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Le rapport élève-institution dans des écoles secondaires montréalaises de milieux défavorisés

Dessureault, Jeanne 11 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rapport élèves-institution en milieux défavorisés et, plus spécifiquement, sur les expériences scolaires d’élèves montréalais qui fréquentent le programme régulier d’une école secondaire publique. Au moyen d’une approche phénoménologique et en nous basant sur l’expérience scolaire de Dubet (1994), nous avons identifié certains types d’expériences scolaires ayant émergé de notre corpus composé d’entretiens semi-dirigés menés auprès de 8 élèves du secondaire. Ces différents types d’expériences scolaires nous ont permis de construire une typologie. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à l’expérience que ces jeunes ont du marché scolaire montréalais. Dans un deuxième temps, nous avons analysé la manière dont ces élèves vivent leur scolarisation, en nous basant sur la façon dont ils mettent en mots leurs expériences scolaires. Trois types d’expériences scolaires ont été identifiées : 1. L’expérience d’intégration facilitée : une intériorisation des normes scolaires attendues; 2. L’expérience d’intégration sous tensions à finalité stratégique : l’agentivité des élèves malgré les obstacles sociaux et scolaires; 3. L’expérience critique suivie d’une intégration stratégique : le dépassement de la résistance et la réussite stratégique grâce au groupe de pairs. Les résultats, allant dans le même sens que la littérature existante au sujet des élèves issus de milieux défavorisés, révèlent diverses expériences stigmatisantes rencontrées par ces élèves tout au long de leurs parcours scolaire et académique. Notre recherche révèle aussi l’agentivité et la résilience dont ces élèves font preuve pour persévérer dans un système scolaire qui leur fait parfois violence. Les recommandations qui émanent de notre analyse se rapportent principalement à l’importance d’un meilleur travail de sensibilisation auprès des acteurs des établissements scolaires quant aux réalités vécues par les élèves issus de milieux défavorisés. De plus, quelques pistes de recherches sont identifiées afin de poursuivre des recherches qualitatives et des recherches-actions sur le thème des marchés scolaires et des expériences scolaires des élèves. / The purpose of this thesis is to analyze the student-institution relationship in disadvantaged environments. To do so, we examined the schooling experiences of Montreal students who attend the regular program of a public high school. Using a phenomenological approach and based on Dubet's school experience (1994), we identified certain types of school experiences that emerged from our interviews. These different types of school experiences allowed us to construct a typology. This typology is the result of 8 semi-directed interviews conducted with 8 high school students. First, we were interested in the experience that these young people have of the Montreal school market in which they navigate. Secondly, we analyzed the way in which these students live their schooling, based on the way in which they put their school experiences into words. There are three types of school experiences: 1. the experience of easy integration: an internalization of expected school norms 2. The experience of integration under tension with a strategic purpose: students' agentivity despite social and academic obstacles 3. The critical experience followed by strategic integration: overcoming resistance and strategic success through the peer group. The results are consistent with the existing literature on students from disadvantaged backgrounds and reveal a variety of stigmatizing experiences encountered by these students throughout their school and academic careers. Our research also reveals the agenticity and resilience that these students demonstrate in persevering in a school system that is sometimes violent to them. The recommendations that emerge from our analysis relate primarily to the importance of raising awareness among school stakeholders about the realities experienced by students from disadvantaged backgrounds. In addition, we recommend that qualitative and action research be continued on school markets and students' school experiences
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Les filles sur le chemin de l’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne : analyse de leurs trajectoires, représentations sociales de l’école et résilience à travers leurs récits biographiques

Mapto Kengne, Valèse 02 1900 (has links)
Les graphiques ont été réalisés avec le logiciel Alceste. / La scolarisation, l’éducation et la formation sont à la fois une nécessité et une contrainte pour l’évolution des pays en développement, car le développement durable exige l’accès au savoir et à la culture moderne et technologique. Le propos de notre recherche est de comprendre le vécu de la scolarisation des filles en Afrique subsaharienne à travers l'analyse de leurs récits biographiques. Cette recherche porte sur trois questions à propos des filles dans l'enseignement supérieur en Afrique subsaharienne: (1) Quelles trajectoires suivent les filles en Afrique subsaharienne pour devenir des étudiantes universitaires? (2) Quel rôle jouent les représentations sociales et la résilience dans le vécu des filles pour atteindre le niveau universitaire? (3) En se fondant sur des récits biographiques fournis par des étudiantes universitaires subsahariennes, quels facteurs, de risque ou de protection, semblent déterminants pour réussir à atteindre le niveau universitaire? Pour répondre à ces questions, nous avons constitué un corpus de 23 récits biographiques. L'analyse du contenu de ces récits a été effectuée à l'aide d'Alceste, un logiciel d'analyse de données textuelles. Alceste a traité chaque mot dans les 23 récits, puis a exécuté une analyse factorielle de ces mots. L'avantage de cette méthode d’analyse est de permettre au chercheur de découvrir des dimensions cachées au sein de la masse de données analysées. Trois classes de mots ont émergé de cette analyse factorielle. Les trois classes ont été croisées avec les 23 répondantes. L'analyse des tableaux croisés a révélé trois types d'étudiantes universitaires résilientes, selon leur trajectoire scolaire: la battante, l'assistée et l'héritière. En nous fondant sur: (a) les récits des étudiantes, (b) les trois classes produites par le logiciel Alceste, et (c) les tableaux croisés, nous avons tracé trois portraits-types d’étudiante. La trajectoire de chaque type d'étudiante met en présence et en interaction diverses variables sociologiques et individuelles: milieu socio-économique, milieu familial, contexte rural-urbain, âge, obstacles, échecs, redoublements, succès. La scolarisation des filles augmente plus rapidement en milieu urbain qu'en milieu rural. Chez les battantes, la scolarisation est vécue dans le sacrifice, la souffrance et l'impuissance. Chez les assistées, elle avance grâce à des contacts et un réseau d’opportunités. Chez les héritières, elle débute dans la tendre enfance et progresse rapidement. Dans leurs récits, les informatrices emploient des mots qui traduisent les disparités, les variations, les dynamiques et les détours dans leurs trajectoires scolaires. Les contextes, les lieux, les événements, l’âge et la fratrie affectent les trajectoires de différentes manières. Néanmoins, toutes les filles sont motivées à atteindre l’enseignement supérieur. L'entrée précoce à l'école, que l'on retrouve à la ville plutôt qu'à la campagne, est au nombre des facteurs de protection qui contribuent le plus à la scolarisation des filles au niveau universitaire. Un autre facteur de première importance est la scolarité des parents: les parents instruits ont de meilleures chances de voir leurs filles, des héritières, persévérer dans leurs études. Chez les battantes et les assistées, les facteurs de protection individuels sont décisifs: avec relativement peu de moyens financiers et d'appui familial, ces filles doivent se débrouiller et concevoir des solutions inédites afin de triompher de l'adversité. On note, en particulier, le courage et l'esprit combatif des battantes, de même que l'aide et le soutien d'un réseau procuré aux assistées. Cependant, l'effet de tous ces facteurs n'est pas le même dans les divers contextes familiaux, sociaux et institutionnels. Au delà de ce que nous avons mis en lumière au sujet des battantes, des assistées et des héritières, il reste encore beaucoup à découvrir au sujet de la fréquentation et de la persévérance scolaires des filles en Afrique subsaharienne. Depuis la Conférence de Jomtien en 1990, diverses mobilisations ont porté fruit et facilité l'accès des filles à l'école. Notre recherche auprès d'étudiantes universitaires en Afrique Subsaharienne montre que toutes ces filles font preuve de résilience, et que les moyens et solutions pour atteindre l'enseignement supérieur sont spécifiques à chaque fille. / Schooling, education and training are a necessity as well as a constraint for the evolution of developing countries, because sustainable development requires access to modern and technological knowledge and culture. The aim of our research is to discover the factual experience of the schooling of girls in Sub-Saharan Africa, through an analysis of their biographical narratives. This doctoral dissertation addresses three questions concerning the higher education of girls in Sub-Saharan Africa: (1) What trajectories do Sub-Saharan girls follow to become university students? (2) What role do Sub-Saharan girls' social representations and resilience play in attaining higher education? (3) On the basis of biographical narratives provided by Sub-Saharan girl university students, what factors, risk or protective, seem determinant to succeed in reaching higher education? To answer these questions, we gathered a corpus of 23 biographical narratives. The content analysis of these narratives was carried out with the aid of Alceste, a software program for the analysis of textual data. Alceste processed each word in the 23 narratives, and then executed a factor analysis of these words. The advantage of this method is to allow the researcher to uncover hidden dimensions within the mass of data analyzed. Three classes of words emerged from this factor analysis. The three classes were cross-tabulated with the 23 respondents. The result of the cross-tabulation revealed three types of resilient girl university students, according to their schooling trajectory: the fighter, the assisted and the heiress. On the basis of: (a) the girl students' narratives, (b) the three classes produced by software program Alceste, and (c) the cross-tabulations, we draw three typical portraits of the girl students. The trajectory of each type of student involves an interaction of various sociological and individual variables: socio-economic background, family environment, rural-urban context, age, obstacles, failures, grade repeatings, success. The schooling of girls increases more rapidly in urban areas than in rural areas. For the fighters, schooling is experienced through sacrifice, suffering and helplessness. For the assisted, it moves forward thanks to contacts and timely networking. For the heiresses, it starts in early childhood and progresses rapidly. In their narratives, the informants use words that express disparities, variations, dynamics and detours in their schooling trajectories. Contexts, locations, events, age and family affect the trajectories in various ways. Common to all girls, though, is the motivation to attain higher education. Early access to schooling, which is found in the cities rather than in rural areas, is among the protective factors that contribute most to the schooling of girls at the university level. Another factor of utmost importance is parents’ schooling: highly educated parents have better chances to see their daughters, heiresses, persevere in their studies. Among fighters and assisted, individual protective factors are decisive: with little or no financial means or familial support, these girls need to manage on their own and conceive novel solutions in order to overcome adversity. We note, in particular, the courage and battling spirit of the fighters, and the help and support provided by a network to the assisted. However, the effect of all these factors is not the same in the various familial, social and institutional contexts. Beyond what we have shed light on concerning the fighters, the assisted and the heiresses, much remains to be discovered concerning the schooling and educational perseverance of girls in Sub-Saharan Africa. Since the Jomtien Conference in 1990, various mobilizations have borne fruit, as they facilitated girls’ access to school. Our research on girl university students in Sub-Saharan Africa shows that all of these girls display resilience and that the means and solutions to attain higher education are specific to each girl.
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Les filles sur le chemin de l’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne : analyse de leurs trajectoires, représentations sociales de l’école et résilience à travers leurs récits biographiques

Mapto Kengne, Valèse 02 1900 (has links)
La scolarisation, l’éducation et la formation sont à la fois une nécessité et une contrainte pour l’évolution des pays en développement, car le développement durable exige l’accès au savoir et à la culture moderne et technologique. Le propos de notre recherche est de comprendre le vécu de la scolarisation des filles en Afrique subsaharienne à travers l'analyse de leurs récits biographiques. Cette recherche porte sur trois questions à propos des filles dans l'enseignement supérieur en Afrique subsaharienne: (1) Quelles trajectoires suivent les filles en Afrique subsaharienne pour devenir des étudiantes universitaires? (2) Quel rôle jouent les représentations sociales et la résilience dans le vécu des filles pour atteindre le niveau universitaire? (3) En se fondant sur des récits biographiques fournis par des étudiantes universitaires subsahariennes, quels facteurs, de risque ou de protection, semblent déterminants pour réussir à atteindre le niveau universitaire? Pour répondre à ces questions, nous avons constitué un corpus de 23 récits biographiques. L'analyse du contenu de ces récits a été effectuée à l'aide d'Alceste, un logiciel d'analyse de données textuelles. Alceste a traité chaque mot dans les 23 récits, puis a exécuté une analyse factorielle de ces mots. L'avantage de cette méthode d’analyse est de permettre au chercheur de découvrir des dimensions cachées au sein de la masse de données analysées. Trois classes de mots ont émergé de cette analyse factorielle. Les trois classes ont été croisées avec les 23 répondantes. L'analyse des tableaux croisés a révélé trois types d'étudiantes universitaires résilientes, selon leur trajectoire scolaire: la battante, l'assistée et l'héritière. En nous fondant sur: (a) les récits des étudiantes, (b) les trois classes produites par le logiciel Alceste, et (c) les tableaux croisés, nous avons tracé trois portraits-types d’étudiante. La trajectoire de chaque type d'étudiante met en présence et en interaction diverses variables sociologiques et individuelles: milieu socio-économique, milieu familial, contexte rural-urbain, âge, obstacles, échecs, redoublements, succès. La scolarisation des filles augmente plus rapidement en milieu urbain qu'en milieu rural. Chez les battantes, la scolarisation est vécue dans le sacrifice, la souffrance et l'impuissance. Chez les assistées, elle avance grâce à des contacts et un réseau d’opportunités. Chez les héritières, elle débute dans la tendre enfance et progresse rapidement. Dans leurs récits, les informatrices emploient des mots qui traduisent les disparités, les variations, les dynamiques et les détours dans leurs trajectoires scolaires. Les contextes, les lieux, les événements, l’âge et la fratrie affectent les trajectoires de différentes manières. Néanmoins, toutes les filles sont motivées à atteindre l’enseignement supérieur. L'entrée précoce à l'école, que l'on retrouve à la ville plutôt qu'à la campagne, est au nombre des facteurs de protection qui contribuent le plus à la scolarisation des filles au niveau universitaire. Un autre facteur de première importance est la scolarité des parents: les parents instruits ont de meilleures chances de voir leurs filles, des héritières, persévérer dans leurs études. Chez les battantes et les assistées, les facteurs de protection individuels sont décisifs: avec relativement peu de moyens financiers et d'appui familial, ces filles doivent se débrouiller et concevoir des solutions inédites afin de triompher de l'adversité. On note, en particulier, le courage et l'esprit combatif des battantes, de même que l'aide et le soutien d'un réseau procuré aux assistées. Cependant, l'effet de tous ces facteurs n'est pas le même dans les divers contextes familiaux, sociaux et institutionnels. Au delà de ce que nous avons mis en lumière au sujet des battantes, des assistées et des héritières, il reste encore beaucoup à découvrir au sujet de la fréquentation et de la persévérance scolaires des filles en Afrique subsaharienne. Depuis la Conférence de Jomtien en 1990, diverses mobilisations ont porté fruit et facilité l'accès des filles à l'école. Notre recherche auprès d'étudiantes universitaires en Afrique Subsaharienne montre que toutes ces filles font preuve de résilience, et que les moyens et solutions pour atteindre l'enseignement supérieur sont spécifiques à chaque fille. / Schooling, education and training are a necessity as well as a constraint for the evolution of developing countries, because sustainable development requires access to modern and technological knowledge and culture. The aim of our research is to discover the factual experience of the schooling of girls in Sub-Saharan Africa, through an analysis of their biographical narratives. This doctoral dissertation addresses three questions concerning the higher education of girls in Sub-Saharan Africa: (1) What trajectories do Sub-Saharan girls follow to become university students? (2) What role do Sub-Saharan girls' social representations and resilience play in attaining higher education? (3) On the basis of biographical narratives provided by Sub-Saharan girl university students, what factors, risk or protective, seem determinant to succeed in reaching higher education? To answer these questions, we gathered a corpus of 23 biographical narratives. The content analysis of these narratives was carried out with the aid of Alceste, a software program for the analysis of textual data. Alceste processed each word in the 23 narratives, and then executed a factor analysis of these words. The advantage of this method is to allow the researcher to uncover hidden dimensions within the mass of data analyzed. Three classes of words emerged from this factor analysis. The three classes were cross-tabulated with the 23 respondents. The result of the cross-tabulation revealed three types of resilient girl university students, according to their schooling trajectory: the fighter, the assisted and the heiress. On the basis of: (a) the girl students' narratives, (b) the three classes produced by software program Alceste, and (c) the cross-tabulations, we draw three typical portraits of the girl students. The trajectory of each type of student involves an interaction of various sociological and individual variables: socio-economic background, family environment, rural-urban context, age, obstacles, failures, grade repeatings, success. The schooling of girls increases more rapidly in urban areas than in rural areas. For the fighters, schooling is experienced through sacrifice, suffering and helplessness. For the assisted, it moves forward thanks to contacts and timely networking. For the heiresses, it starts in early childhood and progresses rapidly. In their narratives, the informants use words that express disparities, variations, dynamics and detours in their schooling trajectories. Contexts, locations, events, age and family affect the trajectories in various ways. Common to all girls, though, is the motivation to attain higher education. Early access to schooling, which is found in the cities rather than in rural areas, is among the protective factors that contribute most to the schooling of girls at the university level. Another factor of utmost importance is parents’ schooling: highly educated parents have better chances to see their daughters, heiresses, persevere in their studies. Among fighters and assisted, individual protective factors are decisive: with little or no financial means or familial support, these girls need to manage on their own and conceive novel solutions in order to overcome adversity. We note, in particular, the courage and battling spirit of the fighters, and the help and support provided by a network to the assisted. However, the effect of all these factors is not the same in the various familial, social and institutional contexts. Beyond what we have shed light on concerning the fighters, the assisted and the heiresses, much remains to be discovered concerning the schooling and educational perseverance of girls in Sub-Saharan Africa. Since the Jomtien Conference in 1990, various mobilizations have borne fruit, as they facilitated girls’ access to school. Our research on girl university students in Sub-Saharan Africa shows that all of these girls display resilience and that the means and solutions to attain higher education are specific to each girl. / Les graphiques ont été réalisés avec le logiciel Alceste.
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L'action sociale des universités à l'épreuve des mutations de l'enseignement supérieur en Europe / Universities' social action and the European higher education mutations

Maes, Renaud David 13 February 2014 (has links)
Les réformes de l'enseignement supérieur européen reconfigurent en profondeur les missions et l'organisation des universités. L'objet de notre thèse est de décrire les caractéristiques de la « nouvelle université capitaliste » telle qu’elle émerge progressivement par la mise en application du « modèle » de l’université de marché.<p>Dans une première partie, nous questionnons l'origine de ce modèle d'université de marché, en le confrontant aux différents "modèles historiques" qui ponctuent l'histoire des universités modernes. Nous étudions alors l'évolution des missions de recherche et d'enseignement des universités.<p>Afin d'interroger la description ainsi offerte de la nouvelle université capitaliste à l'aune de constat empiriques, nous interrogeons dans la seconde partie les différentes manières par lesquelles elle contribue à reproduire les inégalités sociales, à produire des héritiers et des « miraculés ». Cela nous permet de raffiner la description et de montrer quelques propriétés particulières de l'université en cours d'avènement.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enfances du langage et langages de l'enfance. Socialisation plurielle et différenciation sociale de la petite enfance scolarisée / Language's childhoods and childhood's languages. Plural socialization and social differenciation in schooled early childhood.

Montmasson-Michel, Fabienne 23 November 2018 (has links)
À la fin du XXe siècle, l'école maternelle française est devenue l'école du langage pour toute une tranche d'âge, la petite enfance scolaire, afin de réduire les inégalités scolaires devant l'école. Or le langage, tout comme l'enfance, ne sont pas uniques et uniformes car ils sont socialement variables. La thèse interroge le primat du langage à l'école maternelle d'un double point de vue. Comment des enfances socialement différenciées sont-elles saisies par la norme du langage scolaire, un langage inscrit dans la culture écrite ? Quels sont les langages de l'enfance et quels rap-ports entretiennent-ils ? En prenant pour objet les primes socialisations langagières, la thèse étudie la socialisation plurielle et la différenciation sociale de la petite enfance scolarisée. L'analyse socio-historique montre que le primat du langage à l'école maternelle vient d'une attention sociale au jeune enfant. Après s'être portée sur son corps fragile, elle a investi ses productions symboliques, révélées par une « science de l'enfant » ethnocentrique. Progressivement, le jeune enfant devient un « objet culturel ». Au XIXe siècle, ce processus se situe dans les fractions instruites et dominantes de la bourgeoisie et de l'aristocratie, et les femmes de ces milieux investissent la petite enfance. Une première pédagogie du langage s'invente, au moins idéalement, dans l'école maternelle de la IIIe République qui voulait former un citoyen raisonnable. Mais c'est dans la deuxième moitié du XXe siècle que le langage devient une question scolaire, quand le problème social de l'« échec scolaire » surgit avec la massification. Un champ d'intervention professionnelle se constitue et impose des contenus et des pratiques légitimes. Entrepreneur de la littératie précoce, il véhicule les normes pédagogiques et les attentes de la bourgeoisie cultivée autour d'un « client idéal » : une définition élitiste du jeune enfant, qui présuppose son autonomie politique et cognitive. L'enquête ethnographique décrit des primes socialisations plurielles à la rencontre de plusieurs instances et leurs produits socialement différenciés : l'acculturation scolaire, la socialisation entre pairs, les socialisations familiales, la culture matérielle et symbolique de l'enfance (i. e. culture lu-dique et fictionnelle, culture graphique, alphabétique et lectorale, « traditions scolaires », culture légitime). Elle dévoile comment l'inégale distribution de ces produits langagiers structure des rapports sociaux (de classe et de genre) entre enfants au croisement de l'acculturation scolaire et d'un langage entre pairs. Elle reproduit la structure sociale. L'enquête conclut à une reconfigura-tion des fonctions différentielles de l'école maternelle : autour d'un curriculum réel, duquel une partie des milieux populaires est proche, et d'un curriculum caché, secondarisé, présupposant la réflexivité. Celui-ci est l'apanage des milieux dotés en ressources scolaires et l'objet légitime du champ d'intervention professionnelle de la littératie précoce. Finalement, la thèse montre que la priorité accordée au langage à l'école maternelle au nom de la réduction des inégalités scolaires perpétue la domination scolaire. Elle se réalise par la domination pédagogique que les entrepre-neurs et les entrepreneuses de normes exercent sur les agents des primes socialisations. / At the end of the 20th century, the French nursery school has become the school of language for a whole age group, early childhood, in order to reduce school inequalities. However, both language and childhood are not unique and uniform because both of them are socially variable. This thesis questions the primacy of language in the nursery school from a double point of view: how do norms of school language, i.e. early literacy, affect children from socially different backgrounds? What are childhood’s languages and how are they connected? By taking language socialization as a research object, this thesis studies the plural socialization and social differentiation in schooled early childhood. The sociohistorical analysis shows that the primacy of language in nursery school came from social attention towards the young child. After having studied his fragile body, it invested his symbolic productions, revealed by an ethnocentric “science of the child”. Gradual-ly, the young child becomes a “cultural object”. Over the 19th century, this process took place in the educated and dominant parts of the upper class and the aristocracy. Women from these social groups took a close interest in early childhood. A first pedagogy of language was invented, at least ideally, in the Third Republic’s nursery school which aim was to bring up a reasonable citi-zen. But over the second half of the 20th century, language became a school issue, when the social problem of “school failure” appeared with mass schooling. A professional intervention field of early literacy was formed and imposed contents and norms for legitimate practices. Those early literacy entrepreneurs convey the educational standards and expectations of the cultivated middle class towards an “ideal customer”: by the elitist definition of a young child as someone with pre-supposed political and cognitive autonomy. The ethnographic inquiry describes plural socializa-tion involving several instances together and their socially differentiated products: school accul-turation, socialization among peers, family socializations, children material and symbolic culture (i.e. playful, fictional, graphic, alphabetical and reading culture, “school traditions”, legitimate culture). It reveals how the unequal distribution of these language products structures social rela-tions (both class & gender) between children at nursery school, at the crossroads between school acculturation and peer language. It reproduces social structure. The study concludes that the dif-ferential functions of nursery school are structured around both a real curriculum, (which part of the working class is comfortable with), and a hidden reflexive curriculum, (i. e. as a principal of extended literacy). This latter one belongs to social groups with education resources (i. e. middle class) and is the legitimate object of the professional intervention field in early literacy. Finally, the thesis shows that language established as a priority in order to reduce school inequalities actually perpetuates school domination. It happens through the pedagogical domination imposed by the norms entrepreneurs on the early language socialization’s agents.
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Équité et efficacité en éducation : regards croisés France/Québec

Fofou, Karine 08 1900 (has links)
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