La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation. / La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation.

<p>The aim of this essay is to analyze how students are constituted as subjects in local curricula. The theoretical perspective is grounded in Michel Foucault’s notion of governmentality and power/knowledge and his critique of a sovereign subject. From this theoretical perspective I use Foucault’s concept of formation of objects and Ernesto Laclau and Chantal Mouffe’s idea of subject positioning as tools for a discourse analysis. The analyzed documents are local curricula from fourteen Swedish municipalities. The documents are divided in to two equally sized groups based on the political governing in the municipality.</p><p>The analysis presents five themes by which statements that constitute students as subjects can be categorized. These five themes are; lifelong learning, desire, essential traits, students responsibility and life and health. The differences between local curricula from political right wing and political left wing governed municipalities are rather small, but there can be seen differences in the technologies of liberal governing. The subject that is constituted in local curricula is primarily a self-governing subject who governs it self in relation to a expertise knowledge.</p>

The aim of this essay is to analyze how students are constituted as subjects in local curricula. The theoretical perspective is grounded in Michel Foucault’s notion of governmentality and power/knowledge and his critique of a sovereign subject. From this theoretical perspective I use Foucault’s concept of formation of objects and Ernesto Laclau and Chantal Mouffe’s idea of subject positioning as tools for a discourse analysis. The analyzed documents are local curricula from fourteen Swedish municipalities. The documents are divided in to two equally sized groups based on the political governing in the municipality. The analysis presents five themes by which statements that constitute students as subjects can be categorized. These five themes are; lifelong learning, desire, essential traits, students responsibility and life and health. The differences between local curricula from political right wing and political left wing governed municipalities are rather small, but there can be seen differences in the technologies of liberal governing. The subject that is constituted in local curricula is primarily a self-governing subject who governs it self in relation to a expertise knowledge.

Nous proposons, dans le cadre de cette thèse, de définir une poétique du récit de soi en résistance face à l'expérience de répression nazie, dans un contexte historique élargi. Notre étude couvre une période qui s'étend des premières manifestations antifascistes en France, dès les années trente, avec, en particulier, la création en 1934 du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes jusqu'à la fin des années cinquante, marquées par la sortie du film Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, en 1956. Afin d'appréhender la notion de récit de soi, nous partons des conclusions que Michel Foucault propose dans son cours au Collège de France en 1982, sur " L'Herméneutique du sujet ", et nous considérons donc le récit de soi dans la perspective d'un renouvellement des pratiques du souci de soi. C'est à partir d'une sélection de douze textes, choisis dans un corpus de récits de soi français ou francophones, que nous analysons l'écriture personnelle de la résistance. Notre sélection rassemble des récits de soi choisis pour leur diversité générique - journal, témoignage, poésie, correspondance, livre de raison, essai - ainsi que pour les différentes situations de résistance qu'ils présentent. Il s'agit donc de revisiter l'idée de résistance personnelle perçue comme une attitude de " refusance " telle que Philippe Breton l'a décrite, et de définir, dans le cadre de l'écriture du récit de soi, comment le sujet entre en résistance et dans quelle mesure cette résistance personnelle peut être assimilée à un acte : d'une position foucaldienne de résistance en puissance, émanant de la pratique du souci de soi, le récit de soi devient un acte de résistance face à l'expérience nazie.

Med blicken på barnet syftar till att synliggöra hur barn skapas som subjekt när deras beteenden förbryllar, oroar eller utmanar personal i förskolan och hur utrymme för, eller begränsningar av, barnens möjligheter till att vara, kunna eller göra olika därmed framträder. Vidare belyser studien hur hanterings- och styrningsförslag av barnen och deras beteenden formuleras i specialpedagogiska sammanhang inom förskolan som diskursiv praktik. Huvudsaklig grund för studien är situationer där avdelningspersonal och specialpedagog möts för samtal samt texter som producerats i samband med dylika samtal. Studien vilar på en poststrukturalistisk teoribildning och har genomförts med ett diskursanalytiskt angreppssätt. Studien har genomförts utifrån antagandet om att språket medverkar till hur människor konstituerar, socialt konstruerar och förändrar sin verklighet. Även om det finns rörlighet och förändringskraft i språket kan, genom att ett specifikt sätt att tänka och tala inom en kontext reproduceras och fixeras, viss kunskap och vissa föreställningar bli dominerande och till slut tas så för givna att de inte längre ifrågasätts. Studien erbjuder en alternativ bild som kan öppna upp för reflektion och andra sätt att tänka och tala än de som har blivit och utmärkt sig som naturliga och dominerande i specialpedagogiska sammanhang inom förskolan.

Made available in DSpace on 2016-06-02T20:39:18Z (GMT). No. of bitstreams: 1 5204.pdf: 4069568 bytes, checksum: 75d233339e33ba4f8ff9ab69a948d8a3 (MD5) Previous issue date: 2013-03-11 / Universidade Federal de Minas Gerais / The present work focus on investigating processes of subjectivity in contemporary self-help speeches aiming the female audience, which when penetrating the network through a specific form of using digital media, they become practical mutual help. To achieve this goal, I established three main lines of research, which I will discuss through a ethnographic method: the website Bolsa de Mulher, with its discussion forums, advertisements and products sales and the group created by the users on Facebook, the lines among users within that platform, their life stories and experiences both with the internet and the self-help speech; finally, some books of this genre, most cited by my collaborators and some of the best selling in recent years, in Brazil. I discuss a theoretical framework that examines issues of subjectivity through the use of digital media as well as one that addresses a perspective of intersectionality of class differences, gender, sexuality, race, religion, all markers crossing such use. Last but not least, I problematize and bring into discussion the sociological debate around the so-called New Class C, public that composes this research and has specific characteristics regarding the use of digital media and the dynamics of mutual help, in Brazil. / Esta dissertação tem como tema central investigar processos de subjetivação em discursos de autoajuda contemporânea voltada para o público feminino, que quando penetram na rede, através de uma específica forma de uso das mídias digitais, se transformam em práticas de ajuda-mútua. Para alcançar este objetivo estabeleci três principais frentes de pesquisa as quais abordarei por meio de método etnográfico: o site Bolsa de Mulher, com seus fóruns de debate, propagandas e venda de produtos e o grupo criado pelas usuárias no Facebook; as falas das usuárias e usuários que integram essa plataforma, suas histórias de vida e experiências tanto com a internet, quanto com o próprio discurso da autoajuda; e, por fim, alguns livros do gênero, mais citados por minhas colaboradoras e alguns exemplares dos mais vendidos nos últimos anos, no Brasil. Discuto com um referencial teórico que analisa questões de subjetividade por meio do uso das mídias digitais, bem como aquele que aborda uma perspectiva de interseccionalidade das diferenças de classe, gênero, sexualidade, raça, religião, todos marcadores que atravessam tal uso. Por fim, mas não menos importante, problematizo e trago para o debate a discussão sociológica em torno da chamada Nova Classe C, público que compõe esta pesquisa e que apresenta características específicas no tocante ao uso das mídias digitais e as dinâmicas de ajuda-mútua, no Brasil.

Que la réflexion du compositeur sur la technique et l’histoire des règles de l’écriture musicale constitue une pratique de soi, l’exercice d’une subjectivation qui suspend normes et pouvoirs du dehors, les déplace, les informe autrement, crève l’écran de l’écriture, et institue, dans la pratique compositionnelle, un sujet de l’écriture, une subjectivité autonome, c'est-à-dire musicale — voilà ce qu’il faut entendre par politique de l’écriture musicale. Que la musique génère des puissances capables d’anéantir tous les écrans qui s’interposent entre l’œuvre et l’auditeur, qu’un sujet de l’écoute soit fabriqué dans un faire corps rituel avec la musique, voire qu’un homme nouveau, une humanité régénérée surgissent d’un laboratoire sacré de l’écoute — voilà ce qu’il faut entendre par politique de l’écoute musicale. Deux compositeurs que cette question travaille ; deux dates pour la circonscrire et la problématiser. Pierre Boulez en 1950, ou comment un degré zéro de l’écriture met en crise une subjectivité cherchant dans la structure le chiffre d’une expérience radicale, fondamentale, fondatrice — homme structural devenu la variable humaine d’une prolifération qui le dépasse. Karlheinz Stockhausen ou comment ce qu’il s’est passé à New York le 11 septembre 2001 fut la plus grande œuvre d’art pour le cosmos tout entier — rêve d’une œuvre d’art totale, réveil de l’obsession de Richard Wagner, et révélation d’une expérience musicale et d’une expérience politique que seules la technologie et la marchandise mettent en œuvre. Des structures et des hymnes, des hélicoptères et des éclats, et, à la fin du parcours, un carnaval symphonique. / That reflection of the composer on the technique and the history of the rules of musical writing constitutes a practice of the self and the exercise of a subjectivation which suspends norms and powers from the outside, moves them, informs them in another way, passes through the screen of writing, and institutes, in the practice of composition, a subject of the writing, an autonomous, that is musical subjectivity — that is how one has to understand politics of musical writing. That music gathers powers capable of annihilating any screen which intervene between the work and the listener, that a subject of listening is ritually made by an identification between bodies and music, even that a new man, a regenerated humanity appear from a sacred laboratory of the listening — that is what it is necessary to listen by politics of musical listening. Two composers whom this question works; two dates to define and problematize it. Pierre Boulez in 1950, or how a writing degree zero puts into crisis a subjectivity looking in the structure for the figure of a radical, fundamental, founding experience — a structural man which becomes the human variable of a proliferation which exceeds him. Karlheinz Stockhausen, or how what it happened in New York September 11th, 2001 was the greatest work of art for the whole cosmos — dream of a total work of art, awakening of Richard Wagner's obsession, and revelation of a musical experience and a political experience which only the technology and the commodity operate.Structures and hymns, helicopters and fragments, and, at the end of the route, a symphonic carnival.

Le jeu vidéo proposerait une nouvelle forme de subjectivation autour de l’action en mouvement, dont le moteur apparait dans l’organisation fantasmatique. L’auto-empathie va s’y déployer : processus par lequel un sujet se met à la place de l’autrui-en-soi, produisant un regard intériorisé sur soi pour représenter son monde subjectif. La médiatisation de ce processus d’auto-empathie dans les mondes virtuels va permettre au sujet de se mettre à la place d’une figure qui le représente, de telle façon que son attention et son empathie pour cette figure sont tournées indirectement vers lui-même. Ce second temps d'empathie virtuelle pour une figure de soi, que nous appelons auto-empathie médiatisée par un avatar ou auto-empathie virtuelle, favoriserait dans un troisième temps le développement d’une empathie pour soi. Enfin dans un quatrième temps, dans les jeux de rôle en ligne multi-joueurs, serait favorisé le développement d’une nouvelle forme de travail du lien intersubjectif : différenciateur plutôt que sexuel, engageant l’action dans des proto-conversations plutôt que les émotions entre joueurs, et ressortant du domaine fantasmatique, l’autre joueur étant toujours représenté par le sujet avant d’être perçu, sollicitant entre les joueurs un désir d’intersubjectivité par lequel il faut entendre le désir d’une rencontre dans le monde réel d’un autre joueur par la mise en jeu d’un fantasme dans lequel les représentations imaginaires sont tournées vers la figuration, imaginaire également, d’un sujet réel derrière un autre avatar / Video games propose a new form of subjectivity concerning action in motion, which motor appears in fantasy organization. Auto-empathy will deploy: process by which a subject puts himself instead of the other-in-self, producing an internalized view of self in order to represent his subjective world. The mediation of self-empathy process in virtual worlds will allow the subject to identify with the figure that represents him in the virtual worlds, so that his attention and empathy for this figure are turned indirectly towards himself. This second stage of virtual empathy for a self-figure, which we call self-empathy mediated by an avatar or virtual self-empathy, favors in a third time the development of empathy for oneself. Finally, in a fourth step in the multi-player online role-playing games, the development of a new form of intersubjective relationship work is favored: differentiating rather than sexual, engaging the action in proto-conversations rather than emotions between players and emerging from fantasy domain, the other player being always represented by the subject before being seen creates between players a desire for intersubjectivity through which the desire for a meeting in the real world of another player by putting in a fantasy in which imaginary representations are turned into figuration, also imaginary, of a real subject behind another avatar.

Esta Tese se desenvolve dentro da linha de pesquisa de Estudos Culturais em Educação, articulando-a com autores da área de Saúde Coletiva e da Psicanálise, e aborda as práticas da Interconsulta e do Apoio Matricial, propostas pela Secretaria Municipal da Saúde de Porto Alegre e pelo Ministério da Saúde brasileiro, respectivamente, que sugerem encontros interdisciplinares nos quais os profissionais dos serviços especializados orientam os profissionais da rede básica, no caso desta pesquisa o foco se dá sobre a área de saúde mental. Abordo o papel que têm sido atribuído a essas práticas nas políticas de saúde contemporâneas para atuarem na descontrução da dissociação entre saúde mental e saúde, tomada em um sentido mais amplo, situação ainda encontrada corriqueiramente nas ações da saúde. Discuto como esta dissociação foi construída culturalmente, ao longo do tempo, com o surgimento da ciência, valendo-me de autores tais como Luz (1988) e Veiga-Neto (1996b), referindo, também, ser ela criticada em Documentos nacionais, organizados pelo Ministério da Saúde, e em documentos internacionais, organizados, por exemplo, pela Organização Mundial da Saúde. O estudo compreendeu duas etapas principais: a análise de documentos do Ministério da Saúde sobre o Apoio Matricial e da Secretaria Municipal da Saúde de Porto Alegre/RS sobre a Interconsulta; e a análise de entrevistas realizadas com doze profissionais de serviços da rede básica e de serviços de saúde mental pertencentes à Secretaria Municipal da Saúde. Abordei o Apoio Matricial e a Interconsulta como práticas pedagógicas que atuam no governamento (FOUCAULT, 1993) de novas formas de ver, dizer e julgar (LARROSA, 2002) a saúde mental e a saúde, e de (re) estruturá-las, bem como na produção de novas subjetivações para os profissionais da saúde, diferentes das subjetivações operadas a partir do modelo biomédico e científico dominantes. Ressalto que estas práticas objetivam a inclusão da saúde mental nos atendimentos realizados na saúde, bem como incentivam a interdisciplinaridade e a intersetorialidade, visando produzir formas mais coletivas e horizontais de organizar o trabalho, os fluxos entre os serviços e a gestão da saúde. Destaco como estas práticas se inserem num contexto de discursos na saúde que valorizam a Atenção Primária à Saúde, inclusive como parte do atendimento à saúde mental, a inclusão do doente mental na comunidade, e a idéia de um conceito ampliado de saúde que leva em conta não somente os determinantes biológicos, mas também os psíquicos e os sociais, que se relaciona ao discurso da integralidade, bastante presente nos documentos e práticas. Destaco, também, que essas práticas na saúde estão em consonância com a forma de organização social contemporânea, que tende a reconhecer a pluralidade e as divergências existentes no social e que propõe que se assumam decisões mais negociadas entre os pares, de forma democrática, em vez de impostas através de ações de uma autoridade vertical, anteriormente garantida pelo modelo patriarcal preponderante, tal como assinalou Lebrun (2009a), que também se efetivou na saúde no modelo biomédico, conforme apontou Capra (1982). / This Thesis develops within the research line of Cultural Studies in Education, articulating with authors from the area of Collective Health and Psychoanalysis, and addresses the practices of Interconsulta and Matrix Support, proposed by Municipal Secretary of Health of Porto Alegre and by the Ministry of Health, respectively, which suggest interdisciplinary meetings in which the professionals of the specialized services guide professionals of the Primary Health Care services, in the case this research the focus is on the area of mental health. I turn the role that have been allocated to these practices in the health politics to act in contemporary to dissolve dissociation between mental health and health, in a broader sense, situation that is still found currently in the actions of health. I discuss how this dissociation was built culturally, over time, with the emergence of science, using authors such as Luz (1988) and Veiga-Neto (1996b), referring, also, be it criticized in national documents, organised by the brazilian Ministry of Health, and in international documents, organised, for example, by World Health Organization. The study involved two main stages: the analysis of documents of the Ministry of Health on the Matrix Support and of the Municipal Department of Health of Porto Alegre/RS on Interconsulta; and analysis of interviews with 12 professionals involved in services of Primary Health Care and mental health services belonging to the Department of Health of Porto Alegre. I considered the Matrix Support and Interconsulta pedagogical practices as operating in governamment (FOUCAULT, 1993) and education of new forms of see, say and judge (LARROSA, 2002) the mental health and health, and (re)structure-them, as well as in the production of new subjectivation in the professionals that work at health services, different from biomedical model and scientific dominant in subjectivation. I emphacize that these practices aim at the inclusion of mental health in the attention carried out in health, as well as encourage interdisciplinarity and intersectoriality, producing more collective and horizontal ways to organise the work, flows between the services and management of health. I detach how these practices are part of a context of speeches in health that value the Primary Health Care, including as part of mental health care, the inclusion of the mentally ill in the community, and the idea of a concept accrued to health which takes into account not only biological determinants, but also the psychological and social, that relates to the speech regarding the integrality, very present in the documents and practices. These practices in health also come into line with the form of contemporary social organization, that tends to recognize the plurality and the differences in the social field and proposes decisions more negotiated between pairs, democratic, instead of just imposed by a vertical authority previously guaranteed by the patricarcal model preponderant, as notes Lebrun (2009a), that also enforced in health on the biomedical model, as pointed out Capra (1982).

A pesquisa que fundamenta este trabalho foi realizada na galeria de seguro da Penitenciária Feminina Madre Pelletier, mediante grupo de discussão e escrita, junto a mulheres em cumprimento de pena privativa de liberdade. É abordado o dia-a-dia da vida aprisionada, apresentando peculiaridades do trabalho grupal numa galeria de seguro. Também são exploradas as relações entre viver, conhecer e poder. Neste contexto, o estudo do limite enquanto barreira e contato comporta aspectos não racionais e não conscientes da cognição, que é inerente à vida. A partir das noções de autopoiese, de processos de subjetivação e de invenção de si e do mundo, consideramos que tomar o ser vivo como indivíduo - e o ser humano como um caso do vivo – é apenas uma possibilidade dentre outras. Desse modo, mediante vivências do coletivo dentro de uma instituição onde prima o modo indivíduo de subjetivação, é possível questionar o indivíduo como fundamento para o Direito na criminalização e, conseqüentemente, a aplicação individual da pena. A prisão é aqui tomada como uma opção política de segregação e de proliferação da delinqüência. Ao tentar atualizar as linhas de fuga na Penitenciária, buscou-se destacar a existência, em quaisquer circunstâncias, de produção de vida para além da sobrevida, cartografando os modos de invenção de si que proliferam apesar do aprisionamento. Outrossim, buscou-se produzir novos subsídios teóricos para o abolicionismo penal a partir da Psicologia. Mediante a cartografia como método, a discussão e a escrita se constituíram como agenciamentos, e a escrita, o caderno e o grupo, como dispositivos. A dissertação está caotizada em rizomas e fractais, como uma forma de escrever a vida dentro das grades e a grade dentro das vidas, tendo como resultado final aberturas-problema. / The research on which this dissertation is based was developed at the Penitenciária Feminina Madre Pelletier‟s security gallery, by means of a discussion and writing group developed with women in the process of carrying out freedom-depriving penalty. We explore the everyday experience of imprisonment, unveiling the peculiarities of group work in a security gallery, as well as the relations among living, knowing and power. In such a context, the study of limit both as a form of border and a mode of contact embraces non-rational and non-conscious aspects of cognition as inherent to life itself. Taking as starting points the notion of autopoiesis, the processes of subjectivation and invention of oneself and of the world, we consider that regarding the living being as an individual – and he human as a case of “alive” – is just a possibility among several others. Thus, the experiences of the collective within an institution where the individual is the main mode of subjectivation, enables to put into question the individual as the foundation on which Law roots its right to criminalize the individual and, as a consequence, apply punishment on an individual basis. Therefore, in this work, the prison is taken as a political option of segregation and of delinquency proliferation. Upon trying to refresh prison flight lines, it was also emphasized the existence, regardless of the circumstances, of life production beyond survival, by cartographing the ways of self-production that pullulate in despite of imprisonment. Besides that, it was made an attempt to produce new theoretical basis within the field of Psychology in defense of penal abolitionism. Having cartography for a method, group discussion and writing became agencements, and writing itself, the notebook and the group became devices. This dissertation is chaotizised in rhizomes and fractals, as a way of writing the life inside the enclosures and the enclosures within the lives, the whole process yielding some “problem openings” as the final result.