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La subjectivité dans un corpus d'émissions économiques radiophoniques : variations de marques énonciatives selon les sujets parlants et les genres / Subjectivity in a corpus of economy radio programs : variations of enunciation markers focusing on the speaker’s status and the program genreGerber, Nathalie 29 June 2017 (has links)
Comment la palette des marques énonciatives, qui déterminent l’inscription de la subjectivité au sein des contenus discursifs objectivés, est-elle employée dans les discours économiques radiophoniques ? Quelles sont les variations de ces marques et selon quelles variables ? Ces variations seront appréhendées à partir d’un corpus de 35 émissions économiques, en fonction des genres discursifs (brèves, analyses, chroniques, débats, interviews, portraits) et de l’identité des sujets parlants selon leurs statuts médiatiques (animateurs, chroniqueurs, invités) et sociaux (journalistes, économistes, acteurs économiques, acteurs politiques européens, artistes). Nous cherchons, ce faisant, les marques caractéristiques de la pratique des communautés discursives représentées dans notre corpus. Les analyses s’inscrivent dans un double cadre théorique : celui de l’analyse du discours, qui situe les textes dans un contexte socio-historique, un dispositif institutionnel et une communauté discursive, et celui des théories de l’énonciation qui éclairent les valeurs sémantiques et le fonctionnement énonciatif des marques prises en compte. Les déictiques de première personne instancient explicitement le sujet parlant dans le discours. Les occurrences du conditionnel marquent une disjonction énonciative du locuteur par rapport au propos tenu. A partir d’une analyse du fonctionnement énonciatif de ces marques, nous en cherchons le fonctionnement discursif et leurs effets sur l’ethos des locuteurs. Cette recherche nous amènera à interroger, notamment, la définition du discours économique, les notions de genre et d’ethos, le passage du niveau énonciatif au niveau discursif / How is the range of enunciation markers, which determine how subjectivity is inscribed within objective discursive content, used in economy radio programs? How do these markers vary and according to what variables? Such variations will be explored in a corpus of 35 episodes of various economy radio programs, focusing on program genre (headlines, chronicles, debates, interviews, portraits) and speaker identity — the speaker’s media status (radio hosts, commentators, guests) and social status (journalists, economists, economic actors, European players, artists). Thereby, we seek to identify the enunciation features of the discursive communities represented in the corpus.Analyses fall within two theoretical frameworks: French discourse analyses and enunciation theory. The first framework places discourses in sociological and historical context, in institutional systems, and in discursive communities. The second one illuminates how the enunciation markers under study operate, as well as their semantic value. First-person deictic pronouns explicitly ground the speaker in the discourse. The ‘conditionnel’ tense marks a disjunction between the speaker and the discursive content. From the analyses of how enunciation markers operate on a linguistic level, we will observe their effects on a discursive level, and specifically on the ethos of the speaker. This study will lead us to question, inter alia, the definition of economic discourse, the notions of program genre and ethos, the transition between the enunciation level and the discursive level
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A voz que canta na voz que fala: poética e política na trajetória de Gilberto GilCarvalho, Pedro Henrique Varoni de 05 July 2013 (has links)
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Previous issue date: 2013-07-05 / Dans ce travail de thèse on analyse la cartographie d'un sujet du discours, il est Gilberto Gil. Cette analyse prend dès leur inscription dans un événement discursif, le tropicalisme, dans la fin des années 1960, jusqu'au début de leur gestion comme Ministre de la Culture pendant le gouvernement du président Lula, entre les années 2003 et 2008. Il nous est donc intéressant de vérifier le mouvement entre deux lieux énonciatifs, qui sont occupés par le compositeur populaire et par le Ministre. Dans ce trajet, on veut réfléchir sur le fonctionnement d'archive de « brésilité » à partir des relations entre l'art et la politique dès le contexte d'émergence de la dictature militaire en 1964 jusqu'à l'arrivée de l'ex-métallurgique Luiz Inácio Lula da Silva au pouvoir. Notre travail est basé surtout sur l'Analyse du Discours française qui nous donne les concepts les plus importants pour notre analyse : énoncé, formation discursive, archive, interdiscours et intradiscours. Ce sont des outils qui nous permettent de vérifier les relations savoir-pouvoir dans l'activité de la chanson populaire bien que de vérifier comment ces relations-là contribuent pour la production de subjectivités dans la société brésilienne. Le corpus de notre recherche est composé par des chansons et des prononcés du Ministre, les deux vus comme des manifestations syncrétiques. On propose, encore, la proximité des oeuvres de chercheurs qui font leurs recherches dans une perspective historique de la chanson brésilienne, par exemple Luis Tatit et José Miguel Wisnik. À partir de la compréhension du phénomène de la chanson populaire comme un « réseau de messages », on veut penser, d'un point de vue discursif, la relation entre la 'voix qui parle' et la 'voix qui chante'. Ainsi, on cherche de rendre problématique le chemin qui conduit l'artiste vers le Ministère comme un procès inverse. La 'voix qui chante' conduit à la 'voix qui parle' dans la politique et fournit, encore, un ballaste tropicaliste-anthropophagique au gouvernement Lula, surtout à ce qui se réfère à la recherche d'un nouveau lieu institutionnel du Brésil dans une société globalisé. La trajectoire de Gilberto Gil exemplifie, donc, la façon comme la chanson populaire est devenu une des plus grandes productions discursives dans l'antérieur de l'archive de « brésilité ». / Esta tese analisa a cartografia de um sujeito do discurso, Gilberto Gil. Desde sua inscrição num acontecimento discursivo, o tropicalismo, no final dos anos 1960, até o inicio de sua gestão como Ministro da Cultura do Governo Lula entre os anos 2003 e 2008. Interessa-nos perceber o trânsito entre dois lugares enunciativos ocupados pelo compositor popular e pelo Ministro. Nesse trajeto, buscamos refletir sobre o funcionamento do arquivo de brasilidade, a partir das relações entre arte e política desde o contexto de implantação da ditadura militar até a chegada ao poder do ex-metalúrgico Luiz Inácio Lula da Silva. Nosso referencial teórico é a Análise do Discurso de vertente Francesa que fornece os principais conceitos utilizados na análise tais como enunciado, formação discursiva, arquivo, interdiscurso e intradiscurso. São instrumentos que permitem perceber as relações de saber-poder envolvidas na atividade da canção popular e como elas contribuem para a produção de subjetividades na sociedade brasileira. Nosso corpus de análise são as canções e pronunciamentos do Ministro, pensados como manifestações sincréticas, verbais e não verbais. Propomos, ainda, uma aproximação com a obra de pesquisadores que trabalham, numa abordagem histórica, a canção brasileira, tais como Luis Tatit e José Miguel Wisnik. A partir do entendimento do fenômeno da canção popular como uma rede de recados buscamos pensar, de um ponto de vista discursivo , a relação entre a voz que fala e a voz que canta , procurando problematizar o caminho do artista em direção ao Ministério como processo inverso. A voz que canta conduz a voz que fala na política, fornecendo, inclusive, um lastro tropicalista-antropofágico ao Governo Lula, sobretudo no que se refere à busca de um novo lugar institucional do Brasil na sociedade globalizada. A trajetória de Gilberto Gil exemplifica, assim, a forma como a canção popular se tornou um das mais potentes produções discursivas no interior do arquivo da brasilidade.
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A presença do outro : um viés lingüístico-discursivo na linguagem jurídicaMontano, Elza Eliana Lisbôa January 2007 (has links)
Reposant sur le présupposé théorique du dialogisme de Mikhaïl Bakhtine, cette thése est une étude d'énonciation, dans laquelle sont examinés les concepts de genres de discours, de style et de sujet du text. La théorie de Jean-Michel Adam met en avant la séquencialité de cet énoncé; Catherine Kerbrat-Orecchioni nouns montre les catégories utilisables par le sujet énonciateur, s'identifiant à travers sa subjectivité pour etré perçu comme sujet du processus. La méthodologie utilisée dans ce travail est d'ordre qualitatif. Le corpus analysé est le Vote nº 81.360, exposé dans le contexte de la Cour Supréme Brésilienne (Supremo Tribunal Federal), qui est fondée sur la législation en vigueur. L'entendement de ce corpus typifie le délit de viol. II résulte de cette lecture une jurisprudence déterminante pour que ce crime intègre la liste des articles légaux, ne permettant pas aux prisionniers de bénéficier d'une progression du régime des peines. La question du genre est importante dans la recherche, dans la mesure où le Code Pénal indique que l'article qui typifie le délit de viol vise à protéger la liberté sexuelle de la femme, indépendamment de sa moralité. La Conférence Mondíale sur les Droits de l'Homme, qui s'est tenue à Vienne, reconnait dans l'article 18 de sa déclaration que les Droits Fondamentaux des femmes et des fillettes font inaliénablement, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne; autrement dit, la violence de genre est incompatible avec la dignité du moi et de l'autre, en tant que citoyennes. D'autre part, les sujets davantage concernés par de vote sont des femmes: l'une, l'énonciateur de la décision prise dants le vote analysé; l'autre, la victime violée. / Esta tese é um estudo de enunciação, cujo pressuposto teórico é o dialogismo de Bakhtin, onde discuto os conceitos de gêneros de discurso, estilo, sujeito do texto. A teoria de Adam identifica a seqüencialidade desse enunciado; Kerbrat-Orecchioni mostra-me as categorias possíveis de serem usadas pelo sujeito enunciador, identificando-se mediante sua subjetividade para que possa ser identificado como sujeito do processo. A metodologia usada nesta tese é a qualitativa. O corpus analisado é o Voto n° 81.360, exposto em um contexto, o Supremo Tribunal Federal (STF), legalmente amparado para isso. O entendimento deste corpus tipifica o delito de estupro. Dessa leitura, resulta uma jurisprudência determinante para que esse crime entre no rol dos artigos legais, não permitindo aos presos terem progressão de regime. A questão de gênero é importante para a pesquisa, pois o Código Penal explicita que o artigo que tipifica o delito de estupro visa a proteger a liberdade sexual da mulher, independentemente de sua moralidade. A Conferência Mundial dos Direitos Humanos, realizada em Viena, em sua Declaração, no art. 18, reconhece os Direitos Humanos das mulheres e das meninas são inalienáveis e constituem parte integrante e indivisível dos Direitos Humanos universais, ou seja, a violência de gênero é incompatível com a dignidade do eu e do outro, como cidadãs. Além disso, os sujeitos relevantes desse voto são mulheres: uma, o enunciador da decisão impressa no voto analisado; a outra, a vítima violentada.
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Poética do lugar em O Turista Aprendiz, de Mário de Andrade, Angústia, de Graciliano Ramos, e Tristes Trópicos, de Claude Lévi-StraussMachado, Cristiane Marques January 2008 (has links)
Ce travail cherche à analyser les rapports en Littérature Comparée/Espace, en établissant des représentations de l'altérité à partir des définitions des termes étranger, de Julia Kristeva, en Étrangers à nous-mêmes (1994), et exotisme, de Victor Ségalen, en Essai sur l'exotisme : une esthétique du divers (1978). Telles définitions sont problématisées par l'analyse d'approche comparatiste de Angústia (s/d), de Graciliano Ramos; O turista aprendiz (2002), de Mário de Andrade; et Tristes trópicos (1996), de Claude Lévi-Strauss. Chacune de ces oeuvres traduit des formes de perception du réel que l'écriture transforme en fable du lieu. Notre but c'est de comparer l'expérience de déplacement dans l'espace de Mário, Lévi-Strauss et Luís da Silva bien que d'analyser comment le sentiment et la sensation d'exotisme exercent des influences sur leurs parcours. Donc nous avons essayé de retirer des ouvres la figure d'étranger assumée par ces trois étrangers. Pour cela, nous avons capté la forme avec laquelle chacun transgresse la géographie physique des lieux visités/habités, en la reconfigurant et en établissant une sorte de transgéographie. Tout cela nous a fait concluir que l'expérience de déplacement dans l'espace et la perception du réel ne produisent pas seulement des fables du lieu, comme en Tristes trópicos et O turista aprendiz mais aussi des tragédies du lieu, comme dans le cas de Angústia. Fable ou tragédie, le fondamental même c'est d'admettre que, sans l'exil de Luís da Silva, Mário et Lévi- Strauss, le goût de l'errance ne pourrait être affiné (Glissant, 1990). Et cette errance, vécue plus ou moins consciemment par nos étrangers, étend l'expérience du déplacement à une poétique de la relation. Ainsi, leurs identités, avant basées sur le Même, deviennent rizhomatiques par la relation avec l'Outre. De plus, le récit de voyages des nos exotes ou voyageurs-nés se transformes en récit d'eux-mêmes. Il faut encore souligner que, à partir de ce déploiement identitaire declanché par le déplacement géographique, nous pouvons envisager une poétique de la relation où l'immensité de l'espace se (con)fond avec l'immensité intime, comme une vraie dialectique de l'extérieur et l'intérieur. / A presente dissertação aborda as relações em Literatura Comparada/Espaço, estabelecendo representações da alteridade a partir das definições de estrangeiro, de Julia Kristeva, em Estrangeiros pra nós mesmos (1994), e de exotismo, de Victor Ségalen, em seu Essai sur l'exotisme: une esthétique du divers (1978). Tais definições são problematizadas através do enfoque comparatista de Angústia (s/d), de Graciliano Ramos; O turista aprendiz (2002), de Mário de Andrade; e Tristes trópicos (1996), de Claude Lévi-Strauss. Cada uma destas obras traduz, à sua maneira, formas e modos de percepção do real circundante que a escritura transforma em fábula do lugar. Nosso objetivo consiste não apenas em comparar a experiência de deslocamento no espaço empreendida pelos estrangeiros Mário, Lévi-Strauss e Luís da Silva, mas também em analisar a forma como o sentimento e a sensação de exotismo interferem no percurso de cada um deles. Para tanto, tentamos extrair das obras citadas a figura de estrangeiro assumida por Luís da Silva, Mário de Andrade e Claude Lévi- Strauss. Além disso, captamos a forma com que cada um desses estrangeiros transgride a geografia física dos lugares visitados/habitados, reconfigurando-a por meio da subjetividade e estabelecendo, assim, uma espécie de transgeografia. De nossas análises, concluímos que a experiência do deslocamento no espaço e a percepção do real circundante nem sempre produzem fábulas do lugar, como em O turista aprendiz e Tristes trópicos, mas em alguns casos, como o de Angústia, não deixam de resultar em tragédias do lugar. Fábula ou tragédia, o fundamental mesmo é admitir que, sem o "exílio" por que passam Luís da Silva, Mário Andrade e Lévi-Strauss, não se poderia afinar o gosto pela errância. E essa errância, experimentada ora mais ou menos conscientemente por nossos estrangeiros e corcundas de alma, faz com que a experiência no espaço se estenda necessariamente para uma poética da relação. Assim, suas identidades, antes enraizadas no Mesmo, acabam por desdobrar-se rizomaticamente, pela relação com o Outro, e por transformar os relatos de viagem e retirança de nossos exotes e voyageurs-nés em relatos de si mesmos. Cabe-nos ainda ressaltar que, a partir desse desdobramento identitário provocado pelo deslocamento geográfico, podemos entrever uma poética do encontro em que a imensidão do espaço se (con)funde com a imensidão íntima em uma verdadeira dialética do exterior e do interior.
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As relações de trabalho nas organizações de economia solidária : um paralelo Brasil-França / Les relations de travail dans les organisations de l´economie solidaire : un parallèle Brésil - FranceWautier, Anne Marie T.G.E. January 2004 (has links)
L´objectif de cette recherche est l´étude de la relation entre le travailleur et son travail dans le cadre d´organisations de production de biens et de services qui se situent en marge du système capitalista et qui revendiquent l´originalité d´un travail plus autonome, plus juste et plus responsable : les organisations de l´économie solidaire. Que peut signifier, pour un travailleur, développer son activité dans ce genre d´organisations ? C´est la question qui fonde cette étude. Ou, en d´autres mots, l´expérience quotidienne vécue par le travailleur de l´économie solidaire peut-elle se manifester à travers des pratiques professionnelles et sociales révélatrices de nouvelles formes d´insertion dans le travail et dans la société ? Est-ce que cette expérience indiquerait une transformation en cours dans certains segments du monde du travail et également observable dans d´autres contextes économiques ou serait-elle à peine un reflet de la situation particulièrement fragile des trravailleurs brésiliens ? Il s´agira donc de comprendre la singularité de la participation des travailleurs à ce projet, son impact sur le développement de leur travail et d´étudier les transformations qui peuvent affecter les relations sociales qui se tissent à partir du travail dans l´organisation et en dehors d´elle. Le travail sera ainsi analysé sous une dimension subjective, comme expérience de construction identitaire, et sous une dimension institutionnelle, en tant que socialisation pour et par la solidarité. Le concept de « travail solidaire », qui réunit ces dimensions, sera analysé à partir, principalement, de l´optique de François Dubet, de sa théorie de l´acteur et de la socialisation. Cette étude s´inscrit ainsi dans une perspective de contribution à la Sociologie du Travail, sans aucune prétention de réaliser une sociologie de l´économie solidaire et de ses multiples relations avec la société. Ce qui intéresse ici est la transformation de la relation entre le travailleur et son travail. L´argument défendu dans cette recherche est que les relations qui naissent d´une expérience quotidienne du travail dans des organisations de l´économie solidaire sont à la fois particulières et diverses et représentent un défi pour l´ensemble des relations sociales. Ainsi, le travail réalisé dans ces organisations serait peut être susceptible, malgré ses ambiguïtés, de stimuler de nouvelles formes de relations sociales au travers d´une socialisation fondée sur la solidarité. Trois types d´organisations qui serviront de référence ont été construits à partir de la production dominante, des valeurs et des objectifs qui motivent l´action des groupes étudiés :organisations de production, associations culturelles et organisations humanitaires. La comparaison Brésil-France, réalisée à travers des unités situées à Porto Alegre e à Paris, vise établir des homologies, c´est à dire des correspondances dans la construction de l´action individuelle et collective, malgré des contextes différents, et vise également la recherche de spécificités capables d´enrichir d´éventuelles interactions. Ce qui, au cours de la recherche, est apparu autant au Brésil qu´en France, c´est, d´une part, un discours « officiel » (dirigeants, militants de l´économie solidaire et chercheurs) qui decrit la tâche que se propose l´économie solidaire : la responsabilisation de tous pour transformer la société. D´autre part, ce que l´on trouve dans le discours des travailleurs, c´est la présentation d´une réalité quotidienne faite de tensions et de contradictions. Comprendre cette apparente incompatibilité supposait recréer les mécanismes de construction du travail solidaire : dans quelle mesure peut-on parler d´expérience sociale et dans quelle mesure la socialisation pour et par la solidarité est-elle ou non réussie ? Pour ce faire, il était nécessaire de recomposer le processus de construction des relations sociales dans et hors travail, révélé par les stratégies des travailleurs qui essaient de se situer face aux logiques d´action développées par les organisations. Après quoi a été analysée la possibilité de trouver des ressemblances et des différences dans la construction de ce travail solidaire,entre le Brésil et la France. Finalement, on a cherché à répondre à la question qui était à l´origine de la recherche : est-ce que le travail solidaire peut vraiment donner naissance à de nouvelles relations sociales dans le travail et, de façon plus ample, dans la société ? / O objetivo desta pesquisa é o estudo das relações que se estabelecem entre o trabalhador e seu trabalho em organizações não convencionais, isto é, que não se identificam com o modo capitalista de produção e que reivindicam, pelo contrário, a criatividade e a originalidade de um trabalho mais autônomo, mais justo e mais responsável: a economia solidária. O que significa, para o trabalhador, atuar nestas organizações? É a pergunta que orienta este estudo. Dito de outro modo: a experiência vivida no trabalho cotidiano pelo trabalhador da economia solidária manifesta-se mediante práticas profissionais e práticas sociais reveladoras de novas formas de inserção no trabalho e na sociedade? Seria essa experiência fruto de uma transformação que ocorre em alguns segmentos do mundo do trabalho e observável em outros contextos econômicos ou um reflexo da situação particularmente fragilizada dos trabalhadores brasileiros? Tratar-se-á então de entender a singularidade da participação dos trabalhadores a este projeto, seu impacto sobre o desenvolvimento de seu trabalho e das relações estabelecidas com a organização e de estudar as transformações que podem ocorrer nas relações sociais a partir do trabalho. Este será analisado sob uma dimensão subjetiva, como experiência de construção identitária, e sob uma dimensão institucional, como socialização para e pela solidariedade. O conceito de “trabalho solidário”, que reúne essas dimensões, será analisado apoiando-se, em grande parte, na obra de François Dubet e sua teoria do ator, da estrutura social e da socialização. A pesquisa se inscreve numa perspectiva de contribuição à Sociologia do Trabalho e das relações de trabalho sem a pretensão de realizar uma sociologia da economia solidária, nas suas múltiplas relações com a sociedade. O que está em foco é a transformação das relações entre o trabalhador e seu trabalho. O argumento defendido pela pesquisa é que as relações que nascem de uma experiência cotidiana do trabalho nas organizações da economia solidária são peculiares e diversificadas, mas interpelam e desafiam o conjunto das relações sociais. Portanto, o trabalho realizado nessas organizações talvez seria, apesar de suas ambigüidades, suscetível de estimular novas formas de relações sociais por meio de uma socialização assentada na solidariedade. Três tipos de organizações “referências” (tipos ideais) são construídos a partir do tipo de produção dominante e dos valores e objetivos que motivam a ação: organizações de produção, associações culturais e organizações humanitárias. A comparação Brasil – França, através das organizações investigadas em Porto Alegre e Paris, procura homologias, isto é: correspondências na construção da ação apesar de contextos diferentes, assim como a reconstrução de processos e procura de especificidades que possam enriquecer as interações. No decorrer da investigação, o que se encontrou, tanto no Brasil quanto na França, foi de um lado, um discurso “oficial” (mentores, militantes da economia solidária e pesquisadores) que descreve a tarefa que se atribui a economia solidária: a responsabilização de todos para transformar a sociedade. Por outro lado, encontrou-se, através do discurso dos trabalhadores, o relato da realidade quotidiana que aparece como um mundo de tensões e contradições. Para entender essa aparente incompatibilidade, foi preciso recriar os mecanismos de construção do trabalho solidário: em que medida pode-se falar de experiência social e em que medida a socialização para e pela solidariedade é bem sucedida. Para tanto, foi necessário recompor o processo de construção das relações sociais dentro e fora do trabalho, manifestado mediante estratégias dos atores que precisam se posicionar frente às lógicas de ação desenvolvidas pelas organizações. A seguir, analisou-se a possibilidade de encontrar semelhanças e diferenças entre o Brasil e a França na construção deste trabalho solidário. Enfim, procurou-se responder à pergunta que originou esta pesquisa: seria mesmo o trabalho solidário gerador de novas relações sociais no trabalho e no âmbito mais amplo da sociedade?
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"Homo Fugiens" via les arts de la fugue : trajectoires du sujet, espaces de fugue. Vers une théorie musicale du sujet. / "Homo Fugiens" via the arts of the fugue. Towards a musical theory of the subject.Trey, Flavie 28 June 2014 (has links)
L’hypothèse d’une théorie musicale du sujet postule que l’on peut éclairer certaines problématiques de l’existence humaine à la lumière de la fugue musicale, et inversement. A partir du sens technique et musical du «sujet» de fugue, nous opérons dans la première partie une relecture (étymologique, sémantique et historique) de la fugue et du fait musical en lien avec l’émergence de la conscience européenne moderne, au tournant du 16ème siècle. En retour, les enjeux culturels, psychologiques et sociaux de la fugue s’éclairent grâce à l’injonction éthique de faire de sa vie une œuvre d’art - une fugue, dans la vie comme dans l’art. Cette hypothèse, énoncée au terme de la première partie, est explorée dans la troisième partie. La deuxième partie est consacrée à une esthétique comparée des arts de la fugue visant à faire apparaître la transversalité des enjeux et des principes de cette forme particulière. La prégnance de ces manifestations artistiques renforce l’hypothèse selon laquelle la subjectivité de fugue peut fonctionner comme un modèle de compréhension du sujet humain. La troisième partie s’ouvre sur une analyse de la psychopathologie de fugue. Ainsi la description de l’Homo Fugiens, figure anthropologique de l’homme en fugue, s’adosse in fine à une axiologie du sujet : le sujet humain, aux sens psychologique, social et éthique, évolue entre le sens positif (esthétique) de la fugue (œuvre d’un sujet absolu, créateur, en quête de lui-même) et le sens passif (voire pathologique) de la fuite (appauvrissement du sujet, qui peut aller jusqu’à la perte). / The hypothesis of a musical theory of the subject postulates that the musical fugue partly explains human existence, and conversely. Considering the technical and musical significations of the fugue «subject», in the first part we reassess the musical fugue (through etymology, semantics and history) in its relation to the emergence of modern consciousness in Europe, at the turn of the sixteenth century. On the other hand, what is at stake with the cultural, psychological and social aspects of the fugue can be explained through the ethical injunction of making your life a work of art - a fugue, in life, as in art. This hypothesis emerges at the end of the first part and is directly addressed in the third part. The second part is dedicated to a comparative aesthetics of the arts of the fugue aimed at underlining the transversality of the principles specific to this artform. The omnipresent manifestations of the fugue in art reinforce the idea that the subjectivity of / in the fugue can operate as a model of understanding of the human subject. The third part develops from an analysis of the psychopathology of fugue. Accordingly, we show that the description of the Homo Fugiens (the anthropological figure of « man in (the) fugue ») rests on an axiology of the subject : the human subject, psychological, social and ethical, evolves between the positive (aesthetic) meaning of the fugue (the human subject, absolute, in quest of himself, creating his life) and the passive meaning of fugue-as-flight (ranking from the impoverishment to the loss of the subject, which is the pathology of the fugue).
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O conceito de família na Filosofia do Direito de HegelBarbieri, Greice Ane January 2013 (has links)
L'étude vise à tester l'hypothèse selon laquelle la systématique philosophie hégélienne est de nature procédurale, c‟est a dire, qui peut être constamment mis à jour et peut être appelé comme un «système ouvert». Pour confirmer la thèse de l'ouverture de la philosophie hégélienne sur les chemins de l'histoire, nous avons faire une présentation et une réévaluation de la notion de famille comme exposés, en particulier dans la Philosophie du Droit de Hegel. L'objectif sous-jacent est de rechercher, d'analyser et de mettre à jour la notion de famille exposée et développée par Hegel dans sa philosophie politique, une fois que la section de la famille est l'une des plus daté de sa Philosophie de l'Esprit Objectif. En outre, la notion de famille est important et actuelle pour comprendre votre pensée politique, parce que, pour Hegel, la famille est la première racine de l'éthique de l'Etat: elle est aussi le premier moment de la Philosophie du Droit, dans lequel l'individu quitte d'être exposé comme une personne ou un objet isolé des autres individus, et va être vu et considéré comme «membre de», soit de la famille dans la singularité, soit de la société civile bourgeoise dans la particularité, soit dan l'État comme une universalité. Par ailleurs, il est intéressant de noter le rôle que joue la famille dans la réalisation du concept de l'Etat et de son influence dans la sphère publique. / O trabalho tem como objetivo pôr à prova a hipótese de que filosofia sistemática hegeliana é processual, que pode ser sempre atualizada, podendo ser denominada, então, um “sistema aberto”. Para confirmar a tese da abertura da filosofia hegeliana aos caminhos da história, procuramos fazer uma apresentação e reavaliação do conceito de família, tal como exposto, principalmente, na Filosofia do Direito de Hegel. O objetivo subjacente é o de pesquisar, analisar e atualizar o conceito de família exposto e desenvolvido por Hegel, na sua filosofia política, pois a seção família é uma das partes mais datadas de sua Filosofia do Espírito Objetivo. Além disso, o conceito de família é relevante e atual para compreender seu pensamento político, pois, para Hegel, a família é a primeira raiz ética do Estado; ela é, também, o primeiro momento da Filosofia do Direito, em que o indivíduo deixa de ser exposto como uma pessoa ou um sujeito isolado dos demais indivíduos, passando a ser visto e tomado como "membro de‟, seja da família na singularidade, seja da sociedade civil-burguesa na particularidade, seja do Estado na universalidade. Além disso, cabe ressaltar o papel que a família desempenha na efetivação do conceito de Estado e sua influência na esfera pública.
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Transversalidades, subjetivação e produção de vida : marcas do trabalho na polícia civilBaierle, Tatiana Cardoso January 2014 (has links)
Cette thèse a pour thème le travail de la sécurité publique, en particulier dans la police civile de Rio Grande do Sul. La proposition vise à réfléchir sur transversalizadores aspects du travail de la police civile dans sa relation avec les processus subjectifs dans la perspective de la vie d'entraînement de puissance. Ainsi vise à discuter de la construction de l'officier de réserve au sein de la police civile. La méthodologie de cette étude a adopté le point de vue cartographique, cherchant à suivre les pistes et les chemins qui ont été présentés comme la recherche serait construit en termes de champ et applications théoriques. En cartographie, le chercheur sera reporté à travers des paysages, en étant guidé par les indices qui émergent dans le champ théorique et pratique. De cette façon, des entretiens individuels avec des policiers dans différentes positions et les effectifs ont été organisées. Le traitement de la parole a été effectuée au moyen de l'imbrication théorique entre la psychodynamique du travail et de la schizo. Pensez le monde du travail et la police implique d'examiner et de réfléchir sur deux domaines importants. Dans connaissances et des pratiques de bricolage, il est entendu à être la possibilité de construire des connaissances qui permettra le passage de la vie et de la production de changements et de possibilités de décalages institutionnels. Dans la cartographie du discours de participants, ont émergé des drapeaux qui ont été prises comme des catégories d'analyse et de fils, à leurs amarres représentent la conception de cette thèse. Donc, nous présentons les résultats suivants: Drapeau Territoire - fils de l'Organisation et des relations; Flag Machine - Fils L'entrée et la police; Mouvement Flag - Fil déplacement et A (fe) vation. Le Land Drapeau est comprise comme espace existentiel produite dans le travail quotidien, marqué par des éléments se rapportant à faire de ce sujet. La machine de Drapeau, engrenages et sous réserve explicite de modes de traitement, l'Rejoignez la transmutation en (la) police. Le mouvement du drapeau de la compréhension que même le plus dur des institutions, la garde lui-même des éléments de la vie. La machine de police se compose de personnes désirent êtres; de sorte est soumise à des lignes flexibles de production et d'exploitation des lignes de fuite. En parlant de la police, indicative de la police civile se déplace, déplace vers base une performance plus démocratique et plus humaine. Le poids des lignes molaires qui traversent l'institution et les méthodes de travail sont des facteurs opérant dans ce processus lent, mais cela ne signifie pas stagnation. Grâce à l'activation de la touche possibilités, afin de permettre le passage du flux de vie est la puissance de travail. / A presente tese tem como tema o trabalho na segurança pública, mais especificamente na Polícia Civil do Rio Grande do Sul. A proposta tem como objetivo, refletir sobre aspectos transversalizadores do trabalho do policial civil, em sua relação com processos de subjetivação, na perspectiva do acionamento de potência de vida. Desse modo, procura problematizar a construção do sujeito policial no espaço da Polícia Civil. A metodologia deste estudo adotou a perspectiva cartográfica, buscando seguir as pistas e os caminhos que se apresentavam conforme a pesquisa ia se construindo em termos do campo e dos mapeamentos teóricos. Na cartografia, o pesquisador vai transitar por entre paisagens, sendo guiado pelas pistas que emergem do campo teórico e prático. Neste percurso, foram realizadas entrevistas individuais com policiais civis de diferentes cargos e lotações. O processamento das falas foi efetivado por meio do entrelaçamento teórico, entre a Psicodinâmica do Trabalho e a Esquizoanálise. Pensar o mundo do trabalho e a polícia implica olhar e refletir sobre dois campos significativos. Na bricolagem de saberes e práticas, entende-se estar a possibilidade da construção de conhecimento que permita a passagem da vida e a produção de possibilidades de mudanças e deslocamentos institucionais. No cartografar das falas dos sujeitos, emergiram sinalizadores que foram tomados como categorias de análise e fios que, em suas amarrações compõem o desenho desta tese. Assim apresenta-se como resultados: Sinalizador Território – Fios Organização e Relações; Sinalizador Máquina – Fios O Ingresso e O Polícia; Sinalizador Movimento – Fios Deslocamento e A(fe)tivação. O Sinalizador Território é entendido como espaço existencial produzido no cotidiano de trabalho, marcado por elementos que atravessam o fazer deste sujeito. No Sinalizador Máquina, a explicitação das engrenagens e modos de processamento do sujeito, do Ingresso à transmutação em (O) Polícia. O Sinalizador Movimento parte do entendimento que, mesmo a mais dura das instituições, guarda em si elementos de vida. A máquina Polícia é constituída de pessoas, seres de desejo; portanto está sujeita à operação de linhas flexíveis e à produção de linhas de fuga. Na fala dos policiais, os indicativos de que a Polícia Civil encontra-se em movimento, em deslocamento rumo a uma atuação com bases mais democráticas e humanizadas. O peso das linhas molares que atravessam a instituição e os modos de trabalhar são fatores que operam na lentidão deste processo, mas isso não significa estagnação. Por meio das possibilidades de ativação dos afetos, no sentido do permitir a passagem dos fluxos-vida, encontra-se a potência do trabalho. / This thesis focuses on work in public safety, specifically the Civil Police of Rio Grande do Sul. It reflects on transversalizing aspects of the work of civil police officers in their relation to processes of subjectivation, from the perspective of activating life power. Therefore, it discusses the construction of the police officer subject within the Civil Police space. Its methodology adopted a cartographic perspective, seeking to follow the clues and paths presented as the study was built, in terms of field and theoretical mappings. In this cartography, the researcher will transit between landscapes and will be guided by clues emerging from the theoretical and practical field. Along the way, individual interviews were performed with police officers from different positions and places of work. Their speeches were processed by theoretical intertwining of Psychodynamics of Work and Schizoanalysis. Thinking the world of labor and the Police involves looking and reflecting on two significant fields. The possibility of construction of knowledge that allow the passage of life and production of possibilities for institutional changes and shifts resides in the bricolage of knowledges and practices. In cartographing subjects’ speeches, signals emerged that were taken as categories of analysis and threads whose bindings make up the design of this thesis. Thus, we present results as follows: Territory Signal – Thread: Organization and Relations; Machine Signal – Thread: Entry and The Police Officer; Movement Signal – Thread: Shift and Affectivation. The Territory Signal is understood as existential space produced in everyday labor, marked by elements that traverse this subject’s actions. The Machine Signal shows the gears and processing modes of the subject, from entry to transmutation into Police (Officer). The Movement Signal starts from understanding that even the hardest institutions keep elements of life. The Police machine is made of people, of beings of desire; therefore, it is subject to the operation of flexible lines and the production of lines of flight. In officers’ speeches, there is indications that the Civil Police is moving, shifting towards working under more democratic and humanized bases. The weight of molar lines crossing the institution and the ways of working operate in the slowness of the process, but that does not mean stagnation. Through the possibilities for activation of affects in the sense of allowing the passage of the life-flows, the power of labor is found.
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Modernité et postmodernité francophones dans les écritures de violence : le cas de Rachid Boudjedra et de Sony Labou Tansi / Francophone modernity and postmodernity in writings of violence : the Case of Rachid Boudjedra and Sony Labou TansiToure, Thierno Dia 22 November 2010 (has links)
Essentiellement circonscrites dans la diégèse, la modernité et la postmodernité du roman africain francophone constituent moins deux esthétiques opposées, qu’elles ne s'identifient à une « coopération textuelle ». Le travail de réécriture de la première, par la seconde, prolonge et renouvelle le projet littéraire du roman africain francophone. Dès lors, la modernité littéraire de ce dernier s'inscrit, au-delà d’un déterminisme, dans une dynamique et un dynamitage textuels. Le texte, considéré dans son « insularité », fonde une littérarité surdéterminée, sinon par une logique de violence, du moins par un principe de subversion, qui s’expliquent par un rapport « problématique du langage » et par une volonté « de créer son propre lieu de parole ». Ce qui conduit à une esthétique structurale promouvant un formalisme élaboré et dominant, dont l'impact moderne en terme de renouvellement et d'inventivité investit davantage le signifiant qu'il n'incarne le signifié. Aussi la postmodernité littéraire désigne-t-elle ce par quoi le roman africain francophone dévie la tentation du fétichisme formel. Ainsi décentre-t-il son enjeu esthétique vers un travail de reconstruction de récits, insistant davantage sur les thèmes, les chroniques et autres histoires de violence. L'hétérogénéité, l'hybridation, la dissémination et les « jeux de langage » (banalisation, ironie, ludisme et effet d'irréel) incarnent des pratiques narratives de cette écriture du tragique. Par conséquent, cette dernière, plutôt qu'une représentation de la crise ou une crise de la représentation, procède d'une « mise en crise », lieu esthétique qui ouvre les potentialités créatrices d'un art poétique postmoderne. Finalement, au-delà des écritures de violence, la modernité et la postmodernité littéraires résultent, fondamentalement, d'un renversement d'optique propre au déploiement (ou redéploiement) de la subjectivité dans le roman africain de langue française. Subjectivité littéraire dont le bien-fondé consiste à dessiner deux cartographies narratives, moderne et postmoderne, par lesquelles les littératures, maghrébine et négro-africaine, d'expression française, balisent une voie d'accès à la Weltliteratur. / The modernity and postmodernity of the francophone African novel, mainly confined to the level of diegesis, do not so much form two opposing aesthetics as take part in “textual cooperation.” The task of rewriting the former by the latter extends and renews the literary project of the francophone African novel. As a result, its literary modernity goes beyond a certain determinism to become part of a textual dynamics and indeed, a dynamiting. Taken in terms of its “insularity,” the text establishes an overdetermined literariness through, if not a logic of violence, at least a principle of subversion, which can be explained by a “problematic relationship to language” and a desire “to create its own place from which to speak.” This leads to a structural aesthetic that fosters an elaborate, dominant formalism whose modern impact, in terms of renewal and inventiveness, is more fully contained in the signifier than it is embodied in the signified. This is how literary postmodernity denotes that through which the francophone African novel diverts the temptation of formal fetishism. It decentres its aesthetic concern towards the task of reconstructing narratives, placing more emphasis on the themes, accounts and other stories of violence. Among the characteristic narrative practices of this writing of the tragic are heterogeneity, hybridization, dissemination and “language play” (banalization, irony, playfulness and unreal effect). As a result, such writing proceeds not from a representation of the crisis or a crisis of representation, but from an “enactment of crisis,” an aesthetic site that opens up the creative potential of postmodern poetic art. Fundamentally, going beyond writings of violence, literary modernity and postmodernity are the result of a shift in perspective related to the deployment (or redeployment) of subjectivity in the francophone African novel. And the value of this literary subjectivity consists in setting out two narrative cartographies, modern and postmodern, through which francophone literatures—Maghribi and Negro-African—stake out a path of access to Weiliteratur.
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As relações de trabalho nas organizações de economia solidária : um paralelo Brasil-França / Les relations de travail dans les organisations de l´economie solidaire : un parallèle Brésil - FranceWautier, Anne Marie T.G.E. January 2004 (has links)
L´objectif de cette recherche est l´étude de la relation entre le travailleur et son travail dans le cadre d´organisations de production de biens et de services qui se situent en marge du système capitalista et qui revendiquent l´originalité d´un travail plus autonome, plus juste et plus responsable : les organisations de l´économie solidaire. Que peut signifier, pour un travailleur, développer son activité dans ce genre d´organisations ? C´est la question qui fonde cette étude. Ou, en d´autres mots, l´expérience quotidienne vécue par le travailleur de l´économie solidaire peut-elle se manifester à travers des pratiques professionnelles et sociales révélatrices de nouvelles formes d´insertion dans le travail et dans la société ? Est-ce que cette expérience indiquerait une transformation en cours dans certains segments du monde du travail et également observable dans d´autres contextes économiques ou serait-elle à peine un reflet de la situation particulièrement fragile des trravailleurs brésiliens ? Il s´agira donc de comprendre la singularité de la participation des travailleurs à ce projet, son impact sur le développement de leur travail et d´étudier les transformations qui peuvent affecter les relations sociales qui se tissent à partir du travail dans l´organisation et en dehors d´elle. Le travail sera ainsi analysé sous une dimension subjective, comme expérience de construction identitaire, et sous une dimension institutionnelle, en tant que socialisation pour et par la solidarité. Le concept de « travail solidaire », qui réunit ces dimensions, sera analysé à partir, principalement, de l´optique de François Dubet, de sa théorie de l´acteur et de la socialisation. Cette étude s´inscrit ainsi dans une perspective de contribution à la Sociologie du Travail, sans aucune prétention de réaliser une sociologie de l´économie solidaire et de ses multiples relations avec la société. Ce qui intéresse ici est la transformation de la relation entre le travailleur et son travail. L´argument défendu dans cette recherche est que les relations qui naissent d´une expérience quotidienne du travail dans des organisations de l´économie solidaire sont à la fois particulières et diverses et représentent un défi pour l´ensemble des relations sociales. Ainsi, le travail réalisé dans ces organisations serait peut être susceptible, malgré ses ambiguïtés, de stimuler de nouvelles formes de relations sociales au travers d´une socialisation fondée sur la solidarité. Trois types d´organisations qui serviront de référence ont été construits à partir de la production dominante, des valeurs et des objectifs qui motivent l´action des groupes étudiés :organisations de production, associations culturelles et organisations humanitaires. La comparaison Brésil-France, réalisée à travers des unités situées à Porto Alegre e à Paris, vise établir des homologies, c´est à dire des correspondances dans la construction de l´action individuelle et collective, malgré des contextes différents, et vise également la recherche de spécificités capables d´enrichir d´éventuelles interactions. Ce qui, au cours de la recherche, est apparu autant au Brésil qu´en France, c´est, d´une part, un discours « officiel » (dirigeants, militants de l´économie solidaire et chercheurs) qui decrit la tâche que se propose l´économie solidaire : la responsabilisation de tous pour transformer la société. D´autre part, ce que l´on trouve dans le discours des travailleurs, c´est la présentation d´une réalité quotidienne faite de tensions et de contradictions. Comprendre cette apparente incompatibilité supposait recréer les mécanismes de construction du travail solidaire : dans quelle mesure peut-on parler d´expérience sociale et dans quelle mesure la socialisation pour et par la solidarité est-elle ou non réussie ? Pour ce faire, il était nécessaire de recomposer le processus de construction des relations sociales dans et hors travail, révélé par les stratégies des travailleurs qui essaient de se situer face aux logiques d´action développées par les organisations. Après quoi a été analysée la possibilité de trouver des ressemblances et des différences dans la construction de ce travail solidaire,entre le Brésil et la France. Finalement, on a cherché à répondre à la question qui était à l´origine de la recherche : est-ce que le travail solidaire peut vraiment donner naissance à de nouvelles relations sociales dans le travail et, de façon plus ample, dans la société ? / O objetivo desta pesquisa é o estudo das relações que se estabelecem entre o trabalhador e seu trabalho em organizações não convencionais, isto é, que não se identificam com o modo capitalista de produção e que reivindicam, pelo contrário, a criatividade e a originalidade de um trabalho mais autônomo, mais justo e mais responsável: a economia solidária. O que significa, para o trabalhador, atuar nestas organizações? É a pergunta que orienta este estudo. Dito de outro modo: a experiência vivida no trabalho cotidiano pelo trabalhador da economia solidária manifesta-se mediante práticas profissionais e práticas sociais reveladoras de novas formas de inserção no trabalho e na sociedade? Seria essa experiência fruto de uma transformação que ocorre em alguns segmentos do mundo do trabalho e observável em outros contextos econômicos ou um reflexo da situação particularmente fragilizada dos trabalhadores brasileiros? Tratar-se-á então de entender a singularidade da participação dos trabalhadores a este projeto, seu impacto sobre o desenvolvimento de seu trabalho e das relações estabelecidas com a organização e de estudar as transformações que podem ocorrer nas relações sociais a partir do trabalho. Este será analisado sob uma dimensão subjetiva, como experiência de construção identitária, e sob uma dimensão institucional, como socialização para e pela solidariedade. O conceito de “trabalho solidário”, que reúne essas dimensões, será analisado apoiando-se, em grande parte, na obra de François Dubet e sua teoria do ator, da estrutura social e da socialização. A pesquisa se inscreve numa perspectiva de contribuição à Sociologia do Trabalho e das relações de trabalho sem a pretensão de realizar uma sociologia da economia solidária, nas suas múltiplas relações com a sociedade. O que está em foco é a transformação das relações entre o trabalhador e seu trabalho. O argumento defendido pela pesquisa é que as relações que nascem de uma experiência cotidiana do trabalho nas organizações da economia solidária são peculiares e diversificadas, mas interpelam e desafiam o conjunto das relações sociais. Portanto, o trabalho realizado nessas organizações talvez seria, apesar de suas ambigüidades, suscetível de estimular novas formas de relações sociais por meio de uma socialização assentada na solidariedade. Três tipos de organizações “referências” (tipos ideais) são construídos a partir do tipo de produção dominante e dos valores e objetivos que motivam a ação: organizações de produção, associações culturais e organizações humanitárias. A comparação Brasil – França, através das organizações investigadas em Porto Alegre e Paris, procura homologias, isto é: correspondências na construção da ação apesar de contextos diferentes, assim como a reconstrução de processos e procura de especificidades que possam enriquecer as interações. No decorrer da investigação, o que se encontrou, tanto no Brasil quanto na França, foi de um lado, um discurso “oficial” (mentores, militantes da economia solidária e pesquisadores) que descreve a tarefa que se atribui a economia solidária: a responsabilização de todos para transformar a sociedade. Por outro lado, encontrou-se, através do discurso dos trabalhadores, o relato da realidade quotidiana que aparece como um mundo de tensões e contradições. Para entender essa aparente incompatibilidade, foi preciso recriar os mecanismos de construção do trabalho solidário: em que medida pode-se falar de experiência social e em que medida a socialização para e pela solidariedade é bem sucedida. Para tanto, foi necessário recompor o processo de construção das relações sociais dentro e fora do trabalho, manifestado mediante estratégias dos atores que precisam se posicionar frente às lógicas de ação desenvolvidas pelas organizações. A seguir, analisou-se a possibilidade de encontrar semelhanças e diferenças entre o Brasil e a França na construção deste trabalho solidário. Enfim, procurou-se responder à pergunta que originou esta pesquisa: seria mesmo o trabalho solidário gerador de novas relações sociais no trabalho e no âmbito mais amplo da sociedade?
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