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La tripolarisation territoriale en Bolivie : genèse et actualité

Castillo Camacho, Sarah 07 December 2012 (has links) (PDF)
Trois agglomérations majeures caractérisent le système territorial bolivien en concentrant près de la moitié de la population et des emplois nationaux. Ce constat amène à s'interroger sur le rôle économique de cette tripolarisation territoriale face au succès économique de Potosi et Tarija, territoires riches en ressources naturelles. Dans ce travail, nous examinons l'actuelle tripolarisation par l'étude de l'histoire économique de l'émergence de ces trois pôles, puis en examinant les données économiques les plus récentes, de manière à expliquer les forces et les faiblesses de ce tripôle. Chacun des pôles se localise dans un contexte géographique original. La Paz où siège le gouvernement se situe dans la région montagneuse des hauts plateaux à l'Ouest. Santa Cruz, à environ 900 km de La Paz, se localise à l'Est, au centre des plaines amazoniennes. Cochabamba se situe entre les deux, dans les vallées intermédiaires du centre. Cette tripolarisation est relativement récente : la hiérarchie urbaine, longtemps dominée par une ville primatiale n'a donné une configuration tripolaire qu'au cours du dernier demi-siècle. La situation actuelle résulte en partie du cadre particulier de l'émergence du tripôle, liée aux territoires disposant des ressources naturelles ; l'analyse est conduite à partir d'indicateurs d'activité économique et du rôle international de ces territoires. L'approche économique, combinée avec des éléments géographiques, démographiques, historiques, politiques et de développement humain, permet de mettre à jour deux logiques distinctes, mais qui se complètent d'une manière originale : une forme de domination territoriale du tripôle La Paz - Cochabamba - Santa Cruz, à la fois permise et fragilisée par le rôle clé de l'exploitation des richesses naturelles de Potosi et Tarija
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Les collectivités territoriales et le développement durable / Local authorities and sustainable development

Bardoul, Caroline 01 July 2010 (has links)
Le développement durable territorial se compose de deux axes. Chaque collectivité est censée concilier les piliers du développement durable sur son territoire, puis articuler sa démarche de développement durable avec celles des autres collectivités. Ainsi, l’application du développement durable serait généralisée et harmonieuse. Cependant, le manque de force contraignante de ces deux axes emporte deux conséquences opposées. Une partie des collectivités profitent de la marge de manœuvre qui leur est laissée pour adapter le développement durable aux spécificités de leurs territoires. A l’inverse, d’autres collectivités tirent avantage de ce droit « doux » pour appliquer le développement durable de manière superficielle, voire pour en faire abstraction. En outre, les inégalités entre les territoires rompent la cohésion territoriale et la solidarité inhérentes à la notion de développement durable. En l’état actuel du droit, l’application du développement durable par chaque collectivité est inaccessible. Des moyens juridiques permettent d’étendre le développement durable au-delà des seules collectivités volontaires. Ceux-ci présentent, néanmoins, des failles. Pour que chaque collectivité territoriale soit tenue de mettre en œuvre le développement durable, le droit doit être modifié. Le premier axe doit devenir un standard. Ainsi, les collectivités pourront adapter le développement durable aux caractéristiques de leurs territoires, mais plus l’ignorer. Une décentralisation qui obligerait à une meilleure articulation entre les échelons de collectivité permettrait de mieux respecter le deuxième axe du développement durable. Enfin, une péréquation mieux pensée soutiendra financièrement ces modifications juridiques. / Two milestones guide the implementation of local sustainable development by local governments : first each local authority must conciliate sustainable development pillars on its territory ; then this approach must be integrated with the one of the other local authorities. Only then can local sustainability management be overspread and harmonious. However, the lack of legal constraint imposing the implementation of these milestones has two consequences: on the one hand, Sustainable development norms can be adapted by local authorities to the specificities of their territories, on the other hand, other local authorities do not apply these rules or only partially, taking advantage of “soft law”. Those diverse levels of commitment to sustainable development norms disrupt the territorial cohesion and solidarity that should be part of the notion of sustainable development. In the actual state of law the implementation of sustainable development norms by every single local authority is unattainable. There are nevertheless legal means to enforce sustainable development norms beyond the circle of willing territories. But these means are not completely effective. Therefore, in order to make every local authority apply sustainable development norms, some changes have to be made to the existing Law. The first pillar must become a standard so that local authorities won't be able to ignore sustainable development norms anymore, only to adapt it to their local specificities. Moreover,decentralization would lead to a better articulation between each local governing body, therefore allowing forbetter respect of the second pillar of sustainable development. Finally a better financial redistribution between those local authorities would support these legal changes.
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Une nouvelle forme de mobilisation Autochtone au Pérou : le cas de l'Asociación Evangélica de Misión Israelita del Nuevo Pacto Universal(AEMINPU)

Désilets, Caroline January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Modes d'insertion socio-spatiale du bâti agricole périurbain et sociabilités locales : le cas des "hameaux agricoles" dans l'Hérault / Socio-spatial insertion modes of periurban farm building and local sociabilities : case studies of "agricultural hamlets" in the Hérault (France)

Nougarèdes, Brigitte 24 September 2013 (has links)
Cette thèse porte sur la coexistence entre l’activité agricole et les usages résidentiels des espaces périurbains via l’étude sociologique des nouvelles modalités de gestion du bâti viticole développées dans le département de l’Hérault. Nommés « hameaux agricoles », ces nouveautés répondent à la planification urbaine durable introduite par la loi SRU (2000) et ses conséquences sur le logement des agriculteurs et sur la cohabitation entre l’activité agricole et les usages résidentiels. Ces modes innovants de gestion du bâti agricole révèlent l’émergence d’une gestion publique de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels. La thèse s’articule autour de deux principaux axes qui analysent 1) les conceptions politiques de la cohabitation entre activité agricole et usages résidentiels qui émanent de la loi SRU et de ses traductions en nouvelles modalités de gestion du bâti agricole, 2) de la cohabitation vécue par les agriculteurs et par les résidents dans les villages périurbains concernés par ces projets. L’analyse des conceptions politiques de la cohabitation permet de mettre à jour trois idéaux-types de « vivre ensemble ». La confrontation de ces conceptions politiques avec la réalité des dynamiques sociale, met à jour des problèmes inattendus d’équité sociale. La thèse se conclut sur des perspectives de recherche et d'action pour une gestion durable du bâti agricole. / This thesis highlights certain aspects of the coexistence between agriculture and residential uses in the periurban via a sociologic study of new ways of managing wine growers' farm buildings introduced in the department of the Hérault (France). Named “agricultural hamlets”, these innovations take into account legal requirements related to sustainable planning introduced by the SRU law (2000), the implications for farmers' dwellings and issues of the coexistence between agriculture and residential uses. These new ways of managing farm buildings reveal the emergence of a public management of this issue. The thesis is organized around two principal axes which analyze: 1) the political conceptions of the coexistence between agriculture and residential uses which result in the varied interpretation of the SRU law and in the development of new management of farm building, 2) the real-life experience of “living together” as experienced by farmers and residents of the periurban villages concerned by these projects. The analysis of the political conceptions of coexistence reveals three ideal types of “living together”. The confrontation of political conceptions with the reality of social dynamics brings to light unexpected problems of social equity. The thesis concludes with the presentation of the numerous perspectives of research and action on the sustainable management of farm building.
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Les représentations sociales du développement durable : des enjeux de sexe et de genre / Social representations of sustainable development : sex and gender's stakes

Gandon, Anne-Line 19 March 2011 (has links)
Le développement durable est devenu une notion structurante du champ social. Il est au centre de trois volets, chacun répondant aux crises qui ont touché le monde contemporain : le social, l’économique et l’environnement. Or, l’environnement est repris allègrement par les acteurs sociaux, et cela même aux dépens du social. Pourtant, ce volet est primordial dans la mesure où une réforme des rapports de pouvoir est essentielle à la résolution de la crise écologique.Or, si le volet social est élipsé au profit du volet environnement qui est verbalisé, la société qui se met en marche selon un « développement durable » est donc réduite à « respecter l’environnement ». S’ensuit une naturalisation dangereuse des rapports sociaux, et surtout des plus « naturels » d’entre eux, les rapports sociaux de sexe. Loin d’une réforme des rapports sociaux, le développement durable engendre une révolution naturaliste du sexe et du genre.Nous avons donc étudié les représentations sociales du développement durable au sein d’une collectivité territoriale pour révéler leur dynamique. En effet, celle-ci est exemplaire en matière de développement durable. Par ailleurs, elle est parcourue d’un fort clivage entre services technique et administratif, qui est aussi sexué puisque l’un est composé d’hommes et l’autre de femmes. Nous verrons comment l’objectivation du développement durable dans l’environnement assied la proéminence du technique et des hommes sur l’administratif et les femmes, mais aussi une naturalisation des rapports sociaux de sexe. / Sustainable development has become a structural notion of the social field. It’s at the cross of three volets, each of them answers to crises that impacted the contemporary world : social, economic and environment. But, the environment one is cheerfully used by social actors, at social one’s expense. Nevertheless, this volet is essential insofar as a reform of power relationships is necessary to ecological crise’s solution. But, if the social volet is silent to the advantage of the environment volet which is verbalized, the society which leans against a “sustainable development” is reduced to “respect the environment”. It follows that social relationships are naturalized, and above all the more natural of them, social relationships of sex. Far from a reform of social relationships, sustainable development generates a naturalist revolution of sex and gender.We studied social representations of sustainable development into a french local authority to come to light their dynamic. Indeed, this former is exemplary in sustainable development empowerment. Otherwise, it’s made of a strong dichotomy between technical and administrative departments, which is sexual because the first is composed of men and the second of women. We’ll see how sustainable development’s objectivation in environment confirms the domination of technical and men on administrative and women, and moreover a naturalisation of social relationships of sex.
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La participation du public à la vie locale en Thaïlande / The participation of public in local level in Thailand

Thepsitthar, Yodpol 30 June 2014 (has links)
La décentralisation est une base du pays démocratique parce que l'État centralisé ne peut pas répondre les besoins de la population tout seul. Il doit décentraliser les pouvoirs et les missions à l'autorité locale. Cela ne signifie pas que les collectivités territoriales vont répondre les vrais besoins de la population. La participation est une voie de déclarer le vrai besoin. En plus, la participation est également une façon de communiquer entre les habitants et les représentants locaux. En Thaïlande, l'histoire de la décentralisation a commencé à l'époque du Roi Rama V pour le but d'annulation le pouvoir de prince de chaque quartier et pour créer l'État-nation. Après avoir eu la Constitution de 1997, elle dispose le rôle des habitants dans le quartier pour négocier avec les autorités locales. En réalité, le nombre de la participation au niveau local en Thaïlande est faible à cause de la tradition et le mode de vie des thaïlandais. Dans cette étude, elle veut présenter le méthode de la participation et les obstacles de la participation au niveau local en Thaïlande. / The decentralisation is the basic of democratic country because only the centralised State can not respond the need of population. State must decentralize its powers and duties to the local authorities. But it does not mean that the local authorities can respond the real need of the population. The participation is one of the way to declare the need of population. Moreover, participation is also the method for the communication between people and the local administrators. In Thailand, the history of decentralization began in the reign of the king Rama V with the aim at withdrawing the power of the local princes and constructing the State-nation. After the Constitution of 1997 was promulgated, the role of people in the community was fixed in order to negotiate with the local authorites. In fact, the number of participation is poor because of the tradition and the life style of Thai peoples. In this research, it presents the methods of participation and their obstacles to participate with the local authorities.
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Le "système de coopération" entre les collectivités locales sud-américaines : un modèle en construction au service de l'intégration régionale / The system of cooperation between South American local governments : a model under construction to the benefit of regional integration

Albujar Carbajal, Sergio 21 September 2016 (has links)
En Amérique du Sud, on construit un système politico-normatif qui reconnait les collectivités locales comme acteurs du processus d’intégration régionale. Ce système émerge principalement d’une convergence spontanée et coordonnée. Des processus de décentralisation permettent l’action extérieure des collectivités dans le monde. Des initiatives d’intégration inter-étatique soutiennent la coopération entre les collectivités locales sud-américaines. La convergence de normes de décentralisation et d’intégration régionale fixe un cadre minimal pour la collaboration entre les collectivités de pays différents. On observe ainsi une augmentation de coopérations décentralisées. Les échanges entre les collectivités locales sont devenus naturels sur le plan politique, et légitimes sur le plan juridique. A partir d’une dynamique circulaire, les collectivités locales adaptent leurs administrations au « système de coopération territoriale » conçu par les Etats, et en même temps le perfectionnent par leurs pratiques. Au moins deux conséquences découlent du fonctionnement du système. Les collectivités locales ont la compétence de libre association sud-américaine. Elles appuient l’émergence ou la consolidation d’espaces transnationaux. Alors, un nouveau découpage territorial se dessine. Des espaces transfrontaliers et bi-océaniques cohabitent avec des territoires plus classiques, comme les municipalités, les régions ou les Etats. Cela constitue un apport des collectivités locales à l’intégration régionale. / Throughout South America, a political and legal system that recognizes local governments as actors of regional integration is under construction. This system mainly emerges from a spontaneous and coordinated convergence. Decentralization processes allow local governments to act externally, internationally. Inter-States integration initiatives support the cooperation between local authorities. Norms and rules for decentralization and for South American integration converge to set a minimum framework for the collaboration between local governments of different countries.An increase in decentralised cooperation is thus observed. Exchanges between local authorities have become natural on the political level, and legitimate on the legal level. Thanks to a circular dynamic, local governments adapt their administrations to the « territorial cooperation system » designed by States, and at the same time perfect it through their practices. At least two consequences flow from the system. Local authorities have the jurisdiction to free associationthroughout South America. They support the emergence or consolidation of transnational spaces. Then, a new territorial division emerges. Bi-oceanic and cross-border spaces coexist with more traditional territories, such as municipalities, regions or States. Therefore local authorities contribute to the regional integration in South America.
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Analyse du processus de territorialisation de l'action publique : construction d'un territoire et appropriation d'un outil pour agir collectivement : cas des programmes territoriaux de santé

Rimbert-Pirot, Anne-Gaëlle 09 December 2015 (has links)
L’intérêt de la recherche porte sur le processus de territorialisation de l’action publique et plus particulièrement celle du système de santé français. En marge des territoires administratifs imposés par le haut apparaît le besoin d’identifier et de comprendre les logiques spatiales des acteurs locaux et des usagers, supposées alors mieux prendre en compte ces spécificités territoriales et ainsi ajuster les actions pour lutter contre les inégalités sociales de santé et d’accès aux soins. L’objectif est d’étudier la territorialisation au regard du processus de construction d’un territoire par les acteurs locaux et d’appropriation d’un outil d’action publique pour agir collectivement. Une première partie théorique présente et fait le lien entre les trois objets de recherche « territorialisation », « construction du territoire » et « appropriation d’un outil ». La deuxième partie présente les cas étudiés ainsi que les choix épistémologiques et méthodologiques. La focale est mise sur le déploiement d’un outil d’action publique, le Programme Territorial de Santé, sur deux territoires de santé. La troisième partie présente l’analyse des résultats issus des entretiens réalisés et de l’observation menée. L’objectif est d’identifier et de comprendre quels sont les leviers éventuels dont peuvent se saisir les acteurs locaux dans le processus de déclinaison de l’action publique. Enfin la quatrième partie, dans une logique discursive présente une reconsidération des dimensions du territoire construite afin de proposer un modèle articulant la dichotomie entre territoire prescrit et territoire émergent et prenant en compte les spécificités d’un outil public de territorialisation / This research focuses on public policy territorialisation. While administrative territories, such as health territories, are imposed via a top-down process, a bottom-up approach is also recognised as being necessary. Here, local stakeholder and user needs are identified and understood meaning that territory specificities are recognised, local public actions are adapted, social inequalities are tackled and access to care is facilitated. This work focuses on the construction process of one such territory by public and local actors. In order to increase knowledge the objective is to study this process in relation to the procedure of territory building by local stakeholders and the ownership of a public policy tool which will lead to collective action. The first section is theoretical and presents the links between the three research areas: territrialisation, territory construction and appropriation of a tool. The second part presents the epistemological and methodological choices and the case study. Focus is placed on the deployment of a public policy tool, in this case a territorial health programme, in two health territories. The third part presents an analysis of the results which include interviews and observation. Finally, the fourth section places the results in perspective. The dimensions of constructed territory are reconsidered so as to offer a model articulating the dichotomy between prescribed territory and emergent territory while taking into consideration the specificities of a public tool for regionalisation
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A geografia do atrito: dialética espacial e violência em Campinas - SP. / La Géographie du frottement: la dialectique spatiale et la violence à la ville de Campinas.

Melgaco, Lucas de Melo 19 January 2006 (has links)
A presente dissertação tem como objetivo central promover uma discussão a respeito do diálogo entre a Geografia e o estudo da Violência. Porém, diferentemente da maioria das pesquisas feitas na área de violência urbana, as quais têm no método analítico o seu principal referencial teórico, procura-se, aqui, trazer uma reflexão dialética à questão. No atual período técnico-científico e informacional, torna-se impossível entender esta prática espacial denominada violência se a considerarmos apenas como um recorte analítico da realidade. É por este motivo que não pretendemos fazer uma “geografia da violência" ou, muito menos, uma “geografia do crime", e sim uma geografia dos usos do território e das suas relações com a temática do crime e da violência. Faz-se necessário, então, um método que entenda o espaço geográfico enquanto um todo em movimento, um sistema indissociável de objetos e ações (SANTOS, 1997c, 1998, 1999a). Nessa busca por uma compreensão das relações entre território e violência, o Geoprocessamento se mostrou uma ferramenta de fundamental importância, tanto por suas potencialidades, quanto por suas limitações enquanto instrumento de representação do espaço geográfico. Aliando a técnica do Geoprocessamento à profundidade do método dialético foi possível se perceber o potencial da Geografia enquanto modo de compreensão da violência e, mais amplamente, enquanto instrumento de planejamento territorial. Nesta reflexão, alguns conceitos e autores aparecem com contribuições fundamentais, dentre eles o de território usado (SANTOS et al. 2000a), solidariedades geográficas (SANTOS, 1994, 1998), cotidiano (CERTEAU, 1994), além das concepções de poder e violência trazidas por Hannah Arendt (1994). Conclui-se que a violência urbana é uma questão de caráter muito mais político que propriamente técnico, e que a violência em Campinas-SP é fruto dos usos corporativos do território e das escolhas históricas feitas por esta cidade e pela formação sócio-espacial na qual está inserida. Pôde-se ainda vislumbrar o quanto a Geografia pode se aproximar de uma ciência da ação. / La présenté dissertation a l’objectif principal de soutenir une discussion à propos du dialogue entre la Géographie et l’étude de la Violence. Cependant, en contraste à la plupart des recherches dans le cadre de la violence urbaine, qui ont dans la méthode analytique leur principal référentiel théorique, ce que l’on cherche ici ce sera d’apporter une reflexion dialectique à ce sujet. Dans la période actuelle techno-scientifique et informative, il devient impossible de comprendre cette pratique spatiale, que l’on nomme violence, si on ne la considère que comme une partie analytique de la réalité. C’est la raison pour laquelle on ne prétend pas faire ni une "géographie de la violence", ni encore moins une "géographie du crime", mais une géographie des emplois du territoire et de ses relations avec la thématique du crime et de la violence. Il faut ainsi une méthode qui comprenne l’espace géographique comme un tout en mouvement, comme un système indissociable d’objets et d’actions (SANTOS, 1997c, 1998, 1999a). Bans le but de comprendre les relations entre le territoire et la violence, le Géomatique est devenu un outil d’importance fondamentale, grâce à ses potentialités et ainsi à ses limitations autant qu’instrument de représentation de l’espace géographique. Joignant la technique du Géomatique à la profondité de la méthode dialectique, on peut constater la capacité de la Géographie comme une façon de comprendre la violence et, plus largement, en tant qu’instrument de planification territoriale. Dans cette réflexion, quelques concepts et quelques auteurs apportent des contributions essentielles, comme celles du territoire employé (SANTOS et al. 2000a), des solidarités géographiques (SANTOS, 1994, 1998), et du quotidien (CERTEAU, 1994), en outre les conceptions de pouvoir et de violence présentées par Hannah Arendt (1994). En conclusion, la violence urbaine est une question de caractère beaucoup plus politique que vraiment technique et que la même à Campinas-SP, Brésil le fruit des emploi corporatifs du territoire et des choix historique faits par cette ville et par sa formation socio- spatiale dans laquelle elle est insérée. En plus, on pourra constater à quel point la Géographie peut s’approcher d’une science d’action.
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Formação territorial do sul da Bahia e produção não-convencional do cacau / Formation territoriale du Sud de l\'état de Bahia et production non conventionnelle du cacao

Neves, Karina Fernanda Travagim Viturino 19 June 2018 (has links)
A partir dos anos 2000 identificamos a implantação e posterior expansão de diversas práticas não-convencionais no cultivo de cacau no Sul da Bahia. Desde a consolidação da cultura cacaueira hegemônica, no final do século XIX, a atividade vinha sendo desenvolvida no sistema convencional de produção. Após mais de um século de hegemonia desse cultivo a cacauicultura passou a incorporar práticas agrícolas inspiradas na Agroecologia. As práticas não-convencionais apresentam princípios que, de forma geral, contrastam fortemente com as práticas historicamente envolvidas não só na produção de cacau, mas na organização do espaço e da sociedade sul-baiana. Desenvolvemos esse trabalho tendo como objetivo analisar e discutir as transformações ocorridas no território do Sul da Bahia em decorrência da produção e comercialização não-convencional do cacau, considerando a introdução de novas lógicas de produção e trabalho e suas implicações. Por meio de observações, análise de documentos e realização de entrevistas desenvolvemos um estudo de caso fundamentado pelo conceito de território e pela categoria da formação territorial. Assumimos que o território do Sul da Bahia foi forjado como resultado histórico da inter-relação entre a sociedade local, o bioma Mata Atlântica e o cultivo do cacau e que as relações que caracterizaram historicamente esse trinômio foram abaladas por uma grave crise que acometeu a cacauicultura no final da década de 1980, contexto no qual emergiram as práticas nãoconvencionais do cultivo do cacau. Assim, avaliamos que para termos condições de compreender essa recente transformação na cacauicultura sul-baiana necessitávamos, em primeira instância, compreender a organização da atividade como um todo. Para tanto, desenvolvemos um estudo sobre a formação territorial do Sul da Bahia e organizamos os resultados de pesquisa em quatro capítulos. No primeiro, investigamos a formação territorial da área de estudo, desde sua colonização até a hegemonia da atividade cacaueira. No segundo capítulo, analisamos a crise que se instaurou na cacauicultura sul-baiana desde o final dos anos 1980 e seus principais desdobramentos. No terceiro capítulo, analisamos o histórico e os fundamentos das práticas agroecológicas do cultivo do cacau agricultura orgânica e biodinâmica examinando os elementos essenciais que possam explicar a transformação nas lógicas de produção e trabalho até então hegemônicas. E no último capítulo avançamos na tarefa de compreender essas transformações analisando não apenas práticas agroecológicas do cultivo do cacau como também outras formas de produção não-convencional. Os principais resultados de pesquisa nos revelaram que, no estudo de caso em questão, aspectos da subjetividade dos produtores e diversas formas de articulação horizontal dos sujeitos foram, sem dúvida alguma, muito mais importantes na constituição de um território nãoconvencional do cacau do que questões de mercado, questões essas que normalmente são o foco dos estudos sobre agroecologia, sobretudo quando se trata de produção certificada. Tal qual tem ocorrido no caso do cultivo não-convencional do cacau no Sul da Bahia, acreditamos que em outras realidades que desenvolvem atividades agropecuárias não-convencionais, aspectos da subjetividade dos sujeitos e movimentos de articulação horizontais possam estar sendo invisibilizados por análises macroestruturais, abordagem comum no meio acadêmico quando se trata da investigação do tema. / À partir des années 2000, nous avons identifié l\'implantation et l\'expansion subséquente de plusieurs pratiques non conventionnelles dans la culture du cacao au sud de létat de Bahia. Depuis la consolidation du cacao comme culture hégémonique à la fin du XIXe siècle, l\'activité sest déployé dans le système de production conventionnel. Après plus d\'un siècle d\'hégémonie de ce modèle, la culture du cacao a commencé à incorporer des pratiques agricoles inspirées de l\'agroécologie. Les pratiques non conventionnelles présentent des principes qui, dune manière générale, contrastent fortement avec les pratiques historiquement impliquées non seulement dans la production du cacao, mais dans l\'organisation de l\'espace et de la société du sud de létat de Bahia. Nous avons développé ce travail en ayant pour objectif danalyser et de discuter les transformations qui ont eu lieu sur le territoire du sud de létat de Bahia suite à la production et commercialisation non conventionnelle du cacao, en considérant l\'introduction de nouvelles logiques de production et de travail et leurs implications. Par le moyen dobservations, danalyses de documents et de la réalisation dentretiens, nous avons développé une étude de cas fondée sur le concept de territoire et sur la catégorie de formation territoriale. Nous supposons que le territoire du sud de Bahia a été façonné comme résultat historique de l\'interrelation entre la société locale, le biome de la forêt atlantique (Mata Atlântica) et la culture du cacao; et nous supposons aussi que les relations qui ont caractérisé historiquement ce trinôme ont été ébranlées par une grave crise affectant cette activité économique à la fin des années 1980, le contexte dans lequel les pratiques non conventionnelles de la culture du cacao ont émergé. Ainsi, nous avons évalué que, pour avoir les conditions pour comprendre cette transformation récente de la culture du cacao dans le sud de Bahia, nous devions, en premier lieu, comprendre l\'organisation de l\'activité dans son ensemble. À cette fin, nous avons développé une étude sur la formation territoriale du sud de Bahia et nous avons organisé les résultats de la recherche en quatre chapitres. Dans le premier, nous avons étudié la formation territoriale de la zone d\'étude, depuis sa colonisation jusquà l\'hégémonie de lexploitation économique du cacao. Dans le deuxième chapitre, nous analysons la crise qui s\'est instaurée dans la culture du cacao dans le sud de Bahia depuis la fin des années 1980 et ses principaux déploiements. Dans le troisième chapitre, nous avons analysé le développement historique et les fondements des pratiques agroécologiques de la culture du cacao - agriculture biologique et agriculture biodynamique - en examinant les éléments essentiels qui peuvent expliquer la transformation dans les logiques de production et de travail jusqu\'alors hégémoniques. Et dans le dernier chapitre, nous avançons dans la tâche de comprendre ces transformations en analysant non seulement les pratiques agroécologiques de la culture du cacao mais aussi d\'autres formes de production non conventionnelle. Les principaux résultats de recherche dans l\'étude de cas en question nous révèlent que des aspects de la subjectivité des producteurs et les diverses formes d\'articulation horizontale des personnes ont été, sans aucun doute, beaucoup plus importants que des questions de marché dans la constitution d\'un territoire non conventionnel de cacao, ces sont dailleurs sur ces questions de marché que se concentrent dhabitude les études en agroécologie, surtout quand il sagit dune production certifiée. De même que pour le cas de la culture non conventionnelle du cacao dans le sud de Bahia, nous croyons aussi que dans d\'autres contextes, où sont développés des activités non conventionnelles agricoles ou activités d\'élevage, des aspects de la subjectivité des acteurs et des mouvements horizontaux d\'articulation sont rendus invisibles par les analyses macrostructurelles, une approche assez commune dans milieu académique quand il sagit de ce sujet.

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