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Procédures morphologiques en lien avec les règles de formation des mots du français écrit chez des lecteurs sourds du primaireBerthiaume, Rachel January 2008 (has links) (PDF)
La maîtrise du code écrit du français n'est pas une tâche facile pour les apprenants sourds. Cette situation peut être expliquée, entre autres, par une utilisation moins efficace des procédures liées à la reconnaissance des mots, qui constitue l'un des aspects les plus fondamentaux de la lecture. Ces procédures ont surtout été perçues en termes de traitement phonologique. Or, si les lecteurs sourds perçoivent les signes orthographiques sur la page, ils ne perçoivent pas nécessairement les sons qui y sont associés. La recherche actuelle nous indique que d'autres unités sublexicales participent à la reconnaissance des mots et peuvent contribuer à une meilleure compréhension du développement de la lecture. C'est le cas du morphème. Depuis le milieu des années soixante-dix, de nombreux travaux ont montré que la structure morphologique des mots est prise en compte lors de leur reconnaissance par des lecteurs adultes. Récemment, d'autres études, menées auprès d'apprentis lecteurs, ont montré que ceux-ci prennent en compte, très tôt, la structure morphologique des mots lors de leur reconnaissance. Ces recherches, qui s'affichent explicitement comme faisant partie du grand domaine de la conscience morphologique, sont susceptibles de fournir des indications en ce qui concerne le rôle de la morphologie dans le développement de la reconnaissance des mots, en particulier en ce qui a trait à la morphologie dérivationnelle. La présente recherche a pour objectif général de vérifier si des enfants sourds gestuels québécois, âgés de 9 à 12 ans, analysent les mots du français écrit en fonction des unités morphologiques dérivationnelles qui les constituent. Les objectifs spécifiques sont d'observer la relation entre l'âge, le niveau de lecture et les connaissances morphologiques relatives aux règles de formation des mots du français. Dans cette perspective, une épreuve d'habiletés cognitives générales et une épreuve de lecture standardisée ont été administrées à un groupe d'élèves sourds. Par la suite, 21 de ces élèves ont été retenus et deux groupes contrôles ont été formés: un groupe de 24 sujets entendants du même âge un groupe de 22 sujets entendants du même niveau de lecture. Tous ces sujets ont réalisé quatre épreuves morphologiques. Afin de solliciter, de manière implicite, des connaissances de nature prélexicale, trois de ces épreuves impliquent le traitement de pseudo-mots. C'est le cas des épreuves implicites de jugement de plausibilité I et II et de jugement de ressemblance. Une quatrième épreuve, l'épreuve explicite de décomposition, requiert explicitement la segmentation des mots présentés en leurs constituants morphémiques. Les résultats obtenus indiquent que seules les épreuves de jugement de plausibilité l et II ont donné lieu à des résultats au-delà du hasard chez les sourds, et que seuls les contrôles âge obtiennent toujours des résultats significativement différents du hasard. Un effet lié au niveau de lecture a été observé chez les sujets sourds et les contrôles lecture pour les épreuves de jugement de plausibilité I et Il et de décomposition. Pour toutes les épreuves, on relève un effet lié au groupe, les sujets sourds et les contrôles lecture ne se distinguant pas et les contrôles âge obtenant toujours des résultats supérieurs. Aucune tendance n'a été observée en ce qui concerne le type d'affixe (préfixe ou suffixe). Globalement, ces résultats suggèrent que les élèves sourds qui ont participé à notre étude ont induit certaines règles de formation des mots, mais que le traitement morphologique n'est pas
indépendant du développement de la lecture chez ces sujets. Pour cette raison, il est possible de croire que le traitement morphologique est en développement chez ces élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lecture, Reconnaissance des mots, Conscience morphologique, Apprentis lecteurs sourds.
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Improving fault coverage and minimising the cost of fault identification when testing from finite state machinesGuo, Qiang January 2006 (has links)
Software needs to be adequately tested in order to increase the confidence that the system being developed is reliable. However, testing is a complicated and expensive process. Formal specification based models such as finite state machines have been widely used in system modelling and testing. In this PhD thesis, we primarily investigate fault detection and identification when testing from finite state machines. The research in this thesis is mainly comprised of three topics - construction of multiple Unique Input/Output (UIO) sequences using Metaheuristic Optimisation Techniques (MOTs), the improved fault coverage by using robust Unique Input/Output Circuit (UIOC) sequences, and fault diagnosis when testing from finite state machines. In the studies of the construction of UIOs, a model is proposed where a fitness function is defined to guide the search for input sequences that are potentially UIOs. In the studies of the improved fault coverage, a new type of UIOCs is defined. Based upon the Rural Chinese Postman Algorithm (RCPA), a new approach is proposed for the construction of more robust test sequences. In the studies of fault diagnosis, heuristics are defined that attempt to lead to failures being observed in some shorter test sequences, which helps to reduce the cost of fault isolation and identification. The proposed approaches and techniques were evaluated with regard to a set of case studies, which provides experimental evidence for their efficacy.
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Mots interdits minimaux et applicationsFici, Gabriele 13 February 2006 (has links) (PDF)
Dans cette thèse nous traitons des mots interdits minimaux, qui sont les plus petits mots qui n'apparaissent pas comme facteur d'un mot donné, et de leurs applications. Dans la première partie de la thèse nous exposons les propriétés des mots interdits minimaux, et nous considérons quelques cas particuliers, comme celui d'un mot fini, d'un ensemble fini de mots finis, et d'un langage factoriel régulier. Nous présentons aussi les procédures pour le calcul des objets considérés. Ensuite, nous généralisons les mots interdits minimaux au cas de l'existence d'une période, qui détermine les positions des occurrences des facteurs modulo un entier fixé. Ceux-ci sont appelés mots interdits minimaux périodiques. Nous étudions leurs propriétés principales et avec des algorithmes de test de ces propriétés. Dans la deuxième partie de la thèse nous montrons deux applications des mots interdits minimaux. La première est reliée aux systèmes contraints. Nous donnons une construction en temps polynomial de l'ensemble des séquences qui satisfont la contrainte définie par une liste finie de blocs interdits, avec un ensemble spécifié de positions de bit sans contrainte. Nous donnons aussi une construction en temps linéaire d'une présentation à états finis d'un système contraint défini par une liste périodique de blocs interdits. La deuxième application est relative à un problème de biologie : la reconstruction d'une séquence génomique à partir d'un ensemble de ses fragments. Nous donnons une formalisation théorique de ce problème qui le rend résoluble en temps linéaire en utilisant les mots interdits minimaux. Nous prouvons aussi que notre algorithme résout un cas particulier du "problème de la plus petite sur-séquence" (Shortest Superstring Problem).
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Les débuts de l'apprentissage de la lecture/écriture chez l'enfant sourd : expérimentation d'une approche pédagogique /Sirois, Pauline. January 2004 (has links)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. [291]-306. Publié aussi en version électronique.
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La catégorisation des lettres en consonnes et voyelles lors du traitement des mots écritsDrabs, Virginie 19 December 2016 (has links)
La reconnaissance des mots est une étape essentielle dans les processus de lecture. Il est largement admis que le lecteur ne lit pas un mot lettre par lettre mais analyse simultanément des unités plus larges. Une hypothèse récente propose que l’alternance entre consonnes et voyelles permettrait de structurer les mots écrits en unités perceptives. Par ailleurs, plusieurs études rapportent des différences dans le traitement des consonnes et voyelles. Ces études s’appuient sur l’idée qu’il existerait une représentation explicite de la catégorie des lettres (consonne vs. voyelle) mais aucune ne le démontre directement. L’objectif de la thèse était donc de déterminer s’il existe bel et bien une telle représentation. Dans une première partie, nous avons effectué plusieurs expériences dans lesquelles les participants devaient décider si deux lettres avaient la même identité (e.g. Aa) ou pas. Les tâches comprenaient des paires de lettres de même catégorie (e.g. AE) et des paires de catégories différentes (e.g. AC). Nous supposions que, s’il existe un codage explicite de la catégorie, les participants seraient plus lents pour rejeter les paires de type « AE » que les paires de type « AC ». Nous n’avons cependant pas mis en évidence une influence de la catégorie des lettres lors de tels jugements, ce qui suggère que lors du traitement des lettres, le système de reconnaissance visuelle des mots n’a pas accès à une représentation explicite de la catégorie qui serait disponible automatiquement. Une interprétation alternative suggère que la catégorie des lettres ne serait pas représentée de manière explicite mais que les consonnes et les voyelles diffèreraient par leur niveau d’activation. Dans la deuxième partie de cette thèse, nous avons donc voulu déterminer la nature de l’information perceptive à la base des différences entre consonnes et voyelles. Pour ce faire, nous avons mené un ensemble d’expériences avec différentes tâches dans lesquelles le lecteur voyait des pseudo-mots créés soit par le remplacement d’une lettre par une lettre de la même catégorie (e.g. carset pour carnet) soit par le remplacement d’une lettre par une lettre de l’autre catégorie (e.g. cariet pour carnet). S’il existe un codage explicite de la catégorie des lettres, les changements qui ne conservent pas la catégorie de la lettre (e.g. cariet pour carnet) devraient être plus perceptibles que ceux préservant la catégorie de la lettre (e.g. carset pour carnet) et ce, que la lettre remplacée soit une consonne ou une voyelle. Les résultats obtenus ne permettent pas de conclure à l’existence d’une représentation explicite de la catégorie des lettres, mais nous pouvons cependant suggérer que les consonnes et les voyelles auraient des niveaux d’activation différents. Plus précisément, dès le niveau pré-lexical du traitement des mots, les voyelles seraient plus actives que les consonnes. Elles seraient dès lors plus saillantes et traitées plus rapidement. Comme déjà suggéré dans la littérature, il serait donc pertinent d’adapter les modèles théoriques de la reconnaissance des mots, non pas en incluant un niveau de représentation dédié spécifiquement à la catégorie des lettres, mais en modulant le niveau d’activation des lettres en fonction de la catégorie à laquelle elles appartiennent. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Niveaux de traitement des mots parlésKolinsky, Régine January 2006 (has links)
Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dimensionality reduction and saliency for spectral image visualization / Réduction de dimensionalité et saillance pour la visualisation d'images spectralesLe Moan, Steven 26 September 2012 (has links)
De nos jours, la plupart des dispositifs numériques d’acquisition et d’affichage d’images utilisent un petit nombre de couleurs dites primaires afin de représenter n’importe quelle couleur visible. Par exemple, la majorité des appareils photos "grand public" quantifient la couleur comme une certaine combinaison de Rouge, Vert et Bleu(RVB). Ce genre de technologie est qualifiée de tri-chromatique et, au même titre que les modèles tetra-chromatiques communs en imprimerie, elle présente un certain nombre d’inconvénients, tels que le métamérisme ou encore la limitation aux longueurs d’onde visibles. Afin de palier à ces limitations, les technologies multi-, hyper,voire ultra-spectrale ont connu un gain notable d’attention depuis plusieurs décennies. Un image spectrale est constituée d’un nombre de bandes (ou canaux) supérieur à 3, représentant des régions spectrales spécifiques et permettant de recouvrer la radiance ou reflectance d’objets avec plus de précision et indépendamment du capteur utilisé. De nombreux travaux de recherche ont fait considérablement progresser les méthodes d’acquisition et d’analyse, mais beaucoup de challenges demeurent, particulièrement en ce qui concernel a visualisation de ce type de données. En effet, si une image contient plusieurs dizaines de canaux comment la représenter sur un écran qui n’en accepte que trois ? Dans cette thèse, nous présentons un certain nombre de méthodes d’extraction d’attributs pour l’analyse d’images spectrales, avec une attention particulière sur la problématique de la visualisation. / Nowadays, digital imaging is mostly based on the paradigm that a combinations of a small number of so-called primary colors is sufficient to represent any visible color. For instance, most cameras usepixels with three dimensions: Red, Green and Blue (RGB). Such low dimensional technology suffers from several limitations such as a sensitivity to metamerism and a bounded range of wavelengths. Spectral imaging technologies offer the possibility to overcome these downsides by dealing more finely withe the electromagnetic spectrum. Mutli-, hyper- or ultra-spectral images contain a large number of channels, depicting specific ranges of wavelength, thus allowing to better recover either the radiance of reflectance of the scene. Nevertheless,these large amounts of data require dedicated methods to be properly handled in a variety of applications. This work contributes to defining what is the useful information that must be retained for visualization on a low-dimensional display device. In this context, subjective notions such as appeal and naturalness are to be taken intoaccount, together with objective measures of informative content and dependency. Especially, a novel band selection strategy based on measures derived from Shannon’s entropy is presented and the concept of spectral saliency is introduced.
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Les zéros des intégrales pseudo-abéliennes : un cas non générique / Zeros of pseudo-abelian integrals : non generic caseBraghtha, Aymen 20 June 2013 (has links)
Pas de résumé / No abstract
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Les incidences de l'accès à la propriété immobilière des étrangers sur le droit cambodgien de la copropriété / The effects of foreign ownership over property on Canbodian law on co-ownershipPhal, Theany 05 February 2016 (has links)
Pas de résumé / No abstract
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L' Exposition internationale du surréalisme de 1938 / The International surrealist exhibition of 1938Chaullet, Fabienne 28 March 2014 (has links)
Ce travail de thèse propose une monographie de l’Exposition internationale du surréalisme qui se déroula à Paris en janvier-février 1938. Cette manifestation qui marque une date importante dans l’histoire des dernières véhémences du surréalisme sera étudiée dans une réflexion contextualisée du point de vue historique, idéologique et iconologique reposant prioritairement sur la base des archives, correspondances, témoignages, articles de presse et photographies de l’époque. La première partie de ce travail est consacrée à la reconstruction historique de cet événement, de sa genèse, aux préparatifs jusqu’à la visite de l’exposition, telle que les visiteurs purent la vivre le soir du vernissage à la Galerie Beaux-Arts le 17 janvier 1938. La seconde partie est dédiée aux œuvres et aux artistes. Cette recherche a pour objectif de proposer un catalogue au plus près de la réalité des œuvres ayant été exposées à la Galerie Beaux-Arts (voir Annexes II). Mais aussi d’aborder la volonté rétrospective de cette manifestation ainsi que le développement de l’internationalisation du mouvement au travers des nationalités représentées.La dernière partie de cette recherche s’attache à l’analyse des intentions avouées et inavouées de l’exposition de 1938 et à sa réception. Notamment à l’étude des enjeux de pouvoir historique, politique et artistique sous-jacents, qui permettent d’interpréter cette manifestation sous un angle différent, non pas celui d’un bilan du surréalisme, mais bien plutôt celui d’une revanche éclatante face à ses détracteurs et d’une réaffirmation de la suprématie du groupe parisien dans l’exposition du surréalisme. / This thesis dissertation propounds a monograph of International Exhibition of Surrealism, which was held in Paris in the months of January-February 1938.This event, which was an important landmark in the history of the last vehemences of Surrealism will be analysed in an outlook contextualized from an historical, ideological and iconological points of view. This research will be based primarely on archives, letters, testimonies, newspapers articles, photographs of the era. The first part of this work is devoted to the historical reconstruction of this event, from its genesis to the preparations until the visit of the exhibition, as the visitors were able to experience it on the opening evening at the Galerie Beaux-Arts on January 17, 1938. The second part is dedicated to the works and artists.The purpose of this research is to present a nearest catalogue of works exhibited in the Galerie Beaux-Arts (see Annex II).This research also analyzes the will of the surrealists to present a retrospective exhibition, as well as the development of the internationalisation of the movement. The last part of this research focuses on the analyses of the intentions spoken and unspoken of the exhibition of 1938 and its reception.Specially in regards to the study of underlying issues of powers, from an historical, political and artistic point of view. These issues analyse this event from a different angle : not that of a balance of Surrealism, but rather that of glittering revenge in front of his detractors and a reaffirmation of the supremacy of the Parisian group in the exhibition of Surrealism.
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