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La régulation émotionnelle par les comportements boulimiques : Émotions et stratégies de régulation émotionnelleGrimard, Marie 02 1900 (has links)
Les comportements boulimiques, soit les comportements hyperphagiques (l’ingestion d’une importante quantité de nourriture dans un temps limité et avec un sentiment de perte de contrôle) et les comportements compensatoires (les comportements mis en place pour éviter un gain de poids, tels que les vomissements provoqués, la restriction et le jeûne, l’exercice physique excessif ainsi que la prise de laxatifs et de diurétiques), dépassent largement les préoccupations reliées à l’image corporelle. Les comportements boulimiques, comme de nombreux autres comportements maladaptés, sont liés à des difficultés de régulation émotionnelle dans des modèles explicatifs, notamment parce qu’ils peuvent aider à réguler des émotions difficiles. Plus spécifiquement, plusieurs émotions ont été associées aux comportements boulimiques, tels que le dégoût, la culpabilité, la honte, l’envie, la fierté et les émotions négatives (indifférenciées). Les variations des émotions observées ont donné lieu à des modèles théoriques des fonctions de régulation émotionnelle des comportements boulimiques. Cette thèse vise à mieux expliquer à quoi servent les comportements boulimiques : Comment peuvent-ils aider à faire face à certaines émotions, les diminuer ou les augmenter? Par quels mécanismes de régulation émotionnelle agissent-ils?
Pour répondre à ces questions de recherche, trente-cinq femmes répondant aux critères diagnostiques de la boulimie du DSM-5-TR ont participé à deux études. Premièrement, des questionnaires mesurant les comportements, les difficultés de régulation émotionnelle et les émotions lors des comportements boulimiques ont été complétés. Deuxièmement, des questionnaires mesurant les émotions et les stratégies de régulation émotionnelle ont été complétés de manière écologique à quatre moments des comportements boulimiques : avant et après les comportements hyperphagiques; avant et après les comportements compensatoires.
Les résultats de recherche montrent que les difficultés de régulation émotionnelle les plus retrouvées dans les comportements boulimiques sont les difficultés à contrôler des comportements impulsifs, alors que la peur est l’émotion la plus corrélée aux comportements boulimiques. Les difficultés à contrôler des comportements impulsifs et la peur montrent une contribution unique significative dans la prédiction des comportements boulimiques. Plus spécifiquement, en ce qui concerne les patrons de variations des émotions dans le cycle des comportements boulimiques (hyperphagiques/compensatoires), les émotions négatives (indifférenciées) ainsi que le dégoût, la culpabilité et la honte augmentent avec les comportements hyperphagiques et diminuent avec les comportements compensatoires, alors que la peur ne varie pas. Seules l’envie et la fierté diffèrent avant et après les comportements boulimiques : l’envie diminue et la fierté augmente. Pour ce qui est des stratégies de régulation émotionnelle, la suppression, la sélection de la situation et la modulation de la réponse sont significativement plus utilisées durant les comportements boulimiques, alors que la modification de la situation est plus employée lors des comportements compensatoires.
En guise de conclusions à la présente thèse, un nouveau modèle théorique des fonctions de régulation émotionnelle des comportements boulimiques est proposé, intitulé le modèle de la redirection vers le corps. Les implications théoriques et cliniques du modèle proposé sont également discutées, notamment en lien avec les comportements boulimiques ainsi que d’autres comportements maladaptés. / Bulimic behaviors, which consist of binge eating behaviors (eating a large amount of food in a limited amount of time and with a sense of loss of control) and compensatory behaviors (behaviors put in place to avoid weight gain, such as induced vomiting, restriction and fasting, excessive physical exercise, and taking laxatives and diuretics) go far beyond body image concerns. Bulimic behaviors, like many other maladaptive behaviors, are linked to difficulties with emotion regulation in explanatory models, in part because they can help regulate difficult emotions. More specifically, several emotions have been associated with bulimic behaviors, such as disgust, guilt, shame, envy, pride and negative (undifferentiated) emotions. The observed changes in emotions have given rise to theoretical models of the emotion regulation functions of bulimic behaviors. This thesis aims to better explain what bulimic behaviors are used for: How can they help to cope with certain emotions, decrease ones or increase ones? What emotion regulation mechanisms do they use?
To answer these research questions, thirty-five women meeting the DSM-5-TR diagnostic criteria for bulimia nervosa participated in two studies. First, questionnaires measuring behaviors, emotion regulation difficulties and emotions related to bulimic behaviors were completed. Second, questionnaires measuring emotions and emotion regulation strategies were completed in an ecological manner at four points during bulimic behaviors: before and after binge eating behaviors; before and after compensatory behaviors.
Research results show that the most common emotion regulation difficulties found in bulimic behaviors are difficulties controlling impulsive behaviors, while fear is the emotion most correlated with bulimic behaviors. Difficulties in controlling impulsive behaviors and fear show a significant unique contribution in predicting bulimic behaviors. More specifically, with respect to patterns of variation in emotions in the bulimic cycle (binge eating/compensatory behaviors), negative (undifferentiated) emotions as well as disgust, guilt and shame increase with binge eating behaviors and decrease with compensatory behaviors, whereas fear does not vary. Only envy and pride differ before and after bulimic behaviors: envy decreases and pride increases. In terms of emotion regulation strategies, suppression, situation selection and response modulation are significantly more used during bulimic behaviors, while situation modification is more used during compensatory behaviors.
As a conclusion to this thesis, a new theoretical model of the emotion regulation functions of bulimic behaviors is proposed, called the body redirection model. The theoretical and clinical implications of the proposed model are also discussed, particularly in relation to bulimic behaviors as well as other maladaptive behaviors.
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Sexualité et fertilité : facteurs contextuels et relationnels associés au bien-être sexuel des couples suivis en clinique de fertilitéEl Amiri, Sawsane 02 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / L'infertilité est reconnue non seulement comme une maladie médicale, mais aussi comme une condition sociale et émotionnelle (Burns et Covington, 2006; Pawar et al., 2020; The Lancet Global Health, 2022). Bien que les études aient, de plus en plus, commencé à étudier l'impact de l'infertilité sur le bien-être psychologique et social (p. ex., Drosdzol et Skrzypulec, 2008; Hasanpoor-Azghdy et al., 2015), les chercheurs en connaissent toujours peu sur le bien-être sexuel des couples qui suivent un traitement de fertilité. Des recherches ont montré que les couples ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA) sont plus susceptibles d'éprouver des difficultés sexuelles que les couples fertiles (Starc et al., 2019). Toutefois, les facteurs qui permettent d’expliquer ces difficultés chez les couples ayant recours à la PMA ont été très peu étudiés à ce jour. Ainsi, en utilisant une approche biopsychosociale de la compréhension de l’infertilité (Gerrity, 2001; Grinion, 2005; Williams et al., 1992) et de la sexualité (Althof et al., 2005; McCabe et al., 2010), cette thèse examine à la fois les facteurs spécifiques à l'infertilité et les facteurs dyadiques sous-jacents au bien-être sexuel des couples infertiles.
Afin de mieux comprendre les facteurs spécifiques à l'infertilité associés à la fonction sexuelle des couples qui ont recours à la PMA, une première étude transversale dyadique a été menée auprès de 185 couples de sexes mixtes en processus de PMA qui ont rempli en ligne l’outil Fertility Quality of Life Tool et soit le Female Sexual Function Index (femmes) ou le International Index of Erectile Function (hommes). L'étude a examiné les facteurs de stress personnels et relationnels, et le désir sexuel, l’orgasme, l’excitation et la satisfaction sexuelle des deux partenaires. Les associations entre les caractéristiques liées au diagnostic de l’infertilité et au traitement et les domaines de fonction sexuelle et la satisfaction sexuelle des deux partenaires ont également été examinées pour déterminer si ces variables seraient incluses comme covariables dans les analyses principales. Les analyses acheminatoires ont révélé que pour les hommes et les femmes, les facteurs de stress émotionnels liés à l'infertilité étaient associés à leur propre désir sexuel et à celui de leurs partenaires. Pour les femmes, les facteurs de stress émotionnels liés à l'infertilité étaient également associés à une satisfaction sexuelle plus faible chez leur partenaire et les facteurs de stress corps-esprit étaient associés à une excitation sexuelle plus faible chez leur partenaire. Les facteurs de stress relationnels liés à l'infertilité étaient également associés à une excitation et satisfaction sexuelle plus faibles des individus et à une satisfaction sexuelle plus faible chez leur partenaire. Pour les femmes, les facteurs de stress relationnels liés à l'infertilité étaient également associés à leur propre désir sexuel et orgasme. Ces résultats suggèrent que les interventions portant sur les sphères émotionnelles, psychocorporelles et relationnelles des couples en PMA pourraient aider à faciliter l'amélioration de la fonction et de la satisfaction sexuelles et à mieux répondre aux besoins des couples infertiles.
S'appuyant sur les résultats de la première étude, qui suggèrent que l'expérience subjective des couples en matière d'infertilité et de traitement, en particulier les facteurs de stress relationnels, semblent être plus fortement associés à leur santé sexuelle que les facteurs objectifs liés au traitement, le deuxième article visait à étudier les processus relationnels qui sous-tendent le bien-être sexuel des couples. Plus précisément, l'étude a examiné si les perceptions de gestion du stress dyadique (GSD) du partenaire et de la façon dont les deux partenaires gèrent ensemble le stress (GSD commun) sont associées au bien-être sexuel des deux partenaires chez les couples en processus de PMA. Les participants comprenaient 232 couples avec une infertilité médicale qui ont rempli des questionnaires évaluant la gestion du stress dyadique et le bien-être sexuel (préoccupations sexuelles liées à l'infertilité, détresse sexuelle et satisfaction sexuelle). Les analyses acheminatoires ont révélé que les perceptions que le partenaire utilise plus de stratégies de GSD négatives étaient associées à un bien-être sexuel plus faibles des individus. Les perceptions que le partenaire utilise plus de stratégies de GSD positives étaient associées à une satisfaction sexuelle plus élevée pour les hommes et à des préoccupations sexuelles liées à l'infertilité plus élevées pour les femmes. Les perceptions d’une utilisation plus élevée de GSD commun étaient associées à un bien-être sexuel plus élevé chez les deux partenaires. Pour les hommes, les perceptions d’une utilisation plus élevée de GSD commun étaient également associées à des préoccupations sexuelles liées à l'infertilité plus faibles chez leur partenaire. Les analyses étaient ajustées pour la satisfaction relationnelle. Ces résultats suggèrent que le bien-être sexuel des couples pendant les traitements de fertilité pourrait être facilité en favorisant une gestion de stress dyadique commun plus élevée et soulignent que le contexte interpersonnel entourant la sexualité de ces couples devrait être systématiquement abordé auprès des deux membres du couple. / Infertility is recognized as being not only a medical illness, but also a social and emotional condition (Burns & Covington, 2006; Pawar et al., 2020; The Lancet Global Health, 2022). Although studies have increasingly begun to investigate the impact of infertility on psychological and social well-being (e.g., Drosdzol & Skrzypulec, 2008; Hasanpoor-Azghdy et al., 2015), little remains known about the sexual well-being of couples undergoing fertility treatment. Research has shown that couples seeking assisted reproductive technology (ART) are more likely to experience sexual difficulties than fertile couples (Starc et al., 2019). However, very few studies have examined the factors that may explain these difficulties in couples seeking ART. Hence, using a biopsychosocial approach to the understanding of infertility (Gerrity, 2001; Grinion, 2005; Williams et al., 1992) and sexuality (Althof et al., 2005; McCabe et al., 2010), this thesis examines both infertility-specific and dyadic factors underlying the sexual well-being of infertile couples.
To better understand the infertility-specific factors associated with the sexual function of couples seeking ART, a first dyadic cross-sectional study was conducted with 185 mixed-sex couples seeking ART who completed online the Fertility Quality of Life Tool and either the Female Sexual Function Index (women) or the International Index of Erectile Function (men). The study examined the association between personal and relational stressors and the sexual desire, orgasm, arousal, and sexual satisfaction of couples seeking ART. The associations between diagnosis and treatment-related factors and both partners’ domains of sexual function and sexual satisfaction were also examined to determine whether these variables should be included as covariates in the main analyses. Path analyses revealed that for men and women, infertility-related emotional stressors were associated with their own and their partners’ lower sexual desire. For women, experiencing greater infertility-related emotional stressors was also associated with their partner’s lower sexual satisfaction and experiencing greater infertility-related mind-body stressors was associated with their partner’s lower sexual arousal. Infertility-related relational stressors were also associated with individuals’ own lower sexual arousal and satisfaction and their partner’s lower sexual satisfaction. For women, experiencing greater relational stressors was also associated with their own lower sexual desire and orgasm. These results suggest that interventions addressing the emotional, mind-body, and relational spheres of couples seeking ART may help facilitate improvements in sexual function and satisfaction and better serve infertile couples’ needs.
Building on the results of the first study, which suggest that couples’ subjective experience of infertility and treatment, particularly relational stressors, seem to be more strongly associated with their sexual well-being than objective treatment-related factors, the second study aimed to investigate the relational processes that underly couples’ sexual well-being. More specifically, the study examined whether perceptions of the partner’s dyadic coping (DC) and of how both partners cope together (common DC) are associated with both partners’ sexual well-being in couples seeking ART. Participants included 232 couples with medical infertility who completed questionnaires assessing dyadic coping and sexual well-being (infertility-related sexual concerns, sexual distress, and sexual satisfaction). The path analyses revealed that perceptions of partners’ use of higher negative DC were associated with individuals’ own lower sexual well-being. Perceptions of partners’ use of higher positive DC were associated with higher sexual satisfaction for men and greater infertility-related sexual concerns for women. Perceptions of higher use of common DC were associated with both partners’ higher sexual well-being. For men, perceptions of higher use of common DC were also associated with their partner’s fewer infertility-related sexual concerns (partner effect). Analyses adjusted for relationship satisfaction. These results suggest that couples’ sexual well-being during fertility treatment could be facilitated by promoting greater common DC and highlight that the interpersonal context surrounding these couples’ sexuality should be routinely discussed with both members of the couple.
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Anxiété sociale et psychose : effet de deux interventions novatrices sur l'anxiété socialeBravo Calderon, Marcelo Archibaldo 12 1900 (has links)
Cette thèse présente trois articles traitant de l'impact de l'anxiété sociale et de son traitement. Le premier article est intitulé « L'anxiété sociale liée à des domaines spécifiques du fonctionnement social chez des personnes avec un premier épisode de psychose ». Cet article a eu pour objectif d'analyser l'association entre l'anxiété sociale et le fonctionnement social, et de développer des modèles prédictifs pour déterminer la contribution unique de l'anxiété sociale au fonctionnement social chez des personnes atteintes de psychose. Les résultats ont révélé une forte association entre l'anxiété sociale et des domaines spécifiques du fonctionnement social. Plus précisément, l'anxiété sociale a démontré être un prédicteur significatif, même après avoir contrôlé la présence d'autres variables, dans les dimensions suivantes du fonctionnement social (compétence perçue) : interaction avec les gens, amis et activités, et intimité. Notre étude fournit des preuves que l'anxiété sociale dans la psychose, pourrait agir comme un phénomène distinct, indépendant des symptômes psychotiques et d'autres symptômes ou déficits.
Les deuxième et troisième articles se focalisent sur l'impact de deux interventions novatrices pour l'anxiété sociale. Ces études ont inclus à la fois des personnes souffrant uniquement d'anxiété sociale et d'autres avec des comorbidités; incluant même des personnes souffrant de trouble psychotique, qui est probablement le type de trouble le plus fréquemment exclu des études sur l'efficacité des interventions.
Le deuxième article est intitulé « Entraînement à la modification des biais cognitifs avec des avatars dynamiques : une intervention transdiagnostique pour l'anxiété sociale ». L'objectif principal de cet article a été d'évaluer l'efficacité d'un entraînement à la modification des biais cognitifs (CBMT) qui utilise des avatars dynamiques. Ce genre de stimuli pourrait être plus susceptible de promouvoir le transfert de l'apprentissage à des situations sociales réelles. Les résultats suggèrent que l'intervention était efficace pour diminuer l'anxiété sociale avec des tailles d'effet moyennes à grandes et que cette efficacité est indépendante de la présence ou non de troubles comorbides. De plus, l'impact de l'intervention a également été observé sur d'autres variables cliniques (avec des tailles d'effet petites), telles que la diminution de l'anxiété générale et des distorsions cognitives. Les résultats semblent appuyer l'utilisation d'avatars dynamiques lors d'un entraînement CBMT. Cependant, d'autres études sont nécessaires pour confirmer l'efficacité et la pertinence de l'utilisation du CMBT pour le traitement de l'anxiété sociale.
Le dernier article est intitulé « Thérapie de troisième vague avec de l’exposition par réalité virtuelle : preuve de concept transdiagnostique pour le traitement de l'anxiété sociale ». L'objectif principal de cet article a été d'évaluer l'efficacité d'un traitement pour l'anxiété sociale qui combine les avantages de l'exposition par réalité virtuelle avec le meilleur des thérapies de troisième vague (notamment les composantes de compassion, d’acceptation et de pleine conscience). Les résultats suggèrent que l'intervention a été efficace pour diminuer l'anxiété sociale avec des tailles d'effet grandes et que cette efficacité est indépendante de la présence ou non de troubles comorbides. L'impact de l'intervention a également été observé sur d'autres variables cliniques, avec des tailles d'effet petites à moyennes. Une analyse des prédicteurs du changement thérapeutique a montré que ce dernier était associé à l'amélioration de l'intolérance à l'incertitude et de l'évitement expérientiel, ainsi qu'à la fréquence des exercices d'exposition. Bien que d'autres études soient nécessaires, notre étude fournit des preuves de la pertinence et de l'efficacité de combiner une thérapie de troisième vague avec de l'exposition par réalité virtuelle. Les contributions de la thèse à l’avancement des connaissances et les implications cliniques sont discutées. / This thesis presents three articles addressing the impact of social anxiety and its treatment. The first article is entitled "Social anxiety related to specific domains of social functioning in individuals with a first episode of psychosis". The aim of this article was to analyze the association between social anxiety and social functioning, as well as to develop predictive models to determine the unique contribution of social anxiety to social functioning in people with psychosis. The results revealed a strong association between social anxiety and specific domains of social functioning. Specifically, social anxiety proved to be a significant predictor, even after controlling for the presence of other variables, in the following dimensions of social functioning (perceived ability): interacting with people, friends and activities, and intimacy. Our study provides evidence that social anxiety in psychosis might act as a distinct phenomenon, apart from psychotic and other symptoms and deficits.
The second and third articles focus on the impact of two novel interventions for social anxiety. These studies included both people with only social anxiety and others with comorbidities; including even people with psychotic disorders, which is probably the type of disorder most frequently excluded from intervention efficacy studies.
The second article is entitled "Cognitive bias modification training with dynamic avatars: a transdiagnostic intervention for social anxiety." The main objective of this article was to evaluate the efficacy of a Cognitive Bias Modification Training (CBMT) that uses dynamic avatars. This kind of stimulus might be more likely to promote the transfer of learning to real social situations. The results suggest that the intervention was effective in decreasing social anxiety with medium and large effect sizes, and that this efficacy is independent of the presence or absence of comorbid disorders. Moreover, the impact of the intervention was also observed on other clinical variables (with small effect sizes), such as the decrease in general anxiety and cognitive distortions. The results seem to support the use of dynamic avatars in CBMT. However, further studies are needed to confirm the efficacy and relevance of the use of CBMT for the treatment of social anxiety.
The last article is entitled "Third-wave therapy with virtual reality exposure: transdiagnostic proof of concept for the treatment of social anxiety". The main objective of this article was to evaluate the efficacy of a treatment for social anxiety that combines the advantages of virtual reality exposure with the best of third-wave therapies (particularly the components of compassion, acceptance and mindfulness). The results suggest that the intervention was effective in decreasing social anxiety with large effect sizes, and that this efficacy is independent of the presence or absence of comorbid disorders. The impact of the intervention was also observed on other clinical variables, with small to medium effect sizes. An analysis of predictors of treatment change showed that it was associated with improvements in intolerance of uncertainty and experiential avoidance, as well as with the frequency of exposure exercises. Although further studies are needed, our study provides evidence of the relevance and efficacy of combining third-wave therapy with virtual reality exposure. The contributions of the thesis to the advancement of knowledge and clinical implications are discussed. / La presente tesis incluye tres artículos que tratan del impacto de la ansiedad social y de su tratamiento. El primer artículo se titula “Ansiedad social relacionada con dominios específicos del funcionamiento social en personas con un primer episodio psicótico”. Este artículo tuvo como objetivo analizar la asociación entre la ansiedad social y el funcionamiento social, y de desarrollar modelos predictivos para determinar la contribución única de la ansiedad social al funcionamiento social en personas con psicosis. Los resultados revelaron una fuerte asociación entre la ansiedad social y ciertos dominios específicos del funcionamiento social. Específicamente, la ansiedad social demostró ser un predictor significativo, incluso después de controlarse la presencia de otras variables, en las siguientes dimensiones del funcionamiento social (competencia percibida): interacción con las personas, amigos y actividades, e intimidad. Nuestro estudio aporta evidencia de que la ansiedad social en la psicosis podría actuar como un fenómeno distinto, independientemente de los síntomas psicóticos y otros síntomas o déficits.
El segundo y tercero artículo se focalizan en el impacto de dos intervenciones innovadoras para la ansiedad social. Estos estudios incluyeron tanto personas que padecían únicamente de ansiedad social, así como de otras que también contaban con comorbilidades; incluyendo incluso personas con un trastorno psicótico, el cual es probablemente el tipo de trastorno más frecuentemente excluido de estudios sobre la eficacia de intervenciones.
El segundo artículo se titula “Entrenamiento en la modificación de sesgos cognitivos con avatares dinámicos: una intervención transdiagnóstica para la ansiedad social”. El objetivo principal de este artículo fue evaluar la eficacia de un entrenamiento en la modificación de sesgos cognitivos (CBMT) que utiliza avatares dinámicos. Este tipo de estímulos podría ser más susceptible de promover una generalización del aprendizaje a situaciones sociales de la vida real. Los resultados sugieren que la intervención fue eficaz para disminuir la ansiedad social con tamaños del efecto de medianos a grandes, y que esta eficacia fue independiente de la presencia o no de trastornos comórbidos. Además, el impacto de la intervención se observó también en otras variables clínicas (con tamaños del efecto pequeños), tales como la disminución de la ansiedad general y de las distorsiones cognitivas. Los resultados parecen apoyar la utilización de avatares dinámicos durante un entrenamiento CBMT. Sin embargo, estudios adicionales son necesarios para confirmar la eficacia y pertinencia del uso del CBMT para el tratamiento de la ansiedad social.
El último artículo se titula “Terapia de tercera ola con exposición mediante realidad virtual: prueba de concepto transdiagnóstica para el tratamiento de la ansiedad social”. El objetivo principal de este artículo fue evaluar la eficacia de un tratamiento para la ansiedad social que combina las ventajas de la exposición mediante realidad virtual con lo mejor de las terapias de tercera ola (principalmente los componentes de compasión, aceptación y mindfulness). Los resultados sugieren que la intervención fue eficaz para disminuir la ansiedad social con tamaños del efecto grandes, y que esta eficacia fue independiente de la presencia o no de trastornos comórbidos. El impacto de la intervención también fue observado en otras variables clínicas, con tamaños del efecto de pequeños a medianos. Un análisis de los predictores del cambio terapéutico mostró que el mismo estuvo asociado al mejoramiento de la intolerancia a la incertidumbre y de la evitación experiencial, así como a la frecuencia de los ejercicios de exposición. Aunque otros estudios son necesarios, nuestros resultados aportan evidencia sobre la pertinencia y eficacia de combinar una terapia de tercera ola con exposición mediante realidad virtual. Las contribuciones de la tesis al avance del conocimiento y las implicaciones clínicas de la misma son discutidas.
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DU COMING OUT RECENT DES FILLES ET DES FEMMES (LESBIENNES, BISEXUELLES, AUTRES), A L’HETEROSYSTEMEHorincq, Rosine 06 June 2017 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative souhaite contribuer à une meilleure compréhension du phénomène du coming out récent, à partir des situations de filles et de femmes, lesbiennes, bisexuelles, autres, sans étiquette. Nous avons utilisé la Méthodologie de la Théorisation Enracinée, selon la Grounded Theory. De manière inductive, deux analyses ont été réalisées à partir des mêmes données, des vécus de ces personnes. L’une est structurelle, il s’agit de l’analyse de genre et l’autre est relationnelle, il s’agit de l’analyse systémique. La première a offert des théorisations sur l’hétérosexisme et l’hétéronormativité, reliés en système de l’hétérosexualité, obligatoire et exclusive. La seconde apporte une modélisation précisée des processus de rejet/acceptation parentaux aporétiques. Par la triangulation de ces deux analyses et de leurs résultats, une théorisation des processus même d’hétérosexualisation, structurels et relationnels, a pu être développée. Enfin, les résultats de la triangulation nous ont permis de proposer une approche critique du concept de la fluidité sexuelle, qui est utilisé de manière contemporaine, comme modèle usuel de compréhension des vécus de ces filles et de ces femmes. Pour finir, nous avons approfondi et recadré le concept même de triangulation en recherche qualitative. Notre recherche a présenté une circularité récurrente, tout au long du processus et une démarche réflexive intense. Cette dissertation doctorale en témoigne et se clôture par les principales contributions de notre étude, dans le champ de la recherche, ainsi que des recommandations en termes d’interventions psychologiques et thérapeutiques. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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