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En tout cas : représentation unique et variationTremblay, Claire January 1993 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite d'une forme lexicale figée qui, à l'instar de bien d'autres mots du discours, a été négligée par la lexicologie traditionnelle. Il s'agit de la locution en tout cas, que la plupart des dictionnaires associent systématiquement à de toute façon, de toute manière, quoi qu'il en soit, etc. Nous montrons que ces expressions ne sont pas substituables les unes aux autres dans tous les contextes et que en tout cas possède son fonctionnement propre.
Cette étude s'inscrit dans un cadre d'analyse qui transcende la phrase et qui rend compte de la manière dont les dispositifs syntaxiques organisent le sens, et comment l'intrication syntaxe/sémantique est toujours motivée en contexte pragmatique.
Notre hypothèse est que le marqueur en tout cas est la trace d'une opération par laquelle un énonciateur indique la prise en charge explicite d'un choix effectué à l'intérieur d'une classe de termes ou de propriétés. En tout cas renvoie à une opération de partition entre un "certain" et un "possible". Cette opération constitue l'invariance fonctionnelle du marqueur, c'est-à-dire la valeur unificatrice des effets de sens qui découlent de contextes syntaxiques, discursifs et pragmatiques différents.
Nous croyons que ce mémoire constitue un apport modeste à la description du français québécois et ce, dans une perspective différente de l'approche lexicologique traditionnelle.
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Étude de l'emploi du passé simple et du passé composé dans des productions narratives écrites d'élèves de deuxième secondaireTremblay, Élisabeth January 1993 (has links) (PDF)
Le but de ce mémoire est de faire une description de l'emploi du passé simple (PS) et du passé composé (PC) dans des productions narratives écrites d'élèves de deuxième secondaire. Plus précisément, il s'agit de voir comment les élèves structurent ces temps dans des récits de faits divers.
L'analyse de ces textes a permis de constater un va-et-vient entre l'emploi du PC et celui du PS. Or, ces mobilités énonciatives entre formes verbales du système du discours (PC) et celles du système du récit (PS) sont souvent des écarts, par rapport au repérage énonciatif (repérage de type déictique), qui était attendu du type de production sollicité.
Nous avons décrit ici les bascules temporelles telles qu'elles se produisent dans les textes et expliquent quelles sont les contraintes linguistiques, textuelles et énonciatives qui ont pu influencer de telles variations.
Le mémoire comporte cinq chapitres qui se présentent comme suit:
Dans le premier chapitre, "Etat de la question", nous présentons les travaux qui ont servi de point de comparaison à la recherche. Les études mentionnées ont été choisies parce qu'elles s'inscrivent dans une perspective textuelle et énonciative.
Le second chapitre, "Cadre théorique", présente les bases théoriques qui ont permis d'élaborer notre méthode d'analyse des temps verbaux. La démarche de cette recherche s'appuie sur deux cadres théoriques: le courant de la linguistique énonciative et le courant de la linguistique textuelle. C'est plus particulièrement à partir d'éléments de la théorie des opérations énonciatives développée par Antoine Culioli, et des travaux de Benveniste et de Weinrich que la méthodologie de notre étude a été développée.
L'objectif des trois derniers chapitres est de décrire et d'expliquer la variation entre le PS et le PC selon une grille qui se répartit sur trois niveaux d'observation: a) le contexte linguistique (troisième chapitre); b) la planification textuelle, c'est-à-dire l'organisation de la macrostructure et de la microstructure du récit (quatrième chapitre); c) les opérations énonciatives et leurs combinatoires (cinquième chapitre). Les résultats obtenus dans ces parties indiquent que les variations PS et PC opérées dans les textes des élèves ne sont pas anarchiques et obéissent à certaines contraintes.
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Étude de la distribution de la virgule dans les phrases de textes argumentatifs d'expression françaiseSimard, Marthe January 1993 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une étude indicative de la distribution de la virgule dans des articles de fond à caractère socio-historique publiés en 1990. Il défend une explication syntaxico-graphique de l'usage de la virgule et propose des règles de réécriture originales qui s'appuient sur des principes théoriques et méthodologiques soutenus notamment par Claude Tournier (1977) et Geoffrey Nunberg (1991).
La recherche sur laquelle repose ce travail a tenté d'appliquer une démarche scientifique rigoureuse. Cette recherche s'est effectuée en trois temps: la compilation et l'étude empirique du discours prescriptif usuel du XXe siècle concernant l'emploi de la virgule; une analyse inférentielle de ces données appliquant une méthode originale inspirée de l'intelligence artificielle ? la rétroanalyse - et la constitution d'un modèle proposant des hypothèses permettant de prévoir l'occurrence d'une virgule, son emploi et sa fonction dans des phrases du français écrit; la vérification systématique de ces hypothèses dans un corpus de 290 phrases (8 500 mots) provenant de quelque cinquante textes écrits par des rédacteurs francophones d'origine ethnique différente, textes solidement documentés mais présentant néanmoins un point de vue subjectif. Le traitement du corpus a été effectué en appliquant le modèle; les résultats de cette application ont ensuite été compilés et analysés par ordinateur.
Le modèle a réussi, de façon très significative, à prévoir l'occurrence des virgules dans les phrases du corpus.
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Quelques grammaires françaises pour anglophones et quelques problèmes d'expression orale chez les étudiants anglophones de niveau très avancéLapointe, Fernand January 1993 (has links) (PDF)
Ce mémoire, qui s'appuie sur une longue expérience personnelle d'enseignement du français langue seconde à des étudiants anglophones de niveau très avancé, prendra la forme d'un va-et-vient entre quatre manuels de grammaire française pour anglophones, représentatifs de la méthodologie traditionnelle, et quelques problèmes d'expression orale persistants chez des anglophones qui ont maintes fois appris le contenu de ces grammaires et maintes fois effectué des exercices formels qui en sont issus (à trous, de transcription, de transformation).
Par ce va-et-vient, nous essaierons de comprendre pourquoi certaines erreurs persistantes n'ont pu et ne peuvent être prévenues ou corrigées par les approches de ces grammaires.
Nous serons également amenés à montrer comment ces grammaires peuvent elles-mêmes favoriser le non-emploi d'usages pourtant fréquents en français langue maternelle.
Nous nous situerons donc loin en amont de l'enseignement-apprentissage, notre point de vue étant celui d'un professeur de français à un niveau très avancé devant constamment faire du français correctif et suppléer à rebours aux carences des grammaires. Aussi, comme nous voudrions que ce travail débouche sur des applications en salle de classe, nous proposerons pour chaque cas analysé une solution préventive du problème recensé, qui consistera bien plus à tracer une voie de recherche qu'à résoudre une fois pour toutes la difficulté examinée sur laquelle bute l'apprenant anglophone.
Les erreurs persistantes, le non-emploi de structures fréquemment utilisées en langue-cible ainsi que le suremploi par les non-natifs de structures peu courantes chez les natifs se révèlent être des marques de stagnation de l'interlangue d'apprenants supposés bilingues et dont nous avons longtemps observé le français oral spontané.
Mais stagnation ne veut pas nécessairement dire fossilisation, même tardive en l'occurrence, du développement linguistique. Cette hypothèse recouvre tout notre mémoire, qui s'apparente à une recherche-action inspirée par la pratique de l'enseignement du français parlé à des apprenants souvent considérés comme ayant atteint un haut «plateau» en français oral.
Bien qu'il soit illusoire de rêver à une maîtrise «complète» de la langue-cible, et bien que l'apprentissage de la grammaire ne peut à elle seule conduire à la compétence orale, la description de l'interlangue de la clientèle observée sera à la base de cette question fondamentale: dans quelle mesure la description grammaticale explicite favorise ou entrave l'intériorisation du système linguistique que l'apprenant tente d'acquérir?
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Étude des connecteurs "et" et "mais" dans des productions écrites d'étudiants universitaires : approche sémantico-pragmatiquePelletier, Catherine January 1992 (has links) (PDF)
Ce mémoire de recherche porte sur l'étude de deux connecteurs, ET et MAIS, dans des productions écrites d'étudiants universitaires. Il vise essentiellement à décrire le fonctionnement de ces connecteurs, les conditions d'emploi dans lesquelles ils apparaissent et les effets de sens produits par les énoncés qui contiennent l'un ou l'autre de ces connecteurs.
Le corpus d'analyse est constitué de 1374 occurrences puisées à l'intérieur d'un échantillon de 70 travaux écrits par des scripteurs en cours de formation. Cet échantillon couvre quatre disciplines différentes: la biologie, l'histoire, l'éducation, l'administration.
A partir de ce corpus, ce mémoire dresse un portrait des différents emplois de ET et de MAIS dans des discours réels. Il fait ressortir deux grands types de MAIS: le MAIS de réfutation et le MAIS argumentatif déjà relevés par les études antérieures et permet de dégager différents emplois jusque-là non répertoriés. Il fait également état pour le ET de deux grandes catégories: le ET d'addition et le ET marqueur de continuité qui révèlent les différentes possibilités de ce connecteur. Cette étude s'intéresse aussi aux cas où ET et MAIS sont susceptibles d'entrer en concurrence, ces deux connecteurs pouvant parfois intervenir dans des contextes analogues. L'explication de quelques énoncés comportant des écarts reliés à un usage maladroit des connecteurs étudiés vient compléter la recherche.
Pour rendre compte de tous ces phénomènes, le recours à une approche qui fait appel à la syntaxe, à la sémantique et à la pragmatique a été nécessaire. Cette approche qui s'inspire largement de la théorie de l'argumentation de Ducrot et Anscombre a permis de décrire les connecteurs ET et MAIS dans un cadre qui suppose une description de portée générale à partir de laquelle il est possible de dériver les différents emplois.
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Statut prosodique de la particule discursive "la" en français québécoisDemers, Monique January 1992 (has links) (PDF)
En discours spontané français québécois, il existe de nombreuses particules discursives, telles hein, n'est-ce pas, osti, là, tsé, etc. à propos desquelles les grammaires sont à peu près muettes. Toutefois, un certain nombre d'études analysent la valeur énonciative de ces particules soit à partir d'une base syntaxique, soit à partir d'une base discursive; ces travaux sont loin de faire consensus. Si la plupart évoquent au passage la structure prosodique de ces éléments, particulièrement VINCENT (1983), aucun n'en fait une étude systématique. L'analyse prosodique de la particule discursive là, appelée plus spécifiquement ponctuant, vise donc à reprendre le problème dans une perspective qui part des caractéristiques prosodiques pour aller à la rencontre du rôle discursif. L'étude est développée selon l'approche à caractère descriptif mise de l'avant par le groupe de l'Institut de Phonétique d'Aix (ROSSI et al. 1981).
La double valeur syntaxique et sémantique de l'élément là, l'adverbe et l'élément discursif, permet une étude prosodique comparative. L'objectif général de l'analyse est donc de comparer les caractéristiques prosodiques de ces deux types d'emploi du là:
1) l'emploi déictique à valeur locative ou temporelle: toutes les fois qu'on va là sont dans le ménage (FD3) ou adjoint au démonstratif: à ce moment-là il faut une structure... (CD1);
2) l'emploi discursif: les Blancs là la majorité... (BP2).
Le corpus provient d'entrevues réalisées auprès de six locuteurs québécois (corpus PARADIS 1985); il est constitué de cent cinquante groupes prosodiques assertifs en début d'énoncé, répartis en trois types de séquences: celles se terminant par un là déictique, celles se terminant par un là ponctuant et celles sans là, qui forment un groupe-témoin. L'analyse prosodique détaillée (Fo, intensité et facteurs temporels) est faite à l'aide du système Computerized Speech Lab (CSL) de Kay Elemetrics Corp.
La démarche méthodologique pour réaliser un tel type d'étude est loin d'être établie et pose un certain nombre de problèmes, particulièrement en ce qui concerne la neutralisation des effets microprosodiques et l'application des seuils de perception. En raison de cet état de fait, les tendances dégagées à partir des valeurs brutes sont toujours données. Cependant, l'interprétation des résultats porte essentiellement sur les données corrigées pour quatre syllabes cibles, à savoir les deux syllabes précédant le là, le là et la syllabe qui lui est subséquente.
Il ressort de cette analyse que les deux types d'emploi de là présentent des caractéristiques prosodiques distinctes:
1) Les quatre syllabes cibles des séquences avec là déictique présentent par tendances le modèle prosodique suivant: ? ? ?. Le là déictique proprement dit est généralement porteur, par ordre d'importance, d'une intonation montante, d'une intensité montante et d'une augmentation de durée.
2) Les quatre syllabes cibles des séquences avec là ponctuant présentent pour leur part le modèle prosodique suivant: ? ? ?. La syllabe qui précède le ponctuant est la plupart du temps porteuse des mêmes caractéristiques que la syllabe du là déictique tandis que la syllabe du là ponctuant est le plus souvent caractérisée par une chute d'intonation, une chute d'intensité et une durée assez importante, ou comparable à celle de la syllabe précédente, ou quelques fois plus longue.
D'une part, les caractéristiques prosodiques communes au là déictique et à la syllabe qui précède le là ponctuant sont associables à un intonème continuatif majeur /CT/; d'autre part, s'il apparaît clairement que les caractéristiques du là ponctuant sont bien différentes de celles du là déictique, le statut prosodique de la particule discursive n'est pas aussi net que celui de l'élément adverbial. Néanmoins, les caractéristiques du ponctuant semblent présenter une parenté assez forte avec l'un des intonèmes répertoriés par ROSSI et al. (1981), le conclusif mineur /ce/; le là ponctuant paraît donc jouir du statut de syntagme intonatif autonome.
Finalement, la nette distinction qui ressort entre le statut prosodique des là déictiques et celui des là ponctuants reflète les différences syntaxico-discursives entre ces deux types de là et ainsi le rapport entre l'organisation prosodique et l'organisation syntaxico-discursive.
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Le marqueur ça : énonciation et discoursBoivin, Marguerite January 1992 (has links) (PDF)
L'anaphore, décrite grammaticalement comme "un processus syntaxique consistant à reprendre, par un segment, un autre segment du discours" (J. Dubois (1973:33)), n'est pas un problème nouveau. Elle a été étudiée autant dans le cadre de la linguistique structuraliste (J. Dubois) que générativiste (J.-C. Milner). La linguistique textuelle aussi s'y est intéressée. Pour comprendre la création de chaînes de syntagmes nominaux dans un texte, elle a catégorisé différents types de reprises pronominales et lexicales. Mais ces études ont surtout servi à montrer les contraintes distributionnelles des reprises anaphoriques et le rôle de continuité thématique de ces marqueurs grammaticaux (Halliday et Hasan).
En nous inspirant d'approches méthodologiques (Culioli) prenant en compte les opérations énonciatives et cognitives de construction des valeurs référentielles, nous avons voulu dépasser cette vieille idée qu'anaphoriser, c'est reproduire quelque chose de déjà existant dans le cotexte. Dans un corpus, composé d'une entrevue réalisée auprès d'un notaire dont le bureau commençait à s'informatiser, nous tentons de montrer comment un marqueur comme "ça", tantôt anaphore (le plus souvent), tantôt déictique, renvoie non seulement à des opérations de construction du contenu, mais également à d'autres opérations énonciatives et argumentatives complexes du sujet.
L'insuffisance des approches strictement linguistiques amène à consulter de plus en plus les spécialistes de l'analyse du discours et de la pragmatique qui s'intéressent à la signification en contexte discursif. En effet, on est de plus en plus conscient que le sens ne s'épuise pas dans l'explicite du discours et que l'analyse linguistique doit mettre au coeur de ses préoccupations l'activité de construction de valeurs référentielles par un sujet nécessairement situé, travaillant constamment l'ajustement entre énonciateurs, entre idées, entre connaissances et cherchant à valider ses énonciations soit à partir d'un contexte externe, soit en prenant en charge ce qu'il énonce.
Nous croyons, dans le cadre de cet élargissement méthodologique, avoir modestement apporté quelques éléments d'interprétations nouvelles sur le morphème "ça".
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Quelques connecteurs causals (car - parce que - puisque; comme -étant donne que - sous prétexte que) : dans un corpus québécois de textes écrits : description sémantico-pragmatiqueGagnon, Odette January 1992 (has links) (PDF)
Dans des énoncés pris hors-contexte, CAR - PARCE QUE ? PUISQUE sont, la plupart du temps, substituables. Ainsi dans Pierre va chez le médecin parce qu'il est malade, par exemple, PARCE QUE pourrait très bien être remplacé par CAR ou PUISQUE: Pierre va chez le médecin, car il est malade; Pierre va chez le médecin, puisqu'il est malade.
Mais malgré le fait qu'ils soient ici tous les trois possibles, tout locuteur francophone est sensible à la subtile nuance qui distingue les énoncés ainsi formés. On y est sensible, à cette nuance, sans toutefois pouvoir en préciser la nature. Notre préoccupation initiale était donc de déterminer en quoi CAR ? PARCE QUE - PUISQUE se distinguent les uns des autres.
La présente recherche s'inscrit dans le cadre de la théorie argumentative de Ducrot, elle-même inspirée de la théorie des actes de langage élaborée par Austin et Searle. Ainsi nous voulions démontrer que la relation causale entre deux énoncés reliés par CAR - PARCE QUE- PUISQUE ne se situait pas exclusivement au niveau des contenus purement sémantiques; des facteurs non verbaux tels que les actes de langage, les maximes conversationnelles, les présuppositions, l'acte et la situation d'énonciation, les intentions des interlocuteurs doivent intervenir dans la description de ces trois connecteurs.
Notre objectif était de voir quelles sont les contraintes qui régissent les conditions d'emploi de CAR - PARCE QUE - PUISQUE dans la presse écrite québécoise, dans le but de proposer une description sémantique de ces connecteurs basée sur des données syntaxiques mais qui tient compte de facteurs pragmatiques.
Après avoir analysé, à l'aide des critères syntaxiques usuels, quelque 300 énoncés relevés au hasard de nos lectures dans des articles de presse provinciale ou régionale, ainsi que dans des revues aux intérêts variés, nous avons constaté que les trois conjonctions présentaient une orientation argumentative différente: avec PARCE QUE, le locuteur essaie de convaincre que Q est la cause de P; avec PUISQUE, le locuteur tente de convaincre de P; et avec CAR, le locuteur tente de faire admettre Q.
À cette description sémantico-pragmatique de CAR - PARCE QUE - PUISQUE s'ajoutent, au chapitre IV, quelques remarques concernant l'emploi d'autres connecteurs causals dans la presse écrite québécoise: COMME - ÉTANT DONNÉ QUE - SOUS PRÉTEXTE QUE.
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Quatre aires linguistiques québécoises : étude de régionalismesBouchard, Normand January 1992 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise ne s'inscrit pas dans le cadre d'un projet de recherche à l'Université du Québec à Chicoutimi ou ailleurs.
La recherche entreprise se veut à la fois théorique et appliquée: d'une part théorique du fait que, dans un premier temps, nous traitons du régionalisme dans sa définition, de son rôle, son histoire et d'autre part appliquée, parce que nous étudions en détail 74 régionalismes québécois.
Ces régionalismes ont été choisis dans quatre aires linguistiques du Québec: soit la région de l'Ouest, la Beauce, la Rive-Sud et le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Le travail de recherche se divise en trois principales parties:
1- Le choix du sujet et la constitution du corpus de base des régiona1ismes à partir de vérifications effectuées dans l'Atlas linguistique de l'Est du Canada et dans des ouvrages spécifiques a chacune des régions à l'étude et au Fichier du Trésor de la langue française au Québec de l'Université Lava1;
2- Une réflexion sur le phénomène du régionalisme: la norme, le rôle, la définition;
3- Le traitement des régionalismes québécois retenus: l'entrée, la définition, les enquêtes, la synonymie et l'historique de chacun.
La conclusion générale de la recherche démontre le rô1e des régionalismes chez les locuteurs: soit son rôle de suppléance notamment et sa place dans le système linguistique des locuteurs québécois.
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Étude terminologique et analyse des modes de formation de 50 notions sur le traitement automatique des langues naturellesDubé, Martine January 1990 (has links) (PDF)
Le présent mémoire comporte deux volets. Tout d'abord, une étude terminologique du traitement automatique des langues naturelles comprenant une présentation de la méthodologie utilisée pour la rédaction des dossiers, un arbre du domaine, un corpus des termes traités et enfin un vocabulaire composé de 50 dossiers de terminologie. Chaque article est constitué de différentes rubriques soit d'une entrée et de sous-entrées, d'un domaine d'emploi, d'une définition, de contextes, d'observations et, à l'occasion, d'illustrations.
Le second volet consiste en une analyse des modes de formation néologiques les plus fréquemment rencontrés dans le corpus en l'occurrence le syntagme et le calque. Une typologie des principaux cas répertoriés et des tableaux statistiques a été dressée pour chacun d'entre eux en plus d'un commentaire sur les cas particuliers qui ont été relevés.
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