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Habermas, eugénisme actuel et potentiel de légitimation des éthiques procéduralesYeyouemo Nouwa, Guy Maurice 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 novembre 2023) / L'eugénisme illustre un dilemme éthique entre la position dite de l'interdit qui nous expose au crépuscule de la liberté et la position dite du choix qui nous expose au crépuscule de la morale. Il est un exemple parmi un ensemble de controverses bioéthiques qui peuvent être structurées comme une opposition entre la position du choix et celle de l'interdit. C'est pour cette raison que la présente thèse de doctorat traite de l'eugénisme, mais pas en tant que sujet principal sur lequel se prononcer. Notre travail est plutôt orienté vers l'examen du potentiel des éthiques procédurales à aborder les pratiques controversées qui donnent lieu à un pareil dilemme ou, mieux, de le trancher. Sous ce prisme, cette thèse offre un moyen de discuter en éthique des préoccupations suivantes : les éthiques procédurales ou éthiques à des fins de délibération disposent-elles d'un potentiel de légitimation suffisamment pertinent ou solide à l'effet de faciliter l'élaboration, dans le cadre d'une éthique collective ou commune, de l'encadrement de certaines biotechnologies dans nos vies? À quelle(s) condition(s) une éthique procédurale ou une éthique à des fins de délibération entre positions opposées, au sujet des dites pratiques controversées relatives à certaines recherches et instrumentalisations des biotechnologies sur les constituants biologiques de l'être humain, souvent qualifiées de problèmes « insurmontés », pourrait-elle avoir qualité de décider sur ce sujet sans courir le risque d'être vouée à l'échec? / Eugenics illustrates an ethical dilemma between the so-called forbidden position which exposes us to the twilight of freedom and the so-called choice position which exposes us to the twilight of morality. It is one example among a set of bioethical controversies that can be structured as an opposition between the position of choice and that of the forbidden. It is for this reason that this doctoral thesis deals with eugenics, but not as the main subject on which to pronounce. Our work is rather oriented towards examining the potential of procedural ethics to address the controversial practices that give rise to such a dilemma or, better, to resolve it. Under this prism, this thesis offers a means of discussing in ethics the following concerns: do procedural ethics or ethics for deliberative purposes have a sufficiently relevant or solid legitimizing potential to facilitate the elaboration, within the framework of a collective or common ethic, of the supervision of certain biotechnologies in our lives? On what condition(s) should procedural ethics or ethics for the purposes of deliberation between opposing positions be applied, with regard to the said controversial practices relating to certain research and instrumentalisations of biotechnologies on the biological constituents of human beings, often qualified of "unsurmountable" problems, could it have the capacity to decide on this subject without running the risk of being doomed to failure?
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Gènes et comportements: au-delà de l'inné et de l'acquis / Gene and behaviors: beyond nature and nurturePerbal, Laurence 11 March 2009 (has links)
Le contexte historique et épistémologique de l’émergence de la génétique des comportements en tant que discipline trouve ses racines dans différentes disciplines biologiques :la génétique, la biologie de l’évolution et la biologie moléculaire. Ces dernières font partie du paradigme néodarwinien moléculaire. De cette origine, elle a hérité deux grands domaines de recherche, la génétique quantitative et la génétique moléculaire. Ils ont chacun des objectifs et des méthodologies différents. Les études concernant l’intelligence, les comportements agressifs, les comportements addictifs et l’orientation sexuelle permettent notamment d’illustrer ces différences. Elles permettent également de faire un état des lieux des recherches menées dans ce domaine parfois hautement polémique. En fait, la génétique des comportements est marquée par deux ères épistémologiques, l’ère génomique qui a débuté dans les années 1980 et l’ère post-génomique, qui comme son nom l’indique, lui succède dès le début des années 2000. Les résultats apportés par l’ensemble de ces recherches imposent une conclusion, les approches théoriques et techniques phares de l’ère génomique sont insuffisantes à rendre compte de la complexité des phénomènes développementaux liés aux comportements. L’ère post-génomique tente donc de combler les faiblesses de l’ère précédente. Ainsi, la biologie développementale revient au premier plan et ce retour est souhaité depuis longtemps par un courant philosophique majeur né dans les années 1990, la Developmental Systems Theory. L’ère post-génomique est également caractérisée par un pluralisme pragmatique, à la fois théorique et expérimental. La nécessité de multiplier les modes d’appréhension des comportements s’impose car leur complexité intrinsèque est reconnue et tend à être assumée. Les résultats plus récents apportés par les recherches sur l’intelligence, les comportements agressifs, addictifs et l’orientation sexuelle illustrent cette évolution épistémologique. L’opposition entre inné et acquis échoue à rendre compte de la complexité et du dynamisme développemental des phénotypes comportementaux./ The historical and epistemological context of the birth of behavioral genetics as a discipline has its roots in different biological domains: genetics, evolutionary biology and molecular biology. They are parts of the molecular neo-Darwinian paradigm. From this multiple outset, behavioral genetics has inherited two major areas of research, quantitative genetics and molecular genetics. They each have different purposes and methodologies. The study of researches on IQ, aggressive behaviors, addictive behaviors and sexual orientation illustrate these differences. It also permits to make an overview of results provided in this field that is sometimes highly controversial. In fact, behavioral genetics is marked by two epistemological eras, the genomic era that began in the 1980s and the postgenomic era that began by the early 2000s. The results provided by all these researches lead to one conclusion, the theoretical and technical approaches of the genomic era is insufficient to show the complexity of developmental phenomena associated with behaviors. The postgenomic era attempts to correct the weaknesses of the previous era. Thus, developmental biology comes back in the foreground and the necessity of this return has been defended by a major philosophical theory born in 1990, the Developmental Systems Theory. The postgenomic era is also characterized by a theoretical and experimental pragmatic pluralism. The complexity of the developmental patterns of behaviors is recognized and tends to be assumed. The latest results produce by researches on IQ, aggressive behaviors, addiction and sexual orientation illustrate these epistemological changes. The opposition between nature and nurture fails to properly apprehend the developmental dynamism of behavioral phenotypes. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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