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Paléogéographie quaternaire de la région de Saint-Michel-des-Saints : cartographie, stratigraphie et sédimentologie

Fleury, Marilou January 2008 (has links) (PDF)
La région de Saint-Michel-des-Saints est située en Haute-Matawinie dans Lanaudière, à l'intérieur de la province géologique de Grenville du Bouclier canadien. Les formations rocheuses, toutes d'âge précambrien, sont constituées des roches des séries de Grenville et de Morin. Le secteur à l'étude se situe à l'intérieur des bassins versants des rivières Saint-Maurice, Rouge, l'Assomption et Maskinongé. Le principal plan d'eau est le réservoir Taureau, lequel est alimenté par la rivière Matawin. La région se présente comme un bas plateau disséqué par de nombreuses vallées fluviales larges et à fond plat. Le drainage s'effectue généralement vers le nord. Les relevés de l'orientation des marques d'érosion et d'accumulation (stries, roches moutonnées, drumlins, traînées morainiques derrière abri) indiquent un écoulement glaciaire principal vers le SSE. Les unités lithostratigraphiques quaternaires reposent en discordance sur le socle rocheux. Cinq unités ont été identifiées: les dépôts glaciaires, fluvioglaciaires, glaciolacustres, fluviatiles et organiques. Les dépôts glaciaires se présentent en deux faciès: le till de fond et le till d'ablation. Le till de fond a été mis en place sous forme de couverture discontinue ou de formes fuselées durant la dernière glaciation (Inlandsis laurentidien). Il s'agit d'un till sableux possédant un très faible contenu en particules fines, ce qui est typique des tills du Bouclier canadien. Le till d'ablation a été mis en place lors de la récession de l'inlandsis. Il se distingue par sa texture plus grossière et par son contenu plus riche en blocs. Les dépôts fluvioglaciaires comprennent le faciès de contact et le faciès proglaciaire. On les retrouve principalement sous forme d'eskers, dans les fonds de vallées, le long des lacs et des rivières et parfois sur les flancs de collines. Les dépôts glaciolacustres présentent trois faciès: littoral-sublittoral, deltaïque et profond. La déglaciation du secteur étudié aurait débuté un peu avant 10 250 ans ¹⁴C BP, alors que le front de l'inlandsis se situait, selon un axe ENE-OSO, près de l'actuelle ligne de partage des eaux qui sépare le bassin versant de la rivière Saint-Maurice au nord, de ceux des rivières Rouge, l'Assomption et Maskinongé, au sud (Dyke et al., 2003). L'écoulement des eaux s'effectuant vers le nord à partir de ce point, l'eau de fonte commença à s'accumuler au front de la marge glaciaire pour former les premiers bassins de rétention lacustres de ce secteur. Les sédiments glaciolacustres seraient donc associés au développement de lacs d'obturation glaciaire dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. Le lac glaciaire Taureau est le nom proposé pour identifier la phase lacustre la plus étendue et possiblement la plus longue ayant submergé la région de Saint-Michel-des-Saints vers la fin du Pléistocène (phase 3, 400 m). Cette phase principale a été précédée par deux autres phases de plus faibles étendues mais de plus hautes altitudes (500 m, 460 m, 440 m), soit les phases Forbes/McLaren-Sauvage (phase 1) et Matawin-Pin Rouge (phase 2). L'élévation de ces paléolacs fut contrôlée par la déglaciation, en direction du nord, de différents exutoires successifs: rivière Noire (500 m), ruisseau Saint-Pierre/rivière Mastigouche (460 m), lac du Trèfle/ruisseau à l'Eau Morte/rivière l'Assomption (460 m), rivière l'Assomption (440 m), ruisseau Anodin/ rivière l'Assomption (400 m), rivière Matawin/rivière Saint-Maurice (350 m). Des deltas et des plages associés à ce lac proglaciaire (phase 3) ont pu être corrélés entre eux sur la base de leur altitude. Deux isobases sont proposées: 410 et 420 m. La distance qui sépare ces isobases permet de proposer un taux de gauchissement isostatique de 0,9 m/km en direction du NNO (345°). Leur orientation, associée à la position des eskers et des moraines, ont permis d'estimer que le front de la marge glaciaire suivait un axe ENE-OSO lors de la déglaciation de la région de Saint-Michel-des-Saints. Dans le secteur du lac Kaiagamac, une séquence de 3,8 m de rythmites présentant des caractéristiques sédimentologiques de varves (104 couplets) a été observée. La diminution de l'épaisseur des couplets vers le haut est interprétée comme étant un indice du recul de la marge glaciaire. Les rythmites s'apparentant à des varves sont constituées d'une part importante d'argile (36% pour les lits argileux (hiver) et 13,8% pour les lits silteux (été)). Une analyse pollinique effectuée sur 5 couplets successifs démontre que les lits argileux possèdent une concentration pollinique moyenne de 138 grains/g, tandis que les lits silteux ont une concentration moyenne de 300 grains/g. Les concentrations poliiniques seraient donc deux fois plus élevées dans les lits silteux que dans les lits argileux. Cette analyse s'appuie sur l'idée que si la rythmicité d'un sédiment glaciolacustre est annuelle, chaque lit devrait contenir le pollen dispersé pendant la période saisonnière à l'intérieure de laquelle le lit s'est mis en place. Ainsi, le lit sédimenté pendant l'hiver devrait posséder une concentration pollinique plus faible que l'été, période de floraison active. Ces données semblent indiquer que les rythmites analysées représentent bel et bien une sédimentation annuelle. Cependant, plusieurs détails nous obligent à nuancer cette conclusion. Par exemple, le nombre de pollens dénombrés et les concentrations polliniques sont très faibles autant dans les lits argileux que dans les lits silteux. De plus, les échantillons analysés présentent un grand nombre de taxons indéterminés. Si l'on considère l'hypothèse que les rythmites analysées sont des varves, on peut estimer, en tenant compte que cette séquence glaciolacustre compte 104 couplets, qu'elle se poursuit sur 2,2 mètres supplémentaires en profondeur et que l'épaisseur moyenne des couplets est de 6 cm à la base, que la durée maximale de la phase principale du lac proglaciaire Taureau (phase 3 : 400 m) serait inférieure à 141 ans. De plus, en considérant cette durée maximale d'existence et la distance de 20 kilomètres séparant le site de formation des varves et l'exutoire qui mit fin à l'épisode du lac proglaciaire Taureau, nous estimons le taux de retrait de la marge glaciaire à environ 142 m/an. Dans la vallée du lac Lusignan, des accumulations de matériaux fluvioglaciaires seraient responsables de l'existence d'un lac glaciaire indépendant du lac glaciaire Taureau. Quelques plages et un delta nous indiquent que le niveau du lac était de 10 mètres supérieur à aujourd'hui, soit à 445 mètres d'altitude. La déglaciation du secteur au nord du cours inférieur de la rivière Matawin (exutoire de 350 m) et le relèvement isostatique ont mis fin à l'épisode glaciolacustre de la région de Saint-Michel-des-Saints. Le développement d'un système fluviatile dominé par la rivière Matawin a contribué, par la suite, à l'érosion des dépôts meubles antérieurs et au développement d'une vaste plaine alluviale, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Vers 10 100 ans ¹⁴C BP, la région étudiée était complètement déglacée puisque la marge glaciaire se situait à environ 50 km au nord de Saint-Michel-des-Saints (Occhietti et al., 2004). Le territoire était colonisé par une toundra forestière (Dyke, 2005) et la matière organique commença à s'accumuler dans les dépressions mal drainées. Vers 2 ka, le refroidissement climatique du Néoglaciaire favorisa l'entourbement des milieux marécageux, notamment au sommet d'une colline située à l'est du lac Lusignan, où la datation ¹⁴C de la base de la séquence organique a livré un âge de 2135 ± 20 ¹⁴C BP (2151-2065 cal BP). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Géomorphologie glaciaire, Paléogéographie, Lac glaciaire, Rythmites, Varves, Analyse pollinique, Sédimentologie, Stratigraphie, Saint-Michel-des-Saints.
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Hydrostratigraphie et géologie du quaternaire dans le bassin-versant de la rivière Châteauguay, Québec

Tremblay, Tommy January 2008 (has links) (PDF)
Une étude portant sur la géologie du Quaternaire dans la portion canadienne du bassin-versant de la rivière Châteauguay a été entreprise dans le cadre d'un programme d'étude sur les eaux souterraines mené conjointement par la Commission géologique du Canada, l'INRS-ETE (Institut national de recherche scientifique-Eau, Terre et Environnement) et le Ministère de l'environnement. Les objectifs principaux ont porté sur les relations entre la cartographie des dépôts meubles et la recharge à l'aquifère fracturé, ainsi que sur l'exploitation des données de sous-surface pour la conception d'une carte en 3 dimensions de la géologie quaternaire (hydrostratigraphie). Une méthode novatrice par grille (grid-based), la méthode de calcul relatif, a été développée pour la cartographie en 3 dimensions. Des travaux de terrain ont été réalisés, dont des forages dans les argiles à la mini-foreuse, de la cartographie de surface et des études sédimentologiques (particulièrement dans les eskers). Parallèlement, des études géologiques portant sur l'histoire de la glaciation et de la déglaciation ont été entreprises. La géomorphologie glaciaire et les marques d'érosion glaciaire ont été étudiées pour compléter les connaissances sur l'histoire des écoulements glaciaires dans la région. Les stries indiquent un écoulement glaciaire vers le S qui bifurque ensuite vers le SW, mouvement glaciaire principal dans la région; puis, tardivement, le mouvement glaciaire SW bifurque vers W et vers le SE localement. Un site paléontologique important (Lac-Des-Pins, à St-Antoine-Abbé) a été découvert, dans lequel sont retrouvés des fossiles de plantes arctiques-alpines, des débris organiques marins et un bois de caribou bien préservé. Des datations au carbone 14 ont été effectuées sur des matériels marins et terrestres, et montrent un effet réservoir important (environ 800 ans pour Hiatella arctica et 1200 ans pour Macoma baltica) pour les coquilles marines. Des datations par IRSL (Infrared-Stimulated Luminescence) ont permis de connaître l'âge de différents sédiments (éoliens, littoraux) post-datant la déglaciation. Enfin, les observations cartographiques sur la géomorphologie post-Mer de Champlain ont suggéré de nouveaux détails sur la transition entre le Lac-Lampsilis et le St-Laurent moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Géologie, Quaternaire, Châteauguay, Basses-terres du St-Laurent, Covey Hill, Caribou, Effet réservoir, Mer de Champlain.
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Chronologie des évènements glaciaires et non-glaciaires dans le cours inférieur de la rivière Harricana, Basses terres de la Baie James, Québec

Dubé-Loubert, Hugo January 2009 (has links) (PDF)
Les basses terres de la baie James forment un bassin sédimentaire majeur ayant enregistré les avancées et retraits de la marge glaciaire de l'inlandsis laurentidien. Malgré cette importance stratigraphique, il y a une grande lacune au niveau de la compréhension des événements quaternaires de cette région; la dernière étude réalisée remontant à plus de 30 ans. De plus, à l'est de la baie James, dans le territoire nordique du Québec, de récents modèles de chronologie relative dans l'écoulement des glaces ont démontré une succession complexe de mouvements glaciaires qui ne sont pas présents dans les reconstitutions paléogéographiques antérieures. Le canevas stratigraphique de cette région doit donc être revu sur la base d'études stratigraphiques et de datations absolues. Ce projet de recherche a consisté en l'échantillonnage de sédiments quaternaires affleurant le long de la rivière Harricana dans la portion des basses terres de la baie James. Les sédiments glaciaires ont été étudiés afin de déduire les grands axes d'écoulement glaciaire et les sédiments d'origine nonglaciaire ont été datés par luminescence optique et au radiocarbone. Les datations de ces unités non-glaciaires, qui sont en contact direct avec les unités glaciaires, ont permis d'apporter de nouvelles contraintes chronologiques sur ces avancées qui ont marqué la dernière glaciation. Plusieurs analyses (Sm-Nd, ³⁹Ar/⁴⁰ Ar, analyses des éléments majeurs et mineurs, etc.) ont été effectuées afin de vérifier les interprétations de terrain et de parfaire les patrons d'écoulements glaciaires régionaux. Les résultats ont permis de mieux définir le comportement de l'inlandsis Laurentidien au cours des cycles glaciaires récents et plus spécifiquement, l'apport des nombreux déplacements des dômes de dispersion dans les enregistrements glaciaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Basses terres de la Baie James, Rivière Harricana, Stratigraphie quaternaire, Inlandsis laurentidien, Dômes de dispersion, Séquence d'écoulements glaciaires, Géochronologie, Traceurs radiogéniques.
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Caractérisation de la déglaciation finale des basses terres de la Baie James à partir des enregistrements sédimentaires des rivières Broadback et Rupert (Québec)

Dell'Oste, Farrah 08 1900 (has links) (PDF)
La déglaciation du nord-est de l'Ontario et du nord-ouest du Québec est caractérisée par un recul vers le nord de la marge sud de l'inlandsis Laurentidien, lequel a permis le développement du Lac glaciaire Ojibway. La déglaciation de cette région est aussi marquée par les réavancées glaciaires de Cochrane dans le bassin du Lac Ojibway. Les travaux antérieurs indiquent que la déglaciation finale du sud du bassin de la baie James culmine avec le drainage du Lac Ojibway et l'incursion subséquente de la Mer de Tyrrell aux environs de 8 ka. Les reconstitutions paléogéographiques classiques suggèrent que ce drainage est le résultat de l'effondrement de la glace résiduelle localisée au-dessus de la baie d'Hudson. Des travaux de modélisation glaciologique suggèrent également que ce drainage aurait pu avoir lieu partiellement du moins par des tunnels sous-glaciaires peu de temps avant la débâcle finale. L'objectif principal de ce projet de recherche est de documenter les événements qui ont mené à la déglaciation finale du secteur des basses terres de la baie James. Spécifiquement, le projet repose sur l'étude de séquences sédimentaires tardiglaciaires et holocènes exposées le long des rivières Rupert et Broadback au Québec. Les travaux de recherche comprennent des levés de coupes stratigraphiques, des analyses sédimentologiques, géochimiques, minéralogiques et pétrologiques des différents dépôts présents, en plus de la caractérisation du contenu en microfossiles des sédiments glaciolacustres et marins et de leur composition en isotopes de l'oxygène (δ18O). La chronologie de la séquence sédimentaire est contrôlée par des datations radiocarbone. Les résultats des investigations stratigraphiques indiquent que la séquence de déglaciation comprend (1) un till de crues glaciaires; (2) les sédiments du Lac Ojibway; (3) un horizon de 50-70 cm d'épaisseur composé de lits de silts rougeâtres et verdâtres finement laminés contenant des boules d'argile et des clastes, et (4) les dépôts de la Mer de Tyrrell. L'horizon lité marquant le contact entre les sédiments glaciolacustres et glaciomarins est interprété comme reflétant le drainage abrupt du Lac Ojibway. La datation de bivalves et de foraminifères extraits de la partie supérieure de l'horizon de drainage a donné des âges de 7,8 et 8,21 14C ka cal BP. La partie supérieure de la séquence varvée renferme de nombreux microfossiles, tels des ostracodes (Candona sp.), mais aussi une quantité non négligeable de foraminifères, fragments de bivalves et autres palynomorphes marins (kystes de dinoflagellés). La présence de faunes et flores marines dans les sédiments glaciolacustres est donc considérée anormale. Ces microfossiles révèlent des valeurs δ18O différentes dans les ostracodes du genre Candona. (~-22 %0) et les foraminifères (~2 %0). En tenant compte du contexte stratigraphique et des résultats sédimentologiques et chronologiques, ces données suggèrent des échanges sous-glaciaires entre les eaux du Lac Ojibway avec celles de la Mer de Tyrrell. Les résultats de ce projet fournissent donc des informations complémentaires sur le mécanisme de drainage final et sur les événements de la déglaciation finale, en plus d'identifier la dépression topographique formée par la baie James comme une voie de drainage importante par laquelle les eaux du Lac Ojibway furent évacuées peu de temps avant l'incursion marine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Basses terres de la baie James, rivière Rupert, rivière Broadback, stratigraphie quaternaire, déglaciation, Lac glaciaire Ojibway, réavancées de Cochrane, Inlandsis Laurentidien, micropaléontologie, isotopes de l'oxygène.
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Utilisation d'un géoradar afin de caractériser la stratigraphie de la tourbe et estimer le carbone organique accumulé dans une tourbière boréale, région d'Eastmain, Baie James, Québec

Dallaire, Pierre-Luc 10 1900 (has links) (PDF)
Les tourbières boréales stockent une grande quantité de carbone (C) par l'accumulation de la matière organique qui excède sa décomposition. Les changements climatiques anticipés pourraient induire un important retour de ce C dans l'atmosphère. Il est donc nécessaire d'obtenir des estimations précises quant à la distribution et le bilan du C stocké dans les tourbières. La plupart des études quantifiant les stocks de C ont été réalisées à l'échelle régionale en utilisant un nombre restreint de valeurs. Cette étude a permis d'évaluer le bilan de C d'une tourbière de la région d'Eastmain (baie James) en tentant d'éliminer l'incertitude d'un sous échantillonnage par l'utilisation de relevés au géoradar. Le géoradar est un outil de prospection géophysique basé sur la propagation d'ondes électromagnétiques dans le sol et dont la réflexion/diffraction du signal est largement contrôlée par la distribution du contenu en eau. La prospection au géoradar a permis d'obtenir des profils continus des principales unités stratigraphiques d'une tourbière ombrotrophe de 2,2 km2. Pour cette recherche, plus de 10 km de profils géoradar ont été récoltés. L'interprétation et la validité des profils ont été basées sur des données de terrain (e.g. épaisseur manuelle de tourbe, stratigraphie des carottes, tranchée de 10 m, mesures de conductivité électrique, mesures de la profondeur de la nappe phréatique et mesures de permittivité électrique en laboratoire) et des analyses paléostratigraphiques (e.g. perte au feu, macrorestes et description Tröels-Smith). Trois grands changements ont été identifiés sur les profils : (a) le contact organique/minéral, (b) la transition minérotrophe/ombrotrophe et (c) l'accumulation post Petit Âge Glaciaire. Ces résultats ont été interpolés afin de modéliser en 3D les différentes couches stratigraphiques sur l'ensemble de la tourbière et calculer la masse totale de C. L'emploi du géoradar a permis de calculer avec plus de précision le volume total de tourbe et d'appliquer des valeurs distinctes (e.g. densité sèche, teneur en matière organique) à chacune des unités pour le calcul de la masse globale de carbone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tourbières boréales, Géoradar, Bilan de carbone, Interpolations, Baie James.
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Caractérisation des phases tardives du lac glaciaire Ojibway dans le nord-ouest de l'Abitibi

Ménard, Maxime 06 1900 (has links) (PDF)
Durant la dernière déglaciation de l'Amérique du Nord, la production d'eau de fonte associée au recul progressif de l'inlandsis Laurentidien vers le nord a entrainé la formation du Lac glaciaire Barlow-Ojibway en marge du glacier. Cette vaste étendue lacustre réfère au plan d'eau qui a simultanément recouvert les territoires nouvellement déglacés du Témiscamingue et de l'Abitibi et dont l'évolution était fonction du relèvement isostatique différentiel. Le Lac Ojibway a connu au moins trois importantes phases principales : la phase Angliers à 260 m et deux autres phases à 275 et 300 m associées à l'exutoire Kinojévis. Bien que les phases de haut niveau du Lac Ojibway soient relativement bien définies, les phases tardives, c'est-à-dire celles associées aux derniers moments de son existence sont toujours mal connues. Des études récentes suggèrent l'occurrence d'épisodes de drainage mineur précédent la vidange finale du Lac Agassiz-Ojibway. De tels événements (abaissement du plan d'eau) devraient normalement laisser des empreintes sur la géomorphologie du territoire, ainsi que des traces dans les enregistrements sédimentaires du bassin Ojibway. Cette étude porte sur l'analyse de formes d'érosion lacustre et de rythmites Ojibway du nord-ouest de l'Abitibi afin de définir et de mieux comprendre les phases de bas niveau du Lac Ojibway dans le contexte général de la déglaciation régionale. L'étude de la géomorphologie ainsi que de la stratigraphie de la région du Lac Abitibi et de La Sarre en Abitibi a démontré que le Lac Ojibway a expérimenté plusieurs changements de configuration vers la fin de son existence. Ces évènements tardifs sont exprimés, notamment, par la présence de terrasses d'érosion lacustre incisées dans la plaine d'argile. Les mesures d'élévation effectuées sur les différents étalements de gradin d'érosion lacustre anciens indiquent l'occurrence d'au moins trois phases de bas niveau. Un quatrième niveau restreint au territoire ceinturant le Lac Abitibi et présentant les élévations les plus basses, semble témoigner d'une phase pré Lac Abitibi. En plus de ces éléments géomorphologiques, les séquences sédimentaires du territoire d'étude renferment également des informations pertinentes à l'histoire tardive du Lac Ojibway. Cet aspect est représenté par la présence d'une varve de drainage comprise entre des sédiments glaciolacustres rythmés. Des ostracodes extraient de cette bande de drainage ont donnés des âges radiocarbones qui sont vraisemblablement affectés par la présence de « vieux » carbone dissous dans les eaux du lac, ce qui cause un vieillissement apparent des âges. Une étude de comparaison d'âges 14C provenant de sédiments glaciolacustres et glaciomarins ceinturant une unité de vidange du Lac Ojibway à la baie James semble donner un ordre de grandeur de 5000 ans pour ce vieillissement. Cette approche donne des âges 14C variant entre 7679 et 7696 années calendaires BP. L'étude approfondie de cette séquence sédimentaire, ainsi que les éléments morphologiques de bas niveau lacustre aura permis de mieux comprendre les évènements qui ont précédé et entourent le drainage final du Lac Ojibway. Ces travaux amènent d'une part de nouvelles données, mais fournissent aussi de nouvelles approches méthodologiques quant à l'étude de l'histoire du Lac Ojibway. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lac Ojibway, Agassiz-Ojibway, vidange, quaternaire, Abitibi, varve de drainage, datation radiocarbone, ostracode, séquence stratigraphique, paléo-lac Abitibi, terrasse d'érosion lacustre, isotope de l'oxygène.
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Morphologie et remplissage des vallées fossiles sud-armoricaines : apport de la stratigraphie sismique /

Menier, David. January 2004 (has links)
Thèse de doctorat--Sciences de la terre--Rennes 1, 2003. / Bibliogr. p. 185-202. Résumé en français et en anglais.
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Les nappes alluviales de la basse vallée de l'Yonne, approche géométrique et chronostratigraphique et l'apport de l'étude de la Nappe de Soucy à la compréhension des occupations du Paléolithique inférieur de Soucy

Chaussé, Christine Tuffreau, Alain January 2003 (has links)
Thèse de doctorat : Quaternaire et préhistoire : Lille 1 : 2003. / N° d'ordre (Lille 1) : 3362 G. Résumé en français et en anglais. Bibliogr. p. 228-247.
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Influence des variations eustatiques sur la distribution de la matière organique dans les roches sédimentaires: exemple des dépôts berriasiens des bassins vocontien, ultrahelvétique et du Yorkshire

Steffen, Daniel 30 June 1993 (has links) (PDF)
Cette étude vise a mettre en évidence l'influence des variations eustatiques sur la distribution de matière organique (MO) particulaire. Dans ce but, le contenu organique des dépôts berriasiens des Bassins Vocontien et Ultrahelvétique (domaine téthysien) et du Bassin du Yorkshire (domaine boréal) est étudié ici. Le Bassin Vocontien (sud-est de la France) : Trois coupes de sédiments carbonatés profonds, d'âge Tithonique supérieur - Berriasien, dont le stratotype du Berriasien à Berrias, ont été étudiées. Malgré un faciès monotone, elles ont été choisies pour leur contenu faunistique (ammonites et calpionelles) permettant un découpage biostratigraphique précis. Si l'étude de la MO particulaire (palynofaciés) a démontré des résultats probants dans les sédiments sil ici clastiques, les connaissances actuelles sont, en revanche, très restreintes dans les carbonates. L'origine (marine ou continentale), les propriétés sédimentologiques (taille, tri, habitus) et le degré de biodégradation des constituants organiques ainsi que le contenu en microfossiles organiques (abondance, diversité, paléoécologie) permettent d'identifier des intervalles régressifs et des intervalles transgressifs. Combinée aux données sédimentologiques et biostratigraphiques, l'étude de la MO permet de définir huit séquences (au sens de la stratigraphie séquentielle) dans les dépôt berriasiens du sud-est de la France. Les surfaces de discontinuités sont caractérisées par les tendances suivantes du palynofaciès: limites de séquence - apparition de débris ligneux de grande taille, fréquemment dégradés, et diminution abrupte de la proportion de plancton (abondance et diversité des kystes de dinoflagellés), surfaces supérieures du bas niveau - brusque augmentation de plancton (abondance et diversité des kystes de dinoflagellés) et de débris ligneux aciculaires, surfaces d'inondation maximale - pic de plancton (abondance et diversité des kystes de dinoflagellés) et de débris ligneux aciculaires. En raison de divergences entre deux outils biostratigraphiques (kystes de dinoflagellés et calpionelles), un doute subsiste sur la corrélation des séquences du Berriasien supérieur. Le Bassin ultrarahelvétique (Suisse): La coupe de Villarbeney, constituée d'alternances marno-calcaires, datée du Berriasien moyen à supérieur a été étudiée. La concordance des arguments de terrain et des résultats de l'étude du palynofaciès (basée sur la même approche que dans le sud-est de la France) permet d'établir un découpage séquentiel, corrélable avec le Basin Vocontien. Cela confirme aussi les tendances dans la distribution de la MO observées dans le Bassin Vocontien. Le Bassin du Yorkshire (Angleterre): Une discontinuité majeure caractérise la limite Jurassique - Crétacé dans le Bassin du Yorkshire (discontinuité tardi-cimmérienne) et seule la partie supérieure du Berriasien affleure. Deux coupes ont été étudiées dans la Formation de la "Speeton Clay". Elles consistent en des argilites sombres, riches en MO. L'interprétation séquentielle proposée est dérivée des résultats d'analyses optiques (le palynofaciès) et physico-chimiques (la pyrolyse "Rock-Eval" qui permet de définir, entre autres, la quantité et le type de MO: du type l, dominé par du matériel algaire, au type III, riche en phytoclastes). La corrélation séquentielle avec le Bassin Vocontien est seulement suggérée, l'absence de contrôle biostratigraphique ne permettant pas de la confirmer. Cette étude démontre le potentiel de l'analyse de la MO, comme outil complémentaire aux méthodes de terrain et de laboratoires classiques, en stratigraphie séquentielle.
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Structure des gîtes aurifères épithermaux en contexte de chevauchement, dans la cordillère centrale d'Hispaniola

Goulet-Lessard, François 05 1900 (has links) (PDF)
Dans les Caraïbes, sur l'île d'Hispaniola, dans la portion nord-ouest de la Cordillère centrale à la frontière dominicano-haïtienne, le district de Restauración-La Miel, recèle plusieurs gîtes d'or épithermal et un potentiel significatif pour une découverte de gisements aurifères. Les gîtes épithermaux sont encaissés dans une séquence volcano-sédimentaire intermédiaire à felsique de la Formation de Tireo, correspondant à un arc volcanique d'âge Crétacé supérieur (Cénomanien-Campanien moyen). Le Tireo est bordé au sud, en contact concordant, par des roches plus jeunes du Crétacé (Maastrichtien-Campanien) de la Formation de Trois-Rivières. Cette dernière consiste en une séquence de marnes, de mudstones et de siltstones flyschiques déposée dans un bassin d'arrière-arc. Les deux formations sont séparées par la zone de déformation de San José-Restauración. La cartographie géologique du district révèle deux domaines distincts de minéralisation soit les porphyres à Cu-Au au nord et les épithermaux à or au sud. La minéralisation épithermale est caractérisée par de larges zones d'altération argilique et de silicification concentrée en bordure de dômes dacitiques. L'or se retrouve préférentiellement dans des fractures conjuguées, subverticales orientées NE et NO, ou à l'intérieur d'horizons felsiques poreux dans lesquels se développent des brèches hydrothermales, des veines et des brèches à quartz-barite. L'établissement d'horizons-repères suivant une stratigraphie séquentielle démontre que les épithermaux du district sont largement recouverts pas des séquences volcano-sédimentaires montrant des variations latérales de faciès lithologiques suivant un axe nord-sud. Ainsi, les rhyolites et les marnes ont été spatialement associées aux zones minéralisées définissant un environnement de dépôt sous faible tranche d'eau alors que les mudstones et les siltstones correspondent à des dépôts distaux dans un bassin d'eau profonde. Une datation U/Pb effectuée sur une rhyolite pénécontemporaine de la minéralisation donne un âge à 89,1 ± 0,1 Ma. Cet âge est également pénécontemporain de la déformation en décrochement senestre établi entre 88 et 74 Ma par Escuder et al. (2006). Les dykes de trachytes qui recoupent la zone aurifère permettent de préciser l'âge relatif de la minéralisation. Ces dykes et laves associés représentent un important marqueur pour la chronologie de la déformation, car ils définissent un volcanisme alcalin associé à un contexte d'extension pouvant former des bassins de type « pull-apart » dans lesquels se déposent les conglomérats andésitiques. Dans cet environnement sous couverture volcano-sédimentaire, l'exploration est d'autant plus complexifiée par un front de déformation marqué par la zone de faille de San José-Restauración. Cette faille, orientée est-ouest, est caractérisée par un mélange tectonique au contact entre le domaine épithermal du Tireo et le domaine flyschique du Trois-Rivières. La cartographie structurale démontre la présence de chevauchements à vergence sud du Tireo sur la Formation de Trois-Rivières avec une composante décrochante senestre. Ces considérations permettent de raffiner les stratégies d'exploration à l'échelle locale et régionale. L'approche structurale et stratigraphique, appliquée au champ épithermal sous couverture sédimentaire dans le nord d'Hispaniola permet de générer plusieurs nouvelles cibles d'exploration. Nous considérons qu'une telle approche s'applique potentiellement à d'autres ceintures du Laramide à l'échelle mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épithermal, Tireo, République dominicaine, Restauración

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