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La Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme : une vision du bien commun dans un contexte mondial de pluralité et de diversité culturelle?

Stanton-Jean, Michèle 10 1900 (has links)
En octobre 2005, l’assemblée générale de l’UNESCO adoptait la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’Homme. Le projet de cette déclaration a été élaboré par le Comité international de bioéthique (CIB) en consultation avec le Comité intergouvernemental de bioéthique (CIGB), les États membres, le comité interagences des Nations Unies, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des comités nationaux d’éthiques et de multiples acteurs impliqués en bioéthique. Cette déclaration faisait suite à deux autres textes sur le même sujet produits en 1997 et 2003, la Déclaration sur le génome humain et les droits de l’homme et la Déclaration internationale sur les données génétiques humaines. Les nouvelles questions éthiques que suscitaient les développements scientifiques et technologiques ainsi que la mondialisation de la recherche avaient incité cette organisation à se doter d’instruments normatifs pouvant rejoindre toutes les nations. Seule organisation mondiale ayant une vocation spécifique en éthique, l’UNESCO a voulu par cette dernière déclaration fournir à ses États membres un cadre normatif susceptible de les aider à formuler des lois et des lignes directrices. Ayant été impliquée, à titre de présidente du Comité international de bioéthique dans la préparation de cet instrument nous nous sommes posée la question suivante : Dans un contexte de mondialisation, une bioéthique qui vise le bien commun universel est-elle possible au sein de la diversité et de la pluralité culturelle des nations ? L’exemple de l’élaboration de la déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme de l’UNESCO. Le bien commun étant un concept fréquemment mentionné et à peu près jamais défini clairement, il nous a semblé intéressant d’en retracer l’histoire et de dégager un cadre conceptuel qui a ensuite servi à étudier et dégager le sens donné à ces concepts dans la préparation de la déclaration. Un premier chapitre présente le contexte et la problématique. Le deuxième chapitre présente la revue de la littérature et la définition des concepts ainsi que le cadre conceptuel. Le troisième chapitre présente le cadre théorique et les données analysées et la méthodologie. Le quatrième chapitre présente l’analyse détaillée des différentes étapes de l’élaboration de la déclaration. Le cinquième chapitre présente la portée et les limites de la thèse et le cinquième chapitre la conclusion. Nous concluons que la déclaration en ayant utilisé une méthode de consultation, de délibération et de consensus pragmatique, offre un texte avec une vision d’un bien commun universel susceptible d’être utilisé dans tous les contextes culturels et par toutes les nations, spécialement les nations en développement. En effet, son architecture flexible et son souci de ne pas catégoriser les principes, mais plutôt de les utiliser en complémentarité les uns avec les autres, en fait un texte souple et adaptable au plan mondial. Ce travail pourra aussi contribuer à enrichir la réflexion et l’action des organisations internationales impliquées en bioéthique. Il pourra aussi inspirer les recherches actuelles en sciences politiques et en droit alors que sont explorés de nouveaux modèles de gouvernance et de nouvelles façons de construire les législations et les normes et de faire face aux défis actuels qui se posent aux droits de l’homme. / In October 2005 the General Assembly of UNESCO adopted the Universal Declaration on Bioethics and Human Rights. This declaration was produced by the International Bioethics Committee in consultation with the Intergovernmental Bioethics Committee, Member States, Interagency Committee of the United Nations, governmental and non governmental organisations, national bioethics committees and many actors involved in bioethics. This declaration had been preceded by two other declarations adopted in 1997 and 2003: The Universal Declaration on the Human Genome and Human Rights and the International Declaration on Human Genetic Data. The ethical questions posed by the scientific and technological developments and globalization had prompted the organization to prepare normative instruments susceptible of being endorsed and used by all nations, especially developing ones. Being the only global organization with a specific mandate in ethics UNESCO wanted to give its Member States a normative framework that could help them in the formulation of their legislations and guidelines. Having been involved in that process as the Chair of the International Bioethics Committee, we asked ourselves this question: In the context of globalization, is it possible to have a bioethics based on a universal common good vision that could take into account cultural diversity and pluralism? The example of the elaboration of the Universal Declaration on Bioethics and Human Rights? Common good is a concept that is often mentioned without any specific definition. It appeared to us that it would be interesting to trace back its history and conception and to develop a conceptual framework that would serve after to study and find the meaning given to its basic concepts in the elaboration of the declaration. The first chapter of this work present the context and the problematic. The second chapter present a review of the literature, and the conceptual framework. The third chapter presents the theoretical perspective, the methodology and the data that have been analysed. The fourth chapter offers a detailed analysis of the different steps and the different versions of the declaration by looking at what was said about the concepts included in the conceptual framework. The fifth chapter presents the scope and the limits of the declaration and the sixth chapter offers a conclusion. We conclude that the declaration in going through a process of deliberation, consultation and pragmatic consensus offers a text that presents a renewed universal vision of the common good susceptible to take into account cultural diversity and pluralism, thus offering an instrument that can be used by all nations in different contexts its text being flexible and adaptable at the global level. That declaration offers a general framework of principles able to be used by all nations, specially the developing ones, in a globalized context because its flexible architecture and its willingness to not categorize the principles but to use them complementarily, presents us with a text that can be adaptable at the global level. This work will contribute to the enrichment of the thinking of international organizations involved in bioethics. It will also provide some ideas to the researchers in political sciences and laws when they are looking at new models of governance and at new ways of building legislations and norms, or at ways of facing human rights new challenges.
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La tortue, le requin et le jaguar. : L'aménagement du territoire et la gouvernance des ressources naturelles dans les aires protégées, par les instruments de politique. Les cas des Galápagos et du Yasuní en Equateur. / The turtle, the shark and the jaguar. Land use planning and governance of common pool resources in protected areas analysed via policy tools. The case of the Galapagos islands and the Yasuni in Ecuador. / La tortuga, el tiburón y el jaguar. Ordenamiento territorial y gobernanza de recursos naturales comunes en áreas protegidas, a través los instrumentos de política pública. El caso de las islas Galápagos y el Parque Yasuní en Ecuador.

Ciccozzi, Elena 09 December 2015 (has links)
Espaces emblématiques des dynamiques complexes entre l’homme et l’écosystème dans des aires protégées abritant des ressources naturelles commune, les îles Galápagos et le Yasuní en Équateur partagent une histoire de dégradation environnementale, conflits socio-environnementaux et chaos territorial. La présence de biens communs, source d’une rente économique liée à la biodiversité et aux hydrocarbures (Yasuní) attire depuis un demi-siècle les intérêts des industriels du pétrole et du tourisme qui ont systématiquement exercé un poids déterminant sur les décisions en matière d’aménagement et de gestion de ces espaces, influant également sur leur gouvernance. Cette réalité joue à l’encontre de politiques d’aménagement territorial pour les deux espaces, Réserves de la Biosphère de l’UNESCO, depuis des décennies. Les Galápagos et le Yasuní témoignent en même temps de la manière dont les gouvernements équatoriens ont eu recours à une « instrumentation » des politiques pour décider le sort des deux aires protégées. Cette thèse montre comment un problème structurel – l’absence d’une politique d’aménagement territorial – a facilité la mobilisation d’instruments de politique pour administrer les deux réserves naturelles. L’histoire du Yasuní est un exemple éloquent de cette pratique d’instrumentation de politiques. La création du parc en 1979, puis les modifications de ses limites et le découpage de la Réserve de la Biosphère Yasuní, dont le parc est le noyau, ont été tous réalisés par des instruments de politiques. De même, aux Galápagos la puissance publique a opéré ses choix en matière d’accès aux espaces protégés et d’utilisation de leurs ressources, en privilégiant les instruments de politique. La loi spéciale des Galápagos (LOREG) a de facto gouverné l’archipel depuis son entrée en vigueur en 1998. Dans les deux cas, l’absence d’une politique d’aménagement territorial a permis l’adoption de décisions top-down sur l’administration des deux espaces.La «révolution citoyenne» du président Correa, en dépit d’une profonde refonte institutionnelle et d’un nouveau paradigme de développement – le Buen Vivir, ou Sumak Kawsay – ne saura changer la manière d’aménager les espaces des deux aires protégées. La planification est élevée à politique d’État qui prime sur toute autre politique, mais dans cette vision l’aménagement du territoire devient un instrument au service de la planification étatique.Ce travail, conduit dans une perspective interdisciplinaire en utilisant une grille de lecture encore peu explorée (les instruments de politique publique) veut aussi contribuer à de nouvelles pistes de réflexion sur l’action publique en matière d’aménagement du territoire ainsi que sur la gouvernance d’aires protégées riches en ressources naturelles communes. / Archetypes of the complex interactions between humans and ecosystems in protected areas rich in Common Pool Resources (CPR), the Galapagos Islands and the Yasuní in Ecuador share a history of environment degradation, socio-environmental conflicts and chaotic land development. The abundance of CPR, source of a lucrative rent from biodiversity and crude (in the Yasuní case) have attracted the interests of oil and tourism businesses over the last fifty years. These industries have consistently steered public decisions over the creation, spatial organisation and administration of these natural reserves, additionally affecting their governance, a reality which has hindered the implementation of land-use planning policies for these areas which are two UNESCO MAB Reserves. The Galapagos and Yasuní protected areas are also a powerful example of the peculiar way whereby Ecuador governments over the last five decades have “instrumented” policy making, preferring the use of policy tools to public policies to decide on the two areas’ fate. This thesis shows how a structural problem such as the absence of a land use planning policy, has thrust the practice of policy tools adoption, instead of policy making, to manage the two protected areas. The “revolución ciudadana” led by president Correa succeeded in re-founding State institutions and launching a new development paradigm (Sumak Kawsay or Buen Vivir) however, it did not advance on land-use management related issues particularly regarding the two areas. Correa has placed national planning at the heart of public policy making it the state policy – backed by a powerful bureaucratic structure – but in this process, land use planning is considered as an instrument in support of national planning. This research, carried out under an interdisciplinary perspective, using policy tools as analytical key, wishes to contribute new insights and methods of analysis on public land use planning and management, as well as governance of common pool resources in protected areas.
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Contatos e intercâmbios americanos no IPHAN: o setor de recuperação de obras de arte (1947-1976) / Contacts and American exchanges IPHAN : the recovery sector of works of art (1947-1976)

Uribarren, Maria Sabina 04 May 2015 (has links)
Entre 1964 e 1973, o Setor de Recuperação de Obras de Arte do Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional do Brasil (IPHAN) participou de 10 intercâmbios com países latino-americanos, todos centrados na figura do chefe do setor, Edson Motta, e relacionados à transmissão de ensinamentos e práticas de restauração e a atividades de consultoria para o restauro de bens móveis e integrados à arquitetura. O presente estudo visa analisar as razões para tal protagonismo de Motta, como especialista designado para transmitir a experiência restaurativa do setor brasileiro a outros grupos preservacionistas da América Latina, a partir de sua trajetória formativa e institucional. Nesse sentido, veremos que Motta se beneficiou, inicialmente, do empenho decisivo do diretor do IPHAN, Rodrigo Melo Franco de Andrade, em viabilizar seu aprimoramento profissional em instituições norte-americanas, no contexto da política de \"Boa Vizinhança\" entre EUA e Brasil. Beneficiou-se também, posteriormente, do contexto internacional da década de 1960, voltado à constituição de um sistema internacional de patrimônio, a partir do fomento de ações de cooperação entre as nações para a sua proteção e para a formação de técnicos capacitados para o restauro de seus bens culturais. Assim, a partir do estudo da trajetória de Motta, foi possível avaliar a ação do órgão federal de proteção do patrimônio de um ângulo não usual, possibilitando-nos diferentes leituras da instituição, de seu funcionamento, de seus vínculos internos e externos e do trânsito que este órgão teve nos contextos preservacionistas mundiais, apresentando ainda importantes aspectos relativos ao trabalho desenvolvido pelo IPHAN no âmbito da proteção dos bens móveis e integrados à arquitetura. / The IPHAN lab, responsible to recover artworks, participated in 10 exchanges with Latin American countries between 1964 and 1973. All exchanges were centered on the figure of Edson Motta, head of the sector, related to the transmission of restoration practices and consulting activities. This study analyzes the reasons for Motta role, from his professional background and institutional path point of view, as a specialist assigned to transmit restorative brazilian experience to other preservationists groups in Latin America. Motta benefited initially from the decisive commitment of IPHAN Director, Rodrigo Melo Franco de Andrade, enabling his professional development in American institutions, in the context of the policy of \"Good Neighbor\" between the US and Brazil. Additionally he was benefited, later, from the international context of the 1960s, focused on the development of an International Heritage System, promotion of cooperative actions between nations for their heritage preservation and for the training of skilled technicians for restoration of cultural goods. Thus, from the study of Motta\'s career, it was possible to evaluate the action of the federal agency for heritage protection from an unusual angle, enabling us different readings of the institution, its functions, its internal and external links and circulation that this body had on world preservationists contexts, presenting yet important aspects of the work of the IPHAN to protect and preserve movable cultural property and works of art integrated into the architecture.
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Le droit du patrimoine culturel colombien à l´épreuve de la restitution internationale des biens archéologiques : Quelle approche vis-à-vis des vestiges qui se trouvent à l´étranger ? / Colombia´s cultural heritage law put to the test of international restitution of archaeological objects : Which approach towards the archaeological heritage located abroad?

Restrepo-Navarro, Paulina 26 September 2013 (has links)
Vingt-cinq ans après la ratification de la Convention de l'Unesco de 1970 et un an après celle de la Convention d'Unidroit de 1995 par l’État colombien, il est pertinent de réaliser un état des lieux du droit du patrimoine culturel colombien et de son appréhension des problématiques liées à la circulation des biens archéologiques et à leur transfert de propriété. Si ces vestiges appartiennent incontestablement à la Nation depuis 1991, leur protection constitutionnelle ne suffit pas à satisfaire la politique nationaliste que ce pays-source souhaiterait mener. Le questionnement est donc double : d'une part, celui du régime juridique auquel les biens archéologiques sont soumis sur le territoire national et, d'autre part, celui des possibilités d'application de ce dispositif protecteur lorsqu'ils se trouvent à l'étranger. Il s'agit donc de s'interroger sur la clarté et la précision du régime juridique auquel ces vestiges sont soumis en droit colombien pour permettre à l’État de fonder des demandes en restitution ou de retour susceptibles de réussir et, aussi, de définir dans quelle mesure ce dispositif national peut être appliqué par les autorités et les tribunaux étrangers. Par ailleurs, les traités internationaux spécialement adoptés en la matière depuis la seconde moitié du XXe siècle semblent insuffisants en vue de répondre aux attentes colombiennes de restitution et de retour de ses biens archéologiques. La pratique a démontré que la lutte internationale contre le trafic illicite reste étroitement liée aux législations nationales, tant celle de l’État requérant que celle de l’État requis. Les stratégies contentieuses susceptibles d'être mises en œuvre devant les autorités et les tribunaux français ont été étudiées à titre d'exemple. Plusieurs acteurs sont au centre de ces disputes : les États, les peuples autochtones, les marchands d'art et les musées. La diversité de leurs intérêts révèle la complexité des rapports qui peuvent se tisser autour de ces vestiges considérés, selon les différents points de vue, comme des objets identitaires, sacrés, artistiques ou scientifiques.Enfin, au regard de l'évolution récente du droit du patrimoine culturel colombien, les conditions semblent présentes pour revisiter le rapport que ce pays entretient vis-à-vis des vestiges archéologiques d'origine colombienne qui se trouvent à l'étranger. / It has been more than twenty-five years since Colombia State ratified the 1970 Unesco Convention and one year later it ratified the 1995 Unidroit Convention. It is now relevant to evaluate Colombia’s cultural heritage law and its perception of the issues surrounding the international trade of archaeological objects and ownership transfer. If archaeological antiquities belong unmistakably to the Nation since 1991, their constitutional protection does not satisfy the nationalistic policy this source country would like to lead.The evaluation of cultural heritage law is a double issue. On the one hand, there is the problem of how the domestic laws are applied to archaeological objects within the national territory. On the other hand, there is the difficulty of implementing domestic legislation when the antiquities are abroad. It is therefore a question of assessing if Colombia’s cultural heritage legislation has a framework that is clear and precise enough to allow the State to succeed in its claims and of defining to what extent it can be reinforced by foreign authorities and courts.Furthermore, international treaties adopted in this field since the second half of the twentieth century seem insufficient to meet Colombia´s concerns. Practice has shown that the international fight against illicit trade is closely bound to domestic laws, either that of the requesting State or of the requested State. The litigation strategies that can be brought before French authorities and courts have been studied as an example.These conflicts concern several actors: States, indigenous people, art dealers and museums. Their different level of interests reveal the complexity of the relationships that can be built among these antiquities considered, according to the stakeholders’ point of view, as identity, sacred, artistic or scientific objects.Finally, the recent development of Colombia’s cultural heritage legislation seems to challenge the country’s relation with its archaeological objects abroad.
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Contatos e intercâmbios americanos no IPHAN: o setor de recuperação de obras de arte (1947-1976) / Contacts and American exchanges IPHAN : the recovery sector of works of art (1947-1976)

Maria Sabina Uribarren 04 May 2015 (has links)
Entre 1964 e 1973, o Setor de Recuperação de Obras de Arte do Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional do Brasil (IPHAN) participou de 10 intercâmbios com países latino-americanos, todos centrados na figura do chefe do setor, Edson Motta, e relacionados à transmissão de ensinamentos e práticas de restauração e a atividades de consultoria para o restauro de bens móveis e integrados à arquitetura. O presente estudo visa analisar as razões para tal protagonismo de Motta, como especialista designado para transmitir a experiência restaurativa do setor brasileiro a outros grupos preservacionistas da América Latina, a partir de sua trajetória formativa e institucional. Nesse sentido, veremos que Motta se beneficiou, inicialmente, do empenho decisivo do diretor do IPHAN, Rodrigo Melo Franco de Andrade, em viabilizar seu aprimoramento profissional em instituições norte-americanas, no contexto da política de \"Boa Vizinhança\" entre EUA e Brasil. Beneficiou-se também, posteriormente, do contexto internacional da década de 1960, voltado à constituição de um sistema internacional de patrimônio, a partir do fomento de ações de cooperação entre as nações para a sua proteção e para a formação de técnicos capacitados para o restauro de seus bens culturais. Assim, a partir do estudo da trajetória de Motta, foi possível avaliar a ação do órgão federal de proteção do patrimônio de um ângulo não usual, possibilitando-nos diferentes leituras da instituição, de seu funcionamento, de seus vínculos internos e externos e do trânsito que este órgão teve nos contextos preservacionistas mundiais, apresentando ainda importantes aspectos relativos ao trabalho desenvolvido pelo IPHAN no âmbito da proteção dos bens móveis e integrados à arquitetura. / The IPHAN lab, responsible to recover artworks, participated in 10 exchanges with Latin American countries between 1964 and 1973. All exchanges were centered on the figure of Edson Motta, head of the sector, related to the transmission of restoration practices and consulting activities. This study analyzes the reasons for Motta role, from his professional background and institutional path point of view, as a specialist assigned to transmit restorative brazilian experience to other preservationists groups in Latin America. Motta benefited initially from the decisive commitment of IPHAN Director, Rodrigo Melo Franco de Andrade, enabling his professional development in American institutions, in the context of the policy of \"Good Neighbor\" between the US and Brazil. Additionally he was benefited, later, from the international context of the 1960s, focused on the development of an International Heritage System, promotion of cooperative actions between nations for their heritage preservation and for the training of skilled technicians for restoration of cultural goods. Thus, from the study of Motta\'s career, it was possible to evaluate the action of the federal agency for heritage protection from an unusual angle, enabling us different readings of the institution, its functions, its internal and external links and circulation that this body had on world preservationists contexts, presenting yet important aspects of the work of the IPHAN to protect and preserve movable cultural property and works of art integrated into the architecture.
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Les relations entre les sciences environnementales et les politiques dans le Programme MAB de l´UNESCO en Amérique Latine et son adaptation au Mexique, au Chili et en Haïti / The relationship between environmental science and policy-making in UNESCO's MAB Programme in Latin America and its adaptation to Mexico, Chile and Haiti

Hernandez Salinas, Alberto 27 June 2018 (has links)
Les impacts environnementaux sont un défi global. Le programme sur l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO (MAB) peut donner un appui international à un de ces défis que l’humanité doit relever : comment arriver à promouvoir un développement économique, social et politique tout en conservant les ressources naturelles limitées dont nous disposons. Cette thèse propose une vision historique du programme afin de comprendre son évolution et de mettre en avant la relation entre les sphères politique et scientifique qui l´ont dirigé. Les cas d´étude du Mexique, du Chili et de la République d´Haïti, mettront en lumière les défis que ces pays doivent relever et la manière dont le Programme a été adapté au niveau national. Deux groupes d´acteurs, scientifiques et instances politiques, ont façonné le programme tout au long de son histoire et maintenu le dialogue pour adapter les principes du Programme MAB dans les Réserves de Biosphère. Par ailleurs, la toute récente création d´une Réserve de Biosphère transfrontalière entre la République d´Haïti et la République Dominicaine est un exemple de la collaboration et du rôle qu´ont joué d´autres instances de l´UNESCO telles que les Commissions Nationales et les Délégations Permanentes. / Environmental challenges have a significant impact. The Man and the Biosphere (MAB) Programme of UNESCO provides international support to one of the challenges facing humanity; that is how to achieve economic, social and political development and to promote the conservation of limited natural resources at the same time.This thesis takes into account a historical vision of the programme at the global level to understand its evolution and to highlight the relationship between the political and scientific spheres of the programme.On the other hand, it presents three study cases in different countries: Mexico, Chile and the Republic of Haiti to demonstrate how the programme has been adapted on the national level and the challenges they face. Two groups of actors have shaped the programme throughout its history, scientists and political bodies. They have maintained dialogues to adopt the principles of the MAB Programme in the Biosphere Reserves. Moreover, the recent creation of a Transboundary Biosphere Reserve between the Republic of Haiti and the Dominican Republic is an example of collaboration, but also it highlights the importance of other bodies of UNESCO such as the National Commissions and Permanent Delegations in policy-making.
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Cultural Property und Cultural Heritage. Eine ethnologische Analyse internationaler Konzeptionen im Vergleich / Cultural Property and Cultural Heritage. An Ethnological Analyses of International Conceptions by Comparison

Weigelt, Frank André 18 September 2006 (has links)
No description available.
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La Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme : une vision du bien commun dans un contexte mondial de pluralité et de diversité culturelle?

Stanton-Jean, Michèle 10 1900 (has links)
En octobre 2005, l’assemblée générale de l’UNESCO adoptait la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’Homme. Le projet de cette déclaration a été élaboré par le Comité international de bioéthique (CIB) en consultation avec le Comité intergouvernemental de bioéthique (CIGB), les États membres, le comité interagences des Nations Unies, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des comités nationaux d’éthiques et de multiples acteurs impliqués en bioéthique. Cette déclaration faisait suite à deux autres textes sur le même sujet produits en 1997 et 2003, la Déclaration sur le génome humain et les droits de l’homme et la Déclaration internationale sur les données génétiques humaines. Les nouvelles questions éthiques que suscitaient les développements scientifiques et technologiques ainsi que la mondialisation de la recherche avaient incité cette organisation à se doter d’instruments normatifs pouvant rejoindre toutes les nations. Seule organisation mondiale ayant une vocation spécifique en éthique, l’UNESCO a voulu par cette dernière déclaration fournir à ses États membres un cadre normatif susceptible de les aider à formuler des lois et des lignes directrices. Ayant été impliquée, à titre de présidente du Comité international de bioéthique dans la préparation de cet instrument nous nous sommes posée la question suivante : Dans un contexte de mondialisation, une bioéthique qui vise le bien commun universel est-elle possible au sein de la diversité et de la pluralité culturelle des nations ? L’exemple de l’élaboration de la déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme de l’UNESCO. Le bien commun étant un concept fréquemment mentionné et à peu près jamais défini clairement, il nous a semblé intéressant d’en retracer l’histoire et de dégager un cadre conceptuel qui a ensuite servi à étudier et dégager le sens donné à ces concepts dans la préparation de la déclaration. Un premier chapitre présente le contexte et la problématique. Le deuxième chapitre présente la revue de la littérature et la définition des concepts ainsi que le cadre conceptuel. Le troisième chapitre présente le cadre théorique et les données analysées et la méthodologie. Le quatrième chapitre présente l’analyse détaillée des différentes étapes de l’élaboration de la déclaration. Le cinquième chapitre présente la portée et les limites de la thèse et le cinquième chapitre la conclusion. Nous concluons que la déclaration en ayant utilisé une méthode de consultation, de délibération et de consensus pragmatique, offre un texte avec une vision d’un bien commun universel susceptible d’être utilisé dans tous les contextes culturels et par toutes les nations, spécialement les nations en développement. En effet, son architecture flexible et son souci de ne pas catégoriser les principes, mais plutôt de les utiliser en complémentarité les uns avec les autres, en fait un texte souple et adaptable au plan mondial. Ce travail pourra aussi contribuer à enrichir la réflexion et l’action des organisations internationales impliquées en bioéthique. Il pourra aussi inspirer les recherches actuelles en sciences politiques et en droit alors que sont explorés de nouveaux modèles de gouvernance et de nouvelles façons de construire les législations et les normes et de faire face aux défis actuels qui se posent aux droits de l’homme. / In October 2005 the General Assembly of UNESCO adopted the Universal Declaration on Bioethics and Human Rights. This declaration was produced by the International Bioethics Committee in consultation with the Intergovernmental Bioethics Committee, Member States, Interagency Committee of the United Nations, governmental and non governmental organisations, national bioethics committees and many actors involved in bioethics. This declaration had been preceded by two other declarations adopted in 1997 and 2003: The Universal Declaration on the Human Genome and Human Rights and the International Declaration on Human Genetic Data. The ethical questions posed by the scientific and technological developments and globalization had prompted the organization to prepare normative instruments susceptible of being endorsed and used by all nations, especially developing ones. Being the only global organization with a specific mandate in ethics UNESCO wanted to give its Member States a normative framework that could help them in the formulation of their legislations and guidelines. Having been involved in that process as the Chair of the International Bioethics Committee, we asked ourselves this question: In the context of globalization, is it possible to have a bioethics based on a universal common good vision that could take into account cultural diversity and pluralism? The example of the elaboration of the Universal Declaration on Bioethics and Human Rights? Common good is a concept that is often mentioned without any specific definition. It appeared to us that it would be interesting to trace back its history and conception and to develop a conceptual framework that would serve after to study and find the meaning given to its basic concepts in the elaboration of the declaration. The first chapter of this work present the context and the problematic. The second chapter present a review of the literature, and the conceptual framework. The third chapter presents the theoretical perspective, the methodology and the data that have been analysed. The fourth chapter offers a detailed analysis of the different steps and the different versions of the declaration by looking at what was said about the concepts included in the conceptual framework. The fifth chapter presents the scope and the limits of the declaration and the sixth chapter offers a conclusion. We conclude that the declaration in going through a process of deliberation, consultation and pragmatic consensus offers a text that presents a renewed universal vision of the common good susceptible to take into account cultural diversity and pluralism, thus offering an instrument that can be used by all nations in different contexts its text being flexible and adaptable at the global level. That declaration offers a general framework of principles able to be used by all nations, specially the developing ones, in a globalized context because its flexible architecture and its willingness to not categorize the principles but to use them complementarily, presents us with a text that can be adaptable at the global level. This work will contribute to the enrichment of the thinking of international organizations involved in bioethics. It will also provide some ideas to the researchers in political sciences and laws when they are looking at new models of governance and at new ways of building legislations and norms, or at ways of facing human rights new challenges.
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Die UNESCO-Strategie zu Menschenrechten und Umsetzung ("Monitoring")

Winter, Marie 09 December 2013 (has links) (PDF)
Ist von der Arbeit der UNESCO die Rede, werden ihre Aktivitäten zum Schutz der Menschenrechte häufig vernachlässigt. Ziel der vorliegenden Arbeit ist es deshalb, durch die Beschreibung und Bewertung der menschenrechtlichen Verpflichtungen und Aktivitäten der UNESCO, den Zusammenhang zwischen Bildung, Wissenschaft und Kultur und den Menschenrechten aufzuzeigen und damit die Bedeutung der menschenrechtlichen Arbeit der UNESCO zu verdeutlichen. Dabei wird zunächst auf die, von der UNESCO entwickelten, Strategie zum Schutz der Menschenrechte Bezug genommen und deren Inhalt und Umsetzung kritisch betrachtet. Zudem werden die beiden Monitoring-Verfahren der UNESCO (Staatenberichtsverfahren und Individualbeschwerdeverfahren) vorgestellt und analysiert. Dabei werden vor allem vorhandene Defizite und Probleme der menschenrechtlichen Arbeit der UNESCO hervorgehoben und gezeigt, dass insbesondere im Bereich der Monitoring-Verfahren Reformbedarf besteht.
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Hors-champs patrimonial : la construction du paysage de Rio de Janeiro, entre transformations urbaines et labellisation Unesco / Heritage "off-screen" : the construction of the landscape of Rio de Janeiro, between urban transformations and the Unesco "labelling"

Zamant, Véronique 10 September 2015 (has links)
Rio +20. Rio Fifa 2014. Rio JO 2016… La « ville merveilleuse » ne cesse d’accueillir des événements d’envergure internationale, affirmant ainsi son statut de capitale culturelle internationale mais entrainant également de profondes transformations urbaines et sociales sur les territoires cariocas. Dans ce contexte d’effervescence, une partie des territoires de la ville se voit attribuer le label Unesco, en 2012, en tant que « paysage culturel ». Quels sont les enjeux et les limites d’une reconnaissance internationale de la dimension patrimoniale d’un paysage vis-à-vis d’une métropole en transformation ? Cette recherche propose de s’affranchir de la « notion-refuge » de patrimoine pour questionner directement la procédure de patrimonialisation dans ses articulations avec le contexte de transformations urbaines et contribuer ainsi à une anthropologie de la ville en transformation. L’intérêt est porté aussi bien sur les négociations, justifications, accords entre les acteurs intervenant dans cette procédure institutionnelle internationale que sur les imaginaires qui peuvent circuler autour de la valeur patrimoniale du paysage carioca parmi l’ensemble des acteurs locaux de la ville, de l’habitant au politicien. La perspective critique de cette analyse, qui touche à l’étude du politique, des représentations de l’identité, du pouvoir économique et de l’inscription territoriale, nous amène finalement à considérer ce qui est resté en marge de la procédure et ce que l’attribution de ce label laisse en héritage aux territoires cariocas. Nous proposons d’envisager ce « hors-champs patrimonial », comme une opportunité pour porter un regard critique sur nos manières de « faire (la) ville » aujourd’hui. / Rio +20. Rio Fifa 2014. Rio JO 2016… The "marvelous city" keeps on hosting international events, and by doing so it claims its position as an international cultural capital. At the same time, it causes important urban and social transformations on cariocas' territories. In this effervescent context, the city gets an Unesco label in 2012 as “cultural landscape”. What are the stakes and limits of an international recognition of the landscape's heritage on a metropolis that is undergoing transformations? This research proposes to free itself from the “safe notion” of heritage in order to interrogate directly the procedure of “heritagization” through its articulation with the context of urban transformation thus contributing to an anthropology of the city in transformation. At the same time, not only it focuses on the negotiations, justifications and agreements between the actors involved in the institutional and international procedure, but also on the imaginary that could exist about the heritage value of the carioca landscape amongst all the city local actors, from the inhabitants to the politicians. The critic perspective of this analysis, that involves a political study, identity representations, economical power and territorial inscription, finally leads us to interrogate what stays at the edge of the procedure and what the attribution of the label lets as heritage to the Cariocas’ territories. We propose to consider the “heritage off-screen”, as an opportunity to have a critical look on our ways of “making (the) city” nowadays.

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