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The Politics of Late Ottoman Education: Accomodating Ethno-Religious Pluralism Amid Imperial Disintegration

Evered, Emine O. January 2005 (has links)
A major factor cited in the collapse of the Ottoman Empire is the emergence of nationalist ideologies and identities among the empire’s ethno-religious minority groups. Such arguments, however, often fail to recognize roles played by the Ottoman state itself in promoting – albeit unwittingly – politicizations of such constructs. By examining Ottoman educational policies during the reign of Sultan Abdülhamid II (1876-1909), it becomes evident that policies intended to contain, manipulate, or otherwise affect the conduct of ethno-religious minorities’ identities and/or politics actually promoted their particularization. Individualizations of ethno-religious identities in a pluralistic society like the Ottoman Empire thus exacerbated problems of resistance, fragmentation, and secession. This research thus examines Ottoman politics of education vis-à-vis the ethnic and religious minorities of the empire during the nineteenth and early-twentieth centuries. While numerous studies have examined ways in which education fostered political cohesion when administered directly or through other governmental institutions, few have examined those examples when such policies failed – or even fostered fragmentation. In considering alternate cases, one quickly ascertains that while these cases may have been traumatic and far from uniform through time and over place, their eventual successes resided in the fact that they did foster loyalties on the basis of the universal ideal of a nation-state. By contrast, educational policies in societies lacking the nation-state as the ultimate ideal – and the nation as ultimate sovereign, might be said to have failed eventually. In ethnically, religiously, and linguistically pluralistic societies like the Ottoman Empire, evolved notions of citizenship were the best that could be aspired to without obvious alienations of particular groups. In such cases, increased involvements by the state – even when designed to enhance the loyalties of its citizens, could be seen as having catastrophic outcomes for multi-ethnic/-religious empires in the modern era of the nation-state. In short, this work maintains this observation as its primary thesis and seeks to foster an inquiry into its conduct and consequences with respect to the ethnic and religious minorities of the Ottoman Empire. This research draws upon unique primary materials written in Ottoman Turkish that were acquired from archives in Turkey. In sum, histories of Ottoman educational politics illuminate many of the failings of citizenship-fostering and/or nation-building educational agendas that would subsequently be enacted worldwide in pluralistic societies. Indeed, such examples were even apparent later as the Turkish Republic attempted to deal with its minorities. At a time when certain ideologies, religions, and nationalisms of the Middle East are characterized as malevolent, this collective experience from Ottoman educational history yields a powerful and cautionary lesson as to the potential ramifications of state policies geared towards controlling, co-opting, marginalizing, or otherwise manipulating political, religious, and/or other identity-based constructs.
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La pensée politique et religieuse du "rénovateur ottoman" (islamci) Said Nursî de 1908 à 1926

Yardim, Muserref 07 July 2010 (has links)
La société ottomane, qui connaît une série de changements avec les tentatives de réformes de lÉtat à partir du XIXe siècle, est témoin dune sécularisation. Lidéologisation de lislam devient, à partir de cette date, plus spécifique. La politique dAbdülhamid II (1876-1909), les Jeunes Ottomans et les rénovateurs ottomans attribuent aux principes islamiques une validité dans le monde moderne. Said Nursî, né à la période de la Première Monarchie constitutionnelle et ayant assisté à la naissance de la République turque, tente dadapter son discours religieux et politique aux exigences de la société ottomane et turque de lépoque. Ses activités sont implantées tant dans le domaine religieux que dans le domaine social et politique. Il réussit à fonder un mouvement après la création de la République qui non seulement a marqué lhistoire moderne de la Turquie républicaine, mais qui continue encore de se manifester à lheure actuelle avec un dynamisme social à travers les dershane , les maisons dédition, les médias, les institutions et les organisations. Le mouvement nurcu, nurculuk, qui prétend être moderne en même temps que fidèle aux principes religieux, suscite un grand intérêt détude pour lhistoire de lislam contemporain. Vu la place du mouvement nurcu et de son fondateur, le choix de notre étude nest pas fortuit. Nous avons dailleurs consacré notre mémoire de licence aux problèmes relatifs à la foi musulmane chez lauteur. Ce travail a mis en exergue quelques aspects de sa pensée rénovatrice en partant de la question de la foi : il ny a pas de rupture entre Nursî et les rénovateurs classiques tels que Ghazâli (1058-1111) et Ibn Taymiyya (1263-1328) ni ses contemporains, comme Muhammad Abduh (1849-1905). Nous avons par ailleurs trouvé loccasion de poursuivre notre travail avec létude sur la « purification de lâme » chez Nursî durant notre recherche de master. Notre analyse nous a toutefois montré quun travail plus détaillé en ce qui concerne les caractéristiques de sa pensée sur la mystique musulmane et les confréries était indispensable. Néanmoins, il nous a été possible de mettre en évidence sa conformité avec les grands maîtres mystiques classiques auxquels il fait abondamment référence dans ses écrits. Il nous incombait donc de continuer sur cette voie et dentamer une thèse de doctorat sur lauteur. Said Nursî et le mouvement nurcu ont fait lobjet de nombreuses études. Parmi les travaux de références dignes dêtre retenus, il faut signaler celui de Şerif Mardin, Religion and Social Change in Modern Turkey, The Case of Bediüzzaman Said Nursî ; celui de Hakan Yavuz, Islamic Political Identity in Turkey ; celui de Şükran Vahide, Islam in Modern Turkey: An intellectual Biography of Bediüzzaman Said Nursî ; et celui de Safa Mürsel, Bediüzzaman Said Nursî ve Devlet Felsefesi . Par contre, très peu détudes ont été réalisées en langue française. Il existe également un nombre assez important darticles et de travaux dont la majorité est luvre de ses partisans. Mais ceux-ci se concentrent en grande partie sur la période daprès la création de la République turque, dite période du « Nouveau Said ». Or cest précisément la période davant qui prépare le champ intellectuel de Nursî. Nursî distingue dans sa vie la période de l« Ancien Said » et celle du « Nouveau Said », née à la suite de son « éveil spirituel ». Labandon des préoccupations politiques est présenté comme le point de la rupture dans cette subdivision. Le « Nouveau Said » est, daprès lauteur, totalement coupé du monde politique. Cette périodisation est également adoptée par ses adeptes, qui valorisent davantage le « Nouveau Said » ; ce qui explique en partie labsence, notamment parmi les adeptes, de travaux réservés à la pensée politique de leur maître. Un travail sur Nursî se fait de deux manières en Turquie : soit vous êtes lun de ses adeptes et vous le magnifiez ; soit vous vous présentez en ennemi et vous en faites une personne hostile au régime républicain laïc. En effet, une étude qui se veut scientifique sur Nursî rencontre certaines difficultés, car les recherches ne dépassent pas le cadre des travaux qui découlent de lidéologie officielle turque ou de la large production nurcu, qui sinscrit dans la diversité du mouvement. Il ne nous a pas été facile de mener notre recherche en Turquie dans ces conditions. De plus, nous avons été lobjet de vives contestations de parts et dautres : accusée dêtre une adepte et une défenseuse des idées de Nursî et critiquée par les nurcu quant au présent travail sur sa pensée politique. Notre travail se donne pour objectif de déterminer le rapport de Said Nursî à son temps. En dautres termes, il est question de savoir comment il adapte son discours, tant religieux que politique, à lesprit de son temps : est-il moderne ou traditionnel ? Quentend-il par « modernité » ? Nous tentons de mettre en exergue les traits de sa démarche qui se revendique à la fois moderne et fidèle aux principes religieux du courant islamcı, renouveau ottoman attesté au début du XXe siècle, et plus précisément durant la Seconde Monarchie constitutionnelle. Contrairement à lusage fréquent qui traduit islamcı par « islamiste », nous préférons le traduire par « rénovateur ottoman » afin de mettre en valeur sa spécificité, surtout celle de la période de la Seconde Monarchie constitutionnelle. En plus de se conformer aux principes du renouveau islamique, le renouveau ottoman a des préoccupations politiques. Étant donné la situation et les événements politiques de lEmpire ottoman, il se développe autour de la question de la décadence de lEmpire. Bien quil fasse de la Sharia son fondement, il met en avant la dimension sociale et politique de lislam en lidéologisant. Une « modernité islamique » devient ainsi concevable sous la plume des rénovateurs ottomans. Les idées politiques des rénovateurs ottomans sont relativement connues du public, mais la pensée politique de Nursî na pas été assez développée. Nous en savons peu sur sa philosophie dÉtat : quels devraient être, selon lui, les principes dun État islamique à lépoque moderne ? Comment a-t-il réagi à linstauration de la monarchie constitutionnelle ? A-t-il eu un rôle actif dans des partis ou dans des associations à tendances politiques ? Est-il favorable à la mise en place dun régime républicain ? Comment voit-il labolition du califat ? Quelle attitude adopte-t-il face aux courants nationalistes, notamment le turquisme et le kurdisme ? Quelles sont pour lui les valeurs sur lesquelles la société ottomane doit être fondée, daprès les activités politiques de lEmpire ? Nous allons simultanément tenter de déterminer sa place au sein du renouveau ottoman en le comparant aux rénovateurs ottomans du XXe siècle : où se situe-t-il, par rapport à ces derniers, aux niveaux politique et religieux ? Le cadre historique de notre travail sétend de 1908 à 1926. Ces années sont le témoin de changements radicaux dans lEmpire ottoman dans les domaines économique, militaire, administratif, social et politique donnant naissance à la République turque. Cest à partir de 1908, avec la proclamation de la Seconde Monarchie constitutionnelle, quon trouve les premiers écrits de Nursî, notamment sur les problèmes sociopolitiques de lépoque. Ses articles, que nous avons utilisés surtout dans la dernière partie de notre travail, ont été rédigés à partir de cette date et intégrés dans la Risâle-i Nûr (Épître de la lumière) avec certaines variantes. Notre étude se fonde en grande partie sur des sources ottomanes et turques. Mais nous avons également accordé une grande importance aux sources occidentales. Concernant les uvres de Nursî, nous avons utilisé plusieurs éditions, toutes en turc ottoman, mais transcrites en caractères latins. La raison de cette diversité est que chaque branche du mouvement nurcu a sa propre maison dédition qui présente un contenu différent de luvre de leur maître. Certaines éditions ont soit ignoré, soit modifié certains passages de la Risâle-i Nûr. L« assouplissement » des passages faisant référence à lidentité kurde de Nursî ou à la région orientale en constituent de bons exemples. Nous avons attiré lattention sur ce point dans notre travail. Nous avons également fait appel à la littérature auxiliaire, constituée des travaux des élèves de Nursî, de ses partisans ou de personnages qui ont publié dans les maisons déditions des adeptes. Nous nous sommes basée sur ces travaux pour la rédaction de la partie biographique de lauteur. Mais ce recours nous a confrontée à deux problèmes : une incohérence dans les dates et une présentation dun Nursî magnifié et surnaturalisé. Dans la première partie de notre travail, nous traçons les traits importants de la vie de Nursî, ceux qui ont eu un impact considérable sur la formation de ses idées ainsi que sur son uvre exégétique, la Risâle-i Nûr, et son mouvement. Cest après 1926 que Nursî se consacre à la rédaction de la plus grande majorité de sa Risâle-i Nûr. Il sagit dune collection dune centaine dépîtres avec un contenu aussi bien religieux que politique. Considérée comme une exégèse coranique « inspirée » qui sadresse à lhomme « moderne », la Risâle-i Nûr prétend lui fournir les moyens de mener son existence sans devoir renoncer à son héritage islamique. La chaîne détudiants autour de Nursî forme la base du mouvement nurcu, qui voit le jour dès les premières années de la République. La deuxième partie de notre travail se penche dabord sur lhistoire politique et intellectuelle de la dernière période de lEmpire. Le déclin de ce dernier, qui saccentue au XIXe siècle, est considéré dans un premier temps dans le cadre militaire. Il est question de « moderniser » larmée. Toute une série de réformes de « modernisation » ou « doccidentalisation », dont les plus importantes sont celles des Tanzimat et dIslahat, sont ensuite mises au point afin de freiner la chute de lEmpire. Pendant quil est question de déclin militaire, lEmpire connaît également un épanouissement intellectuel, qui débute notamment avec les Jeunes Ottomans à la seconde moitié du XIXe siècle. Ces derniers prêtent une attention particulière aux réformes des Tanzimat, condamnées parce quelles ont été conçues sans tenir compte des principes islamiques. La place de lislam dans le contexte ottoman, par rapport à la modernité occidentale, est dorénavant discutée. Les courants idéologiques de la Seconde Monarchie constitutionnelle, qui sintéressent également à la question du redressement de lEmpire ottoman, adoptent une attitude différente à légard de lislam dans la modernité. Les courants occidentaliste et turquiste, batıcılık et türkçülük, proposent de réduire la place de la religion dans un monde moderne. Quant au courant rénovateur ottoman, il tente de concilier lislam et la modernité en assignant à lislam un nouvel aspect idéologique. Nous établissons ensuite les caractéristiques du renouveau ottoman ; qui consistent en une action à la manière « japonaise » lorsquil sagit dimiter lOccident, en le retour aux sources qui sont censées renfermer les principes permettant le progrès, en limportance accordée à la raison dans lexplication du religieux et en lindividualisation de la compréhension religieuse. Une comparaison brève avec le renouveau oriental est présente afin de situer le renouveau ottoman dans lunivers du renouveau musulman. Les rénovateurs ottomans semblent présenter des caractéristiques comparables à celles des rénovateurs orientaux. Notre travail se poursuit avec la présentation de la pensée religieuse de Nursî ; avec les tentatives de renouveau quil envisage dans le domaine de la théologie, qui nest plus apte à répondre aux exigences du monde moderne, et son effort pour ramener la « foi par limitation » au degré de la « foi par la recherche ». Il est également soucieux détablir de nouvelles terminologie et mentalité philosophiques. Cependant, ses propos sur louverture des portes de leffort dinterprétation personnelle semblent différer quelque peu du message rénovateur. Nous terminons la deuxième partie par le rapport de Nursî avec la mystique musulmane et le rôle quil occupe dans son activisme politique. Notre dernière partie traite du caractère propre aux rénovateurs ottomans quest la préoccupation politique. Afin de déterminer la compatibilité des idées politiques de Nursî avec celles des rénovateurs, nous recourrons à une comparaison. Les rénovateurs ottomans faisant lobjet détude de notre dernière partie sont ses collègues de lInstitut religieux Dar-ül Hikmet Islamiyye comme Mehmed Akif Ersoy (1873-1936) et Elmalılı Hamdi Yazır (1877-1942) ; le Şeyhülislam Musa Kazım (1858-1919), le Grand vizir Said Halim Paşa (1863-1921) et Babanzâde Ahmed Naim (1872-1934). Ne perdant pas de vue que la pensée des Jeunes Ottomans constitue un appui aux idées du renouveau ottoman, nous faisons quelques références à ces derniers ; notamment dans la partie réservée à la politique. Le désir de chercher la source des institutions occidentales dans les principes islamiques se retrouve chez eux avant dêtre adopté par les rénovateurs ottomans. Nous verrons comment les notions telles que la constitution (kanun-i esasî) et lassemblée générale (meclis-i mebusan) () acquièrent une acception religieuse. En dautres termes, nous envisagerons la manière dont les rénovateurs ottomans et Nursî justifient les institutions occidentales en termes islamiques en les présentant, non pas comme des éléments nouveaux, mais comme un retour au véritable esprit de lislam. Nous analysons cette partie à travers trois concepts. Les instruments politiques nous renseignent sur les moyens dexercer ce pouvoir : le conseil, la consultation, les partis politiques et les élections. Les principes et les systèmes, qui sont les mieux adaptés pour gouverner la société ottomane, sont étudiés à travers les modes de gestion politique : le régime constitutionnel, la démocratie, labsolutisme, tant dAbdülhamid II que des Jeunes Turcs, le califat, le sultanat, la république, la laïcité, le nationalisme, avec le turquisme et le kurdisme, et la politique de lunité islamique. La liberté, légalité et la justice constituent les idéaux politiques qui doivent triompher dans la société ottomane à la suite de ces activités politiques. Ces concepts nous permettent dappréhender la dimension politique de luvre de Nursî et celle des rénovateurs ottomans de la Seconde Monarchie constitutionnelle.
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Early Awakening Of The Kurdish National Sentiments In The Ottoman Empire (1880- 1914)

Ozten, Sekine 01 December 2009 (has links) (PDF)
This thesis aims at presenting the historical panorama of the early Kurdish cultural activities in Anatolia which began to rise as a political subject after the First World War but could begin to express its nationalist demands after the foundation of the Republican government. It is claimed in the thesis that Kurdish nationalist identity as a collective body could begun to be formed in the last period of the Ottoman Empire when the Empire was in an inevitable dissolution. This progress in question took its start during the reign of Abdulhamid II, and accelerated during the Committee of Union and Progress period. Especially after the 1908 Constitution, Kurdish intellectuals have begun to create &ldquo / Kurdish&rdquo / publications and cultural institutions seeking to improve the conditions in the regions that the Kurds inhabited. These facts lead us to some questions to begin with and this thesis seeks answers for the following important questions: &ldquo / By considering the awakening of Kurdish nationalist identity, how did the policies centered on the provinces after 1908, influence the Kurdish regions?&rdquo / , &ldquo / What is the response of the Kurdish regions to the new state policies of the period?&rdquo / , &ldquo / Considering the social associations formed by Kurds during the CUP period what were the effects of them on the formation of a new Kurdish identity?&rdquo

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