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Les Pays-Bas espagnols et les Etats du Saint Empire (1559-1579): priorités et enjeux des correspondances diplomatiques en temps de troublesWeis, Monique January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les Combats de Carnaval et Réformation. De l'instrumentalisation à l'interdiction du Carnaval dans les Eglises luthériennes du Saint-Empire au XVIe siècle / Fights of Carnival and Reformation. From instrumentalizing to banning carnival by Lutheran churches in the 16th century Holy Roman EmpireGuillabert, Tiphaine 25 November 2017 (has links)
Le carnaval, symbole de la culture festive de l’Europe du Moyen Age, a aujourd’hui largement disparu. L’impact de la Réformation a souvent été questionné, sans être étudié : quel rôle Luther et les siens ont-ils joué dans cette évolution? Dans l’Empire, le carnaval est d’abord utilisé comme un instrument au service de l’entreprise de déstabilisation et de désacralisation de l’Église romaine. Dès 1520, Luther lui emprunte un langage bas, propice à la satire et cohérent avec le principe du sacerdoce universel. Les carnavals moquent l’Église comme un élément malsain de la société, et favorisent la révolution religieuse en présentant le retour à l’ordre comme celui de la réforme de l’Église folle. Pourtant, à mesure que la puissance de destitution du carnaval se révèle et que les clercs protestants se mettent à le définir comme la fête de la fausse Église, les Églises luthériennes basculent contre le carnaval. Dès lors, prédicateurs et réformateurs cherchent des solutions pastorales et liturgiques pour le supplanter. Théoriquement, ces efforts sont épaulés par l’action des autorités temporelles. Mais il faut du temps pour que celles-ci s’approprient leur charge, et surtout pour qu’elles considèrent le carnaval comme un élément nuisible à la société, à rebours des traditions de diplomatie et de cohésion civique qu’il assumait jusqu’alors. Ce combat contre carnaval, qui mène peu à peu à son interdiction par les Églises luthériennes, exprime le refus d’une culture profane préexistant à la Réformation. La lenteur et la difficulté à éradiquer le carnaval s’expliquent à la fois par son ancrage coutumier et son aspect protéiforme. / Carnival, which was emblematic of the festive culture in mediaeval Europe, has disappeared to a large extent today. The question of the impact of the Reformation has often come up without being studied: what part did Luther and his followers play in this evolution? In the Holy Roman Empire carnival was first used as a means for destabilizing the Roman Catholic Church and taking away its sacred aura. As early as 1520 Luther adopted its low-level language, which was most suitable for satire and consistent with the principle of universal priesthood. Carnivals make fun of the Catholic Church as an unwholesome component of society and favor the religious revolution in presenting the restoration of order as the fruit of the reformation of a « foolish » Church. However,as the carnival subversive power was being revealed and the Protestant clerics started defining it as the feast ofthe false Church, Lutheran churches turned against it. Since then, preachers and reformers did try and find pastoral and liturgical ways of supplanting it. In theory, these efforts were supported by the action of the temporal authorities. But the latter were a long time taking on their responsibility and moreover considering carnival very harmful to society, against its traditional diplomatic and civic cohesion role. This long-term fight against carnival which leads progressively to its banning by the Lutheran churches expresses the refusal of a profane culture preexisting to Reformation. The reasons why it took such a long time to eradicate carnival are both its rooting inancient custom and its protean character.
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König Konrad III. (1138 - 1152) Hof, Urkunden und PolitikZiegler, Wolfram January 1900 (has links)
Zugl.: Wien, Univ., Diss., 2004
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Cérémonial et statut : l’impact des négociations westphaliennes sur l’évolution du cérémonial diplomatique / Ceremonial and status : the role of the Westphalian Peace Negotiations in the development of diplomatic ceremonial / Zeremoniell und Status : die Bedeutung der Westfälischen Friedensverhandlungen für die Entwicklung des diplomatischen ZeremoniellsMay, Niels 08 December 2012 (has links)
Cette étude analyse le rôle des négociations westphaliennes (1643-1648) dans le développement du cérémonial diplomatique au XVIIe siècle en s’appuyant sur les correspondances entre les diplomates et leurs princes. La perspective des acteurs a été privilégiée pour mieux comprendre l’importance des différentes querelles et leurs logiques. Sur le plan méthodologique, nous nous interrogeons sur les implications et les limites des concepts utilisés pour appréhender le « cérémonial » en tant que phénomène historique. Une analyse se fondant sur la fonction représentative des diplomates laisse de côté plusieurs problèmes importants. La démonstration du rang princier ne constitue pas l’unique motif des querelles de cérémonial. Les diplomates provoquent en effet de nombreuses altercations non pas pour défendre le statut de leur prince mais plutôt pour asseoir le leur. Le cérémonial utilisé lors des négociations westphaliennes mélange ainsi le statut du représentant et celui du représenté. En outre, la signification des signes utilisés au cœur du cérémonial fait l’objet d’une discussion permanente et permet aux acteurs d’interpréter les incidents de différentes manières. Or, au cours du XVIIe siècle, le cérémonial renvoie de plus en plus à une signification précise, ce qui entraine une multiplication des querelles. Par ce processus, le cérémonial constitue désormais un instrument qui révèle moins la hiérarchie entre les différents princes que leur appartenance au cercle des Souverains. / This dissertation analyses the role of the westphalian negotiations (1643-1648) in the development of the diplomatic ceremonial in the 17th century through the examination of correspondence between diplomatic representatives and their princes. In order to better appreciate the importance of the different conflicts and their inherent logic, the study focuses on the actor’s perspective. Methodologically, the concepts utilized for understanding and describing the historical phenomenon « ceremonial » are critically analysed with respect to their implications and limits. This research suggests that an analysis solely based on the representative role of the diplomats would neglect important aspects given that the demonstration of rank is not the only motive in ceremonial conflicts. As such, the diplomats studied provoked many altercations not to confirm their prince’s status, but rather first and foremost to define and cement their own. Thus, the ceremonial of the westphalian negotiations blends the statuses of representative and represented. Furthermore, as the meanings of the signs used in the context of the ceremonial were not commonly defined, the various actors are able to interpret the events differently. In the course of the 17th century however, the ceremonial significations become more and more fixed and unified, which in turn leads to a multiplication of conflicts. This process lead to a situation where the function of the ceremonial was no longer to reveal the specific hierarchy among prince, but rather to display their adhesion to a group of Sovereigns.
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Die europäische Debatte über den Religionskrieg (1679-1714). Konfessionelle Memoria und internationale Politik im Zeitalter Ludwigs XIV. / Le débat européen sur la guerre de religion (1679-1714). Mémoire confessionnelle et politique internationale au siècle de Louis XIV / The European debate on religious war (1679-1714) Confessional memory and international politics in the age of Louis XIVMühling, Christian 09 November 2016 (has links)
Le terme de guerre de religion apparaissait déjà sporadiquement à la fin du XVIe siècle. Il se trouva de façon accrue dans les imprimés de l’époque de la Guerre de Trente Ans. Cependant, une discussion élargie sur ce phénomène ne s’établit qu’au seuil du XVIIIe siècle. La guerre de religion ne devint qu’à cette époque-là un mot-clé politique. L’idée de guerre de religion ne gagna son importance historiographique que dans le débat politique contemporain. Le but de cette étude est de répondre à la question de savoir comment s’est établie une conception, comment est née une image historique (Geschichtsbild), comment enfin a été délimitée l’époque de la guerre de religion. La présente étude se restreint aux trois foyers de conflits confessionnels essentiels pour le débat sur la guerre de religion : la France, l’Angleterre et le Saint-Empire Romain Germanique. Elle s’élargit en même temps à l’échelle européenne en étudiant l’influence décisive qu’eut la perception des dernières grandes guerres de Louis XIV. Aussi bien la Guerre de Neuf Ans que la Guerre de Succession d’Espagne furent perçues comme des guerres de religion. La propagande imprimée de Louis XIV et des alliés ses ennemis y contribua largement en cherchant à rendre légitimes leurs politiques respectives. Ainsi la France et les guerres de Louis XIV eurent-elles un rôle déterminant dans la discussion sur la guerre de religion – qui paraissait impensable sans la personne et la politique du roi de France. Le lien entre guerre de religion et politique internationale aboutit à l’européanisation du débat sur la guerre de religion. / The notion of religious war emerged for the first time at the end of the 16th century. The use of this term increased immensely during the time of the Thirty Years’ War via printed media. Yet, a widespread discussion of the phenomenon only started towards the end of the 17th century. War of religion became a constant political keyword. The idea gained its historiographical importance through its usage in the actual political debate. The aim of this research is to question the development of the concept of religious war, the underlying perception of history and the labelling of an era with this term. The thesis will confine itself to three territories where in the late 17th and early 18th century examples of confessional conflicts were intertwined with the debate on religious wars: France, England and the Holy Roman Empire. The scope of the study is, nevertheless, widened to the European arena by examining the decisive influence the last wars of Louis XIV had on the perception of religious wars. In fact, both the Nine Years’ War and the War of the Spanish Succession were perceived by contemporaries as wars of religion. The printed propaganda of Louis XIV as well as that of his allied enemies contributed largely to this perception by legitimising their respective politics. Thus, France and the wars of Louis XIV had a shaping role of the discussion on religious wars. In sum, the connection of confessional conflicts, international politics and the personality of the French king led to the Europeanisation of the debate on religious war.
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Entre la théorie ecclésiastique et la pratique laïque : le mariage chez les fidèles au XVe siècleBallard, Alexia 07 1900 (has links)
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Per mare huius saeculi: querelle des investitures et enjeux politiques d'après les vies de saints rédigées dans l'Empire (1073-1152)Wijnendaele, Jacques van 25 October 2005 (has links)
La querelle des investitures (1073-1122) étudiée d'après les vies de saints qui ont été rédigées dans l'Empire entre 1073 et 1152. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la Chambre de commerce de La Rochelle aux bureaux de Versailles, les relations commerciales entre droit romain et Europe du Nord au XVIIIe siècle : la voile rochelaise dans l'ombre de la Hanse / From the La Rochelle Chamber of commerce to Versailles offices, trade relationship between Roman law and Northern Europe during the 18th centuryMartin, Nicolas 03 December 2013 (has links)
Créée en 1719 pour lancer une nouvelle représentation de la sphère « commerciale » au sein de la généralité, la Chambre de commerce de La Rochelle, point central d’une organisation institutionnelle complexe, participe activement à la vie politique et économique du royaume. Malgré la rivalité organique qui la fragilise, cette neuvième chambre parvient finalement à se présenter comme l’interlocuteur privilégié du négociant et son plus fervent défenseur. En tant qu’intermédiaire entre les rouages du pouvoir et les maisons de commerce, elle devient le pilier du négoce de la généralité et aussi sa mémoire, en collectant une abondante correspondance et de nombreux écrits touchant au commerce. Inscrite dans une logique de participation mais aussi de contestation, sa défense des intérêts locaux au sein du vaste intérêt national trouve tout particulièrement à s’exprimer dans les relations commerciales avec l’Europe du Nord. Certes, les préoccupations essentielles du commerce sont ailleurs, dans la mesure où ce circuit maritime ne saurait rivaliser en importance avec le trafic colonial et la traite négrière. Pour autant, les négociants rochelais n’entendent pas se résigner à la situation de fait qui prévaut dans la route du Nord : des denrées coloniales et des marchandises françaises fort convoitées par l’espace septentrional, mais transportées presque exclusivement sous pavillon étranger. Connus pour être de « grands disputeurs et faiseurs de mémoires », les Rochelais ne manquent pas d’analyser au fond les causes de la crise du commerce direct entre le Nord de l’Europe et le royaume. Ils dénoncent non seulement la mainmise quasi hégémonique des Anglais et des Hollandais sur cette voie d’échanges, mais également les mesures adoptées par les bureaux de Versailles qu’ils jugent trop timides. Cette réalité, expliquée jusqu’alors par des considérations d’ordre économique, politique et culturel, se colore de tout autres teintes si l’on prend en considération la norme juridique. Analysée à plusieurs niveaux et dans plusieurs dimensions, cette dernière révèle une inégalité de traitement manifeste entre négociants français et étrangers. Ententes diplomatiques, traités internationaux, législation douanière, cadre institutionnel, toutes les composantes de la règle de droit jouent un rôle important dans le fonctionnement de ce circuit maritime. Toutefois, la corrélation entre la règle de droit et le commerce du Nord ne saurait être appréhendée par la seule étude des échanges avec le port de La Rochelle. Le regard doit se porter également vers les modèles institutionnels et douaniers septentrionaux. Or ces derniers confirment que la spécificité de la norme juridique dans certains États du Nord constitue un élément déterminant de cette carte maritime. Et au-delà de ce constat, l’analyse attentive de l’un des plus anciens monuments du droit maritime médiéval, par ailleurs à l’origine de la ligue hanséatique, conduit à une singulière découverte : ce texte, connu sous le nom de « Lois de Visby » laisse transparaître, dans le berceau même de l’Europe du Nord, une très nette influence romaine. / Created in 1719 to launch a new representation of the "trade” sphere within the general population, the La Rochelle Chamber of Commerce, the central point of a complex institutional organization, participates actively in the political and economic life of the kingdom. In spite of the organic rivalry which weakens it, this ninth Chamber succeeds finally in becoming the privileged representative of the trader and its most fervent supporter. As the middleman between the wheels of power and the trading companies, it becomes not only the mainstay of popular trade, but also its recorder, by collecting numerous items of correspondence and papers relating to trade. In a policy of both participation and dispute, its defense of local interests within the vast national interest is especially to be found in business relations with Northern Europe. Admittedly, the main trade concerns are elsewhere, as this maritime circuit could never compete in importance with colonial traffic and the slave trade. For all that, the Rochelais traders do not intend to give up - which is shown in the route to the North: colonial commodities and French products, strongly desired by the North, but transported almost exclusively under a foreign flag. Famous for being "big debaters and memory makers", the Rochelais do not fail to analyze the root causes of the direct business crisis between Northern Europe and the kingdom. They denounce not only the almost hegemonic control that both the English and the Dutch have over these trade routes, but also the measures adopted by the Versailles offices which they consider too timid. This reality, explained until then, by economic, political and cultural considerations, looks completely different if we consider the legal rule. Analyzed on several levels and in several dimensions, the latter reveals an obvious disparity of treatment between French and foreign traders. Diplomatic agreements, international treaties, customs legislation, institutional framework, all the components of legal rule, play an important role in the functioning of this maritime circuit. However, the correlation between legal rule and trade with the North could not be explained merely by the observance of trade exchanges with the port of La Rochelle. The northern institutional and customs models must also be examined. And yet these models confirm that the specificity of legal rule in some Northern States constitutes a determining element of this maritime chart. Furthermore, the careful analysis of one of the oldest monuments of medieval maritime law, at the origin of the Hanseatic league, leads to a singular discovery: this text, known by the name of "Lois de Visby" shows clearly, in the cradle of Northern Europe, a very clear Roman influence.
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