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Économies d'énergie au Nunavik : un modèle théorique de facturation justeMercier, Étienne 13 December 2023 (has links)
Comme le réseau central d'Hydro-Québec n'est pas étendu sur l'ensemble du territoire québécois, certaines communautés doivent s'alimenter de façon autonome en électricité. Dans ces réseaux autonomes, principalement situés au Nunavik, des centrales au diesel fournissent l'électricité aux habitations, alors que le chauffage est produit par des installations individuelles au mazout. Puisque l'électricité est incluse dans les loyers des logements et que le mazout est subventionné, il existe un possible problème de surconsommation découlant de cette situation et propose un nouveau modèle de facturation de l'énergie pour gérer de façon plus efficiente la demande et ainsi réduire les émissions de GES produites en trop. Ce travail produit une analyse théorique du modèle de facturation actuelle et la compare avec le nouveau modèle de facturation proposée. Les analyses du problème du ménage permettent ces comparaisons et leurs interprétations. Par la suite, des simulations numériques sont effectuées pour caractériser la meilleure réponse, en termes d'économies d'énergie, du ménage ciblé face à la contribution en économies d'énergie d'un autre ménage. Le modèle proposé innove par le fait qu'il traite les économies d'énergie réalisées comme une contribution à un bien public, qui par la suite bénéficie à l'ensemble de la population. Ce bien public, lorsque valorisé par les ménages, les motive à réaliser des économies d'énergie et rend le modèle de facturation plus juste.
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Vers la carboneutralité de l’industrie minière : capture et valorisation du CO₂ nordiqueLandry, Marc-Olivier 20 November 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2024 / Ce mémoire de maîtrise examine la faisabilité économique et les impacts environnementaux de la modernisation d'une centrale électrique au diesel dans un site minier aurifère de l'Arctique canadien, en intégrant un processus de capture du carbone post-combustion. À l'aide de logiciels de simulation comme Aspen Plus et OpenLCA, l'étude se concentre sur les enjeux économiques et environnementaux spécifiques à ce contexte, incluant l'évaluation des coûts par tonne de CO₂ évité et l'empreinte carbone globale de l'opération. Le coût calculé par tonne de CO₂ capturé de 420$ reflète les défis de l'exploitation des sites nordiques dépendant du carburant diesel. Un modèle de rentabilité, comparant les dépenses annuelles supplémentaires à l'exposition actuelle à la taxe sur le carbone, suggère que la tarification du carbone seule est insuffisante pour inciter à investir dans des technologies de capture du carbone énergivores telles que les procédés d'absorption aux amines. L'analyse de sensibilité, qui évalue la rentabilité en fonction des variations des variables clés, met en évidence l'impact significatif de la demande de chaleur pour la régénération du solvant. Ce principal facteur de coût contribue également de manière substantielle à l'empreinte carbone de 0,55 tonne émise par tonne capturée, déterminée par une évaluation du cycle de vie complémentaire. De plus, des options de valorisation du CO₂, telles que la carbonatation minérale, qui présente un potentiel théorique intéressant, sont abordées afin de donner une vue complète sur l'initiative de capture du CO₂ aux latitudes nordiques du Canada.
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Gouvernance et bilan depuis 1994 de l'approvisionnement énergétique au Nunavik : quelle est la participation des Inuits?Harbour-Marsan, Ève 24 October 2018 (has links)
Énergie renouvelable, centrale diesel, transition énergétique, Nunavik, Arctique, Canada, Nord du Québec, Inuit, Autochtones, Premières Nations, cogestion, gouvernance, participation autochtone, milieux éloignés, développement régional, relations de pouvoir Le territoire du Nunavik, majoritairement habitée par les Inuits, est approvisionné en énergie à près de 100 % par des produits pétroliers. Depuis le développement hydroélectrique à la baie James et la suspension du projet Grande-Baleine, le contexte énergétique de cette région n’avait toujours pas été analysé en dépit des bouleversements sociopolitiques que ces projets avaient entrainés chez les Autochtones. Ce manque d’intérêt pour cette question est surprenant considérant l’intensité de l’activité minière qui est anticipée dans la vision du Plan Nord et des engagements répétés du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec à réaliser la conversion des centrales thermiques et à mener des projets en partenariat avec les Autochtones. Par une analyse géopolitique, l’objectif de cette recherche était de répondre à ces questionnements. Quels sont les projets énergétiques réalisés, valorisés et envisagés depuis 1994 pour le Nunavik? Comment les engagements et les orientations des gouvernements et d'Hydro-Québec, en matière d’énergie au Nunavik, ont-ils été mis en oeuvre? Les représentations et préoccupations de certains acteurs sont-elles davantage prises en compte dans les projets identifiés et réalisés? Quelle est la participation des Inuits dans les décisions? Les données proviennent d’entrevues semi-dirigées, une analyse de documents institutionnels, du cadre juridique et réglementaire, bonifié par un stage professionnel au sein du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec. Les résultats démontrent que la stratégie énergétique est tournée vers les énergies renouvelables de plus petite envergure, mais les grands ouvrages hydroélectriques ne sont pas pour autant délaissés. Les structures permettent aux Inuits d’être représentés dans les décisions, sans toutefois leur attribuer un réel contrôle. Il se dégage de notre analyse que l’expertise, le cadre législatif et des rivalités au sein même de la société inuite nuisent à une plus grande participation et autonomie des Inuits dans les projets. / Renewable energy, diesel power generation, Energy transition, Nunavik, Arctic, Canada, North of Quebec, Inuit, Aboriginals, First Nations, comanagement, governance, aboriginal participation, remote area, regional development, power relations The territory of Nunavik, mainly inhabited by the Inuit, is almost exclusively supplied by fossils energies. Ever since the hydroelectric development at James Bay and the suspension of the Grande- Baleine hydroelectric project, the energy sociopolitical environment in Nunavik had not been analyzed despite the socio-political upheaval that these projects had caused for Indigenous groups. The lack of interest in this issue is surprising considering the intensity of mining activity that is anticipated in the Plan Nord vision, and the repeated government and Hydro-Québec commitments to convert thermal power stations and to carry out projects in partnership with Aboriginal people. Carried out through a geopolitical analysis, the objective of this research was to answer the following questions. What are the energy projects developed, promoted and considered since 1994 for Nunavik? How the government and Hydro-Québec commitments and orientations, in regard to energy, have been implemented in Nunavik? Are the representations and concerns of certain actors more taken into account in the projects? How are the Inuit involved in decisions? Data are from from semi-structured interviews, institutional documents, the legal framework, improved by an internship within the Quebec Ministry of Energy and Natural Resources. The results show that the energy strategy is focused on smaller renewable energies, but large hydropower projects are not neglected. Structures allow Inuit to be represented in decisions without giving them real control. Our analysis reveals that the expertise, the legal framework and rivalries, within Inuit society, undermine the greater participation and autonomy of Inuit in projects.
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