Le présent mémoire brosse un tableau général de la philosophie de Friedrich Nietzsche. Quatre thèmes majeurs y sont abordés: la volonté de puissance, la critique du christianisme, le nihilisme et le surhomme. La volonté de puissance y est définie comme une force interne qui permet à tout ce qui existe de se transformer continuellement. Nietzsche considère que le christianisme impose une doctrine allant à l'encontre de la vie, de la volonté de puissance. Conséquemment, il est normal qu'il donne naissance au nihilisme, c'est-à-dire à la dévaluation universelle des valeurs qui plonge l'humanité dans l'angoisse de l'absurde. Le surhomme est celui qui apparaît au-delà du christianisme et du nihilisme. Il vit en fonction de la vie, c'est-à-dire en se transformant et en créant des valeurs.

Le vêtement a toujours été à travers les temps un mode de distinction sociale. Influence par les valeurs dont est porteuse la société, il témoigne et est le reflet de ces valeurs. Il en fut de même au XIXe siècle lors de l'arrivée au pouvoir de la bourgeoisie. En s'imposant sur l'échiquier politique et économique de la France, et particulièrement de Paris, la bourgeoisie impose de nouvelles valeurs. Or, l’une des expressions les plus palpables de ce changement s'exprime dans la mode vestimentaire. L'essor de l'industrie textile, le développement considérable du marché de la confection et l’impact inouï des grands magasins vont être les premières conditions d'un processus qui généralisera à Paris entre 1820 et 1860, l'embourgeoisement des apparences. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013