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Le problème du volontaire chez AristoteMendoza Bustos, Sergio Antonio 06 May 2021 (has links)
Depuis une trentaine d'années, surtout en Angleterre et aux États-Unis, on assiste à des tentatives de réévaluer la pertinence des travaux éthiques d'Aristote dans le cadre de la recherche actuelle en éthique. Figure au premier plan le problème du volontaire et de l'involontaire: non seulement croit-on généralement que le Stagirite ait mal défini ces concepts, mais on va jusqu'à affirmer qu'il n'avait même pas une conception de ce qu'on nommerait plus tard le "libre arbitre", c'est à dire, la liberté de choix. Nous examinerons dialectiquement la position d'Aristote à partir de ces critiques récentes et les plus grands commentateurs du passé, afin de chercher réponse à la question: Trouve-t-on ou non chez Aristote une doctrine du libre arbitre? De cette façon, nous serons en mesure de répondre sous un éclairage nouveau à la question posée, et de montrer la pertinence de la démarche d'Aristote.
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Premier discours de Jean-Paul Sartre sur la liberté et la question du fondement de la réalité humaineMorin, Serge 27 January 2022 (has links)
Ce mémoire porte sur la conception sartrienne de la liberté. Afin d'éviter de porter un jugement préconçu et moralisateur sur la liberté sartrienne, ce projet tente d'élaborer et de manier les principaux concepts d'une liberté dont la caractéristique fondamentale réside dans le fait qu'elle ne s'acquiert jamais définitivement. En se limitant principalement à L'être et le néant, ce projet vise par ailleurs à faire surgir l'essence paradoxale de la réalité humaine en tant qu'elle est un être à la fois libre et contingent.
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Les fondements théologiques de la liberté de l'Église dans les sociétés pluralistes et sécularisées : une proposition de développement de l'ecclésiologie catholiqueLapierre, Jean-François 27 January 2024 (has links)
Thèse en cotutelle entre l'Université Laval Québec, Canada et Facoltà teologica dell'Italia settentrionale Milano, Italie. / Dignitatis humanae (1965), la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religieuse, stipule que « [l]a liberté de l'Église est un principe fondamental dans les relations de l'Église avec les pouvoirs publics et tout l'ordre civil. » (DH 13 § 1) Or, la marginalisation de l'Église dans les sociétés pluralistes et sécularisées révèle les limites de l'approche juridique adoptée par les Pères dans ce document. Aujourd'hui, la difficulté d'imaginer la place et le rôle de l'Église dans des contextes sociopolitiques et culturels profondément différents de celui des années 1960, pose un important problème à l'ecclésiologie catholique. Pour discerner les contours de ce problème et pour y répondre de manière fructueuse, nous parcourons, dans la première partie de cette thèse, l'histoire bimillénaire du christianisme afin de comprendre comment la liberté de l'Église a été vécue et théorisée dans divers contextes. Dans la deuxième partie, nous analysons avec précision le texte et le contexte de Dignitatis humanae, pour comprendre les raisons et la signification du changement de perspective voulu par les Pères en ce qui concerne les responsabilités du pouvoir civil en matière religieuse. Enfin, dans la troisième et dernière partie, nous analysons les défis que rencontre actuellement cet enseignement conciliaire. Au terme de ce parcours, nous en arrivons à la conclusion que la mise en lumière des fondements théologiques de la liberté de l'Église, à savoir, d'une part, l'enracinement de l'Église dans le mystère de Dieu et, d'autre part, le caractère constitutif de la perspective eschatologique, permettent de comprendre cette liberté comme une limite au pouvoir humain - dans le monde ou dans l'Église. Ainsi compris, le principe de la liberté de l'Église contribue à l'élaboration d'une ecclésiologie politique dont les circonstances actuelles montrent la nécessité. Ce parcours permet aussi de prendre conscience que non seulement ce principe traverse l'histoire, mais qu'il a une histoire, et que l'étude de celle-ci révèle des éléments de continuité permettant d'affronter les défis actuels et à venir. En somme, les découvertes effectuées en chemin nous conduisent à poser la question de la liberté de l'Église dans les sociétés, non pas comme celle d'un groupe d'individus, mais comme celle d'un corps social qui interroge et travaille les cultures et, en particulier, les conceptions de l'ordre social. / Dignitatis humanae (1965), the Second Vatican Council's Declaration on religious freedom, states that « [t]he freedom of the Church is the fundamental principal in what concerns the relations between the Church and governments and the whole civil order. » (DH 13 § 1) However, the marginalization of the Church in pluralistic and secularized societies exposes the limits of the juridical approach espoused by the Council Fathers in this document. Nowadays, the struggle to envision the place and role of the Church in sociopolitical and cultural contexts profoundly different from the one characterizing the 1960's points to a serious problem in Catholic ecclesiology. To fathom this problem properly and to address it in a productive manner, we go through, in the first part of this thesis, Christianity's two-thousand-year old history so as to understand how the freedom of the Church was implemented and theorized in various contexts. In the second part, we carefully analyze the text and context of Dignitatis humanae, to understand the reasons and the significance of the perspective shift expressed by the Fathers with regard to public powers' responsibilities in religious matters. Finally, in the third and last part, we examine the challenges currently facing this conciliar teaching. We then come to the conclusion that the highlighting of the theological foundations of the freedom of the Church, namely, the rooting of the Church in God's mystery, and the constitutive character of the eschatological perspective, allows for an understanding of this freedom as a limit to human power - be it in the world or in the Church. Thus understood, the principle of the freedom of the Church becomes a central element of the political ecclesiology called for by the current circumstances. This endeavor shows that this principle not only runs through history, but has a history, the study of which reveals elements of continuity of paramount importance to face the current challenges and those still to come. The discoveries made along the way lead us to view the question of the freedom of the Church, not as that of a group of individuals, but rather of a social body whose presence challenges cultures and, in particular, the conceptions of social order.
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La conception sartrienne de la liberté absolue au sein de L'être et le néantThibodeau, Carolane 06 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 28 février 2024) / La liberté absolue de la conscience que Sartre défend dans *L'être et le néant* semble être une théorie dépassée, son invalidité ayant été établie selon la phénoménologie postérieure à l'œuvre de Sartre. Pourtant, les critiques de la conception sartrienne ne font généralement pas preuve d'une bonne compréhension de la liberté absolue. Contrairement à ce qu'en disent les critiques, la liberté absolue n'est pas celle d'une conscience capricieuse pouvant modeler le monde et soi-même selon ses volontés et à partir de rien. Or, que veut dire Sartre par « liberté absolue »? C'est à cette question que ce mémoire entend répondre dans une tentative d'offrir une compréhension plus juste de la liberté absolue. La liberté absolue est une liberté de choix compris en termes de possibilités. Par suite, ce choix est absolu, car il est effectué dans une autonomie radicale. Cette radicalité d'autonomie de choix ne signifie pas que le sujet est conçu en dehors de sa situation dans le monde. De ce fait, l'objectif est de concevoir la façon dont la liberté absolue se maintient à travers deux dimensions principales : la dimension subjective (les raisons d'agir, le passé et l'aspect psychologique) et la dimension sociale (l'intersubjectivité et les faits sociaux). Ces deux dimensions seront l'occasion de répondre à des objections, principalement celles que Merleau-Ponty adresse à Sartre et que les critiques postérieures de la phénoménologie critique reprennent, concernant les divers rapports du sujet dans le monde avec des êtres et des sens qu'il n'a pas lui-même constitués et une situation avec laquelle il doit composer et que Sartre ne semble pas avoir, selon eux, considérée au sein de sa conception. Les éléments précédents permettront de dénoncer les interprétations naïves de la liberté absolue qui ne distingue pas la liberté radicale de la liberté totale et de contester la motivation de Merleau-Ponty, conception reprise par la phénoménologie critique, en lui opposant une motivation en intériorité qui conserve la liberté absolue et évite le déterminisme dans lequel la conception merleau-pontienne menace de sombrer. La pertinence d'un tel projet réside dans le fait qu'il implique toute une éthique de la responsabilité individuelle.
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Indifférence et impuissance : Axel Honneth et les pathologies de notre libertéTrudel, Stéphane 24 April 2018 (has links)
Alors que dans ses précédents travaux, Axel Honneth se proposait de reconstruire la Théorie critique, dans le cadre d’une nouvelle philosophie sociale, soutenue par le concept hégélien de reconnaissance, une réorientation fut observée dans le contenu de son plus récent ouvrage : Le droit de la liberté : Esquisse d’une éthicité démocratique. En ayant auparavant pris appui sur la théorie de la reconnaissance, il tente désormais d’utiliser une méthode similaire, mais en dressant cette fois-ci un cadre descriptif qui s’articule autour du concept de liberté. Pour y parvenir, il met en lumière les limites des libertés morales et juridiques, pour proposer une liberté sociale comme thérapie, qu’il décline sous les trois formes du « « nous » des relations personnelles », du « « nous » de l’agir à l’oeuvre dans l’économie de marché », puis du « « nous » de la formation démocratique de la volonté ». L’objet de notre recherche est donc de dresser un bilan critique de cette oeuvre, puis de tenter de cerner, en mettant cette conception honnethienne de la liberté en dialogue avec d’autres auteurs, si Axel Honneth a pu laisser certaines zones d’ombre ou angles morts au passage. / As in his previous works, Axel Honneth suggested the reconstruction of the Critical Theory, as part of a new social philosophy supported by the Hegelian concept of recognition, a shift was observed in the content of his latest book: Freedom’s right: The Social Foundations of Democratic Life. Having previously worked on his own theory of recognition, he is now trying to use a similar method, but this time building a descriptive framework that revolves around the concept of freedom. To achieve this, Honneth highlights the limits of the moral and legal freedoms, in order to provide a social freedom as therapy. He describes his social freedom in three forms: the sphere of personal relations, the market sphere and the public political sphere. The purpose of our research is to make a critical assessment of his work, and then try to identify, by placing the Honneth’s freedom design in dialogue with different authors. This will allow us to conclude if Honneth’s left blind spots in the process.
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Les mutations du droit moralLepez, Justine 05 April 2024 (has links)
Notre mémoire de maîtrise porte sur les mutations du droit moral en France. Traditionnellement, le droit moral est prédominant sur les droits patrimoniaux, en raison de la conception personnaliste qui irrigue le droit d’auteur français et en fait sa singularité. Cette prééminence engendre classiquement une stabilité et une position suffisamment forte pour résister au vent consumériste qui souffle sur le paysage juridique international occidental. Néanmoins, en raison de la dilution de la notion d’auteur, de la tendance à la collectivisation et donc l’émergence d’une multiplicité d’œuvres, de nouveaux modes de diffusion et de la mise en place systématique d’une balance des intérêts contra legem entre le droit moral et la liberté de création, ce droit extrapatrimonial témoigne d’un changement de paradigme manifeste en ce qu’il fait l’objet de mutations profondes, s’agissant des principes fondamentaux qui composent son socle commun, de la diversité des régimes spécifiques selon les objets protégés, et du renouvellement des méthodes du juge. La position hégémonique de la liberté d’expression artistique entraine inexorablement un affaissement considérable du droit moral de l’auteur. Une perspective inquiète en ce qu’elle menace la pérennité de la singulière institution romantique du droit d’auteur français. / Our master's dissertation focuses on the mutations of the author’s moral right in France. Traditionally, the moral right has been predominant over economic rights, due to the personalistic conception that underlies French copyright and makes its specificity. This pre-eminence typically generates a situation of stability and a strong enough position in order to resist the consumerist wind that blows on the Western international legal landscape. Nevertheless, because of the dilution of the notion of author, the tendency towards collectivization and thus the emergence of a multiplicity of works, new modes of distribution and the systematic establishment of a balance of interests between moral rights and freedom of creation, this extra-patrimonial right shows a clear paradigm shift in that it is subject to profound changes, with regard to the fundamental principles that constitute its common ground, the diversity of specific regimes depending on the protected objects, and the renewal of the judge’s methods. The hegemonic position of freedom of artistic expression inevitably leads to a considerable collapse of the author's moral right. A worrying prospect in that it threatens the sustainability of the outstanding romantic institution of French copyright.
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Le droit à l'oubli numérique : approche comparative franco-canadienneMarsollier, Claire 22 March 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université Paris-Saclay, Cachan, France. / La démocratisation d’Internet a entraîné une massification des données. Ce nouvel or noir se retrouve stocké pour une durée infinie, car Internet n’oublie pas. Tout cela vint bouleverser les aptitudes humaines à oublier, la mémoire inaltérable d’Internet est venue se substituer à la mémoire humaine. Cela soulève un grand nombre de difficultés s’agissant en particulier d’enjeux réputationnels. Ainsi, face à cette hypermnésie, intervient la question du droit à l’oubli numérique. L’objectif de ce travail de recherche est d’étudier la place de ce droit à être oublié en France et au Canada. Ce droit, très controversé, peine à se faire accepter. Si cette prérogative a été consacrée sur le Vieux Continent, son émergence au Canada est mise à mal par la large place laissée à la liberté d’expression. Très vite, s’érige autour du droit à l’oubli ce qui pourrait s’apparenter à des limites. Il s’agit notamment de sa portée territoriale, mais également de son articulation avec les autres droits. Ce travail de recherche démontrera qu’il ne s’agit pas tant de limites que d’éléments venant renforcer sa légitimité. Enfin, de ce travail de recherche ressort que le droit à l’oubli numérique met en évidence les dangers actuels de la tendance à la privatisation de la justice.
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Les nouveaux instruments de gestion du processus contractuelTabi Tabi, Ghislain 18 April 2018 (has links)
Le dogme de l'autonomie de la volonté est considéré comme le socle sur lequel les relations contractuelles reposent. La doctrine libérale, volontariste et individualiste, pense qu'en vertu du consentement que l'on exprime pour entrer dans un rapport d'obligations, les prestations obligationnelles doivent recevoir exécution. En dehors des situations qui sont légalement prévues, nul ne peut se plaindre du défaut ou du déficit d'intérêt une fois que le contrat est conclu. L'équilibre contractuel est alors réalisé par le simple fait de l'acceptation des deux parties de contracter. Et les mécanismes de bonne foi et d'abus de droit n'offrent qu'une protection déficitaire à cet équilibre. La philosophie libérale soutient la coexistence des intérêts qui est caractéristique de la responsabilisation des parties. Au demeurant critiqué, le principe de l'autonomie de la volonté sur lequel s'est construite la théorie générale du contrat ne peut plus être l'unique paradigme de gestion des relations obligationnelles. Leur configuration contemporaine est caractérisée par la prédominance de l'unilatéralisme et des pouvoirs contractuels. Cette double réalité contrarie la théorie du consentement. Phénomène déjà connu avec l'arrivée des contrats d'adhésion, la contractualisation de masse engendre aujourd'hui des contrats de dépendance encore appelés contrats de pouvoirs. L'objectif à atteindre est la maximisation des profits, c'est-à-dire l'efficience économique. Le besoin de réalisation des attentes légitimes de la partie qui est en état de faiblesse commande une nouvelle vision dont le solidarisme contractuel est le support. Définissant le contrat par rapport à sa finalité sociale, cette doctrine défend la collaboration des intérêts. Ceci a pour objectif de permettre à chaque partie d'accéder à la lisibilité ou encore à l'intelligibilité de la relation d'obligations, afin qu'elle décide en ayant une suffisante largeur de vues. II est important que de nouveaux marqueurs d'équilibre émergent. L'on parle alors des obligations de proportionnalité et de cohérence ainsi que de la nouvelle conception de la cause de l'obligation. II s'agit aussi de l'avènement de nouveaux instruments de gestion du processus contractuel que sont : les obligations systématiques de conseil et de motivation, et la présomption de vérité systématique du contractant en situation de vulnérabilité. L'ajustement épistémologique ainsi défini oeuvre à la reconnaissance d'un droit des relations contractuelles inégalitaires.
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La liberté sartrienne, un bien ou un mal pour l'homme?Audet, Pierre 13 April 2021 (has links)
Pour en arriver à u ne idée adéquate du concept philosophique de liberté, nous procédons à un retour sur l’œuvre de Jean-Paul Sartre, particulièrement L’être et le néant Nous observons quelle conception celui-ci se fait de l’homme libre et quelles difficultés, pour peu qu’on y réfléchisse, laisse cette doctrine justem ent par rapport à la question de la liberté. Pour mener à terme notre projet, nous utilisons la méthode « socrato-aristotélicienne ». Nous aboutissons finalement à ce résultat que la vision sartrienne absolutiste de la liberté doit être disqualifiée au profit d’une conception plus humaine. Cette nouvelle formulation de la liberté, a dû, à son tour, être éprouvée, selon la même méthode, afin d’en découvrir la portée et d’en examiner le bien fondé. Certes, la vision sartrienne de la liberté de L’être et le néant, doit être remise en question. Une définition pleinement satisfaisante de la liberté demanderait à pousser encore plus loin nos recherches sur le sujet. Ce sera l’objet d’une autre recherche, de niveau doctoral, celle-là.
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Le droit de communication de l'employeur dans les rapports collectifs du travailRivet-Sabourin, Joëlle 18 April 2018 (has links)
L'entrée en scène du syndicat dans le milieu de travail change considérablement les relations entre l'employeur et les salariés, l'employeur étant, entre autres, limité dans ses communications auprès de ces derniers. Ce mémoire vise à étudier l'étendue du droit de communication de l'employeur dans les rapports collectifs du travail. Pour ce faire, l'auteure a analysé la doctrine et la jurisprudence des tribunaux spécialisés du travail tant au Québec que dans la juridiction fédérale. Ce faisant, l'auteure se demande si l'entrée en vigueur de la Charte canadienne et de la Charte des droits et libertés de la personne a eu un impact sur cette jurisprudence, et plus spécifiquement, en ce qui concerne les libertés d'expression et d'association. Cette étude permet d'identifier les différents critères établis au fil du temps par les décideurs québécois et fédéraux, pour évaluer les communications directes de l'employeur à l'intention des salariés de l'entreprise.
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