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La France et l’OIT (1890-1953) : vers une « Europe sociale » ? / France and ILO : towards a " social Europe "?Souamaa, Nadjib 24 May 2014 (has links)
L’année 1919 a été décisive dans l’histoire sociale. En effet, elle fut marquée par la création de l’Organisation internationale du travail (OIT), issue de la partie XIII du traité de Versailles. Cette institution à vocation universelle se plaçait dans la continuité d'expérimentations et de réflexions menées, depuis le XIXe siècle, sur le Vieux Continent. L’objectif des puissances européennes était de définir un cadre international de règles, communes aux Etats, pour empêcher à la fois les excès de certains patrons, les conflits avec les travailleurs, tout en combattant la pratique du dumping social et en garantissant une concurrence loyale, non seulement entre eux mais aussi à l’échelle internationale. La France joua un rôle majeur dans la rédaction de ces textes et dans la création de l’OIT, chargée de poursuivre ce travail. De ce fait, cette institution dut concilier l’européocentrisme dominant le BIT et sa vocation universelle. La solution apparut, durant la Seconde Guerre mondiale, à travers l’interrégionalisme développé par Paul van Zeeland, et que l’institution tenta de mettre en œuvre durant l’après-guerre et la guerre froide. Il s’agissait de créer des regroupements régionaux et de les faire coopérer dans les domaines politique, économique et social pour garantir la paix dans le monde ; l’Europe occidentale devait en être le laboratoire. Cette région, notamment la France, influença donc durablement les réflexions de l’OIT. / The year 1919 was decisive in the social history. Indeed, it was marked by the creation of the International Labour Organization (ILO), resulting from part XIII of the treaty of Versailles. This institution with universal vocation placed itself in continuity of experiments and of carried out reflections, since the 19th century, on the Old continent. The objective of the European powers was to define an international framework of common rules for States, to prevent at the same time excesses of some managers, the conflicts with the workers, while fighting the practice of the social dumping and guaranteeing a fair competition, not only between them but also on an international scale. France played a major role in the writing of these texts and the creation of the ILO, charged to continue this work. So this institution had to reconcile the europeocentrism dominating the International Labour Office and its universal vocation. The solution appeared, during the Second World War, through the interregionalism developed by Paul van Zeeland, and that the institution tried to implement during the post-war period and the cold war. It was a question of creating regional regroupings and of making them cooperate in the policy fields, economic and social to guarantee peace in the world; Western Europe had to be the laboratory about it. This region, in particular France, thus influenced durably the reflections of the ILO.
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Résistances à l'Europe: la représentation sociale de l'Union européenne et les compétences politiques étudiées dans le milieu des entreprises tchèquesNovotny, Ondrej 05 September 2011 (has links)
« Résistances à l’Europe. La représentation sociale de l’Union européenne et les compétences politiques étudiées dans le milieu des entreprises tchèques » analyses political attitudes, social representations of Europe and European Union as well as a level of political competency among persons working in Czech entreprises (from workers to the top management). The first volume emphasizes a theoretical discussion about a concept of « Resistances to European Union » as it has been discussed since the late nineties of the twentieth century up to the 2010. We set a link between individual perceptions of political and social change as well as the importance of cultural differences to apparition of phenomena of resistance. A political competency plays a major role in an individual capacity to deal with cultural difference in changing political environment.<p>The second volume describes principal results of analysis of interviews issued from qualitative research between 90 individuals. We focus on explication of cultural and individual context that contributes to the formulation of Czech political attitudes toward Europe. A very detailed individual analysis helps to understand the reason of Czech reticences toward a process of the European integration at the beginning of the twenty-first century. We show four groups of tensions (antinomies) in social representations that actually constitute dynamic elements for political attitudes. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mutations et utilisations du concept de "frontière" dans l'intégration européenne: une analyse des recompositions des modes de gouvernement et de légitimation dans l'ordre politique européenWeerts, Laurence January 2003 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La fabrique savante de l'Europe : une archéologie du discours de l'Europe communautaire (1870-1973) / The scientific making of Europe : an Archeology of the European Communities discourse (1870-1973)Canihac, Hugo 19 June 2017 (has links)
Cette thèse prend pour objet la construction d’un discours politique et social nouveau - celuide l’Europe communautaire. Ce processus est appréhendé comme le résultat du travail demultiples collectifs d’acteurs politiques et savants. Ces collectifs ont contribué à l’invention duvocabulaire communautaire, d’une part, et à la normalisation de certains savoirs etinterprétations des Communautés, d’autre part. Il s’agit alors de mettre en lumière lesconditions historiques de ce travail collectif dans deux Etats fondateurs de la constructioneuropéenne – la France et l’Allemagne. L’enjeu est d’explorer tout à la fois les conditions depossibilité de l’innovation politique et les conditions de légitimation d’un objet politiquenouveau.En mobilisant des sources historiques variées, ce travail retrace les carrières dans les débatscommunautaires de deux des définitions largement utilisées pour définir l’Europecommunautaire jusqu’à aujourd’hui - la « supranationalité » et « l’économie sociale demarché ». L’étude croisée de leurs usages permet d’examiner les controverses politicoacadémiquesdans lesquelles l’Europe communautaire a été définie comme type institutionneldistinct (de l’Etat-nation) et comme mode de gouvernement spécifique (du marché). A reboursde l’hypothèse d’une « révolution communautaire », la thèse invite à réinscrire l’inventioncommunautaire dans le temps plus long de la construction des Etats nationaux et de leurssavoirs. A l’opposé d’une lecture génétique de la construction communautaire commedéploiement d’un sens défini depuis les années 1950, elle donne à voir la diversité desinterprétations et des savoirs qui ont été produits et se sont affrontés dans les premières, etidentifie les conditions de leurs succès différenciés. / This dissertation aims to understand the construction of a new type of political and socialdiscourse: that of the European Economic Community (EEC). This process is taken, on theone hand, to be the invention on the part of political actors and scholars of a vocabulary andconceptual apparatus which made the EEC thinkable. On the other hand, the process isunderstood as the constitution of specialized disciplines which, by more or less successfullyasserting their legitimacy to produce discourse on the EEC as an object, have contributed torendering certain interpretations obligatory. The dissertation highlights the historical conditionsin which actors have contributed to the emergence, circulation and stabilization of suchknowledge in two founding member states of the EEC - France and Germany – up to the firstenlargement of the EEC in 1973. Beyond the specific case of European integration, thechallenge is to explore the conditions both for political innovation and for the legitimization ofa new political object.Making use of several types of historical source, the thesis retraces the careers of two of thedefinitions widely used to define the EEC up to the present - "supranationality" and the "socialmarket economy". Examination of the uses of these terms makes it possible to identify andinvestigate politico-academic controversies in which the EEC has been defined as a distinctinstitutional type (of the nation-state) and as specific mode of government (of the market).In contrast to the hypothesis of a "revolution" in the EEC, the thesis calls for the reinsertion ofthe invention of the EEC into the longer history of construction of national states andgovernment sciences. Contrary to a genetic interpretation of European integration as a definiteproject from the 1950s, it reveals the diversity of interpretations and knowledges which wereproduced and which competed with one another in the early years of the EEC, and identifiesthe conditions for their unequal success. Finally, the dissertation leads us to qualify thehypothesis of the formation of "common sense" about the EEC, emphasizing the national anddisciplinary differences which persist in their interpretations.
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Construire l'Europe par la fiscalité : l'harmonisation fiscale européenne (1950-1967) / Building Europe through taxation : European fiscal harmonization (1950-1967)Konishi, Anna 18 December 2018 (has links)
La Communauté européenne est tombée dans une situation critique. Cette situation s’explique par le fait que les États membres n’harmonisent pas leur système budgétaire, dont le rôle est de satisfaire à l’intérêt commun. Toutefois, les tentatives ne manquent pas. Dès la mise en œuvre du Traité de Rome en janvier 1958, les administrateurs fiscaux de la Commission s’efforcent d’harmoniser les systèmes de taxes sur le chiffre d’affaires entre les États membres afin de créer un véritable espace de libre-échange. La taxe commune sur la valeur ajoutée est ainsi créée en avril 1967, les États membres devant l’adopter au plus tard le 1er janvier 1970. L’application de cet impôt fait alors avancer l’intégration européenne. Le parcours menant à l’élaboration des directives permettant la création de la TVA commune n’est pas simple car les points de vue de la Commission de la Communauté européenne et des États membres autours de la question sur la souveraineté fiscale différent. La Commission veut créer un Marché Commun sans frontière tandis que les États membres, notamment la France, souhaitent mettre en place la neutralité fiscale ainsi qu’un impôt qui sert l’économie, sans pourtant supprimer les frontières. La nouvelle fiscalité, sans proposer une véritable taxe européenne appartenant au budget de la Communauté, a toutefois permis de construire une Europe compétitive. / The European Community has entered a crisis. The cause of this crisis is the fact that the Member States do not harmonise their budgetary systems which would serve the common interest. However, it doesn't mean that there were no past attempts that were made. Since the implementation of the Treaty of Rome in January 1958, the European Commission's tax administrators have tried to harmonise turnover tax systems between Member States in order to create a genuine free trade zone. The common value-added tax was created in April 1967, with the Member States having to implement it by I January 1970 at the latest. The application of this tax would thus advance European integration. The path of formulating directives for the creation of a common VAT is not straightforward. The reason is that the views of the European Commission and those of the Member States are different regarding fiscal sovereignty. The European Commission wants to create a Common Market without borders, while the Member States, notably France, want to implement tax neutrality and also a tax that serves the economy, but without eliminating borders. The new common tax system would enable building a competitive Europe.
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Le vol habité dans l’économie symbolique de la construction européenne / Crafting Europe from outer space : human spaceflight in the symbolic economy of the European buildingPatarin-Jossec, Julie 19 December 2018 (has links)
Régis par une rhétorique opposant « science » et « politique », les programmes de stations spatiales civiles sont présentés comme projets diplomatiques censés adoucir des tensions géopolitiques, justifiés par les possibilités d’expérimentation en condition de micropesanteur qu’ils octroient à la communauté scientifique et industrielle internationale. Précédée par des collaborations officieuses entre laboratoires européens et soviétiques, l’Europe de l’Ouest entre dans l’exploration spatiale habitée en 1982. Depuis, l’entraînement et le transport des astronautes de l’Agence spatiale européenne (ESA) se partagent entre les États-Unis (NASA) et la Russie (Roscosmos), dont les programmes nationaux pourvoient leur gouvernement en autonomie de lancement et de transport spatial. Au fil des décennies, alors que les agences spatiales détenant un programme habité (à l’exception de la Chine) se rejoignent dans un projet commun à partir de la fin des années 1990 (l’International Space Station), et alors que la Russie devient détentrice d’un monopole d’accès à l’espace à partir de 2011, les mécanismes symboliques et politiques structurant le programme spatial habité européen évoluent en conséquence. L’entraînement des astronautes en Russie, relatif à ce monopole des lancements habités, entraine la reproduction de traditions et rituels qui, hérités du spatial soviétique, en viennent à constituer l’armature symbolique et axiologique d’un corps d’astronautes en charge de représenter « l’unité dans la diversité » propre à l’Europe. Nourrissant des relations plus ou moins institutionnalisées avec d’anciennes républiques socialistes du fait de son autonomie (de plus en plus relative) vis-à-vis de l’Union Européenne, l’ESA devient progressivement une plateforme via laquelle le procès de restructuration des États d’Europe de l’Est entamé à la fin des années 1980 peut être analysé à l’aune des réseaux industriels, des interdépendances techniques et des échanges scientifiques qui y transitent. Afin de saisir ces relations d’interdépendances, une approche par la théorie des champs semble pertinente à deux points de vue. Tout d’abord, s’intéresser à la genèse et à l’organisation du programme spatial habité européen suppose de considérer ce dernier comme le résultat d’une trajectoire institutionnelle empruntant à différents champs : autorité cognitive de la science moderne, rôle de la production industrielle dans la construction étatique, et rapport à la territorialisation dans l’exercice d’un pouvoir politique national contribuent à la morphologie actuelle des affaires spatiales en Europe. Ensuite, une analyse bourdieusienne permet de circonscrire les vols habités comme un espace social structuré, où se convertissent, se maintiennent et se confrontent des capitaux portés par des acteurs de champs de production autonomes. L’économie des relations entre science, industrie et État, esquissée au gré de ce pari théorique, permet d’envisager certaines des conditions sociales par lesquelles les manières de « faire État » en Europe occidentale et le développement de la bureaucratie ont pu être nourris par des développements scientifiques et techniques profondément ancrés dans le temps comme dans l’espace. Mettant particulièrement en lumière la formation des habitus des astronautes de l’ESA, l’esquisse d’une théorie d’un « champ de médiation » est appréhendée, de manière à saisir les conditions de ces relations structurelles entre champs scientifique, industriel et bureaucratique dans le cas d’un secteur spatial en mutation. / Ruled by a rhetoric which opposes “science” and “politics”, civil space stations programmes are often introduced as diplomatic projects supposed to soften geopolitical tensions, then justified by the possibilities of experimentation under microgravity that those stations grant to the international scientific and industrial community. Preceded by informal collaborations between European and Soviet laboratories, Western Europe starts its entry into human spaceflights in 1982. Since then, the training and transport of astronauts from the European Space Agency (ESA) have been shared between United States (NASA) and Russia (Roscosmos), whose national programmes provide autonomous launch and space transport capacities. Over the decades, while space agencies holding a human space programme (except China) join in a common project from late 1990 (the International Space Station), and as Russia becomes the holder of a monopoly regarding access to space from 2011, symbolic and political mechanisms structuring the European human space programme evolve accordingly. The training of astronauts in Russia, relating to this monopoly of crews’ transportation, entails the reproduction of traditions and rituals which, inherited from the Soviet space era, contributes to the symbolic and axiological building of an astronaut corps in charge of representing Europe’s “unity in diversity”. Nourishing more or less institutionalized relations with former Socialist republics because of its (increasingly relative) autonomy towards the European Union, ESA gradually becomes a platform through which the structuration of Eastern European States, started in the late 1980s, can be analyzed through industrial networks, technical interdependencies and scientific exchanges that pass through. In order to grasp these interdependencies, the fruitfulness of an approach by the field theory can be resumed in two arguments. First, taking an interest in the genesis and organization of the European inhabited space programme implies that the latter should be regarded as the result of an institutional trajectory borrowing from different fields: cognitive authority of the occidental modern science, role of industrial production in State construction, and territorialization in the exercise of a national political power contribute to the current morphology of space affairs in Europe. Secondly, a Bourdieusien analysis allows circumscribing human space flights as a structured social space, where are converted, maintained and confronted capitals which are carried by actors of autonomous fields of production. This, without a priori postulating the loss of autonomy of one of these fields. The economy of relations between science, industry and the State, sketched at the whim of this theoretical wager, then allows to envisage some of the social conditions by which scientific and technical developments, deeply rooted in time and space, could contribute to shaping the ways of “making State” and to the development of bureaucracy in western Europe. With particular emphasis on the training of ESA astronauts, the outline of a “mediation field” theory is apprehended, so as to understand conditions of these structural relations between scientific, industrial and bureaucratic fields in the case of a changing space sector. Based on multisite and multilevel ethnography (United Nations, ESA technical centres, control centres), interviews with scientists, space agency officials, operators and crew members of the agencies contributing to the ISS (N = 182), as well as archival work (EU, ESA and Soviet Academy of Sciences), this study shows how “Space Europe” (as the EU and ESA refer to it) “takes shape” and reproduces the symbolic conditions of its internal cohesion (i.e. values and identity binding its member-States) through the daily organization (procedural, mental and carnal) of its crewed space program.
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Analyse comparée de l'évolution des positions des partis socialistes belge et français, et du parti travailliste britannique envers la construction européenne: 1950-1993Delwit, Pascal January 1993 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Marché intérieur et neutralité de l'impôt direct : la construction fiscale européenne revisitée / Internal market and neutrality of direct taxation : the european tax integration revisitedVail, Morgan 12 December 2011 (has links)
Le Marché intérieur s’est constitué en vue d’établir une concurrence libre et de répartir les ressources de la manière la plus efficiente possible. Impliquant l’abolition des frontières intérieures, l’action communautaire a conduit à harmoniser ou au moins à rapprocher de nombreux domaines. Même la fiscalité directe, compétence réservée des Etats membres, a fini par être placée sous la surveillance des Traités par le biais des libertés fondamentales et du principe de non-discrimination. Ce dernier a permis une certaine intégration fiscale au niveau européen en vue d’une neutralisation de la fiscalité sur les mouvements de personnes, de biens, de services et de capitaux. Cette oeuvre, essentiellement prétorienne, a cependant montré ses limites au plan de la cohérence de la politique fiscale, le juge ne pouvant faire un choix quant à la forme de neutralité qu’il conviendrait de choisir : neutralité aux importations de capitaux, neutralité aux exportations de capitaux ou une autre. En effet, les Traités établissent indéniablement un objectif de neutralité à destination des Etats. Emanant des textes européens cette neutralité abstraite est fondamentale afin de réaliser les objectifs économiques de l’Union. Cependant, en l’absence d’harmonisation fiscale il est nécessaire de faire un choix pour une forme de neutralité afin de concilier imposition, efficience économique et allocation efficace des ressources. A l’aune des principes qui structurent la construction de l’Europe, il convient désormais de dessiner les contours d’une neutralité fonctionnelle capable de procéder à l’intégration des impôts directs des Etats membres dans un Marché commun. / The Internal Market was formed to establish free competition and allocate resources as efficiently as possible. Involving the abolition of internal borders, Community action led to harmonize or at least to bring together many areas. Although direct taxation powers have been reserved by member States, it was placed under the supervision of the Treaties by means of the fundamental freedoms and the principle of non-discrimination. The latter has led to some tax integration at the European level in order to neutralize taxation on the movement of people, goods, services and capital. This work, mainly performed by the ECJ, showed its limits in terms of consistency of fiscal policy, the judge cannot make a choice as to the form of neutrality that should be chosen: capital import neutrality, capital export neutrality or another form of neutrality. Indeed, the EC Treaty establishes an undeniable objective of neutrality toward member States. The abstract neutrality that is emanating from European texts is essential to achieve the economic objectives of the EU. However, in the absence of tax harmonization it is necessary to choose among the different standards of tax neutrality in order to reconcile taxation, economic efficiency and efficient allocation of resources. In the light of the principles that shape the European construction one should now draw the outlines of a functional neutrality able to perform the integration of direct taxes in a Common Market.
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La France et les questions politico-stratégiques franco-allemandes : de l’échec de la CED à l’unification allemande (1954-1990) / France in the french and german politico-strategic issues : from the failure of the European Defence Community to the unification of Germany (1954-1990)Dabo, Boubacar 21 March 2011 (has links)
Avant la création de la République fédérale d’Allemagne en 1949, la France et l’Allemagne se sont livrées la guerre à trois reprises (1870, 1914, 1945). L’objet de notre étude se propose de suivre le parcours des relations politico-stratégiques entre les deux pays depuis l’échec du projet de communauté européenne de défense en 1954 jusqu’à la réunification allemande en 1990. À travers cette étude, nous essayons de montrer comment le couple franco-allemand, malgré les réussites et les échecs, s’est imposé depuis la création de la RFA comme un axe fondamental dans l’espace européen à telle enseigne qu’il est considéré à tort ou à raison comme le « couple moteur » de l’Europe.Notre étude nous conduit à aborder les relations internationales contemporaines.Malgré ses succès sur le plan économique, politique et plus ou moins social, l’Union européenne pêche dans le secteur de la défense. Quelles sont les réticences à la mise en place d’un pôle européen de défense au sein de l’espace européen ? / Before the birth of the Federal Republic of Germany in 1949, France and Germanyhad been at war thrice (1870,1914, 1945).The object of our study is to follow the course of the politico-strategic relationshipthese two countries shared between the failure of the European Defence Community Project in 1954 and Germany’s reunification in 1990. All through this study, we willtry to explain how the French and German pair has become – despite both successand failure and since the birth of the FRG – a fundamental axis of the European Area : so much so that it is rightly or wrongly regarded as the ‘duet of Europe’.Our study will highlight today’s international relations, since despite its economic,political and social victories, the European Union has a lots of weaknessesconcerning Defence. Which arguments are held against the establishment of aEuropean pole of Defence within the European Area. ?
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La crise de la civilisation selon Raymond Aron à travers l'exemple européen / The crisis of civilization according to Raymond Aron through the European exampleLapparent, Olivier de 25 November 2016 (has links)
Le déclin de l'Europe au XXe siècle est un fait incontestable. Peut-on ou doit-on franchir le pas et affirmer que l'Europe, comme civilisation, est condamnée à la décadence? Raymond Aron a analysé durant plus de 50 ans l'évolution de l'Europe à travers ses différentes facettes : idée, construction institutionnelle, sentiment. Il affirme la crise de l'Europe, comme crise de civilisation, pour mieux la combattre. L'Europe a un avenir à condition de penser son Histoire. L'Histoire n'est ni la promesse d'un progrès certain ni la condamnation définitive à la décadence. Le réalisme aronien souhaite éviter deux extrêmes : le moralisme et le cynisme. La proposition de cette thèse est l'introduction du terme «oscillation» entre déclin et vitalité historique : de la décadence au déclin, du déclin à la crise, de la crise au conflit, du conflit à la vitalité, de la vitalité à la créativité et de la créativité à l'action. L'oscillation doit mettre en tension l'Europe pour passer de la crise à la métamorphose. La vertu est le chaînon manquant entre déclin et vitalité historique. Elle permet à la tension de revenir à un point d'équilibre. L'accomplissement de la vertu met en pratique la potentialité, la réponse au défi, l'engagement et la vitalité historique. La survie de la civilisation européenne tient en cette ligne de crête fragile mais tremplin vers un renouveau. / The decline of Europe in the twentieth century is an indisputable fact. Can or should we go ahead and say that Europe, as a civilization, is doomed to decadence? Raymond Aron analyzed for more than 50 years the evolution of Europe through its various facets: idea, institutional building, feeling. He assures the crisis in Europe, as a crisis of civilization, to better fight it. Europe has a future. This is about thinking History. History is not the promise of some progress nor the final sentence to decadence. The realism of Aron wants to avoid two extremes: moralism and cynicism. The proposal of this thesis is the introduction of the word "oscillation" between decline and historical vitality: from decadence to decline, from decline to crisis, from crisis to conflict, from conflict to vitality, from vitality to creativity, and from creativity to action. The oscillation should literally energize Europe so as to transform crisis and conflict. Virtue is the missing link between decline and historical vitality. It allows energy to become harmonious again, to its point of equilibrium. The fulfillment of virtue puts into practice potentiality, the answer to challenge, commitment and historical vitality. The survival of the European civilization lies in this delicate edge that is a springboard to a revival.
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