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Transition, espace médiatVogel, Jérôme January 2006 (has links) (PDF)
Les zones de transition sont les espaces intermédiaires où tout se joue, car elles sont au seuil de l'action, l'ultime hésitation avant que tout arrive. Elles posent donc encore question, et se faisant, ouvrent l'espace du commentaire. Prendre en considération cet écart transitoire, c'est envisager la frontière non plus comme une limite, mais comme un passage, le lieu temporaire et suspendu d'une interaction. À travers l'étude de scènes filmiques qui permettent d'en discerner plus clairement le mécanisme (Mar Adentro d'Alejandro Amenábar, 2004, Der Himmel über Berlin de Wim Wenders, 1987), la transition apparaît alors comme le lieu propice pour interroger le procès communicationnel, en tant qu'elle manifeste l'espace du tiers: si la transition pose en général la question du passage d'un état à un autre, dans le contexte communicationnel, son trajet s'altère et devient passage par un autre. Cependant la structure horizontale de la communication, en s'ouvrant ainsi par le milieu, découvre sa verticalité, et le passage devient médiation. Le paradoxe de la transition tient au fait qu'elle révèle un tiers qui est à la fois le garant extérieur de la communication, et son corps interne, l'agent de sa transitivité. Pour le faire surgir, elle le met en scène, et c'est du reste son seul pouvoir, car elle est un tour du discours. Ainsi la pratiquer au niveau social, c'est la changer en rituel de passage, mouvement dialectique où la communauté s'engendre. La transition constitue en fait l'interstice dans lequel se pense une société, l'endroit propre de sa fabulation: pour « concilier des puissances qui nous échappent », il faut, curieusement, commencer par disposer d'un espace et d'un moment liminaires, qui échappent justement à la structure sociale. Au terme de l'analyse, les vides de l'entre-deux apparaissent comme des plages vacantes, repères libres prêts à accueillir les constructions symboliques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transition, Médiation, Rituel, Passage, Processus, Dialectique.
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Essai sur la mode comme phénomène de communication et objet de médiationCharbonneau, Mailany January 2006 (has links) (PDF)
Ayant étudié précédemment en commercialisation de la mode, et ayant par la suite suivi les cours de la maîtrise en communication, nous en sommes donc venus à l'idée d'allier ces deux champs d'études et d'écrire ce mémoire sur la mode et la communication. En fait, ce qui nous intéressait était d'analyser la mode comme phénomène social faisant partie intégrante de la culture et comme une forme de celle-ci dans notre monde moderne. À la lumière de plusieurs lectures sur les communications, de même que sur la mode, il nous apparut possible que plusieurs concepts appartenant à l'étude des communications puissent être utilisés pour l'étude du phénomène social de la mode. Nous pensions que la mise en relation de ces deux domaines (communication et mode) pourrait permettre de mieux comprendre le phénomène de la mode et la manière dont celle-ci se propage. Bref, penser la mode en termes communicationnels pourrait nous permettre d'en comprendre mieux le sens. Par contre, manquerait peut-être un autre élément pour approfondir notre compréhension... Selon nous, la mode ne se réduirait pas seulement à la communication, elle serait davantage encore pour être véritablement objet de médiation sociale... Ainsi, voici la question de recherche à laquelle nous voulions répondre dans le mémoire: La mode, pour être bien comprise, ne doit-elle pas être perçue sous le double angle de la communication et de la médiation? Pour répondre à cette question, une analyse critique conceptuelle a été développée en utilisant certains concepts de l'étude des communications, que nous avons mis en lien avec la mode. Aussi, puisque cela revêtait un caractère exploratoire, l'essai a été la forme privilégiée pour ce mémoire. En résumé, la première partie du mémoire nous a permis de mieux comprendre la mode en l'analysant comme communication informationnelle, communication symbolique et relation communicationnelle. Cela a en somme permis de mettre en lumière toute la dimension communicationnelle de la mode.
La deuxième partie du mémoire nous a quant à elle permis de mieux comprendre la mode en analysant l'appropriation de la mode par le sujet et la contrepartie: le sujet approprié par la mode. Cela a en somme permis de mettre en lumière toute la dimension "médiation" de la mode. Nous pouvons donc terminer en disant que ce mémoire nous a permis de répondre à notre question de recherche et de confirmer notre hypothèse. Effectivement, la mode, pour être bien comprise, ne doit pas seulement être abordée en tant que phénomène de communication, mais également en tant qu'objet de médiation. Selon nous, ces deux regards complémentaires sont essentiels pour comprendre le phénomène complexe de la mode. Chacun met en lumière une dimension différente et fondamentale de la mode... ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mode, Phénomène de communication, Objet de médiation, Communication informationnelle, Communication symbolique, Relation communicationnelle, Appropriation.
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Le journalisme et la désymbolisation du monde pour une critique dialectique de la crise contemporaine du journalismeMartin, Éric January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à resituer la crise contemporaine du journalisme dans un contexte de mutation des sociétés politico-institutionnelles vers le modèle opérationnel-décisionnel propre à l'horizon idéal-typique des sociétés dites
« postmodernes », d'après la sociologie critique du journalisme de Jean Pichette, professeur à l'École des médias de l'UQAM et la sociologie politique dialectique de Michel Freitag, professeur associé au département de sociologie de l'UQAM. La réflexion théorique présentée dans les pages qui suivent montre d'abord que les critiques contemporaines du journalisme dites
« de gauche » les plus répandues se trouvent dans une impasse qui les conduit ou bien à une position idéaliste abstraite, ou encore à un antidémocratisme latent, tenté d'être hostile à toute forme institutionnelle ainsi qu'à toute représentation symbolique du monde, assimilées au Pouvoir et à la domination. En deuxième et troisième partie, nous tâchons de dépasser dialectiquement l'impasse de la critique actuelle en réintroduisant le concept hégélien de médiation et l'idée de l'existence de la société comme totalité. Cela permet, d'une part, d'éclairer les problèmes ontologiques sous-jacents (mais rarement explicités) chez les critiques dites « radicales ». Cela permet ensuite d'historiciser la crise du journalisme dans un contexte de désymbolisation du monde, c'est-à-dire de dissolution des médiations symboliques et politico-institutionnelles par un processus d'instrumentalisation du langage, celui-ci étant livré à des puissances économiques et technologiques qui tendent à s'autonomiser et à s'autofinaliser. Nous concluons en ébauchant une proposition de critique qui prend acte du caractère fétichiste (Marx) des rapports sociaux dans le capitalisme et du caractère symbolique indépassable de tout rapport humain au monde, de tout engagement humain dans le monde. Cela implique que la critique qui cherche à « libérer » le journalisme de la domination du Pouvoir (économique et politique) doit également reconnaître qu'elle ne saurait triompher via le
« rapport de force » immédiat, et qu'elle doit au contraire inscrire son propos et son action dans le respect des formes ontologiques, symboliques et politiques constitutives du monde humain, faute de quoi elle risque de participer elle-même à l'avènement d'une société du silence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Journalisme, Dialectique, Symbolique, Michel Freitag, Jean Pichette.
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