Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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Le présent mémoire s'est proposé d'étudier le concept de la connaissance de soi d'une façon novatrice : en posant un regard sur soi à partir de l'intérieur plutôt que sur l'extérieur. L'idée de base origine d'un questionnement sur le contenu de notre monde intérieur et sur la possibilité d'y retrouver des informations d'intérêt pour l'individu. Des écrits comme ceux de Berger (2005) clament d'ailleurs la nécessité d'étudier ce monde intérieur, puisqu'une manne d'information en dormance semble présente mais inexploitée. Il a donc été convenu, à la lumière des recherches de Kabat-Zinn et ses successeurs, de recourir à la méditation comme moyen d'accès au monde intérieur. Se présentant comme la technique favorisant le mieux ce contact avec l'intériorité, la méditation permet également d'avoir accès à la manne d'informations convoitée. Ces informations, se manifestant sous des formes sensorielles multiples, représentent un produit brut porteur de sens pour l'individu et contiennent la trame d'une connaissance de soi. Quel est ce sens, quelle est cette connaissance, à quelle sphère de l'individu se rapporte-t-elle, etc.? C'est à ces questionnements que le présent mémoire s'est proposé d'apporter des réponses. En analysant les expériences vécues par sept méditants pratiquant une technique de méditation favorisant un contact spécifique avec l'intériorité, il a été possible de clarifier et de qualifier le type de connaissance de soi pouvant être puisé par un individu lorsqu'il porte son regard sur son monde intérieur.

La définition d'un rôle social est très complexe. Cette complexité est encore accentuée lorsqu'il s'agit de la définition d'un rôle professionnel dans une technique très récente. De tout temps, les individus ont décidé tant de la définition que de l'exercice d'un rôle, mais dans une môme société constituée de définisseurs de rôle, il peut exister des groupes qui définissent différemment un même rôle. Dans notre société, certaines personnes préparent l'individu un rôle donné et par contre d'autres personnes utilisent ses performances dans ce rôle et par conséquent, chacun d'eux ont une influence justifiable sur la définition de ce rôle. Le rôle est composé de normes auxquelles est soumise l'action de sujets qui occupent une fonction particulière dans un groupe ou dans une collectivité. Il est dans la nature de presque toute collectivité, si petite soit-elle, qu'une différenciation des fonctions s'y produise, soit entre les personnes, soit entre les groupes, de sorte que chacun apporte è l'ensemble une contribution spécifique particulière et parfois singulière. La fonction du système total est fondée sur l'interdépendance de ces fonctions particulières. Même dans les plus petits groupes, les tests sociométriques et les études sur les groupes restreints ont mis en évidence cette division des fonctions. A chacune de ces fonctions correspondent des conduites particulières, des manières de faire qui répondent â certaines attentes chez les autres; certaines tâches demandent d'être accomplies d'une façon et non d'une autre. Par conséquent, outre des normes communes qui s'appliquent è tous les membres du groupe, d'autres plus spécifiques servent de guides aux différents membres du groupe selon les fonctions qu'ils remplissent. Même si l'on dit que le rôle est défini socialement, il demeure que ce sont des individus qui le définissent, et que parmi un groupe de définisseurs de rôle on peut retrouver des éléments de la personnalité caractéristique de ce groupe qui influence de beaucoup la définition comme telle. A priori, l'expérience nous porte â soupçonner une différence d'opinion dans la définition du rôle de l'informaticien. Toutefois, la recherche envisagée ici ne veut ni ne peut se contenter d'admettre une telle différence d'opinion. Encore faut-il retrouver les principaux éléments grevant cette différence et en mesurer l'importance. En conséquence, cette étude ne tiendra compte que de certains éléments de types sociologiques, personnels et organisationnels, et son cadre opérationnel sera la définition du rôle de l'informaticien. A cette fin, nous devons donc préciser la définition du rôle, et les conséquences générées vis-à-vis de la différence d'opinion. De plus nous devrons choisir un cadre théorique répondant aux besoins de notre recherche, identifier les diverses variables dont le rôle est une fonction, puis en discuter le mérite et l'incidence de chacun des éléments pour déterminer l'hypothèse axiomatique de la recherche. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

L'évaluation des apprentissages est un sujet qui a fait l'objet de nombreuses discussions au cours des dernières années au Québec, plus particulièrement depuis la réforme de l'éducation basée sur les compétences au tournant des années 2000 au préscolaire/primaire et en 2004 au secondaire. Plusieurs éléments sont à considérer afin d'assurer une certaine qualité de l'évaluation des apprentissages. Dans cette optique, il devient tout à fait approprié de se questionner sur les pratiques en évaluation des différentes provinces canadiennes. Est-ce que l'évaluation des apprentissages se fait sous les mêmes valeurs et principes partout au Canada? Quelles sont les principales fonctions accordées à l'évaluation des apprentissages au Canada? Comment interprète-t-on les résultats d'évaluation dans les autres provinces canadiennes? Finalement, est-ce les instruments de mesure et d'évaluation utilisés prônés sont les mêmes à l'échelle canadienne? Cette recherche, de type analyse de contenu, s'intéresse donc aux similitudes ainsi qu'aux particularités entre les politiques d'évaluation des apprentissages (PEA) francophones (primaire et secondaire) de quatre provinces canadiennes: Manitoba, Nouveau-Brunswick, Ontario et Québec. La méthodologie retenue, la recherche documentaire à l'aide de mots clés, a permis d'analyser et de comparer les quatre PEA à l'étude au niveau de quatre critères : les valeurs et principes, les fonctions, les types d'interprétation ainsi que les instruments de mesure et d'évaluation. La synthèse de ces analyses permet de constater que les critères recherchés, malgré plusieurs variantes et particularités, se retrouvent dans l'ensemble des quatre PEA à l'étude. Ils constituent donc, en quelque sorte, des assises de l'évaluation des apprentissages au Canada du côté francophone. Des recherches futures devraient être entreprises pour valider ces résultats auprès des PEA anglophones.

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