Spelling suggestions: "subject:"symptômes"" "subject:"symptôme""
131 |
Relation entre le TDA/H de l’enfant et les caractéristiques personnelles du parent : le rôle modérateur de l’attachement adulteDoutre, Marie-Pier 04 1900 (has links)
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est une condition qui touche un nombre important d’enfants d’âge scolaire. Plusieurs d’entre eux sont également atteints d’un trouble concomitant, qu’il soit de nature anxieuse ou agressive. Les manifestations comportementales qui en découlent, ainsi que les conséquences qui y sont associées, ont une influence sur l’enfant, mais également sur son parent. Certaines études suggèrent que ces conditions sont associées chez les parents à un niveau de stress élevé, à un sentiment d’auto-efficacité (SAE) plus faible, à plus de symptômes dépressifs et à une satisfaction conjugale plus faible. D’autres résultats rapportent le contraire. Pourquoi ces résultats sont-il divergents? Cette étude a pour but, en premier lieu, d’examiner, dans un échantillon québécois de 110 parents d’enfants atteints de TDA/H, si les caractéristiques du TDA/H des enfants (sous-type de TDA/H et présence d’un trouble concomitant) influencent les caractéristiques personnelles de leur parent (stress parental, SAE, symptômes dépressifs et satisfaction conjugale). En deuxième lieu, nous examinerons si l’attachement adulte est lié à ces quatre caractéristiques personnelles parentales et s’il modère le lien entre les caractéristiques du TDA/H de l’enfant et celles du parent. Les résultats indiquent que le profil diagnostique de l’enfant est lié aux symptômes dépressifs des parents et que la présence d’un trouble concomitant chez l’enfant est liée à la satisfaction conjugale parentale. De plus, un effet d’interaction est observé entre le profil diagnostique et la présence d’un trouble concomitant chez l’enfant sur le niveau de stress du parent. Les résultats démontrent également un effet significatif du style d’attachement adulte sur le sentiment d’auto-efficacité des parents, les parents avec un attachement sécure-autonome ayant un sentiment d’auto-efficacité plus élevé que ceux avec un attachement de type insécure-ambivalent. Aucun effet modérateur de l’attachement adulte sur la relation entre les caractéristiques du TDA/H de l’enfant et les caractéristiques personnelles de son parent n’est observé. / Attention deficit/hyperactivity disorder (AD/HD) is present in a large number of school-aged children. Many of them are also suffering from comorbid agressive or anxious disorders. Behavioral manifestations and the consequences that arise, have not only an influence on the child, but also on the parent. Some studies suggest that, for those parents, these conditions are associated with a higher level of stress, a lower sense of self-efficacy, more depressive symptoms and lower marital satisfaction. Other findings relate the opposite. Why are these results in conflict? This study aims, firstly, to examine, in a Quebec sample of 110 parents of children with AD/HD, if the children’s characteristics of AD/HD (diagnostic profile and the presence of a comorbid disorder) are related to their parent’s personal characteristics (parental stress, sense of self-efficacy, depressive symptoms and marital satisfaction). Second, we examine whether adult attachment is linked with those four parental characteristics and if it moderates the relationship between children’s AD/HD characteristics and parent’s personal characteristics. Results indicate that the child’s diagnostic profile is related to parent’s depressive symptoms and that the presence of comorbid disorders is related with parent’s marital satisfaction. Also, an interaction effect between child’s diagnostic profile and presence of comorbid disorders is observed on parental stress level. In addition, results showed a significant relation between adult attachment style and parent’s sense of self-efficacy only, confirming that parents with a secure-autonomous attachment style have a higher sense of self-efficacy than those with an insecure-ambivalent attachment style. No moderating effect of adult attachment on the relationship between child’s AD/HD characteristics and parent’s personal characteristics is observed.
|
132 |
A longitudinal study of overweight during childhood : etiology, mental health outcomes and mediating factorsPryor, Laura Elizabeth 07 1900 (has links)
Au cours des 30 dernières années, l’embonpoint et l’obésité infantile sont devenus de véritables défis pour la santé publique. Bien que l’obésité soit, à la base, un problème physiologique (i.e. balance calorique positive) une série de facteurs psychosociaux sont reliés à son développement. Dans cette thèse, nous avons étudié le rôle des facteurs périnataux et de la petite enfance dans le développement du surpoids, ainsi que la relation entre le surpoids et les troubles internalisés au cours de l’enfance et au début de l’adolescence. Nous avions trois objectifs généraux:
1) Modéliser le développement de l’indice de masse corporelle (IMC) ou du statut pondéral (le fait d’être en surpoids ou non) durant l’enfance, ainsi qu’estimer l’hétérogénéité dans la population au cours du temps (i.e. identification de trajectoires développementales de l’IMC).
2) Identifier les facteurs périnataux et de la petite enfance pouvant accroitre le risque qu’un enfant suive une trajectoire menant au surpoids adolescente.
3) Tester la possibilité que le surpoids durant l’enfance soit associé avec des problèmes de santé mentale internalisés à l’adolescence, et vérifier la possibilité qu’une telle association soit médiatisée par l’expérience de victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle.
Ce travail est mené dans une perspective de développement au cours de la vie (life span perspective), considérant l’accumulation des facteurs de risques au cours du temps ainsi que les facteurs qui se manifestent durant certaines périodes critiques de développement.1,2 Nous avons utilisé les données provenant de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ELDEQ), une cohorte de naissances de la province de Québec, Canada. L’échantillon initial était composé de 2120 familles avec un bébé de 5 mois nés au Québec en 1997. Ces familles ont été suivies annuellement ou à tous les deux ans jusqu’à ce que les enfants atteignent l’âge de 13 ans.
En ce qui concerne le premier objectif de recherche, nous avons utilisé la méthode des trajectoires développementales fondée sur des groupes pour modéliser l’IMC en continu et en catégories (surpoids vs poids normal). Pour notre deuxième objectif, nous avons effectué des modèles de régression multinomiale afin d’identifier les facteurs périnataux et de la petite enfance associés aux différents groupes développementaux du statut pondéral. Les facteurs de risques putatifs ont été choisis parmi les facteurs identifiés dans la littérature et représentent l’environnement périnatal, les caractéristiques de l’enfant, ainsi que l’environnement familial. Ces facteurs ont été analysés longitudinalement dans la mesure du possible, et les facteurs pouvant servir de levier potentiel d’intervention, tels que l’usage de tabac chez la mère durant la grossesse, le sommeil de l’enfant ou le temps d’écoute de télévision, ont été sélectionnés pour l’analyse.
Pour notre troisième objectif, nous avons examiné les associations longitudinales (de 6 à 12 ans) entre les scores-z d’IMC (selon la référence CDC 2000) et les problèmes internalisés avec les modèles d’équations structurales de type « cross-lagged ». Nous avons ensuite examiné comment la victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle durant l’enfance peuvent médiatiser un lien potentiel entre le surpoids et les troubles internalisés au début de l’adolescence.
Les contributions scientifiques de la présente thèse incluent l’identification de trajectoires distinctes du statut pondérale durant l’enfance (précoce, tardive, jamais en surpoids), ainsi que les facteurs de risques précoces et les profils de santé mentale pouvant différer selon la trajectoire d’un enfant. De plus, nous avons identifié des mécanismes importants qui expliquent une partie de l’association entre les trajectoires de surpoids et les troubles internalisés: la victimisation par les pairs et l’insatisfaction corporelle. / Child overweight and obesity has challenged the field of public health for several decades. While its direct underpinnings may be physiological, its development and outcome are intertwined with an array of psychosocial factors. This dissertation has sought to answer questions relating to the perinatal and early life risk factors associated with overweight development, as well as its potential psychological correlates during middle childhood and early adolescence.
Specifically, this project had three research goals:
1) To model the developmental pattern of BMI or weight status throughout childhood and estimate population heterogeneity.
2) To identify the perinatal and early childhood risk factors that may increase the likelihood that a child follows a path leading to overweight by adolescence.
3) To examine whether being overweight in middle childhood is associated with internalizing mental health symptoms in early adolescence, and whether such an association is mediated by the experience of peer victimization and body dissatisfaction.
This work takes a developmental life-course perspective in that it considers both the accumulation of risk factors over time as well as risk factors occurring during critical periods of development.1,2 We examined data drawn from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD), a population-based birth-cohort study in the province of Quebec, Canada. The initial sample consisted of 2120 families with a 5-month old baby born in Quebec in 1997. These families were monitored yearly or biennially until children were 13 years of age.
For our first research goal, we modeled group-based developmental trajectories of child BMI and child weight status (overweight vs. not overweight). For our second goal, multinomial logistic regression analyses were conducted in order to identify the perinatal and early risk factors associated with the different developmental groups of weight status. Putative risk factors were chosen from the literature and represent the perinatal environment, child behavioral characteristics, as well as the family home environment. These were analyzed longitudinally when possible, and factors that could be targeted for intervention, such as maternal smoking during pregnancy, child sleep times or television viewing were selected for analysis.
In order to complete our third research goal, we examined the longitudinal associations (from age 6 to 12) between BMI z-score (CDC 2000 reference) and internalizing and externalizing problems by way of cross-lag panel models in the Mplus program. Our results indicating sparse cross-lagged links, we then examined whether peer victimization and body dissatisfaction during childhood mediate the association between early overweight development and self-reported internalizing symptoms in early adolescence.
Important scientific contributions stemming from this project include the identification of distinct weight status trajectories during childhood (i.e. early onset, late onset, never overweight) and the identification of perinatal and early life risk factors and mental health outcomes that may differ depending on a child’s developmental trajectory. Additionally, we identified two important mechanisms of the association between overweight and internalizing problems: peer victimization and low body satisfaction.
|
133 |
A study of sexuality following traumatic brain injury : moving towards the validation of a biopsychosocial modelMoreno, Jhon A. 03 1900 (has links)
L’étude de la sexualité dans le contexte des maladies neurologiques est un domaine
émergent qui nous permet de mieux comprendre les corrélats cérébraux et
neurocomportementaux de divers aspects de la sexualité. Les changements au sujet de la
sexualité sont fréquents à la suite de troubles neurologiques tels que les blessures de la moelle épinière, la sclérose en plaques, l’accident vasculaire cérébral, l'épilepsie et les traumatismes craniocérébraux (TCC). Compte tenu de la complexité de la sexualité après un TCC, celle-ci doit être analysée à partir d'une perspective biopsychosociale qui comprend trois facteurs interdépendants : a) les facteurs neuropsychologiques et psychologiques, b) les variables médicales et physiques, et c) les facteurs relationnels.
L’objectif de cette thèse était d’étudier certains éléments de la sexualité auprès de
personnes ayant subi un TCC afin de fournir des preuves empiriques pour contribuer à la
validation d’une perspective biopsychosociale de la sexualité après un TCC. Trois études
quantitatives originales ont été effectuées auprès de personnes ayant subi un TCC léger,
modéré ou grave et ayant reçu des services de réadaptation post-TCC, et d’un groupe de
témoins en bonne santé, tous vivant dans la communauté. Les groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge, le sexe, le nombre d’années de scolarité, le statut d’emploi et
relationnel, et le revenu annuel. Les variables ciblant la sexualité, incluses dans cette thèse,
étaient la qualité de vie sexuelle, le comportement sexuel à risque, et la sociosexualité (p. ex.,
les différences individuelles en ce qui concerne la volonté d’une personne à avoir des relations sexuelles sans engagement). Les variables neuropsychologiques et psychologiques incluaient les fonctions exécutives, la dépression et l’anxiété. Les aspects médicaux et physiques englobaient les symptômes postcommotionnels. Les facteurs relationnels comprenaient les attitudes envers l'infidélité.
Les résultats démontrent que par rapport aux témoins en santé, les individus avec un
TCC ont montré une diminution de la qualité de vie sexuelle, alors que les groupes étaient
comparables sur le plan du comportement sexuel à risque, de la sociosexualité et des attitudes envers l'infidélité. Par ailleurs, les résultats ont montré une différence entre les hommes et les femmes sur le plan de la sociosexualité (p. ex., plus restrictive chez la femme). Chez les personnes ayant subi un TCC, une faible qualité de vie sexuelle était significativement associée à un nombre élevé de symptômes postcommotionnels, un comportement sexuel plus à risque corrélait avec une plus grande fréquence de symptômes dysexécutifs, et une plus faible acceptation de l'infidélité était liée à une sociosexualité moins restrictive.
Les résultats de ces trois études soutiennent une perspective biopsychosociale de la
sexualité après le TCC. Elles apportent des connaissances nouvelles en ce qui a trait aux
domaines de la sexualité qui peuvent être touchés après un TCC, ainsi qu’à certaines variables neuropsychologiques et psychologiques, médicales et physiques, et relationnelles qui sont associées à ces changements. Les implications théoriques, ainsi que pour la pratique clinique et la réadaptation sont discutées. Les limitations des études sont présentées et des
recommandations pour la recherche sont proposées. Le modèle biopsychosocial peut être
utilisé comme une référence pour guider la recherche future dans ce domaine. D’autres études sur la sexualité et le développement d'interventions multidisciplinaires dans ce domaine pour les personnes TCC sont nécessaires. / The study of sexuality in the context of neurological disorders is an emerging area
leading us to better understand the brain and neurobehavioral correlates of various aspects of
sexuality. Changes in sexuality are common following neurological disorders, such as spinal
cord injury, multiple sclerosis, stroke, epilepsy, and traumatic brain injury (TBI). Given the
complexity of sexuality after TBI, it needs to be analyzed from a biopsychosocial perspective
that includes three interrelated factors: a) neuropsychological and psychological factors, b)
medical and physical variables, and c) relationship factors.
The objective of this thesis was to study certain aspects of sexuality in individuals with
TBI to provide empirical evidence to contribute to the validation of a biopsychosocial
perspective of sexuality after TBI. Three original quantitative studies were conducted in
individuals with mild, moderate, and severe TBI who received post-TBI rehabilitation services
and in a group of healthy controls living in the community. The groups were comparable in
age, sex, years of education, work and relationship status, and annual income. The variables
targeting sexuality included in this thesis were sexual quality of life, risky sexual behavior,
and sociosexuality (e.g., individual differences regarding the willingness to engage in
uncommitted sexual relationships). Neuropsychological and psychological variables included
executive function, depression and anxiety. Medical and physical aspects encompassed
postconcussion symptoms. Relationship factors involved attitudes toward infidelity.
The results demonstrate that compared to healthy controls, individuals with TBI
showed lower sexual quality of life, while the groups were comparable in risky sexual behavior, sociosexuality, and attitudes toward infidelity. Furthermore, the results showed
differences between men and women regarding sociosexuality (e.g., more restrictive in
women). In individuals with TBI, lower sexual quality of life was significantly associated with
the presence of post concussion symptoms; an increase in risky sexual behavior correlated with greater frequency of dysexecutive symptoms, and lower acceptance of infidelity was linked to a less restricted sociosexuality.
The results of these three studies support a biopsychosocial perspective of sexuality
following TBI. They provide new knowledge in the areas of sexuality that may be affected
after a TBI, as well as some neuropsychological and psychological, medical and physical, and
relational variables associated with these changes. The theoretical implications, as well as
those related to clinical practice and rehabilitation are discussed. The limitations of the studies
are presented and recommendations for research are proposed. The biopsychosocial model can be used as a reference to guide future research in this area. Other studies about sexuality and the development of multidisciplinary interventions in this area for individuals with TBI are
warranted.
|
134 |
Maternal history of early adversity and child emotional development : investigating intervening factorsBouvette-Turcot, Andrée-Anne 03 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse était de contribuer à l’avancement des connaissances quant aux circonstances permettant une transmission intergénérationnelle du risque émanant de l’adversité maternelle et aux mécanismes sous-tendant cette transmission, dans quatre articles empiriques. Le premier visait à explorer la relation entre un historique d’adversité maternelle, la sécurité d’attachement mère-enfant et le tempérament de l’enfant. Les mères ont complété une entrevue semi-structurée portant sur leurs représentations d’attachement avec leurs parents, à 6 mois, et ont évalué le tempérament de leur enfant à 2 ans. La sécurité d’attachement fut également évaluée à 2 ans. Les résultats ont démontré que les enfants dont les mères rapportaient des niveaux supérieurs d’adversité présentaient de moins bons niveaux d’activité comportementale, uniquement lorsqu’ils avaient un attachement sécurisant avec leur mère. Ces résultats suggèrent une transmission intergénérationnelle des effets d’un historique d’adversité maternelle sur le tempérament des enfants.
Le deuxième article visait à investiguer si le transporteur de sérotonine (5-HTTLPR) module la transmission de risque intergénérationnelle de l’adversité maternelle sur le tempérament des enfants. L’historique d’adversité maternelle fut évalué en combinant deux mesures auto-rapportées. Les mères ont également évalué le tempérament de leur enfant à 18 et à 36 mois. Le génotype des enfants fut extrait à 36 mois. Les résultats ont révélé un effet d’interaction entre l’adversité maternelle et le génotype de l’enfant sur le tempérament, suggérant une transmission intergénérationnelle des effets de l’adversité maternelle sur le fonctionnement émotionnel des enfants.
Le troisième article visait à explorer la relation entre les difficultés d’adaptation psychosociale des mères, la sensibilité maternelle et les symptômes intériorisés de leurs enfants. Les mères ont complété plusieurs questionnaires desquels un score composite de difficultés d’adaptation psychosociale fut extrait. La sensibilité maternelle fut observée à 12 mois. Les symptômes intériorisés des enfants furent évalués par les deux parents à 2 et à 3 ans. Les résultats ont démontré qu’une augmentation des difficultés maternelles d’adaptation psychosociale étaient associée à davantage de symptômes intériorisés chez les enfants, mais seulement chez ceux dont les mères étaient moins sensibles. Ces résultats ont été observés par les mères à 2 ans et par les deux parents à 3 ans. Ces résultats suggèrent que les enfants peuvent être différemment affectés par l’adaptation émotionnelle de leur mère tout en mettant l’emphase sur le rôle protecteur de la sensibilité maternelle.
Le quatrième article visait à investiguer les rôles médiateurs de la dépression et de la sensibilité maternelle dans la relation entre un historique d’adversité maternelle et le tempérament de l’enfant. L’historique d’adversité maternelle fut évalué en combinant deux mesures auto-rapportées. Les mères ont également rapporté leurs symptômes dépressifs à 6 mois. La sensibilité maternelle fut évaluée de façon concomitante. Les mères ont évalué le tempérament de leur enfant à 36 mois. Les résultats ont révélé une transmission intergénérationnelle des effets d’un historique d’adversité maternelle à la génération suivante suivant une médiation séquentielle passant d’abord par la dépression maternelle et ensuite par la sensibilité maternelle. Finalement, les résultats des quatre articles ont été intégrés dans la conclusion générale. / The main goal of this dissertation was to document more extensively the circumstances under which intergenerational risk transmission of maternal adversity occurs and to identify underlying processes. The dissertation is comprised of four empirical articles. The first article examined the relation between maternal history of early adversity, mother-child attachment security, and child temperament. Mothers completed a semi-structured interview pertaining to their childhood attachment experiences with their parents at 6 months and rated their children’s temperament at 2 years. Mother-child attachment was also assessed at 2 years. Results showed that children whose mothers received higher scores of early life adversity displayed poorer temperamental activity level outcomes but only when they also showed high concomitant levels of attachment security, suggesting intergenerational effects of maternal early life experiences on child temperament.
The second article examined the intergenerational effects of maternal childhood adversity on child temperament targeting the serotonin transporter polymorphism, 5-HTTLPR, as a potential moderator of those maternal influences. Maternal history of early adversity was assessed with an integrated measure derived from two self-report questionnaires. Mothers also rated their children’s temperament at 18 and 36 months. Child genotyping was performed at 36 months. Results yielded a significant interaction effect of maternal childhood adversity and child 5-HTTLPR genotype on child temperament, suggesting intergenerational effects of maternal history of adversity on child emotional function.
The third article investigated the interactive effects of maternal psychosocial maladjustment and maternal sensitivity on child internalizing symptoms. Families took part in four assessments between ages 1 and 3 years. Mothers completed several questionnaires from which a composite score of maternal psychosocial maladjustment was derived. Maternal sensitivity was rated by an observer at 12 months. Child internalizing symptoms were assessed by both parents at 2 and 3 years. Results revealed that increased maternal psychosocial maladjustment was related to more internalizing symptoms in children, however only among children of less sensitive mothers whereas children of more sensitive mothers appeared to be protected. This was observed with maternal reports at 2 years, and both maternal and paternal reports at 3 years. These results suggest that young children may be differentially affected by their parents’ emotional adjustment, while highlighting the pivotal protective role of maternal sensitivity in this process.
Finally, the fourth article examined the mediating roles of maternal depression and maternal sensitivity in the relation between maternal history of early adversity and child temperament. Maternal history of early adversity was assessed with an integrated measure derived from two self-report questionnaires. Mothers also reported on their depression symptoms at 6 months. Maternal sensitivity was rated concurrently. Mothers also completed a questionnaire on their children’s temperament at 36 months. Results suggested the intergenerational transmission of the effects of maternal childhood adversity to offspring occurs through a two-step, serial pathway, specifically through maternal depression, first, and, then, to maternal sensitivity. Finally, the results of the four articles were integrated into a general conclusion.
|
135 |
Étude de l’expérience vécue de travailleuses et de travailleurs aux prises avec l’obsolescence professionnelleVachon, Nathalie January 2017 (has links)
La recherche présentée porte sur l’expérience pluridimensionnelle des travailleuses et des travailleurs aux prises avec l’obsolescence professionnelle ainsi que les stratégies d’adaptation qu’ils mettent en œuvre pour réguler le manque de connaissances et de compétences, le manque de motivation et la perte d’efficacité au travail; les trois symptômes d’obsolescence faisant consensus dans la littérature scientifique et ayant servi à la première sélection des sujets. Les résultats sont issus d’une analyse primaire des données.
L’analyse permet de faire ressortir que l’obsolescence professionnelle se répartit en deux phases : la première désigne l’incubateur de l’obsolescence professionnelle et se nomme Zone d’obsolescence et la deuxième représente le noyau de l’obsolescence professionnelle et ledit syndrome, que l’on appelle État d’obsolescence. Ces phases comprennent des facteurs internes et externes, qui seraient généralement interdépendants, ainsi que leurs symptômes sous-jacents. Aussi, on regroupe des variations affectives et comportementales par phases et des variations de la perception envers les changements technologiques entre les deux phases. De plus, chez ces personnes, il appert que la responsabilité de la formation est vue principalement comme étant celle de l’organisation et que l’ampleur du « mal-être » au travail se déploie subtilement sur le plan psychosomatique.
L’analyse montre aussi que l’obsolescence professionnelle amène des stratégies d’adaptation affectant négativement l’autogestion de la sphère professionnelle. En ce sens, on observe des différences quant aux choix des stratégies d’adaptation, à leur retrait et à la façon de les utiliser, et ce, à l’intérieur de leur répartition selon si elles se manifestent en Zone d’obsolescence ou en État d’obsolescence. On peut donc penser qu’une régularisation des problèmes de la sphère professionnelle se mobilise chez ces personnes afin de maintenir leur cohésion interne par des mécanismes d’autoprotection, donc de désinvestissement professionnel ou de repli sur soi.
|
136 |
Developmental neurocognitive pathway of psychosis proneness and the impact of cannabis useBourque, Josiane 08 1900 (has links)
No description available.
|
137 |
Délais diagnostiques des cancers de l’enfant : distribution, déterminants et conséquences / DIAGNOSIS DELAYS OF CANCER IN CHILDREN : DISTRIBUTION, CAUSES AND CONSEQUENCESBrasme, Jean-François 28 November 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse était d’étudier la distribution, les déterminants et les conséquences des délais diagnostiques des cancers de l’enfant, par une revue systématique de la littérature, une analyse des plaintes déposées en France et au Canada et par des études ad hoc en population sur les tumeurs ayant des délais particulièrement longs : le médulloblastome et le sarcome d’Ewing.La revue systématique n’a pas retrouvé de diminution significative de la longueur des délais au cours du temps. Les délais longs étaient associés à un âge élevé, au type histologique et à la localisation de la tumeur. Les relations entre délai et gravité de la maladie étaient variables. Seul un tiers des conclusions des expertises judiciaires (n = 56) étaient concordantes avec les données de la littérature.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de médulloblastome en Ile-de-France (n = 166) était de 65 jours. Les délais longs étaient associés paradoxalement à des métastases moins fréquentes et à une histologie favorable, mais pas à la survie ni aux séquelles.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de sarcome d’Ewing en France (n = 436) était de 70 jours. Les délais longs, liés à un âge élevé et à la localisation de la tumeur, n’étaient pas associés au volume tumoral, à la présence de métastases, à l’opérabilité ni à la survie.Pour certaines tumeurs, une association entre délais diagnostiques et gravité est établie (rétinoblastome) ou hautement probable. Pour d’autres, l’absence d’association démontrée permettrait de dédramatiser la perception de leurs conséquences, sans dispenser d’essayer de réduire ces délais, notamment pour en atténuer les conséquences psychologiques. / The aim of this thesis was to study the distribution, determinants and consequences of time to diagnosis of cancer in children, through a systematic review of the literature and an analysis of lawsuits in France and Canada, and two population-based studies of tumors with particularly long diagnosis delays: medulloblastoma and Ewing sarcoma.The systematic review did not identify any significant decreases in time to diagnosis during the studies. Long times to diagnosis were associated with older age, histological type and location of the tumor. Associations between time to diagnosis and severity of the disease varied. Only a third of the court-appointed experts (n = 56) provided testimony concordant with the available medical literature.The median time to diagnosis of children with medulloblastoma in the area of Paris (n = 166) was 65 days. Diagnosis delays were paradoxically associated with less frequent metastasis and favorable histology, but not with survival, or sequelae.The median time to diagnosis of children with Ewing sarcoma in France (n = 436) was 70 days. Diagnosis delays, related with older age and tumor location, were not associated with tumor size, presence of metastasis, surgical outcome, or survival.For some tumors, an association between time to diagnosis and severity of the disease is well established (e.g. retinoblastoma), or highly probable. For others, the lack of demonstrated associations could tone down the perception of the supposed consequences of diagnosis delays - but does not exempt from trying to reduce them, in order to alleviate their psychological consequences.
|
138 |
Effets d’un programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux pour prévenir la dépression postnatale des femmes de classes moyenne et défavorisée habitant en Catalogne Nord et en France SudOrtiz, Maria Assumpta 04 1900 (has links)
La dépression postnatale (DP) est un problème de santé publique très fréquent dans différentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% à 15% des mères souffrent d’une symptomatogie dépressive ainsi que l’indiquent Gorman et al. (2004). La prévention de la DP est l’objectif de différents programmes prénatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent qu’il est difficile d’avoir accès aux femmes à risque après la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes fréquentent les centres de santé pendant la grossesse et il est possible d’identifier les cas à risque à partir des symptômes prénataux dépressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); d’autant plus qu’un grand nombre de facteurs de risque de la DP sont présents pendant la grossesse (O’Hara et Gorman, 2004). C’est pourquoi cette étude fut initiée pendant le premier trimestre de la grossesse à partir d’une détection précoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et défavorisée, et, cela, au moyen d’un questionnaire validé utilisé à l’aide d’une entrevue. L’étude s’est effectuée dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Béziers au cours des années 2003 à 2005.
Objectif général : La présente étude vise à évaluer les effets d’un programme prénatal de groupes de rencontre appliqué dans la présente étude chez des couples de classe socioéconomique non favorisée dont les femmes sont considérées comme à risque de dépression postnatale. L’objectif spécifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe expérimental et un groupe témoin) par rapport aux effets du programme prénatal sur les symptômes de dépression postnatale mesurés à partir de la 4ème semaine après l’accouchement avec l’échelle EPDS.
Hypothèse: Les femmes participant au programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux, composé de 10 séances hebdomadaires et inspiré d’une orientation psychosomatique présenteront, au moins, un taux de 6% inférieur de cas à risque de dépression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois évaluées avec l’échelle EPDS (≥12) 4 semaines après leur accouchement.
Matériel et méthode: La présente étude évaluative est basée sur un essai clinique randomisé et longitudinal; il s’étend de la première ou deuxième visite d’échographie pendant la grossesse à un moment situé entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale.
Les participants à l’étude sont des femmes de classes moyenne et défavorisée identifiées à risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes répondant aux critères d’inclusion à la période du recrutement ont effectué une entrevue de sélection le jour de leur échographie prénatale à l’hôpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent sélectionnées (n= 184). Par la suite, elles furent distribuées de manière aléatoire dans deux groupes: expérimental (n=92) et témoin (n=92), au moyen d’un programme informatique appliqué par un statisticien considérant le risque de DP selon le questionnaire validé par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqué à l’aide d’une entrevue. Le programme expérimental consistait en dix séances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de durée ; un appel téléphonique entre séances a permis d’assurer la continuité de la participation des sujets. Le groupe témoin a eu accès aux soins habituels. Le programme expérimental commençait à la fin du deuxième trimestre de grossesse et fut appliqué par un médecin et des sages-femmes spécialement préparées au préalable; elles ont dirigé les séances prénatales avec une approche psychosomatique.
Les variables associées à la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dépressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont été évaluées avant et après la naissance (pré-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : l’échelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), l’évaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, l’échelle d’ajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des données prénatales a eu lieu à l’hôpital, les femmes recevaient les questionnaires à la fin de l’entrevue, les complétaient à la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les données postnatales ont été envoyées par les femmes utilisant la poste locale.
Résultats: Une fois évalués les symptômes dépressifs postnatals avec l’échelle EPDS entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale et considérant le risque de DP au point de césure ≥ 12 de l’échelle, le pourcentage de femmes à risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes étudiées présentent un taux élevé de symptomatologie dépressive. Les groupes étant comparables sur toutes les variables prénatales, notons une différence dans l’évaluation postnatale de l’EPDS (≥12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la différence finale entre les moyennes de l’EPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 ±6,05 dans le groupe C et =9,34 ±5,17 dans le groupe E) ; cette différence s’aproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est dû à un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complétés à la fin de l’étude. Les femmes du groupe expérimental présentent une diminution significative des symptômes dépressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pré-test et indiquant une amélioration au contraire du groupe témoin sans changement.
Les analyses de régression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptômes dépressifs prénatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptômes dépressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple n’a pas eu d’impact sur le risque de DP dans la présente étude. Par contre, on constate d’autres résultats secondaires significatifs: moins de naissances prématurées, plus d’accouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spécifiques chez les mères du groupe expérimental.
Recommandations: Les résultats obtenus nous suggèrent la considération des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour détecter le risque de DP à la période prénatale au moment des visites d’échographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible d’utiliser à ce moment un questionnaire de détection validé car, son efficacité semble démontrée; 2) il faudrait intervenir auprès des femmes identifiées à risque à la période prénatale à condition de prolonger le programme préventif après la naissance, tel qu’indiqué par d’autres études et par la demande fréquente des femmes évaluées. L’intervention prénatale de groupe n’est pas suffisante pour éviter le risque de DP chez la totalité des femmes. C’est pourquoi une troisième recommandation consisterait à : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il paraît nécessaire d’augmenter le soutien social chez des femmes défavorisées vulnérables car cette variable s’est révélée très liée au risque de dépression postnatale. / Postnatal depression (PD) is a universal problem for public health (Affonso and al, 2000),as indicated in studies on its prevalence as between 10% and 15% (Gorman and al, 2004).
The prevention of this problem is the main objective of several programs that are applied before and after birth (Dennis, 2004; Lumley and al, 2004). Some authors have noted that it is difficult to access women who are most at risk in the postnatal stage (Evins and al, 2000;Georgiopoulos and al, 2001). During pregnancy, women use healthcare centres very often and it is possible to detect the risk of having PD. There are also many women who indicate
a risk of PD due to somatic or depressive symptoms (Riguetti-Veltema and al, 2006), above all, because the majority of risk factors are present during pregnancy (O’Hara and Gorman,2004). Therefore, this study was started during the first three months of pregnancy with early detection of women at risk based on a validated questionnaire used in the interview.
The study was carried out in three cities: Barcelona, Figueres (north of Catalonia) and
Béziers (south of France), between 2003 and 2005. General aim: This study intends to assess the effects of a prenatal group program directed at future parents on postnatal depression symptoms in women considered at risk.
The specific aim is compare the depressive postnatal symptoms of the women in the
experimental group with the depressive postnatal symptoms of the women in the
control group.
Hypothesis: The women taking part in the prenatal group program (directed at future
parents, with 10 weekly sessions, and based on a psychosomatic approach) present, at
least a 6% lower rate of postnatal depression than women who did not take part, once assessed with the EPDS (≥12) scale 4 weeks after the birth.
Materials and method: This assessment study is a random, longitudinal clinical trial; it
starts from the first or second ultrasound scan of the pregnancy and concludes between
the 4th and 12th postnatal week.
Those taking part in the study are women of middle, low, or very low socioeconomic
status who have been identified as being at risk of PD, and their partners or husbands. All the women (n=529) fulfilling the criteria for being included during the selection period have been interviewed at the hospital on the same day as the antenatal scan. Only women
indicating a risk of PD were selected (n=184). They were then distributed into two
random groups (n=92) experimental group (EG) and (n=92) control group (CG) – by
means of a software program in which a statistic considering PD risk, according to the validated questionnaire developed by Riguetti-Veltema et al (2006) used in the interview,was applied. The experimental program consisted of 10 weekly sessions of two hours twenty minutes long; a telephone calls between sessions to be ensured the continuity of the participants in the program. The control group had access to the usual care and assistance. The experimental program started at the end of the second trimester of the pregnancy and was put into practice by specially trained midwives, who led the birth preparation sessions using a psychosomatic approach.
The variables associated to PD (not psychotic), such as, for example, prenatal depressive symptoms, social support, stress, and couple relationships were assessed before and after the birth (pre/post-test) in all the women from both study groups (EG and CG), using the EPDS scale (Cox et al,1987), the Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), the stress test developed by Holmes and Rahe (1967), and the Spanier dyadic adjustment scale (1976). The prenatal data was gathered at the hospital where the women
received the questionnaire, which they filled in at home and returned on their following visit. The postnatal data was sent by mail by the women taking part in the study.
Results: Once the depression symptoms were assessed with the EPDS scale between the
4th and 12th postnatal week, and considering PD risk at the cutting point (≥ 12) of the
scale, the percentage of women with a risk of PD is 39.34%; globally, the women studied
have a high rate of risk of PD. We noticed that the two groups were comparable in all the prenatal variables, and that there is a difference in the EPDS (≥12) postnatal assessment of 11.2% between group C and group E (45.5% and 34.3%, respectively). In the postnatal analysis between both groups, the difference of means of the postnatal EPDS is 1.76( x =11.10 ±6.05 in group C and x =9.34 ±5.17 in group E); this difference only approaches the significance limit (p=0.08). This is due to several factors; the number of correctly filled-in questionnaires in the last part of the study, among them.The control group has an evolution without modifications between pre- and post-natal assessments, with a very slight increase in symptoms after the birth (t=-0.92 / P=0.36). In contrast, women
from the experimental group have a significant decrease in depression symptoms (t=2.50/P= 0.01), in comparison to the pre-test. Recommendations: The results obtained suggest we consider the following aspects: 1)measures to detect the risk of PD during the prenatal period should be applied, when women come for their antenatal scans, because practically all women are willing to be approached; it is possible to use, in that moment, a validated detection tool, since its effectiveness appears to be demonstrated; 2) although the prenatal group intervention seems effective, it is not a sufficient strategy to significantly prevent the risk of PD. Women identified at risk during the prenatal period, therefore, should be worked with on condition that the preventive program is prolonged after the birth, as other studies have indicated, and as the women under study have indicated with a strong demand for continuity; 3) individual interventions should be added for more serious cases; and finally, 4) it is necessary to increase social support for low-income, vulnerable women,because this variable is very related with the risk of PD.
Keywords : postnatal depressive symptoms, depression postnatal risk, social support,
stress, couple relationship, psychosomatic approach, randomized trial, prenatal group
programme, low socio-economic level women.
|
139 |
Vers une meilleure caractérisation des sujets atteints d’asthme exacerbé au travailChiry, Samah 07 1900 (has links)
Introduction: L’asthme relié au travail (ART) est induit ou aggravé par le milieu du travail. L’asthme professionnel (AP) et l’asthme exacerbé au travail (AET) sont difficiles à distinguer en pratique clinique puisque dans les deux conditions les travailleurs se plaignent d’une détérioration de leur asthme au travail. De plus, les médecins sont souvent confrontés à des patients ayant des symptômes respiratoires reliés au travail (SRT) sans être asthmatiques. Ces patients sont souvent exclus des études qui visent à mieux caractériser l’ART.
Objectifs : 1. Comparer la variabilité quotidienne des débits expiratoires de pointe (DEP) durant les périodes au et hors travail chez des sujets atteints d’AP et d’AET. 2. Évaluer la prévalence des patients ayant des SRT parmi les sujets référés pour possibilité d’ART, et comparer leurs caractéristiques et leur environnement professionnel avec ceux ayant l’ART.
Résultats : L’exposition professionnelle induit une variabilité accrue des DEP chez les sujets avec AP et AET mais celle-ci est plus prononcée dans l’AP. Les sujets ayant des SRT sans être asthmatiques représentent une grande proportion des sujets référés pour possibilité d’ART.
Conclusions : L’ART devrait être considéré chez tous les individus qui présentent un asthme de novo, ou une aggravation de leur asthme. La similitude des symptômes entre les sujets ayant des SRT et l’ART rend nécessaire d’effectuer une évaluation extensive. Cette évaluation devrait se faire selon une approche par étapes dans laquelle des tests objectifs améliorent la certitude du diagnostic et aident à différencier entre l’AP et l’AET. / Background: Work related asthma (WRA) refers to asthma that is induced or exacerbated by the workplace. Occupational asthma (OA) and work-exacerbated asthma (WEA) are difficult to distinguish in clinical practice since in both conditions workers complain of deterioration of their asthma while at work. In addition, physicians are often faced with subjects with work related respiratory symptoms (WRS) without being asthmatics. These subjects are often excluded from studies whose aim is to better characterize WRA.
Objectives: 1. To compare the diurnal variability of peak expiratory flow (PEF) during periods at and away from work between subjects with OA and WEA. 2. To assess the prevalence of subjects with work related respiratory symptoms but without asthma among subjects referred for possible WRA, and to compare their characteristics and work environment to subjects with WRA.
Results: Work exposures induce a significant PEF variability in both OA and WEA. However, the magnitude of variability is higher in OA than in WEA during work exposures. Subjects with WRS without asthma represent a large proportion of the subjects referred for possible WRA.
Conclusions: WRA should be considered in all individuals who present with new-onset or worsening asthma. The similarity of the symptoms between subjects with WRA and WRS emphasizes the need to perform an extensive investigation. This investigation should be based on a stepwise approach in which multiple objective testing improves the certainty of diagnosis and help to differentiate between OA and WEA.
|
140 |
Symptômes dépressifs et consommation problématique de substances psychoactives : effets modérateurs du contexte socialRochon, Audrey 08 1900 (has links)
Seulement une minorité d’adolescents qui consomment des substances psychoactives développe des problèmes significatifs reliés à cette consommation. Il importe donc de connaître et de comprendre les processus par lesquels se développe la consommation problématique afin de pouvoir la prévenir. Cette étude examine le rôle des symptômes dépressifs et des relations sociales dans le développement de la consommation problématique à l’adolescence. Plus précisément, elle vise à déterminer, à l’aide d’un devis longitudinal corrélationnel prospectif, si le soutien des pairs, le soutien des parents et la qualité de la relation maître-élève ont des effets modérateurs protecteurs sur la relation entre les symptômes dépressifs et la consommation problématique. L’échantillon utilisé pour cette étude est tiré de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement et comprend 4473 adolescents. Des régressions linéaires multiples ont été effectuées et ont démontré que les symptômes dépressifs et le soutien des parents augmentent le risque d’une consommation problématique, alors que le soutien des pairs le diminue. De plus, les résultats confirment le rôle protecteur du soutien des pairs, mais indiquent que le soutien des parents exacerbe le lien entre les symptômes dépressifs et la consommation problématique. Par ailleurs, la qualité de la relation maître-élève est associée à une consommation moins problématique uniquement chez les jeunes qui n’ont pas beaucoup de symptômes dépressifs. Les implications de ces résultats sont discutées. / Of adolescents who use drugs, only a minority develops significant problems related to this drug use. It is then relevant to know and understand the processes by which this problematic consumption develops itself in order to be able to prevent it. This study examines the roles of depression symptoms and social relationships in the development of problematic drug use at the adolescence. More precisely, it aims at determining, with the help of a prospective correlational longitudinal design, if peers support, parental support and the quality of the teacher-student relationship have moderator effects on the relationship between depressive symptoms and problematic drug use. The sample used for this study is taken from the Stratégie d’Intervention Agir Autrement and is comprised of 4473 teenagers. Multiple linear regressions were completed and showed that depressive symptoms enhance the risk of a problematic drug use to be developed, whereas peers support impairs it. Contrary to what was expected, results show that parental support enhances the risk of developing a problematic drug use and that the teacher-student relationship has no significant impact. Moreover, peers support has a protective role, parental support intensifies the relationship between depressive symptoms and problematic drug use, whereas the quality of the teacher-student relationship attenuates it.
|
Page generated in 0.0459 seconds