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L'histoire religieuse au miroir de la morale laïque au XIXe siècle en France

Date-Tedo, Kiyonobu 30 November 2007 (has links) (PDF)
Étudier la morale laïque dans la perspective des sciences religieuses, cela peut aller de soi aujourd'hui, mais en a-t-il toujours été ainsi ? Historiquement, la morale laïque et la science des religions sont filles de la critique religieuse du XIXe siècle. Elles ont été légitimées dans les années 1880, période fondatrice de la Troisième République. La première est alors diffusée surtout sur le terrain de l'enseignement primaire pour former les futurs citoyens, et la deuxième étudiée dans le cadre de l'enseignement supérieur par une petite poignée de spécialistes. Le domaine de la morale et celui des études religieuses semblent donc bien être différents. Or, en lisant les textes de la première moitié du XIXe siècle, on est souvent frappé par le dynamisme qu'entretiennent ces deux domaines. Dès lors, il vaudrait mieux réfléchir aux conditions historiques à partir desquelles ces deux domaines peuvent être perçus comme différents. On réévaluera alors l'impact profond des événements politiques du milieu du XIXe siècle, au regard de la double laïcisation de la morale et des études religieuses.<br /><br />Selon ceux qui l'instaurent, la morale laïque est censée en finir avec la morale religieuse. Mais analytiquement, on peut aussi bien en indiquer plusieurs aspects religieux, y compris quelque continuité avec la morale catholique. En outre, la laïcité française, qui postule bien la séparation des Églises et de l'État, peut même s'avérer religieuse sous certaines conditions. L'histoire des religions, qui, en tant que science moderne, se désolidarise bien de la théologie, en partage aussi à certains égards les schémas de représentation. Même si l'aspect spiritualiste de la morale laïque recule et l'optique christiano-centriste de l'histoire des religions se relativise au début du XXe siècle, le religieux continue de hanter durablement la morale et la science religieuse. C'est aussi le moment où ces dernières trouvent la possibilité de se rejoindre sur un plan nouveau.<br /><br />Les sociologues du religieux revisitent souvent Durkheim ou Comte, mais ils ne prêtent guère leur plume pour disserter sur les œuvres de Renan. Par ailleurs, si les historiens du christianisme connaissent bien les apports et les limites de ce dernier, ils le situent rarement en revanche par rapport aux sociologues des religions. Enfin, on sait que la sociologie religieuse de Durkheim s'intéresse également à l'élaboration de la morale laïque, mais on n'inscrit guère le nom de Bergson dans cette histoire. C'est pourquoi notre étude sur ces auteurs a-t-elle le souci de les situer les uns par rapport aux autres.<br /><br />Nous avons l'ambition d'éclaircir l'histoire complexe de la double laïcisation de la morale et des études religieuses, en lisant de près les textes des philosophes mentionnés ci-dessus, en analysant les discours des hommes politiques, en nous immisçant dans l'univers de l'école laïque, et en étudiant l'institutionnalisation des sciences religieuses. Nous en dégagerons la figure de la modernité à la fois laïque et religieuse, dont il est important de repérer les aspects les plus essentiels.
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Entre sentiment et raison : l'éducation morale et civique à l'école laïque dans la République en France (1870-1914) / Between feeling and reason : the moral and civic education in secular schools in the Republic in France (1870-1914)

Meng, Yali 17 December 2016 (has links)
La République française est, dès sa naissance, étroitement liée au principe de la démocratie : la Première République a réalisé la souveraineté nationale ; la Deuxième République a institué le suffrage universel masculin, accordant le droit de vote aux citoyens, riches ou pauvres, et leur permettant de participer à titre égal aux affaires politiques. La spécificité de la Troisième République réside dans le fait qu’elle s’enracine dans les mœurs et conserve donc les acquis légués par ses prédécesseurs, en recourant à l’éducation nationale, ou autrement dit, à l’instruction gratuite et obligatoire, et à l’école laïque instituée par les « lois Ferry ». L’« instruction morale et civique », qui remplace l’ « instruction morale et religieuse », constitue une mesure cruciale, afin de former les enfants du milieu défavorisé à la démocratie républicaine. La religion devient ainsi une affaire privée et familiale. Les parents ont le droit d’initier leurs enfants à croire ou à ne pas croire, et de les envoyer pratiquer quelle religion que ce soit, en suivant leurs propres vœux. L’école publique, qui devient donc indépendante de l’Église, s’occupe des connaissances scientifiques qui sont indispensables à chacun des enfants à l’âge scolaire. Les instituteurs sont libérés de l’enseignement religieux, dorénavant confié aux ministres du culte, ce qui constitue toute la révolution pour Jules Ferry. L’école laïque n’est pourtant pas déchargée de l’éducation morale. De ce fait, pour que les enfants rattachés aux différentes confessions religieuses puissent recevoir à titre égal l’éducation sur le même banc, quelle morale sera enseignée à l’école laïque ? Quel rôle les instituteurs joueront-ils dans la formation des citoyens à la démocratie républicaine ? À quels procédés d’enseignement recourront-ils ? Nous utiliserons principalement trois catégories de sources pour répondre à ces questions : les discours de Jules Ferry en 1881-1882 relatifs à l’enseignement primaire gratuit, obligatoire et laïque, les grandes revues consacrées à l’éducation entre 1870 et 1914, ainsi que les manuels en usage dans l’école laïque. / The French Republic is closely linked to the principle of democracy : the First Republic has achieved national sovereignty; the Second Republic has introduced universal male suffrage, granting the right to vote to citizens, rich or poor, and allowing them to participate as equals in political affairs. The specificity of the Third Republic consists in that it is to be rooted in the mores and thus preserves the achievements bequeathed by its predecessors, using national education, in other words, the free and compulsory education and secular school instituted by the "Ferry laws". The "moral and civic education", which replaces the "moral and religious education", is a crucial measure to train children from disadvantaged backgrounds to republican democracy. Religion becomes a private and family matter. Parents have the right to introduce their children to believe or not to believe, and send them to practice any religion, following their own desires. The public school, independent of the Church, deals with scientific knowledge that is essential to each child at school age. Teachers are freed from religious education, now entrusted to the Ministers of Religion, which is the whole revolution for Jules Ferry. However, secular school is not relieved of moral education. Since children attached to various religious denominations may receive equal education, what morality will be taught in public school? What role will play the teachers in the training of citizens for republican democracy? Which teaching methods will be suggested? We use mainly three categories of sources to answer these questions: Jules Ferry’s speech in 1881-1882 relating to free, compulsory and secular primary education, major journals on education between 1870 and 1914, and the textbooks used in secular schools.
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Les perspectives d'un enseignement moral et civique : éducation à la liberté responsable ? / The prospects of a civic and moral education : education for responsible freedom ?

Desmery, Kéren 25 November 2016 (has links)
Cette thèse étudie les perspectives de l'enseignement moral et civique: de l'annonce d'un enseignement d'une morale laïque à un enseignement laïque de la morale puis un enseignement moral et civique, les projets de rédactions de programmes ont subi diverses mutations tant au niveau de la forme, que concernant le contenu lui-même et méritent une attention plus que particulière. Si la mise en place de cette politique publique ne s'est guère effectuée sans "embûche", la question consiste à s'interroger d'une part sur les apports de cet enseignement moral et civique qui remplace l'ancien " cordon triple" que constituait l'instruction civique, l'éducation civique, et l'éducation civique juridique et sociale, et aussi de s'interroger sur la dimension réelle de cette enseignement : peut-il tout comme son aïeul; "la morale laïque" sous Jules Ferry, se situer en quelque sorte dans sa filiation et éduquer à une liberté responsable, tout en s'adaptant à la société actuelle ? / This thesis examines the outlook for moral and civic education: the announcement of a teaching of secular ethics in a secular moral education and moral and civic education, programs of editorial projects have undergone several mutations both in terms of form, that regarding the content itself and deserve more attention than special. If the implementation of this public policy has hardly done without "ambush" the question is to ask one hand on the contributions of this moral and civic education which replaces the old "triple cord" that was civics, civic education, and legal and social civic education, and also to question the real dimension of this teaching: can he like his grandfather; "Secular morality" under Jules Ferry, lie somehow in his parentage and education in responsible freedom, while adapting to today's society?

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