• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 22
  • 6
  • Tagged with
  • 28
  • 28
  • 28
  • 28
  • 12
  • 10
  • 9
  • 8
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Cinétique de la douleur lors d’un entraînement physique multimodal chez les patients lombalgiques chroniques

Bergevin, Maxime 10 1900 (has links)
Objectifs Les études évaluant l’efficacité de l’entraînement physique chez les lombalgiques chroniques observent généralement des tailles d’effet faibles à modérer. Une possibilité est que les essais ont été trop courts pour observer le plein potentiel de l’exercice physique. Nous avons cherché à caractériser la cinétique de la douleur pendant un régime d’exercice multimodal afin d’explorer si les participants pourraient bénéficier de régimes d’exercice plus long. Méthodes Cinquante-sept participants souffrant de lombalgie chronique ont suivi un régime d’exercice multimodal (exercices aérobies et en résistance) ou une période d’attente. Les capacités physiques et fonctionnelles des participants ont été évaluées avant l’intervention et la semaine suivant la complétion du protocole. L’intensité de la douleur dans le bas du dos a été enregistrée au début de chaque séance d’entraînement afin de suivre l’évolution de la douleur pendant le programme d’entraînement. Une modélisation linéaire à effets mixtes a été réalisée pour décrire la cinétique de la douleur. Des analyses de modération ont été effectuées pour vérifier si le sexe, l’intensité de la douleur au début du programme et l’amélioration des capacités physiques pouvaient prédire une plus grande réduction de la douleur. Résultats Les participants du groupe d’entraînement, mais pas ceux du groupe contrôle, se sont améliorés aux tests de capacités physiques. Cependant, les participants du groupe d’entraînement ne semblent pas avoir amélioré leurs capacités fonctionnelles. La douleur a diminué tout au long du programme d’entraînement (terme linéaire : 𝛽 = −14.89, 𝑝 < .001). Cependant, la réduction de la douleur ralentissait à mesure que les participants progressaient dans le programme d’entraînement (𝛽 = −5.48, 𝑝 = .001). La réduction de la douleur était modérée par l’amélioration des capacités physiques et l’intensité de la douleur au début du programme, mais pas par le sexe. Conclusion Il semble que l’efficacité de l’entraînement physique atteigne un effet plancher, empêchant les participants d’atteindre un état sans douleur. Favoriser l’amélioration des capacités physiques semble aussi être une stratégie pour maximiser l’effet du programme d’entraînement. / Objectives Trials investigating the efficacy exercise therapy in low back pain (LBP) patients typically yield small to moderate effect size. One possibility is that trials have been too short to observe the full potential of physical exercise. We sought to characterize the kinetic of pain during a multimodal exercise regimen to explore if participants could benefit from longer exercise regimen. Methods Fifty-seven LBP patients completed a multimodal exercise regimen (aerobic and resistance exercises) or a waiting period. Physical and functional outcomes were measured prior to the intervention and one week after its completion. Pain intensity in the lower back was recorded at the beginning of each training sessions to monitor the evolution of pain during the exercise regimen. Linear mixed-effect modelling was performed to describe the kinetic of pain. Moderation analyses were performed to test whether sex, baseline pain intensity and improvement in physical capacities predicted greater pain reduction. Results Participants in the exercise group, but not the control group, improved in physical and functional outcomes. Pain decreased throughout the exercise regimen (linear trend: 𝛽 = −14.89, 𝑝 < .001). However, pain reduction slowed down as participants progressed in the training program (quadratic trend: 𝛽 = -5.48, 𝑝 = .001). Pain reduction was moderated by improvement in maximal aerobic capacities and baseline pain intensities, but not by sex. Conclusion It appears that the effect of exercise therapy reaches a floor effect, preventing participants from reaching a painless state. Designing physical training program maximizing improvements in physical capacities may be a good strategy to increase the efficacy of exercise therapy.
22

Examining the role of identity following a sport-related concussion among elite athletes

Collict, Cameron 08 1900 (has links)
Les perturbations de l'identité suite à une commotion cérébrale liée au sport (CCS) ont été explorées du point de vue de l'identité athlétique. Cependant, ces études négligent d'autres constructions identitaires importantes, comme l'identité personnelle (p.ex. la personnalité, les émotions) et sociale (p. ex. la famille) ainsi que le concept de soi, c'est-à-dire l'identité collective, personnelle et sociale. En utilisant l'approche de l'identité sociale pour conceptualiser le concept d'identité, cette étude qualitative multiméthodes a exploré l'impact d'une CCS sur les constructions identitaires de sept athlètes élites (n = 6 femmes, M = 25,1 ans). Deux entretiens semi-structurés (durée moyenne de 83,7 minutes et 76,9 minutes respectivement) et l'outil nommé Social Identity Mapping Tool ont été utilisés pour collecter les données. Suite à une analyse thématique réflexive, trois thèmes ont été développés. Thème A : L’impact de la CCS durant le rétablissement sur les constructions identitaires des participants menace le concept de soi. Le thème B : L’identité post-commotion décrit comment les constructions identitaires des participants ont changé après le rétablissement de la CCS. Le thème C : La gestion de l’identité via l’identité sociale explique comment les dynamiques du réseau social des participants impactent leurs constructions identitaires. Les résultats démontrent que les athlètes élites ayant subi une CCS peuvent éprouver une perturbation allant au-delà de l’identité athlétique. Les futures recherches devraient explorer les interventions nécessaires afin de gérer adéquatement cette perturbation de l’identité. / Researchers have explored the impact of a sport-related concussion (SRC) on athletes’ identity almost exclusively through the lens of athletic identity. However, this approach neglects other important identity constructs, such as personal (e.g., personality, emotions), and social identity (e.g., family, student), and the self-concept (i.e., collectively, personal, and social identity). Using the Social Identity Approach, this qualitative, multi-method study explored the impact of SRC on the identity constructs of seven (n = 6 female, M = 25.1 years) elite soccer, swimming, ice hockey, and curling athletes. We collected data using two semi-structured interviews (Mtime = 83.7 and 76.9 minutes, respectively). The second interview included the Social Identity Mapping Tool, a comprehensive visual display of individuals’ social identity and social network. We used a reflexive thematic analysis and organized the data into three themes. SRC Experience Threatening the Self-Concept (Theme A) explored disruption to participants’ identity constructs during SRC recovery. Post-Concussion Identity (Theme B) described how participants’ identity constructs changed when recovered. Identity Management Through Social Identity (Theme C) explained how the dynamics of participants’ social identity impacted disruptions to identity constructs throughout the SRC experience. Results highlight that elite athletes with SRCs may encounter identity disruption that extends beyond merely their athletic identity. Although this study expands the knowledge around identity disruption from SRCs, we suggest future research explore potential intervention strategies for managing identity disruption from SRCs.
23

Évaluation de l’implantabilité d’un programme de télé-préadaptation multimodale en groupe pour les individus ayant reçu un diagnostic de cancer

Piché, Alexia 08 1900 (has links)
La préadaptation vise à optimiser la santé d’un individu entre le diagnostic de cancer et la chirurgie. L’approche multimodale, qui cible deux composantes ou plus comme l’activité physique, la nutrition et le soutien psychosocial, est recommandée. Ce type d’intervention est généralement proposé en clinique et en suivi individuel, ce qui peut limiter l’accessibilité et les bénéfices tirés d’une pratique d’activité physique en groupe. Pour mieux répondre aux besoins des individus ayant reçu un diagnostic de cancer, nous avons développé et testé un programme de télé-préadaptation multimodale en groupe en évaluant l’implantabilité (acceptabilité, fidélité, faisabilité) et les effets préliminaires (capacité physique, santé mentale, soutien social, activité physique). Les participants (n=25) étaient évalués virtuellement par un kinésiologue et complétaient un questionnaire au départ (T1), pré-chirurgie (T2) et 12 semaines post-chirurgie (T3). Trois séances en groupe de 90 minutes par semaine, avec une composante exercice et éducative, étaient supervisées virtuellement par un kinésiologue. Des analyses descriptives et statistiques (test-T pairé et Wilcoxon) ont été réalisées. L’évaluation de l’implantabilité suggère un niveau élevé d’acceptabilité (satisfaction, utilité, sécurité, intentions futures en activité physique et recommandation à un proche (88%-100%)); de fidélité (dispensé comme prévu, mais quelques adaptations effectuées); et de faisabilité (rétention (98%), adhérence (70%)). La principale barrière est le faible taux de référencement de patients éligibles (31%). Les effets préliminaires suggèrent une amélioration au 2-minute Step Test (+18,86 pas), au 30-second Sit-to-Stand (+1,10 répétition) et pour le volume hebdomadaire d'activité physique modérée (+104,80 minutes) entre T1 et T2, ainsi qu’une diminution du niveau de stress (-0,53) et de la qualité de vie (-8,68) entre T1 et T3. L’évaluation de la mise à l’échelle et de la viabilité de ce programme est envisageable pour réduire les barrières à l’activité physique et les inégalités d’accès aux soins en contexte de cancer. / Prehabilitation aims to optimize an individual's health between cancer diagnosis and surgery. A multimodal approach, which targets two or more components such as physical activity, nutrition and psychosocial support, is recommended. This type of intervention is usually offered in-clinic and with one-on-one follow-ups, which may limit the accessibility and benefits of a group-based physical activity program. To better meet the needs of individuals diagnosed with cancer, we developed and tested a virtual multimodal group prehabilitation program assessing the implementability (acceptability, fidelity, feasibility) and preliminary effects (physical capacity, mental health, social support, physical activity). Participants (n=25) were assessed virtually by a kinesiologist and completed a questionnaire at baseline (T1), pre-surgery (T2) and 12 weeks post-surgery (T3). Three 90-minute group sessions per week were virtually supervised by a kinesiologist and comprised an exercise and educational component. Descriptive and statistical analyses (paired t-test and Wilcoxon) were performed. The evaluation of implementability suggests a high level of acceptability (satisfaction, usefulness, safety, future physical activity intentions and recommendation to a relative (88%-100%)); fidelity (delivered as planned, but some adaptations were made); and feasibility (retention (98%), adherence (70%)). The main barrier is the low rate of eligible referrals (31%). Preliminary effects suggest an improvement in the 2-minute Step Test (+18.86 steps), the 30-second Sit-to-Stand (+1.10 repetitions), and the moderate physical activity weekly volume (+104.80 minutes) between T1 and T2, as well as a decrease in stress level (-0.53) and quality of life (-8.68) between T1 and T3. Scalability and viability can be assessed and show promise to reduce barriers to physical activity and inequities in access to care in the cancer setting.
24

Évaluation de l’effet des commotions cérébrales sur les processus de régulation des émotions et la réactivité émotionnelle des combattants sportifs

Sauvé, William 04 1900 (has links)
Au cours des dernières années, les commotions cérébrales d’origine sportive (CCOS) dans les sports de combat ont suscité un intérêt croissant de la part du public et de la communauté scientifique en raison de leur fréquence ainsi que de leurs conséquences parfois dramatiques et saisissant. Bien que ce genre de blessure affecte presque toutes les régions du cerveau, certaines régions semblent plus vulnérables que d’autres et plus souvent affectées. En étudiant ces régions, certains chercheurs ont remarqué que les CCOS ont un impact principalement sur les mêmes régions du cerveau que celles impliquées dans la régulation des émotions (RÉ) et la réactivité émotionnelle (RéaÉ). Étant donné leur rôle dans l’affect d’une personne, il est possible que les processus de RÉ et de la RéaÉ jouent un rôle dans l’apparition de symptômes psychologiques. Des dysfonctionnements dans les processus de régulation des émotions et les processus de réactivité émotionnelle peuvent même être au cœur du développement et du maintien de nombreux troubles mentaux tels que les troubles de l’humeur, la labilité émotionnelle, l’anxiété et la dépression. Afin de favoriser le dépistage précoce des troubles émotionnels post-CCOS, d’optimiser les stratégies thérapeutiques, et réduire les risques de troubles émotionnels à long terme ainsi que d’améliorer la prise en charge de ces troubles le cas échéant, il est crucial de mieux comprendre les altérations des processus de RÉ et de RéaÉ par les CCOS. Dans ce contexte, cette thèse a comme objectif d’examiner les conséquences des CCOS sur les processus de RÉ et de la RéaÉ dans une population de combattants sportifs et d’artistes martiaux de plusieurs façons. Plus précisément, à l’aide de mesures subjectives (questionnaires) et objectives (mesures comportementales et physiologiques), nous vérifierons l’existence de perturbations des processus de RÉ et de RéaÉ puis nous mesurerons de façon objective ces perturbations lors de deux articles. Le premier article de cette thèse a comme objectif d’identifier les différences entre les processus de RÉ d’athlètes en sports de combat ayant un antécédent de commotion cérébrale de ceux qui n’en ont pas subi. Les résultats indiquent que les athlètes de sports de combat développent une plus grande susceptibilité aux événements négatifs de la vie, ce qui pourrait potentiellement les amener à développer une aversion au risque. Ils ne semblent cependant pas conscients que leurs processus de RÉ fonctionnent différemment de ceux du groupe contrôle lorsqu’ils sont confrontés à des situations négatives. Le deuxième article vise à mieux comprendre l’impact des commotions cérébrales sur les processus de RéaÉ d’athlètes en sports de combat. Les résultats indiquent que même si les athlètes ne rapportent pas de changements dans leurs RéaÉ, ils sont moins réactifs sur le plan physiologique dans certains contextes sociaux complexes un an après la blessure. Mises ensemble, nos études sur les processus de RÉ et de RéaÉ chez les combattants sportifs ayant subi des commotions cérébrales ont mis en évidence que même si l’expérience subjective des émotions chez ces athlètes est similaire à celle d’un groupe témoin, il y existe des différences dans les comportements et les réactions physiologiques émotionnelles à la suite de la blessure. Ces différences restent en dessous du seuil clinique, mais sont statistiquement visibles jusqu’à un an après la blessure. Cette thèse démontre l’importance d’améliorer notre compréhension de l’impact des CCOS sur l’affect des individus, un aspect souvent négligé malgré son importance dans la qualité de vie des personnes touchées par une CCOS. Elle démontre aussi qu’il est crucial d’utiliser plusieurs angles de recherche lors de l’étude des altérations des processus de RÉ et de RéaÉ. Cette thèse met aussi en évidence plusieurs pistes de recherche pour l’étude de l’impact des CCOS sur les processus affectifs. En effet, nos résultats illustrent l’importance d’étudier les processus affectifs dans leur ensemble, plutôt que de se concentrer sur des concepts individuels tels que l’humeur ou l’émotion. Ils montrent aussi qu’il faut que les futurs chercheurs fassent bien la distinction entre les différents concepts affectifs et les définissent de manière systématique. Enfin, cette thèse souligne que les études futures devraient plus souvent examiner les effets des commotions cérébrales dans des situations de la vie réelle et plus chargée en émotions. Ces études permettront en fin de compte d’en apprendre plus sur le fonctionnement des processus affectifs suivant une CCOS, ce qui permettrait d’optimiser les interventions cliniques et offrir des conditions favorables au rétablissement des athlètes et à leur épanouissement. / In recent years, sports-related concussions (SRC) in combat sports have attracted increasing interest from the public and the scientific community due to their frequency as well as their sometimes dramatic and startling consequences. Although this type of injury affects almost all regions of the brain, some regions seem to be more vulnerable than others and more often affected. In studying these regions, some researchers have noted that SRCs impact primarily the same brain regions involved in emotion regulation (ER) and emotional reactivity (REa). Given their role in a person's affect, it is possible that both ER and REa processes play a role in the development of psychological symptoms. Dysfunctions in emotion regulation and emotional reactivity processes may even be central to the development and maintenance of many mental disorders such as mood disorders, emotional lability, anxiety and depression. In order to promote early detection of post-SRC emotional disorders, to optimize therapeutic strategies, and to reduce the risk of long-term emotional disorders as well as to improve the management of these disorders when they occur, it is crucial to better understand the alterations of ER and REa processes by SRC. With this in mind, the purpose of this dissertation is to examine the impact of SRCs on ER and REa processes in a population of sport fighters and martial artists in several ways. Specifically, using subjective (questionnaires) and objective (behavioral and physiological measures) measures, we will verify the existence of disruptions to the processes of ER and REa and then objectively measure these disruptions in two papers. The first paper in this thesis aims to identify differences in the ER processes of combat sports athletes with a history of concussion and those without. The results indicate that combat sports athletes develop a greater susceptibility to negative life events, which could potentially lead them to develop risk aversion. However, they do not appear to be aware that their ER processes function differently than those of the control group when faced with negative situations. The second paper aimed to better understand the impact of concussions on the REa processes of combat sport athletes. The results indicate that although athletes do not report changes in their REa, they are less physiologically responsive in certain complex social contexts one year after injury. Taken together, our studies of ER and REa processes in concussed sport fighters have highlighted that although the subjective experience of emotion in these athletes is similar to that of a control group, there are differences in emotional behaviors and physiological responses following injury. These differences remain below the clinical threshold, but are statistically evident up to one year post-injury. This thesis demonstrates the importance of improving our understanding of the impact of SRCs on individual affect, an aspect that is often overlooked despite its importance in the quality of life of those affected by an SRC. It also demonstrates that it is crucial to use multiple research angles when studying alterations in the ER and REa processes. This thesis also highlights several avenues of research for studying the impact of SRC on affective processes. Indeed, our results illustrate the importance of studying affective processes as a whole, rather than focusing on individual concepts such as mood or emotion. They also demonstrate the need for future researchers to clearly distinguish between different affective concepts and define them in a systematic way. Finally, this thesis emphasizes that future studies should more often examine the effects of concussions in real-life, more emotionally charged situations. Ultimately, these studies will allow us to learn more about the functioning of affective processes following SRC, which would allow us to optimize clinical interventions and provide conditions that are conducive to athletes' recovery and development.
25

Impact d’interventions non-pharmacologiques et en dyade sur la santé physique et fonctionnelle de couples âgés en surpoids et obèses

Giroux, Émily 09 1900 (has links)
L’obésité combinée avec le vieillissement augmente les risques de complication au niveau de la santé physique et fonctionnelle entraînant des incapacités physiques et limitations en termes de mobilité. Même s’il est reconnu que la nutrition, l’exercice et les thérapies comportementales peuvent atténuer ces complications, leurs intégrations comme habitude de vie semblent dépendre du partenaire et être une barrière. Ainsi, les gérontechnologies, comme l’exergame ou la vidéoconférence, semblent être des outils prometteurs permettant aux personnes âgées d’accéder à différents soins et d’améliorer leur santé. Les objectifs sont 1) Évaluer l’acceptabilité et la faisabilité de trois interventions non pharmacologiques via vidéoconférence au sein de couples âgés en surpoids et obèses et; 2) Explorer et comparer si ces trois approches engendrent des améliorations au niveau de la santé physique et fonctionnelle. 25 couples ont été recrutés, de ce nombre, 21 couples ont complété l’intervention et étaient aléatoirement répartis dans les groupes : 1) conseil en nutrition (NUT), 2) thérapie comportementale mixte (ALL) et 3) activité physique (AP). L’intervention comprenait 10 contacts répartis sur 16 semaines. Des mesures de la santé physique et fonctionnelle ont été prises avant (T0) et après l’intervention (T1) via vidéoconférence. L’acceptabilité a été évaluée à l’aide du questionnaire SUS et la faisabilité des 3 interventions a été déterminée à l’aide du pourcentage de présence et de rétention aux interventions. Des analyses statistiques non–paramétriques de Kruskal-Wallis, des tests exacts de Fisher et de Wilcoxon ont été réalisées. Les trois interventions semblent acceptables (Questionnaire SUS). La rétention était similaire entre les groupes (p>0,05) et jugée bonne ou très bonne avec 88% (groupe NUT), 100 % (groupe ALL) et 67 % (groupe AP). Concernant, les différences intragroupes, aucune différence significative, d’un point de vue statistique, pour le groupe NUT et le groupe ALL est observée. Seul le groupe AP s’améliore significativement, d’un point de vue statistique et clinique au niveau de la puissance estimée (10 levers de chaise (w); p=0,005; + 69W), de la force estimée (5 levers de chaise (sec); p=0,01, -3,82sec), et de l’endurance (levers chaise en 30 secondes (n); p<0,004; +7reps) des membres inférieurs, de l’équilibre (équilibre unipodal (x/60sec); p=0,033; +11,93sec) et des capacités fonctionnelles (SPPB (x/12); p=0,027; +1pt). Les trois interventions non-pharmacologiques réalisées par vidéoconférence semblent faisables et acceptables auprès de couples âgés en surpoids et obèses. De plus, seule l’intervention en activité physique a permis d’améliorer d’un point de vue statistique, la santé physique et fonctionnelle. / Introduction: Obesity combined with aging increases the risk of physical and functional health complications leading to physical disability and mobility limitations. While it is recognized that nutrition, exercise and behavioral therapies can reduce these complications, their integration as a lifestyle habit seems to be partner-dependent and a potential barrier. The gerontechnology, such as exergame or videoconferencing, seem to be a promising tools for older people to access different care and improve their health. Objectives: 1) To assess the acceptability and feasibility of three non-pharmacological interventions via videoconferencing in overweight and obese elderly couples and 2) To explore and compare whether these three approaches generate more improvement in physical and functional health. Methodology: 25 couples were recruited; of these, 21 couples completed the intervention and were randomly assigned to 1) nutrition counseling (NUT), 2) mixed behavioral therapy (ALL) and 3) physical activity (AP). The intervention comprised 10 contacts spread over 16 weeks. Measures of physical and functional health were taken before (T0) and after the intervention (T1) via videoconference. Acceptability was assessed using the SUS questionnaire and the feasibility of the 3 interventions was determined using the percentage of presence and retention. Non-parametric statistical analyses such as Kruskal-Wallis, exact Fisher test and Wilcoxon tests were performed. Results: All three interventions were acceptable (SUS questionnaire). Retention was similar between groups (p>0,05) and rated as good or very good at 88% (NUT group), 100% (ALL group) and 67% (AP group). Regarding intragroup differences, no statistical difference was observed between the NUT and ALL groups. Only the AP group showed a statistically and clinically significant improvement in terms of estimated power (10 chair lifts (w); p=0,005; + 69W), estimated strength (5 sit to stand (sec); p=0,01; -3.82sec), and endurance (30-second chair test (n); p<0,004; +7reps) of the lower limbs, balance (unipodal balance (x/60sec); p=0.033; +11,93sec) and functional abilities (SPPB (x/12); p=0.,27; +1pt). Conclusion: The three non-pharmacological interventions performed via videoconferencing appear feasible and acceptable in overweight and obese elderly couples. Moreover, only the physical activity intervention produced a statistical significant improvement in physical and functional health.
26

Le rôle des facteurs physiologiques et neuromécaniques dans l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte : prévention, évaluation et traitement

Daneau, Catherine 10 1900 (has links)
La grossesse est une période importante dans la vie d’une femme. Celle-ci va subir différents changements (hormonaux et cliniques) et différentes adaptations (neuromécaniques) qui peuvent contribuer au développement de douleurs dans les régions lombaire et pelvienne, aussi appelées douleurs lombo-pelviennes. Cette thèse vise à déterminer quelle est la contribution des facteurs hormonaux, neuromécaniques et cliniques qui contribuent au développement et à l'évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte pour éventuellement déterminer quelles sont les approches à adopter en matière de prise en charge de ces douleurs. À l’aide de quatre études (revue intégrative de la littérature, revue narrative, étude de cohorte et étude de faisabilité contrôlée et randomisée), cette thèse a permis de comparer la littérature actuelle avec de nouvelles études et de mettre en lumière les manques encore présents en lien avec ce sujet. La revue intégrative de la littérature a permis de constater que la relaxine (l’hormone la plus étudiée en comparaison à l’oestrogène et la progestérone) ne semble pas être associée au développement ni à l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez les femmes enceintes. La revue narrative présente les changements hormonaux et biomécaniques ainsi que les adaptations neuromusculaires liées à la grossesse qui pourraient jouer un rôle dans le développement des douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. L’étude de cohorte a montré une augmentation de l'intensité des douleurs lombo-pelviennes et de l'incapacité physique, une augmentation du risque de mauvais pronostic pour la douleur ainsi qu’une diminution du catastrophisme lié à la douleur au fil de la grossesse. Les résultats ont aussi montré une corrélation entre l'incapacité physique et les niveaux d'oestrogènes (premier-deuxième trimestre), ainsi qu'une corrélation entre les niveaux d'oestrogènes et l'intensité de la douleur diurne (deuxième-troisième trimestre). L’étude de faisabilité contrôlée et randomisée a été réalisée auprès de 32 femmes enceintes recrutées sur une période de 14 mois. Parmi elles, 26 (11 dans le groupe d'intervention et 15 dans le groupe contrôle) ont participé à la visite post-intervention (taux de rétention de 81,3 %). Le taux d'observance était similaire pour les séances d'exercices supervisées et non supervisées, bien que l'acceptabilité fût meilleure pour les séances supervisées par rapport aux séances non supervisées. À la rencontre pré-intervention, les caractéristiques des participantes étaient similaires entre les deux groupes, sauf pour le niveau d'éducation (plus élevé dans le groupe contrôle). Les résultats préliminaires n'ont montré aucune différence significative dans la fréquence, l'intensité et l'incapacité physique associées aux DLP entre les groupes, bien que des tendances prometteuses aient été observées. Cette thèse examine les changements hormonaux, cliniques, biomécaniques et les adaptations neuromusculaires chez les femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes. Les résultats montrent qu’un programme d'exercices de contrôle moteur est sûr et faisable avec quelques ajustements, mais que la stabilité de la région lombo-pelvienne demeure complexe et incertaine en raison des variations hormonales et des adaptations neuromécaniques pendant la grossesse. Bien que l'efficacité de l'intervention n'ait pas été statistiquement démontrée, nos résultats ont montré la faisabilité d’une éventuelle étude contrôlée et randomisée à plus grande échelle. Cette thèse identifie également des aspects à considérer pour les futures études visant à améliorer la prise en charge des femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. / Pregnancy is an important period in a woman's life. Pregnant women will undergo different changes (hormonal and clinical) and adaptations (neuromechanical) that can contribute to the development of pain in the lumbar and pelvic region, also known as lumbopelvic pain. This thesis aims to determine the contribution of hormonal, neuromechanical, and clinical factors that contribute to the development and evolution of lumbopelvic pain in pregnant women, to eventually determine which approaches should be adopted in terms of managing these pains. Through four studies (an integrative literature review, a narrative review, a cohort study, and a controlled and randomized feasibility study), it was possible to compare current literature with new studies and highlight the gaps still present in this field. The integrative literature review showed that relaxin (the hormone most studied in comparison to estrogen and progesterone) does not seem to be associated with the development or evolution of lumbopelvic pain in pregnant women. The narrative review presents the hormonal and biomechanical changes as well as the neuromuscular adaptations related to pregnancy that could play a role in the development of lumbopelvic pain during pregnancy. The cohort study showed an increase in the intensity of lumbopelvic pain and disability, an increase in the risk of poor prognosis for pain, as well as a decrease in pain catastrophizing over the course of pregnancy. The results also showed a correlation between disability and estrogen levels (first second trimester), as well as a correlation between estrogen levels and the diurnal lumbopelvic pain intensity (second third trimester). The controlled and randomized feasibility study was conducted on 32 pregnant women recruited over a period of 14 months. Among them, 26 (11 in the intervention group and 15 in the control group) participated in the post-intervention visit (retention rate of 81.3%). Adherence rates were similar for supervised and unsupervised exercise sessions, although acceptability was better for supervised sessions compared to unsupervised sessions. At the pre-intervention meeting, participant characteristics were similar between the two groups, except for education level (higher in the control group). Preliminary results showed no significant differences in frequency, intensity, and disability associated with lumbopelvic pain between the groups, although promising trends were observed. This thesis examines hormonal, clinical, biomechanical changes and neuromuscular adaptations in pregnant women with lumbopelvic pain. The results show that a motor control exercise program is safe and feasible with some adjustments, but the stability of the lumbo-pelvic region remains complex and uncertain due to hormonal variations and neuromechanical adaptations during pregnancy. Although the effectiveness of the intervention has not been statistically proven, results suggest that its efficacy could potentially be demonstrated through a larger randomized controlled trial. This thesis also identifies aspects to consider for future studies aimed at improving the management of pregnant women with lumbopelvic pain during pregnancy.
27

A study of the efficacy of therapeutic electrical stimulation in minimizing disuse muscle atrophy and dysfunction of the quadriceps femoris muscle following knee surgery : a model for microgravity-induced disuse atrophy

Olha, Carolynn 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Avec l'émergence des voyages spatiaux, plusieurs adaptations physiologiques ont été recensées en état d'apesanteur. L'apesanteur dans l'espace décroît l'activité et le chargement mécanique des muscles les plus importants pour déplacer et supporter le poids du corps, dans le but de maintenir une posture droite. Ces muscles, principalement les groupes musculaires des membres inférieurs, sont appelés muscles supporteurs du poids ; en réponse à une utilisation réduite, ils s'affaissent et dépérissent, ou s'atrophient. Les changements incluent une réduction de la grosseur du muscle [59, 60], la décomposition des protéines musculaires [61], la réduction de la force [69, 70] et de l'endurance [60] musculaires, de même que des changements dans les types de fibres présentes dans les muscles [61]. La faiblesse et le mauvais fonctionnement musculaire survenant suite à une exposition aux vois spatiaux réfèrent communément à l'atrophie musculaire fonctionnelle induite par microgravité (l'atrophie musculaire fonctionnelle signifie une réduction du volume des muscles liée à l'inactivité). Aucun de ces changements ne présente un problème pour les astronautes tant et aussi longtemps qu'ils n'effectuent que de légers travaux. Pour les astronautes, le problème devient critique lorsqu'ils reviennent sur terre et que les muscles affaiblis sont de nouveau soumis à la force de gravité intégrale. Dans une situation d'urgence, les individus aux muscles affaiblis seraient moins aptes à répondre rapidement ou à utiliser la force musculaire. À présent, l'atrophie musculaire fonctionnelle des muscles des membres inférieurs induite par microgravité demeure un sérieux problème pour les astronautes qui poursuivent un vol spatial prolongé. Des contremesures comme l'exercice physique [91] peuvent aider au maintien de la -force et des fonctions musculaires, toutefois l'exercice seul est insuffisant pour prévenir l'excès en perte musculaire. Ainsi, il est nécessaire de développer des solutions plus efficaces. La présente recherche a été entreprise afin d'évaluer l'efficacité de la stimulation électrique thérapeutique (SET) pour minimiser l'atrophie musculaire fonctionnelle et le mauvais fonctionnement musculaire chez des patients ayant subi une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Le LCA est fréquemment lésé au cours de pratiques sportives. Une atrophie et un affaiblissement significatifs du groupe musculaire du quadriceps femoris (GMQF) survient suite à la reconstruction du LCA [131] et s'applique aux adaptations neuromusculaires survenant chez les astronautes suite à une exposition prolongée en état d'apesanteur. L'objectif de cette recherche était d'entreprendre des expériences préliminaires afin de déterminer le paradigme de stimulation le plus efficace pour minimiser l'atrophie musculaire fonctionnelle des membres inférieurs induite par microgravité chez les astronautes. Le recours à des patients ayant subi une reconstruction du LCA fournit un modèle adéquat servant à étudier les traitements pouvant minimiser de tels déficits des fonctions musculaires. Au total, 24 patients ont été assignés au hasard dans deux groupes, soit un groupe expérimental (n=12) ou un groupe contrôle (n=12), suite à la reconstruction du LCA grâce à une greffe du tendon patellaire. Durant les 12 semaines suivant l'opération, tous les patients ont suivi un programme standard de réhabilitation. De plus, le groupe expérimental a reçu un traitement par SET pendant six à huit heures, et ce, cinq soirs par semaine. Le torque maximal isocinétique du GMQF, le travail et la puissance moyenne ont été mesurés dans les deux membres inférieurs à 60°/sec et à 180°/sec, en plus de l'activation neurale (iEMG) et de la fréquence de la puissance -médiane (MED) des muscles vastus medialis et vastus lateralis, avant l'opération et à six et 12 semaines après l'opération. Toutes les mesures ont été standardisées en pourcentage du GMQF sain. Les résultats indiquent qu'après l'opération, le torque maximal isocinétique, le travail et la puissance moyenne étaient significativement réduits (p<0,01) dans le GMQF lésé, et ce pour les deux vitesses, à six et à 12 semaines, comparativement aux valeurs préopératoires. L'activité iEMG du muscle vastus lateralis était significativement réduite à six (p<0,01) et à 12 semaines (p<0,05) suite à l'opération. Toutefois, aucune réduction significative de l'activité iEMG du vastus medialis n'a été observée, et ce pour les deux vitesses, à six et à 12 semâmes après l'opération. Le MED est passé à des fréquences plus basses dans les muscles vastus lateralis (p<0,01) et vastus medialis (p<0,05) lorsque mesurée à six semaines. Cependant, 12 semaines après l'opération, le MED du vastus lateralis était revenu aux valeurs préopératoires, alors que le changement de MED du vastus medialis persistait (p<0,05). Aucune différence significative n'a été observée entre les groupes contrôle et expérimental en terme de mesures du torque maximal isocinétique et d'activation des muscles vastus lateralis et vastus medialis tout au long de l'étude. En conclusion, la SET combinée à la réhabilitation n'a pas fourni de bénéfice supplémentaire en terme d'amélioration de la récupération du GMQF au début de la phase postopératoire chez des patients ayant subi une reconstruction du LCA grâce à une greffe du tendon patellaire.
28

Profil de l'activité physique chez les patients atteints du syndrome post-Covid-19 : une étude portant sur le malaise post-effort

Elkebir, Kamel-Eddine 04 1900 (has links)
Objectif : La Covid-19 a conduit à de nombreuses complications. Parmi celles-ci, on compte le syndrome post-Covid-19, qui inclut fréquemment le malaise post-effort (MPE), observé dans environ 90% des cas. Après une analyse du profil sociodémographique des personnes atteintes de MPE, le présent mémoire a visé à comprendre ce phénomène en évaluant les différentes variables du MPE en fonction du niveau d'activité physique (AP) des personnes touchées. Méthodes : La collecte des données a été faite à l'aide d'un questionnaire mis en ligne sur Lime Survey et distribué via Facebook. Le questionnaire visait à évaluer le niveau d'AP (loisirs, travail et transport) avant et après l'infection par la Covid-19. La population ciblée pour cette étude était constituée de personnes ayant présenté le syndrome post-Covid-19, soit le MPE. Résultats : Globalement, les résultats indiquent que les individus avec MPE (n=154) sont moins actifs et plus sédentaires après avoir contracté la Covid-19 qu’avant. Toutefois, les analyses d’interactions ont permis de faire ressortir des éléments importants. Les personnes atteintes de MPE ont vu un maintien ou une diminution significative de l'AP au travail et totale (intensité moyenne et élevée) après avoir contracté la Covid-19. De façon plus spécifique, ce sont particulièrement les femmes et les personnes dont la dernière infection remonte à plus d'un an qui ont été touchées par cette baisse. Alors que des déplacements à pieds ont diminué chez les femmes, ils ont augmentés chez les hommes. Par ailleurs, les déplacements à vélo ont diminués après la Covid-19 et ce, plus particulièrement pour les hommes, indiquant un potentiel déplacements du vélo vers la marche pour le transport. Répondre positivement aux 5 questions sur le MPE était aussi associé à une plus grande réduction de l’AP d’intensité moyenne ainsi que moyenne et élevée au travail mais à une augmentation moins marquée de la sédentarité. Avoir une récupération plus lente était associée à une réduction plus importante de l’AP d’intensité moyenne à élevée au travail. Et alors que les individus non effrayés par la peur de faire un malaise post-effort augmentaient leur niveau d’AP (intensité moyenne et moyenne/élevée) au travail, ceux effrayés le réduisait à la suite de la Covid. Finalement, ni l’âge, ni le nombre de contaminations qu’ils ont subi et ni le lieu de naissance des répondants avec le MPE n’ont pas eu d’effet sur les changements du mode de vie. Conclusions : Cette étude révèle que les personnes atteintes du syndrome post-Covid-19 à risque de MPE sont non seulement plus sédentaires mais qu’elles rapportent une baisse de l'AP qui touche surtout le travail et ce, de façon plus prononcée chez les personnes gravement atteintes de MPE et chez les femmes. Ces résultats sont importants à considérer dans un contexte de la reprise d'AP au travail post-Covid-19 de ces patients qui peuvent avoir des niveaux de déconditionnement physique plus importants. / Objective: Covid-19 has led to numerous complications. Among these, we count the post-Covid-19 syndrome, which frequently includes post-exertional malaise (PEM), i.e., in about 90% of cases. After analyzing the sociodemographic profile of people with PEM, the current thesis aims to understand this phenomenon by evaluating the different variables of PEM according to the level of physical activity (PA). Methods: We collected data using an online questionnaire hosted on Lime Survey and distributed via Facebook. The questionnaire aimed to assess the level of PA (leisure, work, and transport) before and after Covid-19 infection. The target population for this study consisted of individuals who exhibited post-Covid-19 syndrome, also known as PEM. Results: Overall, the results indicate that individuals with PEM (n=154) are less active and more sedentary after contracting Covid-19 than before. However, interaction analyses have brought out some important elements. People suffering from MPE experienced either a maintenance or a significant decrease in PA at work and overall (medium and high intensity) after contracting Covid-19. More specifically, it was particularly women and people whose last infection was more than a year ago who were affected by this decrease. While walking decreased among women, it increased among men. Moreover, cycling decreased after Covid-19, especially among men, indicating a potential shift from cycling to walking for transportation. Responding positively to the 5 PEM questions was also associated with a greater reduction in medium-intensity PA and medium to high-intensity work, but with a less pronounced increase in sedentary behavior. Having a slower recovery was associated with a greater reduction in medium to high intensity PA at work. And while individuals not scared of PEM increased their level of PA (medium intensity and medium/high) at work, those scared reduced it following Covid. Finally, neither age, nor the number of infections they suffered, nor the birthplace of respondents with ME/CFS had an effect on lifestyle changes. Conclusions: This study reveals that individuals with post-Covid-19 syndrome at risk of PEM are not only more sedentary, but they also report a decrease in PA, primarily impacting work, and this is especially pronounced in those severely affected by PEM and in women. These findings are important to consider in the context of resuming PA at work post-Covid-19 for these patients who may have higher levels of physical deconditioning.

Page generated in 0.0848 seconds