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Étude de quelques marqueurs discursifs dans le français oral du Québec : disons et mettonsTremblay, Judith January 1998 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de disons et mettons. Ces deux marqueurs discursifs, à l'instar d'autres mots du discours, ont été négligés dans la lexicologie traditionnelle. Nous avons montré dans ce travail que ces marqueurs ont plusieurs valeurs d'emploi en français oral québécois, valeurs que nous avons situées aux niveaux lexical, grammatical et pragmatico-discursif.
Des points de vue théorique et méthodologique, ce travail combine des approches issues de la linguistique de renonciation, de la pragmatique, de la théorie sens-texte de Mel'cuk combinée aux propositions de J.-M. Léard.
S'agissant de disons, nous avons abouti à une description par deux entrées dictionnairiques : une entrée sous l'idée de «produire des paroles et/ou un sens», et une entrée sous l'idée de «ouverture sur des choix, des alternatives». Quant à mettons, nous avons recensé certaines de ses valeurs d'emploi et avons opéré des rapprochements avec disons.
Le présent travail constitue une contribution à la description du français québécois et il peut venir enrichir les données prédictionnairiques du Centre d'analyse et de traitement informatique du français québécois (CATIFQ) de l'équipe de J.-M. Léard à Sherbrooke.
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Vocabulaire de la chasse à la sauvagine (gibier et techniques) : enquête linguistique et étude lexicaleFrench, Leif Michael January 1997 (has links) (PDF)
Cette étude vise à faire l'analyse du vocabulaire de la chasse à la sauvagine à partir d'un corpus d'enregistrements sonores pris dans le discours des sauvaginiers expérimentés de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'analyse lexicale se penche en particulier sur le vocabulaire provenant de deux champs onomasiologiques, celui des espèces aquatiques et celui des techniques de chasse. La recherche se présente comme un glossaire dans lequel chacune des entrées est définie et commentée selon une perspective à la fois différentielle et historique, ce qui permet de déterminer les emplois de français de référence par rapport à ceux du français québécois et d'évaluer à quelle catégorie de composantes lexicales appartient tel mot ou telle locution (la présence du français de jadis et des dialectes, les anglicismes et les innovations). L'étude se termine, d'une part, par des remarques d'ordre général sur différents aspects différentiels et historiques relatifs à l'ensemble de la nomenclature étudiée de même que sur le rôle que jouent la syntagmatique, la polysémie et la synonymie à l'intérieur du réseau lexical des sauvaginiers. D'autre part, elle compare la fréquence et l'usage du lexique parmi des chasseurs d'autres régions du Québec permettant de proposer un aperçu général sur la distribution géolinguistique de la terminologie de base du vocabulaire en usage dans les milieux de chasse à la sauvagine au Québec.
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Temps et cause avec le connecteur anglais as : une approche psychomécaniquePilisi, Sylvia January 1997 (has links) (PDF)
La présente étude, s'inscrivant dans la perspective de la psychomécanique du langage, découle de l'observation, dans plusieurs langues, d'une constante dualité: celle de la notion de temps et de cause, que l'on retrouve exprimés systématiquement par des mots uniques. Cette dichotomie régulière soulève une question épineuse: Qu'est-ce que la temporalité et la causalité peuvent avoir en commun pour qu'elles soient à ce point liées en tant que possibilités sémantiques d'un seul et même mot?
Cette question a soulevé l'intérêt de certains linguistes, mais très peu en ont donné une réponse satisfaisante. L'objectif du présent mémoire est donc de déterminer les éléments qui, dans les notions de temps et de cause, permettent leur double expression par des mots uniques. À cette fin, nous avons choisi d'analyser en détail la facette temporelle/causale du connecteur as, qui est un connecteur très fréquent en anglais et qui, de par sa nature, nous permettra d'expliquer les divers mécanismes de certaines relations temporelles et causales et ainsi de répondre aux questions de base que nous nous posons.
En observant de près les éléments entrant dans la composition d'une relation temporelle, nous avons isolé certaines caractéristiques d'un tel type de rapport, que nous avons pu par la suite opposer aux particularités d'une relation causale. Ceci nous a permis de constater que les rapports temporels et causals différaient de manière radicale. Cette distinction se trouve au niveau de la nature dynamique et statique des relations temporelles et causales respectivement. C'est à partir de cette opposition fondamentale entre la nature tantôt statique tantôt dynamique de l'événement verbal que nous avons pu isoler certaines caractéristiques de as qui expliquent le transfert de la notion de temps à la notion de cause. Suite à ces observations, nous avons pu arriver à la conclusion que as en soi n'est réellement ni temporel ni causal. Il n'est en fait qu'un instrument permettant ces deux interprétations, et c'est plutôt la nature de l'événement verbal qui constitue l'élément décisif quant à l'interprétation tantôt temporelle tantôt causale de la phrase.
Dans le cas du temps comme de la cause, as case deux événements à l'intérieur d'un seul et même lieu, mais le fait dans un ordre déterminé. As, tout en indiquant la coexistence, indique du même coup une certaine séquence - ce qui peut sembler paradoxal à première vue, car il y a soit simultanéité, soit suite chronologique. Mais en réalité, un certain ordre peut très bien exister à l'intérieur de la collocation d'événements distincts. As compense pour la contrainte linguistique qui nous oblige à placer les éléments les uns à la suite des autres et résout le problème du passage de la perception à l'expression, permettant ainsi de franchir le pont pour passer de l'univers expérientiel à l'expression linguistique.
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Aime-t-on en allemand de la même manière qu'en français? : une étude différentielle de deux verbes de sentiment : "aimer" et "lieben"Plenk, Elke January 1997 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous effectuons une description différentielle détaillée de la valeur des verbes aimer et lieben à partir d'un corpus qui est composé de traductions tirées de deux romans et d'énoncés extraits de dictionnaires.
Pour établir la valeur différentielle des deux verbes, nous avons montré la polysémie de chacun des verbes en nous inspirant de la démarche du Dictionnaire explicatif et combinatoire du français (DEC) de I. Mel'cûk et des travaux de J.L. Léard. Nous avons ensuite comparé les valeurs des deux verbes et avons cerné leurs zones de similitudes et de différences.
L'étude sur la polysémie des deux verbes consiste en une description détaillée de tous les sens que chacun des verbes peut prendre et en une analyse de la corrélation entre les sens, la syntaxe, la nature sémantique des constituants et d'autres facteurs tels le mode, les adverbes, etc.
L'étude se termine par une observation des traductions de verbes dans les deux romans choisis dans notre corpus. Dans cette dernière partie, nous examinons comment les différences et les similitudes de valeurs des deux verbes se reflètent dans les traductions et nous ressortons les facteurs qui orientent vers telle ou telle traduction dans l'une ou l'autre langue.
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Étude sur l'acquisition des flexions verbales transitives animées en montagnaisLabrecque, Dominique January 1999 (has links) (PDF)
Notre mémoire a pour objet l'étude de l'acquisition du montagnais comme langue première et plus précisément l'acquisition des flexions verbales transitives animées chez des enfants âgés de 5, 6 et 7 ans.
Peu de recherches ont porté sur l'acquisition de la morphologie et de ce fait, les connaissances sont encore très limitées sur l'apprentissage par les enfants, des règles qui contraignent la nature de la structure des mots. Le montagnais, qui est une langue polysynthétique, c'est-à-dire dont l'essentiel de la structure se trouve au niveau de la morphologie, constitue un champ d'étude idéal pour l'acquisition de la morphologie.
Nous présentons au chapitre 1 la problématique dans laquelle se situe notre étude. L'objectif principal de notre travail est de rendre compte des connaissances qu'ont les enfants âgés de 5 à 7 ans des flexions verbales transitives animées. Nous ayons tout d'abord voulu déterminer quelles flexions verbales transitives animées à l'indicatif présent de l'indépendant sont maîtrisées par les enfants. Nous avons ensuite voulu déterminer s'il était possible de discerner une évolution dans la maîtrise de ces flexions verbales entre les enfants des trois groupes d'âges. Nous posons également comme hypothèse que l'analyse des erreurs flexionnelles produites devrait nous permettre de reconnaître certaines stratégies d'acquisition utilisées par les enfants.
Nous avons recours à deux modèles théoriques distincts qui sont présentés au chapitre 2. Notre étude sur l'acquisition se situe dans une perspective très large du modèle de la Grammaire Universelle de Noam Chomsky. Nous adhérons au postulat de Chomsky (entre autres 1972, 1975, 1981, 1986b, 1990) selon lequel l'enfant possède à la naissance une faculté de langage qui lui permet de générer des règles grammaticales complexes et abstraites sur sa langue. Pour l'analyse des données en montagnais, nous utilisons le modèle théorique classique de Bloomfield, modèle qui est toujours en vigueur dans la description de cette langue de nos jours. Nous présentons également dans ce chapitre une description de la morphologie verbale du montagnais.
Au chapitre 3, nous présentons les travaux les plus marquants en acquisition de la morphologie, soit l'étude de Berko (1958) sur l'anglais et celle de Clark et Slobin (1985) sur le français, ainsi que certains travaux plus pertinents à notre objet d'étude du fait qu'ils ont porté sur des langues à morphologie complexe. Nous présentons l'étude de Hyams (1986a, 1986b) sur l'acquisition de la morphologie de l'italien, dans laquelle elle présente son hypothèse à l'effet que la complexité d'un système morphologique pourrait dépendre moins de la quantité de morphèmes impliqués que de la régularité d'application de ces derniers dans le système. Nous présentons également l'étude de Pizzuto et Caselli (1992) sur l'acquisition des flexions verbales en italien ainsi que celles de Feurer (1980a, 1980b) et Mithun (1989) sur l'acquisition de la morphologie du mohawk.
Notre corpus provient de celui beaucoup plus vaste rassemblé par Daviault (1996) pour son étude de l'acquisition du montagnais. Nous présentons au chapitre 4 l'expérimentation de son étude qui a permis de recueillir la partie des données qui constitue notre propre corpus. Ce corpus est de type «production suscitée» et a été recueilli dans la communauté montagnaise de Uashat en 1996. La méthodologie que nous avons utilisée pour traiter ces données ainsi que la procédure utilisée pour leur analyse sont également présentées et discutées dans ce chapitre.
Enfin, les résultats de notre analyse sont présentés et discutés au chapitre 5. Nous présentons tout d'abord les résultats des flexions correctement produites dans les contextes obligatoires et leur comparaison par groupes d'âges. Nous analysons ensuite les erreurs flexionnelles produites et discutons les résultats de cette analyse.
Notre étude nous permet de conclure que le système flexionnel transitif animé n'est pas encore maîtrisé à l'âge de 7 ans. Il semble également que les flexions au singulier soient acquises avant celles au pluriel. Nous avons constaté une apparente régression dans la production des flexions T.A. au pluriel chez les enfants de 6 ans qui rend peut-être compte d'une période d'intense réanalyse de ces flexions. Enfin, nos résultats ont démontré que les enfants ont tendance à remplacer une flexion qu'ils ne peuvent produire par celles qu'ils maîtrisent le mieux dans le même système flexionnel.
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Problèmes dans l'emploi de l'article par des étudiants laotiensSisavath, Lamphay January 2001 (has links) (PDF)
La présente étude cherche à cerner les principales difficultés rencontrées par les étudiants laotiens de français langue étrangère dans l'emploi de l'article dans des productions écrites.
Les fondements théoriques sur lesquels se base cette recherche sont principalement l'essai théorique de Corblin (1987) et la synthèse de Riegel, Pellat et Rioul (1994). À partir de ces descriptions nous présentons une synthèse du fonctionnement de ce déterminant en français. Nous nous limitons dans ce travail à l'emploi du défini, de l'indéfini et du partitif.
Pour les fins de cette étude, nous avons préparé une épreuve écrite qui comprenait des exercices de choix, de choix avec justification et de production de phrases à partir de mots donnés. Cette épreuve a été administrée à 118 étudiants inscrits au Département de français de l'Université Nationale du Laos lors de notre collecte des données effectuée entre le mois de janvier et le mois de mars 1999. L'échantillon retenu pour la recherche comprend 95 copies de l'épreuve écrite ainsi que 15 rédactions.
Nous avons d'abord procédé à une analyse globale des réponses afin de déterminer la nature des erreurs et leur fréquence pour chacun des exercices et en fonction du niveau des apprenants. Par la suite, nous avons examiné plus en détails les erreurs de choix afin de voir si elles impliquaient certaines valeurs d'emploi en particulier. L'examen des rédactions a permis de compléter l'analyse.
Les résultats indiquent que le principal problème des apprenants concerne le choix de l'article (défini ou indéfini, partitif) et qu'il n'y a pas d'amélioration systématique d'un niveau à l'autre, puisqu'on observe peu de progrès entre le groupe avancé et le groupe intermédiaire. Il ressort également que certaines valeurs d'emploi sont mieux reconnues par les apprenants alors que d'autres sont davantage source d'erreurs.
Ces résultats nous amènent à formuler certaines recommandations relativement à l'enseignement de l'emploi de l'article auprès d'apprenants laotiens.
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De la phrase au texte : analyse des corrections et des stratégies d'intervention de professeurs cambodgiens de français langue étrangère (FLE) sur des productions écrites d'étudiants universitairesChraloeng, Vicheavy January 2001 (has links) (PDF)
La plupart des enseignants de français au Cambodge ont été formés à partir de la méthodologie grammaticale traditionnelle et de la linguistique structurale. Les propositions de celles-ci pour l'enseignement des langues étrangères constituent pour ces professeurs les principales sinon uniques références et elles ont façonné leur façon d'évaluer les productions écrites des étudiants. Encore aujourd'hui, la formation des enseignants reste étrangère aux perspectives plus récentes issues de la grammaire textuelle, de l'analyse du discours et de la pragmatique. Notre propre expérience de professeur de français langue étrangère (FLE) nous a montré que ces nouvelles perspectives sont très peu connues ou timidement prises en compte par la plupart des professeurs de FLE au Cambodge dans l'enseignement et l'évaluation de l'écrit.
Cette recherche se présente comme un travail pré-didactique visant précisément à vérifier jusqu'à quel point des enseignants de FLE à l'Institut de Technologie du Cambodge (ITC) se limitent à une approche normative des textes tributaire de la pédagogie traditionnelle ou s'ils tiennent compte des apports récents de la linguistique textuelle dans leurs interventions sur les rédactions françaises de leurs étudiants. Nous voulons observer les éléments retenus ainsi que ceux qui sont laissés dans l'ombre, autant à partir des corrections exactement localisées sur les copies que des marques graphiques ou hachures approximatives et des annotations par les enseignants.
À cet effet, dans un premier temps, nous relèverons dans vingt (20) textes argumentatifs de scripteurs faibles en français langue étrangère les erreurs d'ordre intraphrastique affectant la phrase et ses constituants ainsi que les déviances inter-phrastiques nuisant à la cohésion locale des textes. Dans un deuxième temps, nous décrirons les malformations textuelles déstructurant le déroulement argumentatif des rédactions et brisant leur cohérence globale. Parallèlement, nous observerons dans les deux cas quand, comment et à quelle fréquence les correcteurs interviennent sur les copies.
Notre mémoire revêtira donc plusieurs formes : une typologie des erreurs d'ordre microstructurel, portant sur le lexique, la morpho-syntaxe et les opérations d'enchaînement des séquences ou des phrases; une typologie des erreurs d'ordre macrostructurel, liées à la planification des textes, à la liaison des parties ou des paragraphes, à la reprise et à la progression des informations; un relevé des corrections et des non-corrections des enseignants; et finalement une description et analyse des modes d'intervention et d'évaluation des correcteurs.
De cette conjugaison d'analyses émergera, en guise de conclusion, un certain nombre de propositions didactiques pour l'enseignement du français langue étrangère à la clientèle concernée par cette étude.
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La langue de quatre auteurs-compositeurs-interprètes Québécois : analyse stylistiqueGirard, Pierre January 1999 (has links) (PDF)
Ce mémoire descriptif propose une analyse stylistique d'environ quatre-vingt textes d'auteurs-compositeurs-interprètes québécois des années 90, soit Daniel Bélanger, Luc De Larochellière, Lynda Lemay et Richard Séguin. L'objectif principal de l'étude est de décrire le cadre formel de la chanson québécoise par une observation de la langue des auteurs.
Dans une perspective structurale, l'analyse des textes de chansons - ou poésie sonorisée - est basée sur le cadre théorique du groupe Mu (Rhétorique générale, 1982) et vise une exploration de la langue établie sur deux plans; celui de l'expression et celui du contenu. Au plan de l'expression, l'observation se fait à partir des altérations produites sur le lexique (métaplasmes) et sur la syntaxe (métataxes), alors qu'elle s'effectue sur les altérations sémantiques au plan du contenu (métasémèmes).
À partir de la grille des métaboles du groupe Mu se voulant un outil technique permettant d'aborder la littérature sous un aspect linguistique, les figures les plus représentatives du corpus sont expliquées et illustrées par divers extraits de chansons. Les effets stylistiques qui s'en dégagent sont par la suite interprétés puis commentés.
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Comparaison du registre de lecteurs de bulletins de nouvelles québécois et françaisBissonnette, Stéphanie January 2000 (has links) (PDF)
Selon une opinion assez répandue, la voix des locuteurs québécois serait moins chantante, plus monotone que celle des locuteurs français. La présente étude vise donc à voir si l'exploitation du registre varie effectivement selon l'origine géographique des locuteurs.
Le corpus utilisé est composé d'extraits de bulletins d'informations recueillis à la radio et à la télévision. Il implique dix locuteurs, soit cinq Français et cinq Québécois. Les résultats de cette étude montrent que ce sont les lecteurs québécois qui présentent un registre global à la fois plus bas et plus étendu, et ce, peu importe le domaine considéré (discours, énoncé ou syntagme intonatif). Cette plus grande étendue globale recouvre cependant des différences en termes d'utilisation des diverses plages de fréquences. Les locuteurs québécois ont en effet tendance à préférer les basses fréquences alors que les locuteurs français font un usage plus équilibré de l'ensemble du registre, ce qui pourrait expliquer les impressions de plus grande variation.
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The Meaning of the English Adverbial Suffix-lyLessard, Nathalie January 1997 (has links) (PDF)
In Modern English, adverbs are generally derived from an adjectival root to which the suffix -ly is added. However, -ly is also found in other kinds of words such as adjectives and even a few substantives. Therefore, the problem of the English suffix ?ly lies in the fact that it is generally considered an adverbial suffix even though it is used to form other types of words. The suffix apparently has many uses which would endow it with many functions and meanings.
To complicate matters further, some -ty adjectives and adverbs have bare counterparts, and they form adjectival and adverbial pairs. The adverbial pairs are made up of two adverbs derived from the same adjectival root, and one adverb is characterized by the -ly suffix, whereas the other adverb is bare, meaning that it is identical in form to the root. Here is an example: He thought deeply about religious matters, and He plunged deep into the ocean. An example of an adjectival pair would be a kind man and a kindly heart.
Interestingly, in a good number of adverbial pairs, the -ly adverb and the bare adverb are not interchangeable, as is the case for deep and deeply, mentioned above. This suggests that there is a semantic difference between the two types of adverbs, and that this difference would probably be explained by the presence of the suffix.
Since the -ly suffixes, be they adverbial, adjectival, or substantival, are morphologically identical and since they have a common etymological root, the question of whether a definition exists that could be generalized to all uses of the suffix can be raised. If such a semantic link existed, this would mean that -ly does far more than, as many grammars claim, simply generate adverbs.
The goal of this thesis is to show that -ly is a consistently meaningful suffix that tells us something about the nature of the genesis of the lexical content of whatever part of speech the word may belong to. In other words, it will be proposed that there exists a unique semantic value of the suffix in tongue which would explain all of its uses in discourse.
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