Spelling suggestions: "subject:"controlat"" "subject:"multilatéral""
1 |
Plasticité de la fonction posturale : effet de l’entraînement controlatéral et influence de la latéralité du membre inférieur sur le contrôle postural monopodal / Plasticity of the postural function : effect of the contralateral training and influence of the laterality of the lower limb on the monopodal postural controlKadri, Mohamed Abdelhafid 05 March 2018 (has links)
L'objectif général de ce travail doctoral était d'étudier la plasticité de la fonction posturale à travers l’étude des effets d’un programme d'entraînement unilatéral ou d’une expérience sportive et/ou motrice. Pour cela, les effets de différents types d'exercices chroniques (volontaire et électro-induit) et aigus (tâche posturale répétée, échauffement et fatigue) ont été testés sur le contrôle postural monopodal en condition statique et dynamique. Les principaux résultats montrent que le programme d'entraînement unilatéral constitué de contractions volontaires et de contractions électro-induites n'a pas amélioré le contrôle postural du membre ipsilatéral et du membre controlatéral en dépit de l'augmentation de la force musculaire pour les deux membres chez des jeunes adultes sains non actifs. L'absence de résultat relatif au contrôle postural pourrait, principalement, être liée aux modalités et conditions des programmes d'entraînement qui n’étaient pas suffisamment proches des conditions écologiques du contrôle postural. En revanche, l'exercice aigu non-fatiguant comme l'échauffement a amélioré le contrôle postural monopodal chez des jeunes étudiants sportifs quelle que soit la jambe sur laquelle ils étaient évalués. Cependant, cette amélioration n’apparait qu’au bout de 10-15 minutes selon la jambe considérée après l'arrêt de l'exercice. Par ailleurs, chez des athlètes pratiquant des sports symétriques et asymétriques, les exercices aigus non-fatiguant comme la répétition d’une tâche posturale et l'échauffement, ont engendré des effets bénéfiques sur le contrôle postural monopodal statique et ont permis de distinguer la jambe dominante de la jambe non-dominante. En revanche, l'exercice aigu fatiguant a perturbé le contrôle postural indépendamment de la nature du sport pratiqué et de la jambe évaluée. / The overall objective of this thesis was to study the plasticity of postural function by investigating the effects of a unilateral training program or a sport and/or motor experience. Hence, the effects of various types of chronic (voluntary and electro-induced) and acute exercises (repeated postural task, warm-up and fatigue) were tested on monopodal postural control in static and dynamic conditions. The main findings show that the unilateral training program of voluntary contractions and electro-induced contractions did not improve postural control of the ipsilateral and contralateral limbs despite the increase in muscle strength for both in healthy non-active young adults. The lack of postural control outcome may be primarily related to the conditions of training programs that were not sufficiently close to the ecological conditions of postural control. In contrast, non-fatiguing high-intensity exercise such as warm-up improved monopodal postural control in young sports students regardless of which leg they were assessed. However, this improvement does not appear until 10-15 minutes according to the considered leg after stopping the exercise. Moreover, in athletes practicing symmetrical and asymmetrical sports, the non-fatiguing, acute exercises such as the repetition of a postural task and the warm-up, generated beneficial effects on the static monopodal postural control and enabled to distinguish the dominant leg of the non-dominant leg. In contrast, the fatiguing acute exercise disrupted postural control regardless of the nature of sport practiced and the leg assessed.
|
2 |
Ipsi- and contralateral corticospinal influences in uni- and bimanual movements in humansDuval, Laura 04 1900 (has links)
Il existe des projections corticospinales (CS) vers les motoneurones (MNs) aussi bien contra- (c)
qu’ipsilatérales (i). Les influences CSc sur les MNs du poignet sont connues pour être modulées
entre autres par la position du poignet et les afférences cutanées. Pour cette raison, notre objectif
était de vérifier si ces caractéristiques sont aussi valides pour les influences CSi. En utilisant la
stimulation transcrânienne magnétique au niveau du cortex primaire droit, nous avons tout
d’abord comparé les influences CSi sur les MNs des fléchisseurs du poignet à des positions
maintenues de flexion et d’extension durant une tâche uni-manuelle ainsi que deux tâches bimanuelles,
ceci chez des sujets droitiers (n=23). Nous avons ensuite comparé les influences CSi
dans cinq tâches bi-manuelles de tenue d’objet durant lesquelles les sujets avaient à tenir entre
leurs mains un bloc à la surface soit lisse, soit rugueuse, dont le poids était supporté ou non, ceci
en position de flexion (n=21). Dans une tâche, un poids était ajouté au bloc lisse en condition non
supportée pour amplifier les forces de préhension requises. Une modulation positiondépendante
était observée au niveau des potentiels évoqués moteurs (iPEM), mais seulement
lors de la tâche bi-manuelle quand les deux mains interagissaient via un bloc (p= 0.01). Une
modulation basée sur la texture était également présente, quel que soit le support de poids, et le
bloc lisse était associé avec des iPEMs plus importants en comparaison avec le bloc rugueux (p=
0.001). Ainsi, les influences CSi sur les MNs n’étaient modulées que lors des tâches bi-manuelles
et dépendaient de la manière dont les mains interagissaient. De plus, les afférences cutanées
modulaient les influences CSi facilitatrices et pourraient ainsi participer à la prise en main des
objets. Il en est conclu que les hémisphères droit et gauche coopèrent durant les tâches bimanuelles
impliquant la tenue d’objet entre les mains, avec la participation potentielle de
projections mono-, et poly-synaptiques, transcallosales inclues. La possibilité de la contribution
de reflexes cutanés et d’étirement (spinaux et transcorticaux) est discutée sur la base de la notion
que tout mouvement découle du contrôle indirect, de la « référence » (referent control). Ces
résultats pourraient être essentiels à la compréhension du rôle des interactions interhémisphériques
chez les sujets sains et cliniques. / There are both contra- (c) and ipsilateral (i) corticospinal (CS) projections to motoneurons (MNs).
There is evidence that cCS influences on wrist MNs are modulated by wrist position and
cutaneous afferents. Thus, we aimed to test whether these findings are valid for iCS influences as
well. Using transcranial magnetic stimulation applied over the right primary motor cortex, we first
compared iCS influences on wrist flexor MNs at actively maintained flexion and extension wrist
positions in one uni- and two bimanual tasks in right-handed subjects (n=23). We further
compared iCS influences in five bimanual holding tasks in which subjects had to hold a smooth or
coarse block between their hands, with or without its weight being supported, in flexion position
(n=21). In one task, a weight was added to the unsupported smooth block to increase load forces.
A position-dependent modulation of the short-latency motor evoked potential (iMEP) was
observed, but only in the bimanual task when the two hands interacted through a block (p=0.01).
A texture-dependent modulation was present regardless of the weight supported, and the
smooth block was associated with larger iMEPs in comparison to the coarse block (p=0.001).
Hence, iCS influences on MNs were modulated only in bimanual tasks and depended on how the
two hands interacted. Furthermore, cutaneous afferents modulated facilitatory iCS influences
and thus may participate to grip forces scaling and maintaining. It is concluded that the left and
right cortices cooperate in bimanual tasks involving holding an object between the hands, with
possible participation of mono- and poly-synaptic, including transcallosal projections to MNs. The
possible involvement of spinal and trans-cortical stretch and cutaneous reflexes in bimanual tasks
when holding an object is discussed based on the notion that indirect, referent control underlies
motor actions. Results might be essential for the understanding of the role of intercortical
interaction in healthy and neurological subjects.
|
Page generated in 0.0994 seconds