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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick 08 November 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick 08 November 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick January 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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Des « Ménagères Conservatrices » ?: Le militantisme des femmes des Maritimes à l’heure de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, 1967-1970Mélanie, Morin January 2017 (has links)
Cette thèse s’intéresse au militantisme des femmes des Maritimes et comment elles conçoivent le féminisme et ses objectifs à l’heure de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada (CRESFC) en 1967. En partant d’une citation de la présidente de la Commission qui se dit déçue du militantisme des femmes de cette région, cette étude démontre que l’accolement des étiquettes aux mouvements féministes, tels que « conservateurs » et « libéraux », se complexifie lorsque les objectifs de ses militantes servent plutôt à répondre aux besoins des femmes de leur milieu à l’instar d’un agenda féministe précis. Par l’entremise d’une étude des mouvements féministes populaires et régionaux sous une commission d’enquête, cette thèse démontre simultanément que le militantisme des femmes des Maritimes sous la CRESFC déborde de ces étiquettes affiliées aux agendas féministes et que malgré les similitudes entre les militantes nationales et régionales, celles-ci doivent adapter leurs agendas afin de convenir à leur milieu. Afin de soutenir cette assertion, cette thèse propose un regard sur les entrevues avec les militantes des Maritimes devant la CRESFC, les sources audio et manuscrites des travaux de la CRESFC, les multiples fonds des groupes et associations de femmes de la région et la couverture du militantisme par la presse régionale durant cette période charnière de l’histoire du mouvement féministe sous la « deuxième vague » au Canada. D’abord, il sera démontré qu’avant même le passage de la CRESFC dans les Maritimes, les caractéristiques de la CRESFC et de la situation des femmes des Maritimes prédéterminent déjà la relation complexe entre ces deux instances. Ensuite, par une étude de la participation des femmes des Maritimes à la CRESFC, il est possible de démontrer que leur militantisme est bien plus diversifié et complexe que ce que laisse entrevoir l’historiographie actuelle et les commissaires dans les médias. Enfin, un regard sur la sphère publique des Maritimes, par le biais de la presse, démontre que les militantes de la région étaient aussi confrontées à un espace qui comporte des limites quant à la réception de leurs activités et revendications.
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Modélisation du counseling infirmier pré-interruption volontaire de grossesse de deuxième trimestre dans des services de première ligne : une étude qualitative exploratoireTurgeon, Jeanne-Évelyne January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Occupations et logiques policières La police communale de Bruxelles pendant les Première et Deuxième Guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1944)Majerus, Benoît 08 December 2004 (has links)
en français:
Occupations et logiques policières
La police communale de Bruxelles pendant les Première et Deuxième Guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1944)
En tant que pays occupé pendant les deux conflits mondiaux, la Belgique s’avère être un laboratoire pour étudier le phénomène des occupations pendant le XXe siècle. Pour la bureaucratie étatique, ces occupations posent la question de leur positionnement face à une dissociation entre Etat et Nation. La comparaison diachronique de la police communale de Bruxelles – à travers l’angle organisationnel et à travers sa pratique dans l’espace social – a permis de dégager plusieurs thèses.
Le développement des appareils administratifs a pris de telles dimensions dans le XIXe siècle que l’occupant est obligé de trouver un modus vivendi avec les institutions existant sur les territoires occupés, lui-même étant incapable de gérer seul les pays sous son contrôle. Cette constellation donne une marge de manœuvres importante à la police locale, l’institution qui fait l’objet de notre étude.
Pendant les deux guerres, la police est soumise à un processus de réformes visant à améliorer son fonctionnement : centralisation du commandement, spécialisation d’unités, élargissement géographie des compétences d’intervention… Ces changements s’inspirent d’une part d’idées ambiantes en Belgique et d’autre part de projets réalisés en Allemagne dans les deux périodes procédant la guerre.
L’intégration de l’appareil policier communal à l’intérieur d’un régime d’occupation est facilitée par le professionnalisme de celui-ci qui contraste fortement avec la pratique des polices auxiliaires pour lesquelles l’ordre patriotique et/ou idéologique peut prendre le dessus sur le ‘maintien d’ordre classique’. Cette prédominance professionnalisante explique la continuité du fonctionnement de l’institution qui poursuit ses tâches entre 1914-1918 et 1940-1944.
En m’inspirant des travaux de l’historien allemand Alf Lüdtke et du sociologues français Dominique Montjardet, j’ai essayé de questionner trois postulats sous-jacents dans l’historiographie :
- la police comme simple instrument
- la pratique policière comme une relation essentiellement unilatérale entre dominant (police) et dominé (population)
- une lecture ‘nationale’ de l’occupation qui est fondamentalement réduite à deux options : collaboration ou résistance
La pratique de l’institution sous occupation ne se laisse pas réduire à ces cadres. La police se définit par son caractère discrétionnaire qu’elle maintient pendant la guerre. Comme en temps de paix, son mode d’interaction avec la population est celui de la négociation, même si sa position de force ne doit pas être sous-estimée. Finalement, sa pratique se déroule essentiellement en dehors du couple collaboration-résistance qui, dans son travail quotidien, ne joue qu’un rôle négligent. D’autres logiques, notamment policières, se montrent plus déterminants.
en anglais:
German Occupation and the Logic of Police Actions
The Brussels communal police forces during the First and Second World Wars (1914-1918 and 1940-1944)
As a country that has been occupied during the two global conflicts, Belgium proves to be a laboratory for the study of the phenomenon of occupations during the 20th century. The State bureaucracy has to define a position at a moment when State and Nation are dissociated. The diachronic comparative study of the local police of Brussels – through its organizational structures and through its social practices – has made it possible to propose a number of theories.
The development of administrations in de 19th century has been so important that the occupier is forced to find a modus-vivendi with the existing institutions in the occupied territories because he is unable to govern these countries by himself. This gives the local police forces, the object of our study, an important manoeuvering space.
During the two wars, the police forces were submitted to a process of reforms aiming at improving their working: centralization of command, specialization, widening the geographical scope of their interventions… These changes were partly inspired by ideas expressed in Belgium and partly by projects realized in Germany before the wars.
The integration of the police forces in an occupation regime was encouraged by their professionalism, which contrasted strongly with the practices of auxiliary police forces for which the patriotic and/or ideological order often prevailed on the classic keeping of order. This professional dominance explains the continuity of the institution that carried out these tasks between 1914-1918 and 1940-1944.
Inspired by the works of the German historian Alf Lüdtke and the French sociologist Dominique Montjardet, I have tried to question three premises in the historiography:
- the police forces are a mere instrument
- the police’s practices as a mainly unilateral relation between a dominant factor (police) and a domineered one (population)
- a ‘national’ reading of the occupation which is reduced to two options: collaboration or resistance.
The practices of the institution cannot be limited to these frameworks. The police is characterised by its discretionary quality, which it maintained during the war. Similar to its working in peacetime, its mode of interaction with the population is one of negotiation, even if its position of power must not be underestimated. Finally, its practices mainly take place outside the frame collaboration-resistance, which played a minor role in its day-to-day work. Other logics, namely those of the institutions, proved to be more decisive.
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Étude de l'effet d'un traitement occlusif sur la perception de stimuli de premier et deuxième ordre chez des sujets amblyopesGanivet, Amélie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Alice Schwarzer et le féminisme allemandBélair-Gagnon, Valérie 11 1900 (has links)
Comparant l’Allemagne à l’ensemble des pays occidentaux, nombreux ont été les chercheurs et les activistes qui ont affirmé que les « gains » féministes n’avaient pas été aussi importants en Allemagne qu’à l’étranger. Cet état provisoire des lieux n’implique cependant pas l’absence de féministes en Allemagne. Le présent mémoire se penche sur la féministe allemande contemporaine la plus connue : Alice Schwarzer. À travers la vie, la pensée, les campagnes et les revendications de cette féministe de la « deuxième vague », le mémoire vise à mettre en lumière l’évolution du féminisme en Allemagne de l’Ouest dans la seconde moitié du 20e siècle.
À travers l’étude de cas, le mémoire retrace de nombreuses luttes féministes et les situe dans leur contexte sociopolitique. Cette présentation permet de retracer l’histoire du féminisme allemand et de cerner les facteurs qui ont contribué à l’atteinte —ou l’absence— de certains « gains » féministes au 20e siècle en Allemagne. Par le biais de discussions récentes, l’étude permet également de mettre en lumière des différends entre des féministes comme Schwarzer et des féministes de la « troisième vague » en Allemagne.
Le présent travail est divisé en deux parties. Après une présentation de la problématique et des concepts employés, il retrace dans la première partie l’histoire de l’héritage familial et social de Schwarzer. Dans une deuxième partie, il explore sa pensée féministe à travers les thèmes qu’elle privilégie : la socialisation de la sexualité et le caractère public du privé. Pour ce faire, le mémoire s’appuie sur les livres d’Alice Schwarzer, au premier plan La petite différence et ses grandes conséquences (1975), le magazine EMMA qu’elle a fondé en 1977, des articles de journaux ainsi que sur des sources secondaires. / Comparing Germany to other western countries, many academics and activists claim that the feminist “gains” are not as important in Germany. This does not imply that the feminists are not active. This master thesis is about the most notorious German feminist: Alice Schwarzer. Through her life story, her feminist thought, her campaigns and claims, this master thesis aims to shed the light on the evolution of second wave feminism in Western Germany in the second part of the 20th century.
This master thesis portrays feminists’ fights in their socio-political context. The study will be completed with the help of a case study in order to portray the history of German feminism and capture the nature of some feminists’ “gains” in 20th century Germany. This study also allows us to shed the light on the disparities between feminists such as Schwarzer and third wave feminists throughout recent debates in Germany.
This master thesis is divided in two major parts. First, the social heritage of Schwarzer will be drawn. Second, the feminist thought of Schwarzer will be presented in two themes: the “socialization of sexuality” and the “public character of the private sphere”. To do so, this master thesis is based on Alice Schwarzer’s writings: Her first and most important book The Small Difference and its Big Consequences (1975), the magazine EMMA she founded in 1977.
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A comparative retrospective clinical study of hypodontia in Pierre Robin sequence and isolated cleft palate : distribution, number and sites affectedDaher, Wissam January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La perception des courbes chez les jeunes et les personnes âgéesLegault, Isabelle January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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