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L'identité des objets ordinaires : essai d'ontologie déflationniste / The identity of ordinary objects : an essay in deflationary ontologyLefftz, Grégoire 20 December 2018 (has links)
À quelles conditions deux objets singuliers sont-ils identiques, ou distincts au contraire ? Cette thèse choisit de ne pas aborder cette question de front, en proposant immédiatement des critères – des conditions nécessaires et suffisantes – d’identité pour certains types d’objets (les personnes, les artefacts, les objets inanimés…). Elle commence bien plutôt par prendre du recul, en demandant ce que sont de tels objets ordinaires, quelle est leur ontologie, et quelle est par conséquent la nature d’une relation d’identité entre eux. La conclusion de cette enquête, menée dans une perspective néo-carnapienne, est déflationniste : les relations d’identité numérique entre objets ordinaires ne sont pas déjà présentes dans le monde, comme des faits substantiels que nous n’aurions plus qu’à découvrir. Après avoir élaboré cette théorie de l’identité dans une première partie, cette thèse la met ensuite au travail, pour résoudre dans une deuxième partie les principaux paradoxes de l’identité dont la littérature regorge : problèmes liés au vague, aux modalités, à la coïncidence, problèmes enfin d’identité personnelle. / Under what conditions are two singular objects identical or distinct? This thesis chooses not to tackle this question upfront, by directly putting forward criteria – that is, necessary and sufficient conditions – of identity for certain kinds of objects (such as persons, artefacts, inanimate objects…). It rather begins by stepping backwards, in order to tell a story about ordinary objects, about their ontology, and consequently about the nature of the relation of numerical identity between two such objects. The upshot of this enquiry, led under the guidance of a neo-Carnapian meta-philosophy, is deflationary: numerical identity relations between ordinary objects are not already there in the world, like substantial facts waiting to be discovered. After elaborating such a theory of identity in the first part, this thesis then uses it to solve most of the well-known problems of identity, in the second part: those related to vagueness, essentialism and modality, spatio-temporal coincidence, and eventually personal identity.
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L'enfant dans le projet pédagogique de PlatonVenne, Virginie 08 1900 (has links)
Cette étude souhaite interroger la théorie de l’âme de Platon par l’intermédiaire de sa conception de l’enfant et de l’enfance. Pour ce philosophe, l’humain est un être dichotomique composé d’un corps et d’une âme qui n’appartiennent pas à un même domaine. D’un côté, le corps est une entité qui se régule à partir des règles du lieu sensible, qui sont temporelles, corporelles et imparfaites. De l’autre, l’âme souscrit aux lois de l’intelligible, qui sont éternelles, abstraites et parfaites. Toutefois, cette dernière est confrontée aux obstacles et imperfections du monde sensible, lorsqu’elle se fait prisonnière d’un corps. Elle doit tenter au mieux de ses capacités de retrouver le lieu parfait auquel elle appartenait autrefois, notamment par l’exercice de la philosophie, parce que celle-ci rappelle à l’âme ce qu’elle était et par le fait même ce qu’elle doit être. Pour Platon, l’enfant souffre d’une carence philosophique qui complique le retour de l’âme vers la perfection. Ce dernier est complètement dominé par son corps et les effets qu’il lui cause. Dès lors, il devient un synonyme d’imperfection. L’enfance comme premier stade de la vie humaine sera la première difficulté que l’âme doit surmonter pour retrouver sa véritable nature. Cette recherche aimerait montrer que l’enfant est un sujet central du système platonicien, puisqu’il devient l’enjeu fondamental d’une philosophie dont le but est l’atteinte d’une vie meilleure voire parfaite pour soi-même et les autres. / This study wants to question Plato’s theory of soul through his conception of child and childhood. For this philosopher, human is a mixture of body and soul, which do not belong to the same domain. On the one hand, the body functions following the rules of the sensible world, which are temporal, corporeal and imperfect. On the other, the soul responds to the laws of the intelligible world which are eternal, transcendant and perfect. But the soul is confronted to the obstacles and the imperfections of the sensible world when it becomes the prisoner of a body. A human must try as best as he can to retrieve the perfection that his soul once possessed, especially through the practice of philosophy, which reminds him of what he was and therefore what he has to be. For Plato, the child suffers from a philosophical deficiency that complicates the return of the soul to perfection. He is completely dominated by his body and what his body provokes within his soul. Thus the child becomes a synonym of imperfection. As the first period of human life, childhood is the first obstacle that the soul must overcome to retrieve its true nature. This research would like to show that the child is a central subject of the Platonic system, because he becomes the fundamental stake of a philosophy whose goal is to achieve a better life for humans.
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Towards A Mystical Subject: A Sketch On The Basis of Marion's PhilosophyUy, John Carlo January 2015 (has links)
This study aims to articulate on the basis of Jean-Luc Marion's philosophy a mystical interpretation of subjectivity. The first chapter follows Marion's reading of the history of metaphysics, in order to set-up the transcendental conditions of the mutual exclusion of God and the self. The second chapter takes up Marion's alternative to expand the field of philosophical rationality which metaphysics had limited. Marion proposes a phenomenology of givenness to overcome the limits of metaphysical thought. The final chapter attempts to establish a link between mysticism, understood in the specific sense of the primacy of the Good over Being, and the gifted, or the new figure of subjectivity. keywords : Jean-Luc Marion, history of metaphysics, phenomenology of givenness, saturated phenomenon, mystical theology
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Interprétations phénoménologiques de la Physique d'Aristote chez Heidegger et Patočka / The phenomenological interpretations of Aristotle’s Physics by Heidegger and PatočkaSpaak, Claude Vishnu 06 December 2014 (has links)
L’ambition de cette thèse est de confronter les interprétations heideggérienne et patočkienne des concepts fondamentaux de la Physique d’Aristote. Un point d’accord relie les deux philosophes : Aristote conçoit le mouvement comme une détermination ontologique fondamentale. Le mouvement (κίνησις/μεταβολή) se conçoit fondamentalement en effet comme un procès d’éclosion, d’advenue au paraître des étants dans la présence manifeste. Cependant, Heidegger et Patočka ne comprennent pas de la même manière le sens de ce mouvement ontologique au cœur de la nature (φύσις) : c’est à examiner ces différences que cette thèse est consacrée, de sorte à faire ressortir, à la faveur de l’interprétation d’Aristote, deux conceptions distinctes et à bien des égards opposées chez ces deux auteurs du sens et du statut de l’ontologie phénoménologique elle-même. Cette thèse conclut à l’idéalisme philosophique de Heidegger, ainsi qu’à la tendance contraire chez Patočka à un réalisme cosmologique qui conteste, jusqu’à un certain point, l’identité de l’être et du sens. Dans le cadre de cette thèse, une attention toute particulière est accordée au concept qui concentre en lui toute la charge de la tension : à savoir le concept de matière (ὕλη). / This thesis confronts the Heideggerian and Patočkian interpretations of the fundamental concepts of Aristotelian Physics. Both interpretations share a point in common: according to Heidegger and Patočka, Aristotle conceives movement as a fundamental ontological determination of Being. Indeed, movement (κίνησις/μεταβολή) is conceived by Aristotle as a process of unconcealment, of coming into presence of entities in the openness of manifest being. Nevertheless, Heidegger and Patočka disagree on the way that one should understand the meaning of this ontological movement at the core of nature (φύσις). This thesis is entirely dedicated to examining these differences. Our aim is to show, through Heidegger’s and Patočka’s interpretations of Aristotle, that there are two distinct and by all means opposed conceptions of the meaning and status of phenomenological ontology itself. This thesis concludes both to Heidegger’s philosophical idealism, and to Patočka’s contrary attempt to build a cosmological realism that challenges to a certain extent the identity between Being and meaning. In the working out of this thesis, a very particular focus is drawn on the concept that concentrates the entire charge of the tension, i.e. the concept of matter (ὕλη).
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La question de la Kehre chez Heidegger à la lumière de ses Œuvres complètesBonneau, Marc-Antoine 08 1900 (has links)
La question de la Kehre est l’un des nombreux incontournables des études heideggériennes. La publication de la Gesamtausgabe étant en voie d’achèvement, de nouveaux textes – les Cahiers noirs tout particulièrement – permettent d’éclairer les différents contextes d’usage de ce terme difficile. La première partie de notre mémoire propose d’esquisser la réception de ce concept au fil des décennies. Elle tentera ensuite de saisir l’écueil initial qui conduisit Heidegger à la pensée de la Kehre ainsi que le sens à donner au concept en regard de termes avoisinants. La seconde partie portera sur l’acheminement de Heidegger jusqu’à l’enjeu thématique de la Kehre. Elle montrera comment Heidegger pense la Kehre d’abord dans le cadre des Contributions à la philosophie puis dans l’horizon de la question de la technique où, à partir de Hölderlin, elle sera comprise comme tournant apocalyptique. / The meaning of the Kehre is one of the many heavily debatted topics in Heideggerian research. New texts from the Gesamtausgabe – the Black Notebooks most notably – offer new insights pertaining to the predominant role of the term in Heidegger’s thinking. The first part of this dissertation aims to show how the term was first received and understood in the secondary literature. It will then clarify the formal meaning of the term. The second part of this dissertation will attempt to show how Heidegger came to understand the Kehre as it is presented in the Contributions to Philosophy. It will then proceed to illustate how the meaning of the Kehre was broadened in the 40s as an apocalyptic turn, in the context of the growing importance of the question concerning technology and of the poetry of Hölderlin.
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La théorie platonicienne des idées et sa critique par AristoteLacroix, Francis 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire a d’abord pour but de présenter la théorie platonicienne des Idées, pour ensuite évaluer si, et le cas échéant dans quelle mesure, sa critique par Aristote est justifiée. À cette fin, nous avons tenté de bien comprendre la théorie des Idées à travers les différents dialogues de Platon. Nous avons par la suite identifié certaines critiques qu’Aristote a adressées à son maître en Métaphysique A, et évalué chacune d’entre elles en tentant d’offrir une réponse appropriée à partir des dialogues de Platon. Nous concluons de ce débat entourant la théorie des Idées qu’il faut maintenir l’hypothèse des Idées, malgré les difficultés considérables qu’elles laissent subsister.
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The dialectical tools : theory and practiceGrégoire, Stéphanie 11 March 2021 (has links)
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La lecture deleuzienne de Spinoza : ou comment Deleuze inscrit sa philosophie de la différence dans l'histoire de la philosophieLapointe, Francis 24 April 2018 (has links)
Cette thèse propose de suivre la lecture deleuzienne de Spinoza afin de montrer comment Deleuze inscrit sa philosophie de la différence dans l'histoire de la philosophie et de la métaphysique. Loin d'être condescendant envers l'histoire de cette discipline, Deleuze légitime sa conception bi-univoque de la différence à l'aide du parallélisme entre la Nature naturante et la Nature naturée de Spinoza. La différenciation de l'actuel (les modes, l'événement) se fait dans la différentiation du virtuel et c'est en procédant de la sorte que Deleuze participe de plain-pied à la tradition immanentiste de la philosophie où l'être se dit seulement de la différence qu'il exprime. Plus encore, cette thèse explique comment Deleuze reprend les principes de cette métaphysique immanentiste pour établir sa conception de la subjectivité. Là aussi, sa lecture de Spinoza est essentielle, car en affirmant la non-substantialisation de l'âme comme le fait Spinoza, Deleuze peut attaquer, à la racine, les fondements épistémologiques des philosophies du sujet de son époque (existentialisme et phénoménologie en tête). Pour Deleuze, cette conception modale de l'âme et de la subjectivité appuie, métaphysiquement parlant, une épistémologie fondée sur la passivité du sujet. Loin d'être le fondement de la vérité des idées, la conscience d'un moi dans l'âme est, pour Deleuze, un résultat synthétisé, jamais une fonction synthétisante. En ce sens, l'ultime réduction de la philosophie n'est plus l'ego cogito cartésien, mais consiste à reconnaître la fêlure du Je. Deleuze construit ainsi, en envisageant la place de l'imagination dans la puissance de connaître l'âme, une autre épistémologie que celle du sujet fondateur transcendantal ou transcendant. Pour lui, le constat est clair : comment pouvons-nous croire que nous sommes responsables de l'idée que nous formons de nous-mêmes (et s'établir sur celle-ci pour fonder, épistémologiquement, nos idées sur les choses) si nous ne savons même pas ce que peut notre corps, ni comment celui-ci peut affecter et être affecté par notre âme ? Ce principe de « l'inconnu du corps » relativise l'éminence de l'âme et inscrit Deleuze à la fois dans l'une des plus importantes batailles philosophiques de la Modernité (celle de Spinoza contre Descartes) et dans la crise de la subjectivité qui caractérise la pensée française au moment des années soixante. Mots clés : Deleuze ; Spinoza ; Descartes ; histoire de la philosophie ; métaphysique ; épistémologie ; subjectivité ; différence ; actuel ; virtuel ; Je fêlé ; corps ; imagination ; éthologie.
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La Naissance de la tragédie : une interprétation à partir du corpsSt-Germain, Félix 29 May 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2018-2019 / Ce mémoire propose une interprétation de La Naissance de la tragédie à partir du fil conducteur de la pensée nietzschéenne du corps. Il s’agit de mettre au jour le lien intime entre la sagesse tragique et le corps vivant dans le premier ouvrage de Nietzsche à travers l’élaboration de sa « métaphysique d’artiste ». Nous tenterons de montrer que dès La Naissance de la tragédie, Nietzsche formule une critique interne de la métaphysique idéaliste, qui domine selon lui la culture occidentale depuis Socrate. Il faudra d’abord dégager le problème central du livre, à savoir le rapport entre le pessimisme et la connaissance. Ensuite, nous exposerons la métaphysique que Nietzsche forge en s’inspirant de l’esthétique physiologique propre à la vision tragique du monde, animée des pulsions apolliniennes et dionysiaques. Ce faisant, nous verrons comment cette vision permet à Nietzsche de surmonter le nihilisme auquel aboutit la philosophie de son maître à penser, Schopenhauer. En déployant sa philosophie du point de vue du corps, Nietzsche s’aperçoit que l’avènement de la métaphysique idéaliste correspond au refus socratique de la sagesse tragique et au refoulement corollaire des pulsions dionysiaques. Notre dernier chapitre sera alors consacré à l’analyse nietzschéenne de la mort de la tragédie, qui signe le coup d’envoi de la métaphysique et de la destination nihiliste de la civilisation. Nous terminerons en abordant la redétermination de la philosophie qu’opère Nietzsche en fonction de sa réappropriation d’une pensée du corps.
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Kant, Fichte, Schelling : essai sur la nature du malDispersyn, Eléonore A.M.H. 13 November 2006 (has links)
Progression d'un concept, le mal radical, dans trois textes : La Religion dans les limites de la simple raison (Kant), Le système de l'Ethique (Fichte), et Le Traité de 1809 (Schelling). Origine ultime du mal : libre arbitre ou détermination ? Responsabilité et liberté du mal. Mal moral et métaphysique du mal/ Advance of a concept: radical evil, in three readings: Religion within the Limits of Mere Reason (Kant), System of Ethics (Fichte), and Treatise of 1809 (Schelling).Ultimate origin of evil: free will or determination? Responsibility and freedom to evil. Moral evil and metaphysics of evil.
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