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Analyse des conditions de production d'oeuvres en art public : étude de cas de trois municipalités du QuébecBrault, Christiane January 2010 (has links) (PDF)
Pour notre mémoire, nous proposons d'analyser comment s'est définie l'intervention des villes québécoises qui ont associé des sculpteurs à la démarche de conception des espaces publics. Nos recherches visent à démontrer que, à l'instar des instances françaises, les dirigeants des grandes villes du Québec tentent actuellement d'instituer une nouvelle forme d'art qui participe à la qualification des espaces urbains et qui favorise la collaboration de l'artiste avec les autres métiers de la ville. Nous nous intéresserons dans un premier temps à la Ville de Montréal, qui a procédé en 2003 à une commande auprès d'artistes professionnels pour l'intégration d'une oeuvre en lien avec un nouveau parc urbain situé à l'arrière du métro Papineau. L'artiste Michel de Broin a alors proposé une oeuvre, Révolutions, pour exploiter la fonction mécanique d'un escalier en étirant la forme, puis en la contorsionnant jusqu'à ce qu'elle présente l'aspect des rails d'un manège. Puis, en 2002, les dirigeants de la Ville de Sherbrooke ont confié l'aménagement d'un nouveau lieu, l'esplanade Frontenac, et l'installation d'une sculpture sur la place des Moulins à l'artiste et architecte de réputation internationale Melvin Charney. Une oeuvre emblématique de la transformation de la force du courant en électricité, Une célébration... de l'eau à la lumière, a vu le jour en 2004. Finalement, une autre expérience de commande publique s'est déroulée dans la Ville de Gatineau. La proposition présentée par l'équipe multidisciplinaire composée de Simon Bouffard, architecte-paysagiste, de Claude Chaussard, architecte et artiste, et d'André Fournelle, artiste, a été retenue. Constituée de soixante-quatre «arbres géants» faits d'acier corten et de bois, et munis d'un dispositif de lumière réfléchissant, l'oeuvre Réflexion (2006) envahit littéralement l'espace urbain. L'analyse de la conception des oeuvres d'art de notre corpus étudiera les modes de coopération entre l'artiste et les autorités de la ville, représentée par des élus et des employés municipaux, dont les décisions s'appuient sur des politiques urbanistiques et culturelles définies, mais aussi sur l'élaboration de procédures de la commande publique. Elle considérera également les étapes qui ont mené à la réalisation de l' oeuvre, jusqu'à sa disposition dans l'espace urbain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art public, Politique culturelle, Commande publique, Espace urbain, Sculpture, Michel de Broin, Melvin Charney, André Fournelle, Claude Chaussard.
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Visual art / public art and urban development : a case study of Montreal (1967-1992)Boyce, Margaret January 2001 (has links)
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Visual artpublic art and urban development : a case study of Montreal (1967-1992)Boyce, Margaret January 2001 (has links)
In the course of the twentieth century, art became increasingly dominated by market forces. Private corporations and public administrations, including cities, used art as a development tool. In the post-industrial era, art was assimilated to a cultural industry and those whom we label "black collars" succeeded to the blue collar workers of the industrial era and to the white collar workers of the modern city. / In the late 1960s, public sculpture spread in the urban landscape. In the same period, a new generation of artists was trying to create ecological works of art, forms that are associated with post-modernism in art. But there were few works of art that were linked to nature, when compared with the quantity of sculptures exhibited in the plazas of skyscrapers. Why? To answer this question, this research uses the sociology of art as a methodology, particularly the methodology developed by Pierre Bourdieu. The thesis presents the case of Montreal, and compares it to that of New York City. It includes case studies of Viger Square and of the Canadian Centre for Architecture (CCA) Garden, two public spaces designed by Montreal artists. We examine the factors that contributed to the predominance of a specific art form, the sculpture in a plaza, and to the rarity of the garden: the characteristics of the genre (garden versus sculpture); the relationships between the main actors; the art market and the manipulation of demand; the various policies associated with art/culture and with urban development; the interests of patrons (be they public or private). All these factors had an influence on the art forms in the city, often labelled "public art" or "art integrated with architecture." The study reveals that the post-modern economy exhibited works of art that are seldom associated with post-modernism in art. The model of the sculpture in a plaza did not dominate the modernist urban development, but it reflects more a post-modernist morphology.
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