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Analyse comparative des risques de traumatismes associés à la pratique compétitive de motocross, de ski alpin et de planche à neige, selon l'âge, au Québec.Arseneau, Thierry 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 1er mai 2023) / Contexte En 2016, des médecins ont fait un signalement à la santé publique d'une région du Québec en raison d'une compétition de motocross où cinq enfants se sont blessés. L'INSPQ a reçu le mandat d'étudier le risque de blessures reliées à la pratique de motocross au Québec et de le comparer à d'autres sports. Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de ce mandat. Objectifs Mesurer puis comparer les taux d'incidence de blessures lors de compétitions de motocross et de ski alpin au Québec selon l'âge (<16 ans, ≥16 ans) entre 2015 et 2019. Méthodologie Les cas de blessés ont été déterminés en comptabilisant les participants évacués en ambulance lors de compétitions. L'exposition a été déterminée à l'aide de relevés de résultats de compétitions, par nombre de départs et par unité de temps. Les taux d'incidence de blessés évacués ont été déterminés en utilisant les départs et le temps comme mesures d'exposition, puis comparés à l'aide de ratios de taux d'incidence. Résultats En mesurant l'exposition par nombre de départs, le taux d'incidence d'évacuation en ambulance est plus élevé dans les compétitions de motocross que dans celles de ski alpin chez les <16 ans et les ≥16 ans (ratios des taux d'incidence : <16 ans = 18,01 [IC95 % : 6,87-47,19], ≥ 16 ans = 5,67 [IC95 % : 2,60-12,37]). En mesurant l'exposition par unité de temps, il n'y a pas de différence statistiquement significative. Discussion Cette étude démontre un taux d'incidence d'évacuation en ambulance plus important en compétitions de motocross qu'en ski alpin lorsque l'exposition est mesurée par nombre de départs, mais non statistiquement différent lorsque l'exposition est mesurée par unité de temps. Les plus longues manches du motocross sont inhérentes à la discipline et cette plus longue durée d'exposition par manche augmente le risque de blessures. / Background In 2016, emergency physicians notified a regional public health bureau in Quebec, Canada, about a motocross competition where 5 children were hurt. The Quebec National Institute of public health (INSPQ) was mandated to study the injuries risks related to motocross practice in Quebec and compare it to other sports. This master's thesis is a part of that mandate. Objectives Quantify and compare incidence rates of injuries in motocross and alpine skiing competitions in Quebec according to age (<16 y/o., ≥16 y/o) between 2015 and 2019. Methods Injured cases were measured by ambulance evacuation reports in competitions. Exposures were measured with the competitions results sheets, by measuring the number of departures and the time spent in competitions. Incidence rates of ambulance-evacuated injured participants were calculated, by the number of departures and the time spent in competitions, and compared using incidence rate ratios. Results When measuring the incidence rate ratio with the exposure by the number of departures, the risk of being injured and evacuated by ambulance is higher in motocross competitions than alpine skiing competitions in both <16 y/o and ≥16 y/o groups (incidence rate ratios: <16 y/o = 18.01 [IC95%: 6.87-47.19]), ≥16 y/o = 5.67 [IC95%:2.60-12.37]. When measuring the incidence rate ratio with the exposure by the time spent in competitions, there is no statistically significant difference between motocross and alpine skiing competitions. Discussion Ambulance evacuation incidence rates are statistically higher in motocross competitions than alpine skiing competitions when measuring the exposures by the number of departures, but not statistically different when measuring the exposure by the time spent in competitions. The longer duration of the motocross rounds compared to the alpine skiing rounds is inherent to the discipline and this longer round duration increase the risk of injuries.
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Mécanismes et effets de la fonte des accumulations neigeuses sur le fonctionnement hydrologique du Lignon du Forez, Massif Central, France. / Mechanisms and effects of melting of snow accumulations on the hydrological functionning of the Lignon du Forez, Massif Central, France.Bouron, Gaël 22 November 2013 (has links)
Ce travail de thèse propose une méthodologie d’instrumentation reposant sur plusieurs outils hydrologiques, géophysiques et géochimiques afin de quantifier l’apport nival dans les débits du Lignon. Cette instrumentation consiste en un suivi des échanges aux différents compartiments/interfaces hydrologiques que forment l’atmosphère, la neige, le sol et les cours d’eau au cours des saisons. La neige, et surtout l’équivalent en eau liquide qu’elle représente, est fondamentale pour la compréhension du fonctionnement des sources du Lignon, situées à l’aval direct d’une congère de grand volume. Ce volume d’eau est stocké durant la saison froide pour être restitué lors de la fonte printanière. Cette restitution est loin d’être homogène dans le Haut Lignon, en raison de la forte variabilité spatio-temporelle des paramètres qui la pilotent.L’infiltration de l’eau alors produite est une étape clef dans le comportement hydrologique du Lignon au printemps. La structure du sol à proximité des sources explique également la forte dépendance des sources du Lignon par rapport aux précipitations neigeuses. Cette dépendance est particulièrement visible lors de la fonte de la neige, qui modifie à très court terme les débits aux sources. Cette relation neige-pluie-débit met en évidence une alimentation superficielle pluvio-neigeuse prépondérante par rapport aux débits issus d’eau plus profonde, mais variable au cours de l’année.La méthode d’instrumentation employée, adaptée à l’hydrologie locale employée, permet de corroborer les résultats obtenus avec une précision appréciable, tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’application à d’autres bassins versants d’altitude. / This work proposes a methodology for an instrumentation based on several hydrological, geophysical and geochemical tools, to quantify the contribution of snowmelting proportions in the Lignon. This instrumentation is a monitoring of the different compartments / hydrological interfaces made up by atmosphere, snow, soil and rivers throughout the seasons.Snow, and especially the snow water equivalent, is fundamental to a better hydrological understanding of the sources of the Lignon, located directly downstream of a large snowdrift. This amount of water is stored during the cold season, to be returned during the spring melting. This return is heterogeneous in the top of the Lignon, due to the high spatial and temporal variability of parameters leading the melting.The infiltration of water therefore produced is a key step in the hydrological behavior of the Lignon during the spring time, which can be potentially more affected by the freezing of the ground, which significantly increases surface runoff.Soil structure near sources also explains the strong dependence of the sources of the Lignon towards snowfalls and rains. This dependence is especially noticeable at the snow melting that changes with very short term the flows at the sources.This snow-rainfall-runoff relationship highlights a predominant rain-snow surface supply, in comparison with the deeper water flows, and variable during the year.This instrumentation method, adapted to the local scale hydrology, allows corroborating the results obtained with a good accuracy, while opening new opportunities for application to other altitude watersheds.
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Evolution de la microphysique du manteau neigeux. Surface spécifique et métamorphisme.Legagneux, Loïc 10 October 2003 (has links) (PDF)
La présence d'une couverture neigeuse modifie localement la concentration de l'atmosphère en gaz traces. Ce constat récent a été confirmé par de nombreuses observations expérimentales et a attiré l'attention de la communauté scientifique sur les mécanismes physico-chimiques responsables des interactions air-neige. La quantification de ces mécanismes dépend largement de la connaissance de la surface spécifique (SS) de la neige qui représente la surface de glace accessible aux gaz. Ce paramètre indispensable était paradoxalement très mal connu au début de cette étude, en raison principalement des difficultés techniques liées à sa mesure. L'objectif de cette thèse était de déterminer la SS de la neige et de décrire son évolution sous l'effet du métamorphisme du manteau neigeux, c'est-à-dire sous l'effet des transformations morphologiques subies par la neige lors de son évolution post-dépôt. Un dispositif expérimental de mesure de SS basé sur l'adsorption du méthane sur la glace à 77K a été mis au point ainsi qu'un protocole de mesure adapté aux contraintes imposées par le matériau neige. Plus de 300 mesures ont été réalisées, pour des valeurs de SS comprises entre 100 et 1540 cm².g-1, avec une reproductibilité de 6% et une incertitude absolue estimée à 12%. Les premiers résultats ont permis de proposer une classification des types de neige en fonction de leur âge et de leur morphologie et une estimation de la SS a été proposée dans chaque classe. Une rapide observation visuelle permet ainsi d'estimer la SS à 40%. L'effet du métamorphisme sur la SS a été étudié en conditions naturelles. La SS décroît au cours du temps, d'autant plus vite que la SS est forte et que la température est élevée. Le vent accélère la décroissance. Des observations de la morphologie des grains de neige au cours du métamorphisme ont été réalisées par microscopie optique et surtout électronique et ceci confirme les théories usuelles du métamorphisme et sont en accord avec un mécanisme de croissance des grains par nucléation de couches, limitée par la diffusion de la vapeur d'eau dans l'air. L'apparition inattendue de facettes aux angles vifs sous faibles gradients de température a été interprétée par un mécanisme de sublimation initiée à l'émergence de dislocations. La décroissance de la SS en conditions isothermes a été étudiée en chambre froide à -4, -10 et -15°C. Cette décroissance est très bien reproduite par une fonction logarithmique de la forme SS=B-ALn(T+Δt), dans laquelle B est proche de la SS initiale et A représente la vitesse de décroissance de la SS. Une relation linéaire a été trouvée entre les paramètres A et B obtenus lors de 7 expériences à -15°C, qui suggère que la vitesse de décroissance de la SS peut être prédite à partir de sa seule valeur initiale. Les théories du mûrissement d'Ostwald en régime transitoire nous ont permis d'expliquer la décroissance logarithmique et de mettre au point un modèle numérique en champ moyen du métamorphisme isotherme. Ce modèle permet de calculer rapidement les flux de vapeur et les taux de croissance des grains de neige. Il reproduit l'évolution de la distribution de rayons de courbure de la neige, mais pas celle de la SS en raison d'une description trop sommaire de la géométrie de la neige.
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Mod??lisation de l?????mission micro-onde hivernale en for??t bor??ale canadienneRoy, Alexandre January 2014 (has links)
La caract??risation du couvert nival en for??t bor??ale est un ??l??ment important pour la compr??hension des r??gimes climatiques et hydrologiques. Depuis plusieurs ann??es, l???utilisation des micro-ondes passives est ??tudi??e pour l???estimation de l?????quivalent en eau de la neige (SWE : Snow Water Equivalent) ?? partir de capteurs satellitaires. Les algorithmes empiriques traditionnels ??tant limit??s en for??t bor??ale, le couplage d???un mod??le de transfert radiatif (MTR) micro-onde passive (qui prend en compte les contributions du sol, de la neige, de la v??g??tation et de l???atmosph??re) avec un mod??le de neige pour l???inversion du SWE semble une avenue prometteuse. La th??se vise donc ?? coupler un MTR avec le sch??ma de surface du mod??le climatique canadien (CLASS) dans une perspective d???application op??rationnelle pour les estimations de SWE ?? partir de donn??es satellitaires micro-onde ?? 10.7, 19 et 37 GHz. Dans ce contexte, certains aspects centraux du MTR, dont l???effet de la taille des grains ainsi que la contribution de la v??g??tation sont d??velopp??s et quantifi??s. Le premier aspect ??tudi?? dans la th??se concerne l???adaptation du mod??le d?????mission micro-onde passive DMRT-ML (Dense media radiative transfer theory ??? multi layer) pour l???int??gration d???une nouvelle m??trique repr??sentant la taille des grains (surface sp??cifique des grains de neige: SSA). L?????tude bas??e sur des mesures radiom??triques et de neige in situ, montre la pertinence de l???utilisation de la SSA dans DMRT-ML et permet d???analyser le sens physique de l???adaptation n??cessaire pour amener le mod??le ?? simuler les temp??ratures de brillance (T[indice inf??rieur B) de la neige avec une erreur quadratique moyenne minimale de l???ordre de 13 K. Dans un contexte du couplage entre le mod??le de neige de CLASS et DMRT-ML, un mod??le d?????volution de la SSA est ensuite impl??ment?? dans CLASS. Les SSA simul??es par le module d??velopp?? sont valid??es avec des donn??es in situ bas??es sur la r??flectance de la neige dans l???infrarouge ?? courte longueur d???onde pour diff??rents types d???environnement. Au niveau de la contribution de la v??g??tation, le mod??le ??-?? a ??t?? ??tudi?? ?? partir de diff??rentes bases de donn??es (satellite, avion et au sol) en for??t bor??ale dense. L?????tude montre l???importance de la consid??ration de la diffusion (??) pour l???estimation de l?????mission de la v??g??tation, param??tre auparavant g??n??ralement n??glig?? aux hautes fr??quences. Ensuite, des relations entre les transmissivit??s et certains param??tres structuraux de la for??t, dont l???indice de surface foliaire (LAI), ont ??t?? ??tablies pour des for??ts bor??ales en ??t??. Des valeurs d???alb??do de diffusion (??) ainsi que les param??tres d??finissant la r??flectivit?? du sol (QH) en for??t bor??ale ont aussi ??t?? invers??es. Finalement, les simulations de T [indice inf??rieur] B issues du couplage du MTR (DMRT-ML, mod??le ??-??, et mod??le
atmosph??rique) avec CLASS (dont les SSA simul??es) ont ??t?? compar??es avec les donn??es AMSR-E sur une s??rie temporelle continue de sept ans. Les premi??res comparaisons montrent une diff??rence entre les param??tres de v??g??tation (??-??) d?????t?? et d???hiver, ainsi qu???une importante contribution des cro??tes de glace dans la neige au signal. Les simulations du mod??le ajust?? montrent une bonne correspondance avec les observations d???AMSR-E (de l???ordre de 3 ?? 7 K selon la fr??quence et la polarisation). Des tests de sensibilit?? montrent par contre une faible sensibilit?? du MTR/CLASS au SWE pour des for??ts denses et des couverts nivaux ??pais. Le MTR-CLASS d??velopp?? pourrait permettre l???assimilation de temp??ratures de brillance satellitaires en for??t bor??ale dans des syst??mes op??rationnels pour l???am??lioration de param??tres de surface, dont la neige, dans les mod??les m??t??orologiques et climatiques.
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Analyse et évaluation des données de Grille Neige du Québec issues des micro-ondes passives pour les bassins de La Grande et de la Manicouagan de 2006 à 2010Badreddine, Saida Farah January 2017 (has links)
L’estimation de l’équivalent en eau de la neige (ÉEN) en temps quasi-réel est un enjeu important pour Hydro-Québec. Le réseau de mesure au sol étant non homogène et de faible densité, ne permet pas un suivi adéquat de l’ÉEN. L’imagerie satellitaire pourrait être une alternative à ce problème. Le modèle HUT (Helsinki University of Technology) permet l’estimation de l’ÉEN à partir des données micro-ondes passives. Le premier objectif de ce projet était de comparer deux produits qui estiment l’ÉEN à partir du modèle HUT, mais avec deux procédures d’inversion différentes. Il s’agit du produit Grille Neige du Québec (GNQ) et le produit GlobSnow. Deuxièmement, l’étude a évalué le produit GNQ en fonction de la végétation, du climat et de la topographie. L’étude s’est portée sur la région des bassins versants de la Grande et du Manicouagan situés au nord du Québec, sur une période allant du 1er janvier au 31 mars des années 2006 à 2010. Les données in-situ utilisées sont les lignes de neige d’Hydro-Québec et les mesures d’ÉEN de l’Année Polaire Internationale (février 2008), qui concernaient les sites de Sept-Iles et Schefferville. Il s’agissait de calculer l’erreur quadratique moyenne, le biais et le R2 pour chaque produit par rapport aux données in-situ, puis d’analyser ces paramètres en fonction des valeurs de fraction forestière, de volume des tiges, des moyennes de température et des précipitations, ainsi que de l’ÉEN moyen mesuré et de la pente du terrain. L’analyse a été faite d’abord à l’échelle du bassin, puis à l’échelle de cinq bandes latitudinales de 1° de latitude du nord vers le sud. Pour toute la zone, cette étude a démontré la supériorité de GNQ (RMSE=31%) par rapport à GlobSnow (RMSE=43%) pour un ÉEN moyen de 215 mm. Cependant cette supériorité décroit du nord vers le sud, où les produits deviennent similaires avec une RMSE = 45% et un biais de -90 mm pour un ÉEN moyen de 253 mm. Ceci pourrait être expliqué par l’effet de la densité de végétation caractéristique de la forêt boréale (fraction forestière > 45%), qui agit comme un masque au signal, et par l’effet d’un ÉEN > 250mm qui le sature. Pour le GNQ, l’effet combiné de la température et des précipitations joue un impact sur l’estimation de l’ÉEN, alors que le relief, plat en général, n’a pas montré un impact significatif. Pour conclure, le produit GNQ montre de meilleurs résultats que le produit GlobSnow, mais cette efficacité est limitée pour les régions ayant une végétation dense et un ÉEN très élevé. / Abstract : The monitoring of snow water equivalent (SWE) in near real time is an important challenge
for Hydro-Quebec. Measurement networks do not allow adequate monitoring of the SWE.
Passive microwave remote sensing could be an alternative to overcome this problem. The
HUT (Helsinki University of Technology) model allows the estimation of the SWE from
passive microwave data. The first purpose of this project was to compare two products that
estimate the SWE using the HUT model, but with different inversion approaches. The first
product is Quebec Snow Grid (GNQ) produced by Hydro-Quebec, and the second product
is GlobSnow. The second objective of this study was to evaluate the GNQ product with
regards to environmental variables (vegetation cover fraction, stem volume, climate and
topography). The study area is located at La Grande and Manicouagan watersheds in
northern Quebec. The study period was from 1
st January to 31 March of the years 2006 to
2010. The SWE data estimated by the two products were compared to Hydro-Quebec's insitu
snow line data and to 2008 International Polar Year field campaign’s SWE
measurements in Sept-Iles and Schefferville. The methodology of this work consisted in
calculating the RMSE (Root Mean Square Error), bias and R2
for each product, relative to
the in-situ data; and then analyze these parameters according to forest fraction, stem
volume, mean temperatures, precipitation, as well as the mean measured SWE and the
slope of the terrain. This was done, first for the study area, and then at the scale of five
latitudinal bands of one degree latitude from north to south, which divide the study area.
This study demonstrated the superiority of GNQ (RMSE = 31%) compared to GlobSnow
(RMSE = 43%) for an average SWE of 215 mm over the entire study area. However, the
performance decreases from north to south, where both products become quite similar, with
RMSE = 45% and a bias of -90 mm for an average SWE of 253 mm. This could be
explained by the effect of the vegetation density characteristic of the boreal forest (forest
fraction> 45%), which acts like a mask for the signal, and by the higher SWE values (>
250 mm) which saturates it, hence the underestimation of the SWE. A combined effect of
temperature and precipitation that had an impact on the SWE estimate was found for GNQ
product. The relatively flat relief did not have a significant impact on the estimation of the SWE. Globally, GNQ shows better results than GlobSnow, but its capacity is limited for
dense vegetation and thick snowpack.
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Assimilation de données radar satellitaires dans un modèle de métamorphisme de la neige / Assimilation of satellite radar data into a snowpack metamorphisme modelPhan, Xuan Vu 21 March 2014 (has links)
La caractérisation de la neige est un enjeu important pour la gestion des ressources en eau et pour la prévision des risques d'avalanche. L'avènement des nouveaux satellites Radar de Synthèse d'Ouverture (RSO) bande X à haute résolution permet d'acquérir des données de résolution métrique avec une répétitivité journalière. Dans ce travail, un modèle de rétrodiffusion des ondes électromagnétiques de la neige sèche est adapté à la bande X et aux fréquences plus élevées. L'algorithme d'assimilation de données 3D-VAR est ensuite implémenté pour contraindre le modèle d'évolution de la neige SURFEX/Crocus à l'aide des observations satellitaires. Enfin, l'ensemble de ces traitements sont évalué à partir de données du satellite TerraSAR-X acquises sur le glacier d'Argentière dans la vallée de Chamonix. Cette première comparaison montre le fort potentiel de l'assimilation des données RSO bande X pour la caractérisation du manteau neigeux. / Characterization of snowpack structure is an important issue for the management of water resources and the prediction of avalanche risks. New Synthetic Aperture Radar (SAR) satellites in X-band at high-resolution allow us to acquire image data with metric resolution and daily observations. In this work, an electromagnetic backscattering model applicable for dry snow is adapted for X-band and higher frequencies. The 3D-VAR data assimilation algorithm is then implemented to constrain the evolution of the snow metamorphisme model SURFEX/Crocus using satellite observations. Finally, the algorithm is evaluated using image data acquired from TerraSAR-X satellite on the Argentiere glacier in the Chamonix Valley of the French Alps. This first comparison shows the high potential of the data assimilation assimilation method using X-band SAR data for characterization of the snowpack.
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Suivi de l'eau liquide dans la neige par images radar en bande C et par modélisation fine du manteau neigeuxRondeau-Genesse, Gabriel January 2015 (has links)
MODIS est une méthode fiable et précise utilisée couramment pour suivre l'évolution du
couvert nival au-dessus de bassins versants alpins. Toutefois, cette méthode de télédétection
possède quelques limitations importantes, tel que l'inhabilité à distinguer la neige humide de la
neige sèche, qui pourrait être mieux prise en compte par l'utilisation d'une méthode de
télédétection complémentaire telle que l'imagerie par radar à synthèse d'ouverture (RSO). Le
site d'étude utilisé pour le projet est le bassin versant de la rivière Nechako, situé dans la
chaîne Côtière de la Colombie-Britannique, qui est caractérisé par un manteau neigeux
pouvant atteindre plusieurs mètres d’épaisseur en montagne. Quinze images RADARSAT-2
en mode ScanSAR Wide ont été obtenues en polarisation VV et VH entre les mois de mars et
juillet 2012. Elles ont été traitées à l'aide d'un algorithme basé sur la méthode de Nagler et
Rott pour distinguer la neige humide de la neige sèche, mais qui utilise un seuil graduel plutôt
que le seuil de -3 dB fréquemment utilisé. Les cartes de neige humide qui découlent de cette
technique correspondent mieux aux incertitudes retrouvées sur le bassin en raison de la
présence importante de forêts de conifères et de régions montagneuses. Les cartes ont été
combinées au produit de neige de MODIS, afin d'utiliser son habileté à détecter le couvert
nival avec précision pour corriger les zones de bruit des images RSO, causées entre autres par
des sols gorgés en eau.
Afin d'aider l'analyse des images RSO, une modélisation fine du manteau neigeux a été
effectuée avec le logiciel Crocus afin de procéder à une analyse détaillée de l’évolution des
caractéristiques du manteau neigeux, notamment du contenu en eau liquide de la neige, tout au
long de l’hiver. La modélisation a été effectuée à l'emplacement de trois coussins à neige sur
le bassin versant et est réalisée grâce à l'utilisation de données du North American Regional
Reanalysis (NARR).
À partir des résultats du modèle Crocus et de l'équivalent en eau observé aux coussins à neige,
une relation a été établie entre la détection de neige humide en montagne par RADARSAT-2
et le ruissellement reçu au réservoir de la rivière Nechako. Avec le jeu de données actuel, le
ruissellement maximal reçu au réservoir a été prévu avec une précision de 10 jours. Il est
prévu que davantage d'années d’images radar pourraient permettre de confirmer et de réduire
cet intervalle.
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GRETCHEN’S SOLILOQUY “ACH NEIGE, DU SCHMERZENREICHE” FROM GOETHE’S <em>FAUST</em>: A VOCAL PERFORMANCE ANALYSIS AND SET OF PERFORMANCE GUIDELINES FOR VARIOUS SOLO VOICE SETTINGSSokolnicki, Savanna 01 January 2015 (has links)
The great novelist and poet Johann Wolfgang von Goethe (1749 – 1832) arguably made his most significant contribution to the artistic world with his literary masterpiece Faust I. Goethe’s love of music and melody is evident throughout all of Faust, particularly in the expressive poetry of the character of Gretchen, whose meaningful words gave inspiration to a variety of musical manifestations, especially in German Lied.
This document serves as a performance guide for vocalists. It provides vital information on the setting and arrangement of the poetry within the musical settings, the background and significance of the composer and his works, and the organization of the music. The examination of each piece will involve assessment of musical phrasing, tessitura, and overall vocal complexity in eight German Lieder settings of Gretchen’s soliloquy “Ach neige, du Schmerzenreiche” from Goethe’s Faust. The suggestions within the investigations are based on examination of pedagogical practices as well as personal experience and discoveries made while singing and performing these pieces. Through an investigation of each piece, the singer will be able to attain a successful understanding of the framework and approach to the music and poetry, and thereby achieve awareness of accurate performance practice.
This document examines in order of composition, the settings by Bettina von Arnim, Franz Schubert (including the completed fragment as arranged by Benjamin Britten), Conrad Kreutzer, Bernhard Klein, Johann Loewe, Robert Schumann, Hugo Wolf, and Fredric Joseph Kroll. Because this document serves to investigate only German Lieder settings, it will not examine the choral works of Hans Pfitzner, Antoni Radziwill, Julius Röntgen, Giuseppe Verdi’s Italian setting “Deh, pietoso, oh Addolorata,” nor Richard Wagner’s Melodram. This document will also very briefly discuss the lost and inaccessible settings of Gretchen’s prayer, including those of Carl Debrois van Bruyck, Edmund von Freyhold, Moritz Hauptmann, Justus Lecerf, Leopold Lenz, Louis Schlottmann, and Hans Sommer.
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Etude du transfert du mercure et du méthylmercure dans les écosystèmes lacustres alpinsMarusczak, Nicolas 26 November 2010 (has links) (PDF)
Le mercure, polluant toxique pour les êtres vivants est présent dans tous les compartiments de l'environnement. Son cycle biogéochimique est encore mal connu, et des lacunes existent, notamment dans les sites de hautes altitudes comme les Alpes françaises. Au cours de ces travaux, nous avons examiné la dynamique du mercure dans les écosystèmes lacustres alpins, par l'étude du transfert de ce polluant entre les différents réservoirs que sont la neige (bassin versant), l'eau des lacs, et les poissons. Par des échantillonnages réguliers (janvier à juin 2009) de la neige de surface du lac Bramant, nous montrons que le manteau neigeux est le siège de processus de dépôts atmosphériques de mercure et de méthylmercure provenant des sources anthropiques de la région de Grenoble. Nous montrons également qu'une proportion de ces espèces rejoint le lac notamment lors de la fonte du manteau neigeux. Cependant, elles s'avèrent rapidement évacuées du lac en raison d'un fort et rapide renouvellement de ces eaux. Par ailleurs, la caractéristique spécifique (peu de végétation, grande minéralité) de ces bassins versants d'altitude explique également les faibles quantités de mercure présentes dans ces lacs. La faible contamination en mercure retrouvée dans les poissons de ces lacs est certainement due notamment à un faible temps de séjour du mercure dans l'eau. Enfin, grâce à un outil de prédiction et d'aide à la décision (WARMF), nous suggérons que les paramètres essentiels gouvernant la méthylation du mercure et la contamination des poissons dans nos lacs ne sont pas les dépôts atmosphériques mais plutôt les caractéristiques physico-chimiques du lac et de son bassin versant.
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Couplage données historiques - modélisation numérique pour la prédétermination des avalanches : une approche bayésienneEckert, Nicolas 20 December 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse au problème de la prédétermination des avalanches par couplage entre modélisation numérique et données historiques. L'assemblage s'effectue grâce au formalisme bayésien hiérarchique. La modélisation stochastique, l'inférence du modèle et la prédiction des aléas de référence sont clairement distinguées. L'échelle d'étude est tout d'abord celle d'un site avalancheux. Trois jeux d'hypothèses correspondant à différents compromis entre disponibilité des données et description de la propagation de l'avalanche sont proposés. L'incertitude liée à la méconnaissance du phénomène est combinée avec sa variabilité intrinsèque pour obtenir la loi de probabilité prédictive de la période de retour associée à n'importe quelle distance d'arrêt. Les distributions des autres variables caractérisant l'aléa sont également étudiées. Une analyse de sensibilité aux différentes hypothèses de modélisation est proposée. La prédétermination des fréquences avalancheuses sur des sites peu documentés et en contexte non stationnaire est ensuite traitée à l'échelle communale avec un modèle spatio-temporel. Celui-ci permet de quantifier les variations des occurrences avalancheuses dans les Alpes françaises au cours des soixante dernières années. Enfin, le problème du dimensionnement d'un ouvrage de protection est abordé. Le modèle stochastique est complété par les effets sur l'écoulement avalancheux d'une digue verticale et par une fonction de coût permettant l'optimisation de la hauteur de l'ouvrage. Le risque bayésien permet de ne pas séparer inférence et décision en prenant en compte l'erreur d'estimation pour le dimensionnement.
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