesis is based on curiosity about the main character,
at first enigmatic, who is to be revealed in an unpredictable way with continuous focal and
temporal changes. Nathan lives in an era in which humanity came close to extinction, and
where everything is to be rethought after the annihilation of the virus that brings the dead back
to life. As a saltimbanco, he travels from community to community, in which each one has
made choices to recreate the world. His will to advocate art in the social reconstruction and his
pursuit of a lost image will always drag him further in his peregrinations, towards realities that
will lead him to redefine his universe.
The essay part examines the literary techniques that create the narrative tension of
novels authored by Émile Ajar, pseudonym of the accomplished writer, Romain Gary, who
reinvents himself anonymously. The attention is centered on the narration, actantial roles of
the characters and formal organization of the story, to ascertain if they are similar enough to
link them in a unified series.
This reflection searches for the essence of Ajar’s work which, along with the moving
existential quests of the characters, have been an inspiration for writing Le jour où la Terre en
avait vu d’autres. Nathan’s dreams are related in a first person narration, in accordance with
some of Ajar’s modalities where the characters’ psyches reveal themselves through that
perspective. The ponderings on the narrative tension have been the trigger for this first fiction
writing experience, even though it takes place in a completely different setting.
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Integrace cizinců do české společnosti / Integration of Migrants into the Czech SocietyPokorný, Martin January 2012 (has links)
The aim of my diploma work is to study the subject of integration of foreigners into the Czech society. For that purpose I intend to use research questionnaires and to compare my results with results of other researches conducted by NGOs. Secondary aim is to map legal status of foreigners in the Czech Republic, historical reasons for migration and its development, and the composition of migrating population in Europe. Furthermore, I will focus on access to health and social insurance and to the health care system as well as on education and work opportunities which foreigners have in the Czech Republic.
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[en] TRACING THE OUTLAW OF HUMANITY: A STUDY ON THE INTERNATIONAL POLITICS OF OUTLAWING STARTING FROM THE US MEMOS ON THE WAR ON TERROR / [pt] RASTREANDO O FORA-DA-LEI DA HUMANIDADE: UM ESTUDO SOBRE A POLÍTICA INTERNACIONAL DE BANIMENTO A PARTIR DE MEMORANDOS NORTE-AMERICANOS DA GUERRA CONTRA O TERRORROBERTO VILCHEZ YAMATO 13 May 2019 (has links)
[pt] Esta tese de doutorado é um estudo sobre a política internacional de banimento, uma política internacional de criminalização e proscrição. A partir da leitura de alguns dos memorandos norte-americanos da Guerra contra o Terror, e influenciado pelo quase-conceito de rastro de Jacques Derrida, bem como pelo insight de Carl Schmitt sobre o dualismo exceção/regra, este trabalho segue certos rastros constitutivos daqueles documentos e, sobretudo, do status de combatente ilegal daqueles prisioneiros determinado ali. A partir destes rastros constitutivos da categoria de combatente ilegal, identificam-se os rastros da categoria de pirata na arquitetura político-jurídica da ordem internacional, e, a partir destes, os de uma alteridade excepcional que Schmitt identificou como a de um inimigo fora-da-lei, ou fora-da-lei da humanidade. Nesse sentido, destacam-se a alteridade e o espaço-tempo excepcionais do pirata, comentando-se seu ambíguo status político-jurídico – de fora-da-lei internacional e inimigo da humanidade (hostis humani generis) –, bem como seu banimento do espaço-tempo do sistema internacional moderno e da humanidade. A partir daí, e influenciado pelos estudos mais recentes de R. B. J. Walker sobre o fora constitutivo e as práticas soberanas de exclusão do sistema internacional moderno, identificam-se e comentam-se os rastros, sobretudo contemporâneos, da política internacional de criminalização e proscrição. E então, influenciado por aquele quase-conceito de rastro de Derrida, conclui-se este trabalho posicionando-o em relação a esta política internacional de banimento; ou seja, rastreando o Fora-da-lei da Humanidade. / [en] This PhD dissertation is a study on the international politics of outlawing, an international politics of criminalization and proscription. Starting from the reading of some of the US Memos on the War on Terror, and influenced by Jacques Derrida s quasi-concept of trace, as well as by Carl Schmitt s insight on the exception/rule dualism, this work follows certain traces which are constitutive of those documents and, most importantly, of the unlawful combatant status of those detainees as determined therein. Thus, from these constitutive traces of the category of unlawful combatant, this work identifies the traces of the category of the pirate within the political-legal architecture of the international order, and, from them, those of an exceptional alterity which Schmitt has identified as one of an outlaw enemy, or an outlaw of humanity. In this regard, it focuses on the exceptional alterity and space-time of the pirate, analyzing his ambiguous political-legal status – as both an international outlaw and an enemy of humankind (hostis humani generis) –, as well as his outlawry from the space-time of the modern international system and of humanity. From this analysis, then, and influenced by R. B. J. Walker s most recent studies on the constitutive outside and the exclusionary sovereign practices of the modern international system, it identifies and comments on the traces, most especially on the contemporary traces, of the international politics of criminalization and proscription. And then, influenced by that Derridian quasi-concept of trace, this PhD work concludes positioning itself in relation to this international politics of outlawing; that is, tracing the Outlaw of Humanity.
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