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Etude pétrographique de la partie orientale du massif des Ecrins-Pelvoux: le socle ancien - Alpes françaises.Pecher, Arnaud 01 February 1970 (has links) (PDF)
Cette thèse fait partie d'un ensemble de 4 thèses réalisées en commun et consacrées à la géologie de la partie orientale du Haut Dauphiné cristallin. Elle traite de la pétrographie des gneiss et de la tectonique de la partie SE du Massif, et complète les thèses de C. Gillot-Barbiéri, A. Barbiéri et J.C. Lacombe traitant respectivement des gneiss très migmatitiques de la partie NE du massif, des granites intrusifs hercyniens et des faciès moins métamorphiques du Combeynot. Après une introduction sur l'état des connaissances sur le massif au moment du début de ce travail (partie commune avec les 3 autres thèses citées), la thèse aborde dans la deuxième partie la description pétrographique des gneiss et migmatites de la région Ailefroide-Pelvoux-Bans. Sur des critères cartographiques et pétrographiques trois ensembles sont distingués : les gneiss de Peyre Arguet, où un petit massif d'amphibolite à grenat est inséré au seins d'une série de gneiss "granulitique"; l'ensemble de Claphouse, comprenant des niveaux peu étendus d'amphibolites et des gneiss biotitiques passant localement à des faciès plus ou moins oeillés; l'ensemble Ailefroide-Pelvoux, se différenciant surtout du précédent par son épaisse couverture d'amphibolites rubanées. Un dernier chapitre traite des filons acides ou basiques tardi-heryniens, abondants dans cette zone. La troisième partie apporte des informations sur la chimie (éléments majeurs) et le métamorphisme de ces gneiss. Le métamorphisme apparaît comme polyphasé, l'empreinte métamorphique la plus forte étant marquée par l'association FK-sillimanite (quelques reliques de disthène dans les gneiss de Peyre-Arguet) et la migmatisation. La dernière partie concerne la tectonique de cette bordure Est du massif : tectonique post migmatitique hercynienne, pour laquelle les amphibolites de l'Ailefroide constitue un ensemble marqueur important; tectonique alpine, avec ses chevauchements et fractures bien visibles dans le socle cristallin, et ses plis dans la couverture. La conclusion propose une histoire du massif, qui aurait commencé dès le précambrien Note (2010) : Dans ce travail, fait avec les moyens et idées de l'époque, la cartographie et la description des différents ensembles semblent rester pertinentes. Certaines interprétations sont maintenant caduques ou dépassées, en particulier la signification des gneiss de l'ensemble de Peyre-Arguet (des éclogites rétromorphosées (?) et des blastomylonites à quartz en rubans), des gneiss des Bans (des orthogneiss que l'on peut rattacher aux massif de gneiss oeillés de Crupillouse), les hypothèses sur l'âge du métamorphisme et de la migmatisation, la signification des reliques trouvées ça et là de roches ultrabasiques serpentinisées, la sous estimation de la tectonique ductile post-hercynienne dans le socle,...
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